Fév 25, 2016 | Non classifié(e)
«60 évêques amis des Focolari, provenant de 31 pays[1], sont réunis du 22 au 26 février à Castelgandolfo. Au centre de ce congrès, ils ont participé à l’Audience générale du Pape François, place Saint-Pierre, qui, dans ses salutations, les a exhortés « à faire toujours vivre dans leur ministère apostolique le charisme de l’unité, en communion avec le successeur de Pierre ». « Une Église synodale est une Église de l’écoute, consciente qu’”écouter est davantage que simplement entendre”. C’est une écoute réciproque, où chacun a quelque chose à apprendre ». Cette vision de l’Église présentée par le Pape François lors de la célébration du 50e anniversaire de la création du Synode des Évêques sert d’orientation au congrès actuel. Le titre choisi, « Une Église qui engendre l’unité », est né de la conviction que dans une période caractérisée par de nombreuses tensions et une désagrégation croissante, le peuple de Dieu est appelé à contribuer à raviver les relations à tous les niveaux et dans tous les milieux. C’est une vraie nouveauté, qui doit se produire avant tout dans la vie même de l’Église et qui prend sa source au cœur du Dieu miséricordieux. Ce thème est centré sur la compréhension de l’unité, demandée par Jésus à son Père (Jn 17), comme « don, engagement et objectif ». Des perspectives illustrées à la lumière du charisme de Chiara Lubich par Maria Voce, présidente du Mouvement des Focolari, et par Jesús Morán, coprésident.

Le cardinal Lorenzo Baldisseri
Le cardinal Lorenzo Baldisseri interviendra également pour approfondir, sur la base de la pensée et du témoignage du Pape François, l’orientation vers « une Église pleinement synodale ». Grâce à la grande diversité de provenance et de culture des participants, les échanges entre évêques, les témoignages et les dialogues en séances plénières promettent d’être stimulants et riches. Ils s’articulent autour de deux questions : comment promouvoir la communion avec le peuple de Dieu et à son service, et comment vivre positivement les conflits qui jalonnent tout cheminement vers l’unité. Dans l’esprit d’une Église tournée vers l’extérieur, le congrès accueillera également des témoignages concrets de laïcs engagés dans la construction de ponts dans cette société fragmentée, sur les chemins de l’œcuménisme, du dialogue entre les religions, avec les personnes de convictions non religieuses et avec la culture d’aujourd’hui. En conclusion, l’attention des participants se portera sur l’image de l’Évêque comme instrument de miséricorde et d’unité, « à l’école de Marie ». Les congrès des Évêques amis du Mouvement des Focolari ont lieu depuis 1977, à l’instigation de Mgr Klaus Hemmerle, ancien évêque d’Aix-la-Chapelle (Allemagne). Le modérateur actuel de ces rencontres est le cardinal Francis Xavier Kriengsak Kovithavanij, archevêque de Bangkok (Thaïlande). [1] Irak, Liban, Syrie, Bénin, Cameroun, Côte-d’Ivoire, Ethiopie, Madagascar, Rép. Démocratique du Congo, Tanzanie, Thaïlande, Inde, Pakistan, Brésil, Venezuela, Panama, USA, Uruguay, Autriche, Espagne, France, Grande-Bretagne, Irlande, Italie, Portugal, Rép. Tchèque, Lettonie, Moldavie, Roumanie, Ukraine, Hongrie Communiqué de presse
Fév 24, 2016 | Focolare Worldwide
Après cinq années de guerre, l’annonce d’un possible accord de “cessez le feu” en Syrie, ne suscite guère d’espérances dans la population qui continue, de jour en jour, à voir la situation se dégrader. Les voitures piégées continuent à faire des morts parmi les civils, les raids aériens visent toujours plus les sites humanitaires; tandis que sur les champs de bataille on continue à mourir.Sans parler des pertes d’emploi, de la destruction des maisons et des continuelles et désormais insupportables coupures d’eau et d’énergie, tandis que la vie, par la force des choses, doit en quelque manière continuer à aller de l’avant. Dans une culture où la famille est au coeur de tout, un motif de souffrance c’est aussi de voir partir ses proches à l’étranger pour d’improbables destinations, sans espoir de pouvoir les revoir un jour. Et pour ceux qui restent il y a l’angoissant dilemme de savoir s’ils font bien de rester sur une terre où on risque de mourir d’un jour à l’autre e où il n’y a pas de perspectives d’avenir. Et c’est pourtant là que Maria Grazia Brusadelli, focolarine italienne, se prépare à aller. Qu’est-ce qui te pousse – lui demandons-nous – à laisser les paisibles rivages de l’Italie pour prendre le large vers un tel inconnu? “C’est une urgence que je sens intérieurement depuis des mois, que je vis comme un second appel de Dieu, à me donner à ceux qui souffrent le plus, qui sont le plus en danger. Et qui veut être ma réponse personnelle à la question qu’au sein du Mouvement nous nous sommes posée sur la façon de donner suite à l’appel du pape François à “sortir” vers les périphéries du monde. Aussi ai-je dit à Jésus: “Envoie-moi”. Il m’a semblé accueillir ma disponibilité. Nous en avons parlé entre nous et on m’a proposé d’aller renforcer le focolare de Damas”.
En ce moment il n’y a pas de “périphérie” plus extrême. Maria Grazia est en train de faire les démarches pour s’expatrier. Entre temps elle est allée voir ses parents pour leur faire part de son choix et elle est aussi en train de transmettre les consignes à celle qui va la remplacer Il serait encore temps de changer d’idée, vu la poursuite des hostilités. On a su il y a quelques jours qu’on avait fait exploser une bombe dans la structure hospitalière de Médecins sans Frontires de Marat al Numan. Elle a fait huit victimes et laisse une population de 40000 personnes sans services sanitaires au coeur d’une zone en plein conflit. Sans parler du meurtre, à Alep, d’un jeune bénévole de la Caritas (Secours Catholique). Maria Grazia, quel effet te font ces nouvelles, as-tu quelque hésitation? “Absolument pas. C’est vrai, chaque nouvelle tragique qui arrive me va droit au coeur. Mais je n’ai pas peur. Même si je suis consciente des risques, je ne crains pas pour ma personne. Je pense à tous ceux qui sont là-bas et je voudrais être déjà avec eux pour partager ces déchirements, leur apporter, par ma seule résence, – hélas je ne parle pas l’arabe – un peu d’espérance. Je voudrais être déjà arrivée pour leur faire sentir la solidarité et la proximité des focolari qui dans le monde entier prient chaque jour pour que la paix revienne en Syrie. Les syriens avec lesquels nous sommes en contact sont très reconnaissants pour cette communion provenant du monde entier et pour tout ce qui est fait sur place pour alléger leur sort. Je voudrais aussi être déjà là-bas pour leur porter l’affection et l’espérance de l’Eglise. Avant de partir j’aurai la grâce de rencontrer le Saint Père et ainsi je pourrai transmettre son message. Trois autres focolarine m’attendent à Damas et aussi les focolarini à Alep. Dans ces deux villes ils vivent en communion étroite avec les personnes qui, en Syrie, partagent la spiritualité de l’unité. Ils vivent aussi intensément le dialogue oecuménique et interreligieux avec les personnes du lieu. Parce que le Focolare, dans chaque région du monde, c’est l’esprit de famille, entre nous et avec tous”.
Fév 23, 2016 | Non classifié(e)
22 janvier 1920 – 14 mars 2008: ces deux dates délimitent la vie terrestre de Chiara Lubich, Silvia Lubich selon l’Etat Civil. Le jour de sa mort des milliers de personnes ont emprunté les routes de Rocca di Papa (où se trouve le siège du Centre International du Mouvement des Focolari et aussi la maison de Chiara) pour rendre hommage à sa dépouille et un nombre encore plus important a pris part à ses obsèques, en la Basilique de Saint Paul Hors les Murs, le 18 mars. Au cours des dernières années ce jour anniversaire a été l’occasion d’approfondir sa pensée, sa vie, son témoignage sous divers aspects: le dialogue oecuménique (Chiara Lubich: un charisme, une vie pour l’unité des chrétiens à Trente en 2011), le charisme de l’unité et les jeunes (2012), la culture (Charisme Histoire Culture, à Rome en 2013), le dialogue interreligieux (Chiara et les religions 2014), la politique pour l’unité, avec des événements dans le monde entier, en 2015. En cette même année, le 27 janvier a eu lieu l’ouverture de sa cause de canonisation. En 2016 l’accent est mis sur la paix. Tout au long de sa vie Chiara Lubich a oeuvré en faveur de la paix en ouvrant des chemins de dialogue à divers niveaux, ce qui lui a valu des reconnaissances internationales, dont le Prix UNESCO pour l’éducation à la Paix en 1996. Sa spiritualité, qui se décline en vivant la fraternité au quotidien, inspire des centaines d’initiatives qui, sous toutes les latitudes, visent à contribuer à enrichir la planète (actions humanitaires, solidarité, protection de l’environnement), et qui sont recueillies sur la plateforme de United World Project (UWP). https://www.youtube.com/watch?v=bGWZw_UymaI En septembre 2015 la présidente des Focolari, Maria Voce, pour répondre à l’appel du pape François, relance un nouvel engagement et une mobilisation pour la paix. “Il faut faire davantage –avait-elle affirmé – pour faire bouger les hautes sphères de la politique, les circuits du commerce des armes, ceux qui décident les choix stratégiques, lesquels – comme on commence à le vérifier – peuvent partir de la base avec la mobilisation de la société civile. Maria Voce a en outre appelé les membres du Mouvement à s’engager et à s’unir de façon plus large pour promouvoir , avec tous ceux qui vont en ce sens, des actions destinées à démasquer les causes des guerres et des tragédies qui sévissent en de nombreux points de la planète, avec l’objectif d’y porter remède, “en mobilisant nos forces, nos moyens et nos disponibilités”. Le 12 mars à Castel Gandolfo (Roma) – à l’occasion du 20ème anniversaire de la remise du Prix UNESCO pour l’éducation à la paix à Chiara Lubich, et du 8ème anniversaire de sa mort – se déroulera l’événement “La Culture du Dialogue comme facteur de Paix” avec la presence du groupe international Gen Verde. L’invitation s’adresse aux Ambassadeurs près le Saint Siège, aux autorités civiles et ecclésiales. Maria Voce, la présidente des Focolari interviendra, et quelques témoignages seront ensuite donnés sur le dialogue comme facteur de paix.. Le 14 mars, au Sanctuaire du Divin Amour (Rome), une célébration eucharistique aura lieu à 18h30, présidée par le cardinal João Braz De Aviz. Ce même jour, dans le monde entier, des événements divers feront mémoire de Chiara Lubich.
Fév 23, 2016 | Non classifié(e)
https://vimeo.com/155689883
Fév 22, 2016 | Non classifié(e)
La ville de Kolhapur, dans le sud du Maharashtra, à mi-chemin entre Bombay et Bengalore, accueille un rassemblement d’environ cinquante mille disciples et sympathisants du mouvement Swadhyaya, fondé par le réformateur hindou Pandurang Shastri Athawale et actuellement conduit par sa fille Didi. C’est précisément de l’amitié entre cette dernière et Chiara Lubich qu’est née une convergence de vues et d’aspirations qui s’est développée au cours des années et s’est poursuivie avec l’élection de Maria Voce à la présidence du Mouvement des Focolari. Après la rencontre entre ces deux femmes qui ont succédé à leurs fondateurs respectifs, Maria Voce, Jesús Morán et la délégation venue de Rome ont été invités à participer à la cérémonie de clôture d’un pèlerinage d’environ dix mille couples du mouvement « Swadhyay Parivar » (la famille de la connaissance de soi). Ces couples, engagés depuis des années dans le mouvement du renouveau de l’hindouisme, avaient passé une semaine au contact d’autres familles de la région de Kolhapur pour partager les aspirations et la dimension spirituelle de leur mouvement, en visitant aussi un temple important de cette région.
Au cours de la cérémonie de clôture qui s’est déroulée sur une grande place au centre de la ville, Didi Talwalkar a fait part à tous les participants de son amitié avec Chiara Lubich, en la présentant comme leader catholique et fondatrice du mouvement des Focolari. Après un diaporama qui mettait en valeur la relation profonde vécue par ces deux femmes, Maria Voce a adressé à tous les participants, comme cela lui avait été demandé, ses salutations et la bénédiction de Chiara, expression de cet esprit de dialogue et de la dimension commune à l’unique famille humaine que soulignent aussi les livres sacrés hindous comme vasudhaiva kutumbakan. Un moment de grande intensité et d’émotion spirituelle qui a renforcé le lien entre les responsables des deux mouvements. A la fin du voyage il apparaît que le chemin accompli au cours de ces années constitue une expérience nouvelle de dialogue entre les fidèles des religions de l’Inde et les chrétiens, éclairée par la rencontre avec la spiritualité de l’unité. Il y a la conscience que depuis des années se vit une expérience de fraternité profonde, mais aussi de réflexion, avec des expériences précieuses de collaboration sur le plan social. Elle continue à ouvrir les voies du dialogue, chacun approfondissant sa propre foi, à la lumière du charisme de Chiara, considérée comme une femme qui a su interpréter les signes des temps et offrir au monde un esprit qui peut rapprocher toute la famille humaine dans un pèlerinage vers la Vérité. Le dialogue engagé avec Maria Voce et Jesús Morán à leur retour de voyage, au cours de la téléconférence du 13 février, finit par une question : quelle impression gardez-vous de ce grand monde de l’hindouisme où les chrétiens sont à peine les 2% d’une population qui dépasse largement le milliard d’habitants ? « Celle d’une église petite mais vivante, très vivante », répond la présidente. « L’Inde nous apporte beaucoup – ajoute le coprésident – . Ce Pays affectionne le pluralisme et le vit de façon inclusive. Chacun a un lieu pour manifester explicitement sa propre foi. C’est un apport pour l’Occident qui, au contraire, vit un pluralisme tendant presque à exclure. Autre chose : le silence, le silence qui est fondamental pour tout type de dialogue ». « Et ce silence – conclut Maria Voce – exprime aussi l’âme religieuse de ce peuple. Un don qu’ils peuvent partager avec le monde occidental – comme je leur ai dit – c’est de nous faire redécouvrir le sens de Dieu, d’en faire l’expérience ». A lire aussi: En inde: cœurs et esprits en dialogue