Mouvement des Focolari

L’ONU a 68 ans

https://vimeo.com/126936841 “VERS L’UNITÉ DES NATIONS ET L’UNITÉ DES PEUPLES” “Nous avons l’honneur d’être ici, au siège d’une institution mondiale : l’ONU, dont font partie simultanément, en qualité de membres, 185 nations, “unies” principalement en vue de “maintenir la paix et la sécurité internationales”. Comme l’indiquent ses statuts, elle poursuit ce but à travers le respect des droits fondamentaux de la personne et des peuples, la coopération économique entre les États et le développement social de chaque pays. Son action tend à éliminer les nombreuses calamités qui frappent l’humanité : les guerres, la course aux armements, la négation des libertés propres à tout membre de la famille humaine, et encore la faim, l’analphabétisme, la pauvreté. C’est là, nous le savons, un nouveau concept de “paix et sécurité” qui a été confié aux Nations unies : à savoir, la paix comprise non plus comme l’absence de guerre, mais comme le résultat de conditions qui engendrent la paix. C’est donc une institution, dont le mérite est universellement reconnu. En plus de l’approbation de l’humanité, elle a aussi la bénédiction du Ciel si l’on tient pour vrai ce qu’a affirmé Jésus-Christ, le Prince de la paix : “Heureux les artisans de paix, car ils seront appelés fils de Dieu” (cf. Mt 5,9). Je suis parmi vous, aujourd’hui, et je représente moi aussi une réalité vivante qui existe dans presque toutes les nations du monde. Bien qu’elle soit plus humble et moins connue, elle n’est peut-être pas sans signification par rapport à la grande et célèbre organisation qui m’accueille.” Lire le discours intégral par Chiara Lubich https://youtu.be/F2M980TOZQA

Vie consacrée : “Réveillez le monde”

Vie consacrée : “Réveillez le monde”

20161022-01 La première initiative du Centre Evangelii Gaudium, né à Loppiano (Florence) pour être « Église qui sort », est un cours de qualification en collaboration avec l’Institut Universitaire Sophia intitulé « Réveillez le monde ». Un slogan qui prend bien. Parce que ce sont justement les personnes consacrées Vie consacrée : « Réveillez le monde », avec leur choix de vie radicale, qui parviennent à réaliser dans le monde la véritable fraternité et la communion. C’est l’histoire du P. Antonio Guiotto en Sierra Léon : un missionnaire xavérien qui a adopté la spiritualité des Focolari déjà lorsqu’il était étudiant, maintenant il fête ses 50 ans de sacerdoce. Cinquante ans presque totalement passés dans le pays africain, dont une dizaine (entre 1991 et 2001) en première ligne d’une guerre civile sans merci qui a terrorisé et dévasté la Sierra Léon. Et alors que, comme d’autres étrangers, il aurait pu rentrer chez lui, le P. Antonio a décidé de rester à Kabala pour partager avec son peuple tout ce qui arrivait, en l’aidant à continuer à croire, malgré tout, en l’immense amour de Dieu. Très vite autour de lui et du P. Carlo, un confrère lui aussi animé de l’esprit du focolare, un petit groupe se met en place, ils désirent vivre l’évangile et partager leurs expériences de vie : une lueur d’espérance qui s’allume au milieu de tant de haine et de violence. Mais Kabala aussi est envahi par les rebelles et les deux religieux – proie facile à prendre en otage dans le but d’obtenir une rançon en tant qu’étrangers – vont chercher refuge dans la forêt. Malgré les dangers, leurs amis leur portent secours avec de la nourriture et de l’eau, soutenus à leur tour par la lumière et l’espérance que les deux religieux répandent. Lorsque le danger immédiat s’éloigne, une famille ouvre les portes de sa maison car celle des missionnaires est complètement détruite. Un mois plus tard, pendant que cette famille partage le peu qu’ils ont et que les deux religieux se rendent utiles à la maison et avec les enfants, les parents demandent à devenir chrétiens et faire baptiser les enfants. Entre temps cependant la situation redevient dangereuse. Des troupes de rebelles agissent dans toute la Sierra Léon et les deux pères doivent déménager à Freetown. Un déplacement forcé qui devient une occasion de semer l’évangile même dans la capitale. 20161022-02En 2000 une tentative de coup d’état met ensuite en danger leur vie, au point que l’ambassadeur italien décide de les rapatrier d’urgence avec un petit avion en Guinée. Malgré ces adversités, la spiritualité des Focolari transmise par leur vie fait son chemin à grands pas. Dès que  les conditions la rendent possible, une Mariapoli s’organise sur trois jours avec 170 personnes, avec la présence de l’évêque de Makeni. « Je peux affirmer en vérité – écrit le P. Antonio que la promesse de Jésus « celui qui aura quitté maison, ou frère, ou sœur, ou père ou mère ou enfants ou champ pour mon nom, recevra le centuple » s’est vérifiée. A la mission j’ai trouvé père, mère, frères et le centuple en cette vie comme ébauche de ce qui viendra. De nouveaux chrétiens sont nés, beaucoup de couples se sont mariés à l’église, de nouvelles communautés des Focolari sont nées à Freetown, Makeni, Kamabai, Kabala et même dans des villages perdus. De nouvelles églises et écoles catholiques ont été construites. Et maintenant, après une période passée en Italie, le Seigneur me fait la grâce de retourner dans ma Sierra Léon bien-aimée pour continuer à me donner pour mon peuple. » D’octobre 2016 à mars 2017 le cours du Centre Evangelii Gaudium, qui s’adresse aux formateurs, animateurs et étudiants en théologie pastorale missionnaire, prévoit des modules mensuels de deux journées pendant lesquelles, les leçons s’alterneront avec les exercices pratiques dans le but de devenir – comme il est écrit dans le dépliant – « des experts en communion » qui, comme le P. Antonio, « réveillent le monde ». Le module d’octobre s’est conclu avec une vingtaine d’inscrits, le second se déroulera du 13 au 15 novembre. Les responsables du cours sont deux personnes d’une grande expérience académique à Rome : Sr. Tiziana Longhitano sfp*, recteur à l’Université Pontificale Urbaniana et P. Theo Jansen ofmcap*, professeur à l’Université Pontificale Antonianum. *Pour info ultérieures et pour éventuelles inscriptions au cours de Loppiano “Réveillez le monde” : Sr. Tiziana port.+39.329.1663136, P. Theo port.  +39.338.6845737.

Au Nicaragua, parcelles de fraternité

Au Nicaragua, parcelles de fraternité

2016-10-Nicaragua-02Donner et recevoir sans mesure et avec une grande générosité. C’est ce que les Jeunes pour un Monde Uni ont expérimenté lors de leur visite à la petite communauté du Mouvement de La Cal, un village perché à 1200m d’altitude près de Jinotega, appelée la capitale du café. Munis de sacs de vêtements, de nourriture, de médicaments, de jouets, collectés avec l’aide de la communauté de Managua, ils rejoignent d’abord Jinotega (à trois heures de car) pour ensuite faire, en pick-up, 8 km d’une route qui au fur et à mesure qu’on avance devient de plus en plus accidentée, au point que même les véhicules tout-terrain doivent s’arrêter. Pour atteindre le village il reste encore un kilomètre et demi de bois, jonchés de pierres, de crevasses et de pentes raides, qui s’avèrent inaccessibles, même aux chevaux. Les jeunes doivent donc les franchir à pied et avec des sacs sur les épaules, en mettant à rude épreuve leur physique. « On ne peut imaginer la joie et l’enthousiasme avec lesquels nous avons été reçus », racontent ces jeunes qui, dès leur premier contact, se rendent compte de l’état de précarité dans lequel se trouve La Cal. Ses petites maisons, toutes en bois et fourmillantes de gamins, manquent d’électricité, d’eau courante et de services médicaux, même minimes. Dans le village il y a un petit magasin qui vend quelques articles de première nécessité, une petite école avec une seule salle de classe et un seul enseignant et une petite chapelle au cas où arriverait un prêtre pour célébrer la messe. Sans les petits panneaux solaires installés depuis peu dans les maisonnettes, le village serait complètement dans l’obscurité. 2016-10-Nicaragua-01 Avec les Jeunes pour un Monde Uni il y avait aussi deux médecins. L’une d’elles, odontologue, commence la journée en dispensant un cours d’hygiène de la bouche à une trentaine d’enfants, tous heureux de de pouvoir utiliser du dentifrice et des brosses à dents apportées par la doctoresse. A l’heure du repas une famille veut offrir de très bonnes tortillas encore chaudes, tandis que les jeunes s’entretiennent avec les personnes et font jouer les enfants. Au cours de l’après-midi on aborde le problème des maladies parasitaires avec les adultes. La journée, très intense, se termine avec la Parole de Vie, un moment spirituel très fort qui passionne tout le monde. Très touchant le geste d’un monsieur qui à la fin veut donner sa bénédiction aux jeunes. Enfin la distribution de tout ce que les jeunes avaient apporté.   Pour la nuit un local pris sur un ancien poulailler avait été préparé et bien nettoyé. « Ce fut une émotion pour nous – écrivent-ils – de pouvoir revivre l’expérience des premiers focolarini de Trente où le premier focolare avait été aménagé dans un ancien poulailler. Le matin suivant, après un bon petit déjeuner préparé par les femmes du village et les chaleureuses salutations de tous les habitants qui nous ont demandé de revenir au plus vite, nous sommes repartis pour Jinotega. Nous sommes allés dans la cathédrale remercier Dieu pour cette expérience qui nous a profondément changés, qui nous a fait connaître des personnes généreuses qui luttent dignement pour aller de l’avant, dans la joie de se sentir immensément aimées de Dieu. Et pour avoir construit, au milieu de ces montagnes aussi, un bout de fraternité ».

Evêques de diverses Eglises : “Ensemble en chemin”

Il y aura aussi des représentants de l’Église Méthodiste du Brésil et Baptiste des Philippines. Le modérateur et responsable sera le cardinal Francis X. Kriengsak Kovithavanij, archevêque de Bangkok. Le thème choisi pour cette année : “Jésus crucifié et abandonné, fondement d’une spiritualité de communion », dans un climat de partage fraternel et de réconciliation, et dans le contexte de la célébration des 500 ans de la Réforme. Le programme prévoit des éclairages théologiques et spirituels à la lumière de la spiritualité des Focolari, des célébrations liturgiques  de diverses traditions chrétiennes et de nombreuses occasions d’échange et de partage entre les participants. Et aussi quelques visites : au camp de concentration de Dachau et dans quelques lieux significatifs de la Réforme. Un moment important sera la liturgie œcuménique en l’église Ste Anne d’Augsbourg le 26 octobre. Au cœur de cette célébration, la commémoration de la « Déclaration conjointe sur la justification », par laquelle l’Église Catholique et l’Alliance luthérienne mondiale avaient mis fin aux condamnations et anathèmes prononcés de part et d’autre. Le jeudi 27 octobre les évêques seront reçus par le maire d’Augsbourg, le Professeur Kurt Gribl.

Irak, tentatives de renaissance

Irak, tentatives de renaissance

20161013-01Instabilité politique, précarité économique, corruption, extrémisme religieux, réduction de l’offre éducative. Voilà seulement quelques-unes des causes qui poussent la population irakienne à une migration sans précédents. Aujourd’hui, un choix réellement difficile persiste. Surtout si tu es chrétien. Et pourtant l’Irak possède d’importantes ressources naturelles et son peuple est riche d’humanité et a une grande capacité d’intégration. Il suffit de penser à la pluralité des cultures, des langues, des religions, aux différentes ethnies qui ont su vivre en paix pendant des siècles. Habitat du patrimoine chrétien depuis ses origines, cela fait deux mille ans que l’Irak a été la maison naturelle de communautés chrétiennes très vivantes. Avec les guerres qui sévissent, elles sont cependant devenues aujourd’hui, objet de discrimination et de persécutions. L’événement le plus atroce s’est passé il y a deux ans, quand les extrémistes de l’ISIS ont pris Mossoul et toute la plaine environnante : en quelques heures, des milliers de chrétiens ont dû abandonner leurs maisons et avec comme seuls vêtements, ceux qu’ils avaient sur eux, entre des milliers de désagréments et de dangers, ils ont dû se disperser et puis émigrer vers la Jordanie ou le Liban où ils ont trouvé refuge dans des camps improvisés pour réfugiés. D’après les statistiques, les chrétiens en Irak étaient un million et demi (2003), aujourd’hui ils sont moins de 300.000. La communauté des Focolari a aussi subi les effets dévastateurs de cette barbarie. Mais qu’ils aient quitté le pays ou qu’ils y soient restés, – concentrés dans les villes d’Erbil, Baghdad et Bassura et à Dohuk – ils essaient de transmettre la paix partout, en construisant des ponts de solidarité. Malgré tout, alors que les congrès estivaux de plusieurs jours, typiques des Focolari, les Mariapolis, comptaient dans le passé plus de 400 personnes, à celle qui s’est tenue du 9 au 11 septembre de cette année, ils étaient à peine 40. Mais la baisse du nombre n’a pas influencé le profil qualitatif, décidément accru en intensité et profondeur, également parce que le thème central mettait l’accent sur les rapports interpersonnels à vivre sous le signe de la miséricorde. Hôtes d’un couvent à Sulaymaniya, près de la frontière avec l’Iran, les participants ont vécu trois jours de véritables exercices dans l’amour réciproque. Rula, focolarine jordanienne du focolare d’Erbil raconte : « Nous avons prié, joué, nous nous sommes promenés, dans une atmosphère de famille, expérimentant ainsi la véritable communion. Dans le moment dédié à la famille, nous avons vécu un tel dialogue que cela nous a permis de parler du rapport dans le couple, du défi de l’immigration, de la conciliation travail-famille, de l’éducation des enfants…Tandis que les jeunes, ont montré comment devenir des ponts l’un vers l’autre par le biais de chorégraphies ». La Mariapolis a également pu accueillir la présence de l‘évêque de Baghdad, Mgr. Salomone, qui a enflammé tout le monde avec ses paroles : « Jésus nous demande d’être levain pour ce monde. Je suis content que vous ayez choisi cette ville pour vous rencontrer, même si vous êtes peu nombreux, vous laisserez certainement ici, l’empreinte typique de celui qui est sérieusement engagé à vivre l’Évangile ». Le focolare tâche de soutenir ceux qui sont restés, comme ceux qui décident de partir, parce qu’on  sait que ce n’est pas facile, spécialement pour les jeunes, de vivre sans pouvoir faire des projets pour le futur. « Nous constatons que même s’ils sont à l’étranger – continue Rula ils veulent encore rester en contact. Un jeune, d’un camp de réfugiés, nous a écrit que la spiritualité de l’unité est l’unique lumière qui le soutient et que le fait d’essayer d’aimer les autres donne un sens à l’énervante attente qu’il est en train de vivre ». Parmi les nombreuses expériences partagées à la Mariapolis, emblématique est celle d’un chirurgien d’un hôpital publique. Puisque les médecins ne reçoivent pas régulièrement leurs salaires, ceux-ci essayaient de programmer les interventions l’après-midi quand il faut payer cash celles-ci. Mais lui a décidé d’aider un maximum de personnes et fixe tous ses rendez-vous le matin. Au début, ses collègues le critiquaient, mais petit à petit, ils ont également décidé de faire comme lui.  

Accueilli, il retrouve sa dignité

Accueilli, il retrouve sa dignité

20161010 Nous connaissons Khalid depuis plus de dix ans. Un jour, il a sonné à notre porte pour nous vendre quelque chose, mais surtout pour que nous l’aidions à trouver un travail. Il était en Italie depuis plus d’un an, clandestin et sans domicile fixe. Il avait 24 ans et venait du Maroc, où il avait laissé sa mère, veuve avec deux enfants mineurs. Une semaine plus tard, il s’est représenté. “J’avais faim, et vous m’avez donné à manger, j’étais un étranger, et vous m’avez accueilli…” Ce passage de l’Évangile nous interpellait avec force. À ce moment-là, nous ne pouvions que l’accueillir à table avec nous. L’après-midi, nous lui avons proposé de travailler dans notre potager et notre jardin. Il est revenu les deux jours suivants. Il a ainsi pu envoyer une petite somme d’argent à sa maman. C’était la première fois qu’il réussissait à aider sa famille, ce qui l’a rendu heureux. Nous avons tenté de lui chercher un travail, mais la réponse était toujours la même: il est clandestin, nous ne pouvons pas l’engager. Il a finalement trouvé un travail saisonnier auprès d’une exploitation agricole. Il travaillait dans les serres et logeait dans un container avec un Indien. C’était pénible, mais il était content. Un jour, le téléphone a sonné: l’ami indien nous expliquait que Khalid n’allait pas bien. Jésus nous interpellait encore: nous sommes allés lui rendre visite et nous l’avons emmené chez notre docteur, qui était disponible. Il était atteint d’une otite douloureuse et devait être surveillé; nous avons décidé de l’installer dans la chambre avec notre fils. Au début, nous devions parfois nous lever la nuit pour le soigner. Nos enfants aussi se sont montrés prévenants envers lui. Pendant ce temps, son employeur ne voulait pas régulariser sa situation: nous étions devenus son dernier espoir. Le Seigneur nous demandait un acte d’amour plus radical. Nous avons donc décidé d’engager Khalid comme employé de maison et, plus tard, l’idée a muri en nous de l’héberger chez nous, comme un autre enfant. Nous avons aménagé un espace pour lui, où il pouvait avoir son indépendance. Nous étions attentifs à respecter ses convictions religieuses dans la préparation des repas, tout comme ses moments de prière et ses horaires pour manger durant le Ramadan. On avançait ainsi en approfondissant le dialogue aussi sur le plan religieux. Le rapport entre nous est devenu toujours plus familier: le soir, nous discutions souvent de sa vie et de la nôtre, de ses traditions et des nôtres. Doutes et difficultés n’ont pas manqués, mais, avec le soutien de la communauté du Mouvement, nous trouvions la force d’aller de l’avant. La providence n’a jamais manqué. Un homme, que nous ne connaissions pas, lui a offert une mobylette que nous avons ensuite mise en règle. Des personnes du Mouvement lui ont fourni des vêtements… Il a ensuite trouvé un travail qui, même provisoire, le satisfaisait. Il lui a permis d’aider sa famille et aussi de rembourser une partie des dépenses effectuées pour lui. Après environ sept mois, un logement s’est libéré. Il a pu s’y installer avec quelques amis. Il est ensuite retourné au Maroc, où il s’est marié. Rentré en Italie avec sa femme, il a trouvé un travail à durée indéterminée qui lui a permis de mener une vie plus sereine. Trois enfants sont nés, dont deux fréquentent les écoles élémentaires. Nous avons également construit un beau rapport avec sa femme, malgré les difficultés de la langue. Un jour, elle a voulu nous montrer sa reconnaissance et a proposé de préparer chez nous un repas entièrement marocain, que nous avons mangé avec nos enfants. Nous sommes devenus les grands-parents de ses enfants, qui sont souvent chez nous! En échangeant avec eux, nous expérimentons continuellement la joie de la présence de Dieu au milieu de nous. (G. de Mantoue – Italie)