Mouvement des Focolari

Rendez-vous planétaire au Caire: les vidéos du Festival “Living Peace”

Participation au projetLiving Peace

Cameroun

http://www.youtube.com/watch?v=j7Ittb5TW30

Thaïlande, Japan, Corée du Sud, Philippines, Maroc, Liban, Jordanie

http://www.youtube.com/watch?v=UEM-sdwEJuE

Espagne;

http://www.youtube.com/watch?v=3dfFLAP67dQ

Brésil, Argentine, Etats-Unis d’Amérique

http://www.youtube.com/watch?v=B78gHzHYNoI

France, Luxembourg, Le Portugal, Pologne, Malte

http://www.youtube.com/watch?v=Znqnr0zQgBw

Italie

Ensemble des nations participant au projet

Plus: Umanità Nuova

« Bon voyage » au Fon Njifua Lukas, roi de Fontem

« Bon voyage » au Fon Njifua Lukas, roi de Fontem

Fon Njifua Lukas (Fontem) , Chiara Lubich et Fon Njiendem Joseph (Fonjumetaw)

Le 2 avril dernier, vers dix heures du matin, le Fon de Fontem, Njifua Lucas, nous a quittés subitement. Dès les premiers signes d’un malaise, il a été transporté tout de suite à l’hôpital, mais il est décédé durant le trajet ». Winnie Nwafor et Frantisek Slavicek, responsables des focolari au Cameroun, nous donnent des nouvelles depuis Fontem.

Comment ne pas rappeler la rencontre historique entre le Fon Njifua Lukas – qui a succédé à son père, le Fon Defang – et Chiara Lubich, en mai 2000, lorsque, sur l’esplanade du Palais Royal d’Azi – en face du vaste amphithéâtre naturel rempli par les délégations du peuple Bangwa – le Fon Njifua Lucas confère à Chiara le titre de Mafua Ndem, « Reine envoyée du Ciel » qui l’honore comme membre privilégié de son peuple. Et Chiara de répondre en retraçant l’histoire qui, depuis 1964, a uni les focolarini et les Bangwas. Elle les invite tous à souscrire un pacte d’amour réciproque  très fort et engageant : « Avoir entre nous la plénitude de la paix, dit-elle, et la rétablir chaque fois qu’elle est compromise ». Un pacte que Chiara va ensuite inviter le Fon  Njifua Lucas à faire aussi avec le Fon de Fonjumetaw « afin que ce soit un point de départ pour entraîner d’autres peuples à s’unir dans cet esprit » C’est de là qu’est né le projet de la Nouvelle Evangélisation, confié en priorité à la personne des deux Fon « jumeaux », appelés ainsi pour l’occasion.

C’est alors le début d’une correspondance étroite  entre Chiara et le Fon qui la tenait au courant des rencontres, des développements et des effets de ce projet sur tout le peuple.

Le Fon Njifua Lucas se trouvait à Yaoundé, la capitale du Cameroun où, depuis quelques mois, il travaillait au service de l’Etat comme Sénateur. “La nouvelle a surpris tout le monde et a été accueillie avec une grande tristesse – nous écrit-on depuis Fontem – Tous les habitants se sont rendus avec les moyens du bord (voitures, motocyclettes, à pied) au Palais Royal d’Azi où le roi a été transporté dans la nuit du 3 au 4 avril pour y être enterré selon le rite traditionnel. Les jours suivants,  de nombreux membres des focolari sont allés au palais pour soutenir la famille“. La présidente Maria Voce a fait parvenir à Fontem un message où elle fait part de sa plus sincère proximité, de sa prière et de celles de tout le Mouvement des Focolari à l’occasion du départ subit de  “notre cher ami et frère, le Fon Njifua Lucas”

En 2001 il avait reçu le “Prix Luminosa” : lors de son discours à la cité-pilote, près de New-York, il avait dit: “La Nouvelle Evangélisation lancée par Chiara Lubich en 2000 a pris toujours davantage pied à Fontem. Ses fruits sont si nombreux que nous prions Dieu afin que le monde entier puisse partager cette expérience avec nous”

Fon Lukas Njifua, Maria Voce et Giancarlo Faletti en 2009

En mars 2008, dès qu’il a appris la nouvelle du départ de Chiara Lubich, il s’est tout de suite rendu à Rome, en obtenant son visa, ainsi que celui du Fon de Fonjumetaw en un temps record. Il fut l’un des principaux animateurs de la préparation du « cry die » de Mafua Ndem,la grande célébration voulue par tout le peuple Bangwa qui a eu lieu en janvier 2009.

“Nous lui sommes très reconnaissants – concluent Winnie et Frantisek – pour avoir accompagné et soutenu le travail du Mouvement des Focolari à Fontem, pour avoir accueilli, d’où qu’ils  viennent, tous ceux qui sont venus y habiter sous son règne, comme des membres de la famille de Chiara. Pour nous les portes de son Palais étaient toujours ouvertes. Nous sommes sûrs qu’il continuera à intercéder auprès de Dieu pour que l’amour règne au milieu de son peuple et, comme Chiara l’a dit en 2000, « pour qu’à l’avenir la vocation de Fontem soit celle de cette « ville sur la montagne » qui puisse être vue, admirée et imitée par tous ».

« Bon voyage » au Fon Njifua Lukas, roi de Fontem

Cités-pilotes dans le monde: la “Mariapoli Gloria”

(C) Caris Mendes - CSC

La Mariapoli Gloria qui compte aujourd’hui une centaine d’habitants et plus de 40 constructions s’insère bien dans le paysage environnant. Dès les années 70 un Centre de Formation au service des communautés du Mouvement des Focolari en pleine croissance devient nécessaire. La générosité de nombreuses personnes non seulement rend possible sa création mais permet qu’il se développe de façon étonnante. Un couple fait le don d’un grand terrain, quelques familles viennent s’y installer ; la Cité-pilote prend ainsi forme..

Le site se trouve sur Benevides, une petite ville d’environ 50000 habitants. Les conditions de vie manifestement très précaires ouvrent les portes au trafic et à la consommation de drogue. Les premières victimes en sont les adolescents.

Dance contexte, la Mariapoli se présente comme une oasis d’humanité. Depuis plus de 20 ans l’Ecole Fiore et un « Centre d’Accueil » ouvert après les classes sont en fonction. 300 enfants, depuis la maternelle jusqu’à la fin du primaire, y reçoivent une instruction et surtout y trouvent une famille, une maison qui les accueille.

(C) Caris Mendes - CSCLe personnel du Centre est entièrement composé d’anciens élèves. Ce sont pour les enfants de vrais modèles, parce qu’ils vivent dans le même milieu qu’eux et témoignent qu’il est possible de changer. Il s’y vit de fortes expériences. G. est l’un des jeunes au service des plus petits. Il leur enseigne l’informatique. Il vit dans l’un des quartiers les plus violents, mais ses yeux lumineux parlent d’eux-mêmes : l’amour peut reconstruire… même sa famille où les relations étaient inexistantes. « Il s’agit pour nous de découvrir ce qu’il y a derrière le comportement violent de nombreux enfants. Nous nous mettons à leur écoute en cherchant à leur faire sentir notre amour. Petit à petit les choses changent », raconte Francesca, la directrice de l’Ecole. Au point de faire dire à un père de famille, trafiquant de drogue : « Mais que se passe-t-il ici ? Je vois que mon fils a changé ? »

Une expérience qui intéresse aussi la presse. Aux questions d’une journaliste venue l’interviewer, ainsi que Giancarlo Faletti, au sujet de leur visite au Brésil, Maria Voce répond : « J’ai beaucoup d’admiration pour cet endroit, la Mariapoli Gloria. Ici on construit des personnes, le futur du Brésil, on propose de grandes possibilités de développement humain, l’expérience d’une solidarité vécue entre élèves et aussi avec les professeurs, les familles. Je souhaite leur apporter mon plus grand soutien »

(C) Caris Mendes - CSC

La Mariapoli est aussi une oasis de spiritualité qui nourrit une vraie communion entre les différentes communautés, anciennes, comme le Carmel, ou nouvelles, comme la « Mission Belém », pour ne citer qu’elles. Elle est aussi un soutien spirituel pour ceux qui sont engagés dans le monde politique : c’est ce qui ressort de l’échange de deux conseillers municipaux et de quelques représentants des ordres religieux et nouvelles communautés avec Maria Voce et Giancarlo Faletti.

Ils sont arrivés tous les deux le 31 mars à l’aéroport de Belèm, la capitale du Parà, en terre amazonienne. Une grande fête les attendait pour cette nouvelle étape de leur voyage dans le nord du Brésil. Au cours de la précédente ils avaient visité le Nord-Est : successivement Recife, dans le Pernambuco où a eu lieu l’inauguration de la Chaire Chiara Lubich, la visite des œuvres sociales de l’Ile Santa Terezinha, le séjour à la Cité-pilote Santa Maria, suivi de la visite de Fortaleza, dans l’état du Cearà où s’est déroulée une rencontre avec les fondateurs et responsables des nouvelles communautés du CEU, « Condomimio Espiritual Uirapuru ».

Suivez le voyage sur le Notiziario Mariapoli  Espace réservé

Website: www.focolares.org.br/sitenacional

« Bon voyage » au Fon Njifua Lukas, roi de Fontem

Living Peace Festival au Caire

Sur fond de tensions marquant l’actualité en Egyptie, au Caire s’ouvre la troisième édition du Living Peace Festival. Né en 2011 de l’idée d’un professeur d’Anglais du collège américain El Rowad au Caire en tant que projet d’éducation à la paix, le Living Peace implique plus de 25.000 étudiants du monde entier. Dimanche 6 avril 2014 aura lieu le troisième rendez-vous mondial. Living Peace se caractérise par la participation personnelle d’étudiants et professeurs à la la création d’initiatives d’éducation à la paix, sur une toile mondiale de personnes et d’institutions. L’adhésion permet à chaque école de développer des projets selon leurs propres possibilités, en favorisant la créativité des enfants qui savent dans quel but commun ils lefont. Cela crée une dynamique de participation qui enthousiasme tous ceux qui travaillent dans l’école, en renforçant la solidarité entre élèves, enseignants, directeurs et parents, avec retombée aussi sur la société civile. Au Caire, Living Peace implique des enfants et desenseignants de vingt écoles, musulmanset chrétiens. Dans d’autres pays les résultats du projet sont présentés aux autorités civiles (Uruguay, Espagne, Malte et Luxembourg) et à la télévision (Corée et Brésil). Certaines actions se déroulent aussi dans la rue où l’école fait participer la ville par des initiatives dejeunesse en faveur de la paix et de la fraternité. A noter celles qui se déroulent dans dessituations de crise, comme pour quelques écoles du Japon frappées par le tsunami de 2011 etde la Syrie martyrisée par la guerre. Dès ses premiers pas Living Peace a suscité un intérêt particulier de la part d’institutions internationales. « Nous avons été invités au ForumWorld Peace 2011 à Schengen, Luxembourg – raconte Carlos Palma, qui en a lancé l’initiative – pour raconter nos projets. Depuis lors nous avons participé au Forum chaque année et nous sommes entrés dans une toile de rapports autant avec des personnalités des Nations Unies que de l’Union Européenne, qui soutiennent et encouragent notre effort en faveur de la paix ». Le mouvement des Focolari appuie le projet à travers l’AMU et Umanité Nouvelle Pour suivre en direct internet: http://live.focolare.org/ipf (6 aprile 2014, 10:30 CEST, UTC+2).

« Bon voyage » au Fon Njifua Lukas, roi de Fontem

Fortaleza (Brésil): charismes en communion

Avant de se diriger vers Belém, la présidente et le coprésident des Focolari  terminent leur voyage  dans le Nord-Est du Brésil par la visite du CEU: le Condominio Espiritual Uirapuru, au cœur de Fortaleza, la capitale du Cearà.

Dans le hall de l’hôtel  tenu par les Sœurs de Sainte Dorothée et construit dans le CEU, Maria Voce et Giancarlo Faletti sont accueillis par Moises de Shalom, Nelson, fondateur ainsi que Frei Hans, de la Fazenda de Esperança, don Renato Chiera, de la Casa do Menor, la supérieure du couvent des Carmélites et la prieure des Bénédictines…pour ne citer que quelques uns des fondateurs et responsables des communautés qui ont construit leur maison sur un vaste terrain qu’on appelle  Fazenda Uirapuru. C’est le nom de la propriété donnée par Benedito Macedo, un entrepreneur qui rêvait de contribuer à la résolution des graves problèmes sociaux de cette région.

Réputé pour la beauté de ses paysages, le Cearà n’est pas pour autant différent des nombreux autres Etats du Brésil qui souffrent de profonds déséquilibres sociaux. Il en résulte beaucoup de pauvreté, une protection sanitaire et une instruction publique insuffisantes. Autant de facteurs qui favorisent la diffusion de la drogue, la prostitution, la violence et l’abandon des enfants. Au CEU se trouve le siège du « Cammino » (le Chemin) qui ouvre des perspectives de réinsertion aux anciens détenus ; les malades atteints du sida peuvent entrevoir un avenir meilleur grâce à « Sole Nascente » (Soleil Levant) ; quant aux enfants et adolescents victimes de violences, ils peuvent retrouver leur dignité à la « Maison Sainte Monique » Les jeunes découvrent l’attrait de la contemplation en se rendant au Carmel ou au Monastère bénédictin qui leur sont toujours ouverts. La liste serait longue. « Nous sommes tous ici pour répondre à une double vocation – nous dit la supérieure du Carmel, Mère  Bernadette – la vocation propre à notre charisme et la vocation à être une image vivante de l’Eglise-communion, pour témoigner de la fécondité et de la richesse de l’unité entre les différents charismes »

C’est aussi ce qui ressort des témoignages qui se succèdent dans l’auditorium bondé, en présence des habitants du CEU et de l’archevêque de Fortaleza, José  Antônio Aparecido Tosi Marques. Une rencontre très attendue, marquée cependant par une épreuve : deux jours avant, Frei Hans, le premier à avoir donné vie à cette expérience de communion  et  l’un des premiers initiateurs de l’invitation faite à Maria Voce, a été victime d’un infarctus. Il a néanmoins voulu adresser aux deux invités un message de  bienvenue retransmis par vidéo. Ce fut ensuite l’intervention de Moises qui a défini le CEU comme « fruit d’un dessein de Dieu »,  « poumon spirituel » pour la ville de Fortaleza.

“Ici j’ai vu quelque chose de grand”, a dit Maria Voce avec beaucoup d’émotion. Elle aussi, tout comme Frei Hans dans son message, a rappelé le fait historique qui avait donné naissance au chemin de communion entre les mouvements : leur rencontre sur la place St Pierre de Rome, en 1998. La présidente des focolari a reconnu dans le CEU «  une réponse concrète à l’invitation à l’unité lancée par le Pape Jean-Paul II et à la promesse de s’y engager faite par Chiara Lubich » Elle a souligné un autre aspect de la nouveauté que présente le CEU : le fait que de nombreuses communautés, chacune porteuse de son propre charisme, trouvent  dans l’esprit d’unité du mouvement des focolari un aliment pour elle mêmes, elles désirent s’en nourrir, en particulier pour vivre le chemin de communion, qui n’est pas toujours facile,  entre les divers mouvements. C’est d’ailleurs la raison de cette invitation.

“Dans cette expérience – a ajouté Giancarlo Faletti – il y a une force particulière, celle de l’unité” et il a défini l’expérience du CEU comme « un modèle pour l’Eglise » L’archevêque de Fortaleza a conclu en disant: « C’est un chemin d’unité que Dieu veut pour le bien de notre Eglise et de la société ». Puis il a invoqué Dieu en lui demandant « beaucoup de force pour tout ce que vous êtes en train de faire ».

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Website: www.focolares.org.br/sitenacional

« Bon voyage » au Fon Njifua Lukas, roi de Fontem

“Regenerate”: week-end jeune à Welwyn Garden City (Angleterre)

La recherche du bonheur: comment un tel thème peut-il ne pas interpeller profondément les jeunes? À partir cette présupposition a été élaboré le programme du week-end des 20-21 mars à Welwyn Garden City, la cité-pilote anglaise des Focolari, avec une forte empreinte œcuménique. Des jeunes différents de par leurs convictions, expériences de foi, nationalité et âge ont participé. Ils provenaient, en effet, non seulement de Grande-Bretagne, mais aussi d’Irlande et Hollande, et, durant les trois heures de streaming live, ils ont atteint 30 endroits dans le monde, y compris Jérusalem.

L’intervenant était l’évêque Brendan Leahy (du diocèse de Limerick – Irlande), accompagné par Fabio Tufano (Université de Nottingham – Angleterre) pour l’atelier “Économie et Bonheur”, et Angela Manning (psychologue au Hammersmith Hospital de Londres) pour “Psychologie et Bonheur”.

Une personne heureuse a un impact non seulement sur les personnes qui l’entourent, mais aussi jusqu’à trois niveaux: le résumé d’une étude dans le cadre de la psychologie sociale a suscité de la curiosité et a touché les personnes présentes. En a découlé la devise spontanée: “faisons grandir le bonheur dans le monde!”

Mais quelle est la racine du bonheur? Certains jeunes présents, qui vivent la spiritualité de l’unité, ont raconté leur expérience, en présentant la figure de Jésus abandonné comme racine profonde de l’Amour qui mène au vrai bonheur.

Quel est l’impact d’une telle proposition, osée et un peu déconcertante? Facebook nous le montre: “Cela faisait longtemps que je n’avais pas souri comme durant ce week-end!” écrit l’un des jeunes. Un autre raconte: “Ce matin, je suis passé à côté de personnes qui étaient complètement déconnectées à cause de la drogue. Cela m’a rendu très triste, mais ensuite je me suis souvenu de Jésus abandonné, et que je pouvais vivre ma journée pour eux. Rien n’a changé en eux, mais je sentais que j’ai pu faire quelque chose.” Et encore: “Quelle joie de me retrouver par hasard à la messe avec le groupe irlandais en pleine ville (à Soho). Regenerate continue!”

Revoir le direct sur: http://www.livestream.com/regenerate2014 (en langue originale)