Oct 8, 2016 | Focolare Worldwide
La Parole de Vie de ce mois nous invite à ne pas répondre à l’offense par l’offense mais – comme le suggère Chiara Lubich – « par un acte de volonté et de lucidité, donc de liberté, accueillons le frère comme il est, malgré le mal qu’il nous a fait, comme Dieu nous accueille, nous pécheurs, malgré nos défauts ». Voici quelques brefs témoignages : Ce mur-là est tombé “J’ai eu une enfance et une jeunesse très tristes, au point que je ne garde aucun souvenir positif. Même mariée, les rapports avec ma famille d’origine me laissaient toujours une profonde amertume, uniquement des critiques et du dédain. Ce n’est pas facile d’oublier, mais en attendant j’ai essayé de vivre la phrase de l’Evangile : donner sans attendre de récompense. Un jour, mes parents sont venus passer leurs vacances chez nous. J’ai décidé de satisfaire leurs goûts, sans rien attendre en retour. J’ai embrassé ma mère, ce qui n’était plus arrivé depuis mon enfance. Elle m’a embrassée et elle en a eu les larmes aux yeux. J’ai senti que le mur qui nous divisait s’écroulait. Et papa, le jour de son anniversaire a voulu que je mette sa musique préférée et que je danse avec lui. Une grande conquête, cette harmonie avec mes parents ! » (Marguerite, Suisse) Un litige qui se termine en douceur « Ma sœur m’avait appris que nos parents s’étaient disputés. Depuis trois jours ils ne se parlaient plus et papa refusait de manger la nourriture que préparait maman. En arrivant à la maison j’ai tout de suite ressenti une atmosphère lourde. Sans poser de questions, je me suis mise à servir concrètement en faisant quelques tâches ; à la première occasion où je me suis trouvée seule à seule avec mon père, j’ai essayé de savoir ce qui s’était passé. Il s’est confié à moi et moi aussi j’ai pu lui parler de mon engagement à vivre les paroles de Jésus. Lorsque j’ai fait allusion au pardon, dont Lui nous a donné l’exemple, il s’est montré plus attentif. A la fin nous nous sommes mis d’accord que lorsque maman serait rentrée il l’aurait écoutée attentivement. De la fenêtre de la cuisine j’ai assisté à la scène quand elle est rentrée et mon père qui lui demandait avec douceur comment ça s’était passé au travail ». (P.F. – Cameroun) Un simple “ciao” «Depuis quelque temps des incompréhensions avaient surgi entre ma sœur et moi au point que nous ne nous saluions plus. Un jour j’ai décidé de faire le premier pas pour nous réconcilier. Mais ce n’était pas du tout facile : au fond c’était moi le frère aîné, j’avais ma dignité… Après une nuit agitée, le matin je l’ai saluée par un « ciao », mais à voix basse de sorte qu’elle n’a pas entendu. Prenant mon courage à deux mains j’ai répété le « ciao » mais plus fort. Cela l’a surprise et nous avons tout de suite fait la paix. La joie et la libération intérieure qui ont suivi m’ont poussé à chanter ». (Dolfi – Italie)
Oct 4, 2016 | Focolare Worldwide

Marco Desalvo (à droite)
« Nous sommes venus non pas pour enseigner, mais pour apprendre, non pour parler, mais pour écouter.Nousvoudrions ensuite, de retour dans nos pays, dire à tout le monde ce que nous avons vu et vécu. Nous sommes venus de divers pays d’Europe, du Moyen Orient, de la Nouvelle Zélande, des Etats Unis et de l’Argentine. Essayer d’entrer dans la culture de l’autre, comprendre son point de vue de manière profonde et sincère, a été notre point de départ », explique Marco Desalvo, président de New Humanity, au terme des journées vécues à Mādabā (Jordanie). Il s’est rendu dans le pays du 7 au 19 août avec 55 jeunes de différents pays européens et du Moyen Orient pour communiquer la première phase du projet « Host Spot », auprès du centre d’accueil pour les réfugiés syriens et irakiens.
“ Ici les trois grandes religions monothéistes ont des lieux saints, raconte Desalvo. En allant sur la rive du fleuve Jourdain, à l’endroit où Jésus a été baptisé, j’ai été frappé de savoir que c’était le point le plus bas de la terre. Cela me paraissait un signe de l’attitude que nous devrions avoir devant toute personne que nous aurions rencontrée par la suite. Nous avons commencé chaque journée par un slogan à vivre, notre « daily input ». Le premier jour : essayer de comprendre l’autre, en se mettant à son service, ayant à l’esprit que nous avons beaucoup à apprendre. Puis la rencontre avec les réfugiés syriens et irakiens : histoire de grandes souffrances, de familles, d’enfants… Partager la souffrance nous a unis un peu plus avec eux et entre nous. Je ne pourrai jamais oublier Saheed et son récit : un 6 août d’il y a deux ans, avec toute sa famille, la maman qui ne pouvait pas marcher, ils ont dû quitter à toute vitesse leur maison, leur pays, sans rien pouvoir emporter avec eux : je peux uniquement deviner ce qu’ils ont souffert et vécu durant tous ces mois, leur espoir de retourner et, maintenant, l’attente indéterminée du coup de fil qui leur communiquera la possibilité d’être accueillis ou non dans un autre pays ».

L’équipe de Host-Spo
Le président de New Humanity confesse qu’il est très frappé par le travail des bénévoles de la Caritas (Secours Catholique) Jordanie : « Irremplaçable, précieux, discret, source d’espérance, de vie, d’amour concret, remède pour ceux qui les rencontrent. Sans eux des milliers de réfugiés n’auraient ni toit ni moyens de survivre, pour retrouver un peu d’espoir. Avec eux, nous avons touché du doigt la signification la plus profonde de la parole « Caritas » : amour concret. Il y a 15 jours je me trouvais en Pologne, à la Journée Mondiale de la Jeunesse et je garde encore la forte impression des souhaits du pape François aux deux millions de jeunes présents : « N’allez pas en retraite à 25 ans, (…) ne soyez pas des pantouflards, (…) visez haut. (…) Des rêveurs pourront vous juger parce que vous croyez en une nouvelle humanité, qui n’accepte pas la haine entre les peuples, ne considère pas les frontière des nations comme des barrières et conserve ses propres traditions sans égoïsme ni ressentiments. Ne vous découragez pas ! Avec votre sourire et vos bras ouverts vous prêchez l’espérance et vous êtes une bénédiction pour l’unique famille humaine ». Ici, en Jordanie, j’ai connu des jeunes qui mettent ces paroles en pratique. Leur engagement est certainement une goutte d’eau face aux problèmes que nous sommes en train d’affronter. Mais je suis sûr qu’avec des jeunes de cette trempe, le monde sera différent. Ces jours nous ont transformés en ambassadeurs des réfugiés, de leur souffrance, d’un monde de Paix ».
Le projet “Hot Spot” est soutenu par New Humanity ainsi que d’autres associations de 9 pays, et financé par le programme Erasmus+. Le but : répandre une culture de la promotion des droits humains. Des jeunes de background différents, prêts à acquérir des compétences et des connaissances pour défendre le droit à la liberté d’expression, et à s’engager à produire des documentaires qui racontent l’histoire de la vie des réfugiés. Après la Jordanie, le projet prévoit aussi un cours de formation en Allemagne (mars 2017) afin de développer des compétences techniques pour la production de documentaires sociaux ; une rencontre est prévue avec les réfugiés des camps d’émigrés allemands avec comparaison entre les divers systèmes d’accueil. Lire aussi : Bénévolat dans les camps de réfugiés en Jordanie Facebook: www.facebook.com/hostspot9/
Oct 2, 2016 | Focolare Worldwide
En el concurso – promovido por la Asociación Ciudades para la Fraternidad – pueden participar todas las entidades de administración local, de cualquier parte del mundo. Los proyectos e iniciativas pueden concursar si:
- instituyen y/o difunden, a nivel local, pero también nacional e internacional, prácticas de fraternidad universal, según las distintas acepciones de significado de dicho principio;
- estimulan a los ciudadanos para que se comprometan a favor del bien común y a participar en la vida de la comunidad civil,
- favorecen el desarrollo de una cultura de la ciudadanía activa e incluyente.
El proyecto debe ser representativo de un estilo de administración y no de un episodio aislado y cada vez más consciente del valor del principio de la fraternidad universal. Las administraciones públicas y demás sujetos sociales, económicos, culturales, pueden tanto auto-postularse, o indicar proyectos de otras personas. Todas las postulaciones deben ser enviadas antes del 10 de enero de 2017 a la Presidencia de la Asociación “Ciudades para la Fraternidad”, c/o Municipio de Castel Gandolfo, Piazza Libertà, 7 00040 Castel Gandolfo (Rm). Descargar la convocatoria en italiano Para más informaciones: http://www.cittaperlafraternita.org/
Oct 1, 2016 | Focolare Worldwide
Sep 30, 2016 | Focolare Worldwide

© CSC Audiovisivi – Caris Mendes
Les neufs Fon représentaient leurs peuples respectifs de Fontem, Nwametaw, Nwangong, Essoh Attah, Akum,Lewoh, Nkar, personnalités de Bamenda et Douala ; et ils étaient accompagnés par Mafuas (Reine), deux maires et Notables de leurs règnes. Le motif de leur voyage, en plus de célébrer le Jubilé de la Miséricorde avec le pape François, était celui de remercier Dieu pour le 50ème anniversaire de la première rencontre à Fontem, entre le peuple Bangwa et le Mouvement des Focolari. Ils voulaient remercier en particulier ”Mafua Ndem Chiara Lubich‘‘(reine invitée par Dieu), comme le peuple Bangwa aime l’appeler, pour tout ce qu’elle a fait pour leur peuple. Ce fut elle, en effet, avec les Focolari, qui donnèrent une réponse à leur prière, au début des années ’60, quand l’endémie de la maladie du sommeil et d’autres maladies tropicales provoquaient une mortalité infantile de 90 %, menaçant l’extinction de la population. Aujourd’hui à Fontem, est implantée la citadelle qui porte le nom de la fondatrice des Focolari et ces maladies ont quasiment disparu, grâce à l’intervention de médecins et d’infirmières du Mouvement. 
© CSC Audiovisivi – Caris Mendes
Le pèlerinage a commencé avec l’audience publique avec le pape François sur la Place S.Pierre et avec la visite à la tombe de S.Pierre et des papes. Et donc, une visite touristique dans la ville éternelle.
« C’est mon devoir précis que de continuer à enseigner à mon peuple cet esprit qui l’a changé” a dit le Fon d’Akum, vice-président des Fon amis des Focolari, durant la visite de la citadelle internationale de Loppiano, seconde étape de leur pèlerinage. Pour cette occasion, l’assesseur régional de la Coopérative internationale, à la paix et à la réconciliation, Massimo Toschi, s’est souvenu de la première fois qu’il était allé à Fontem il y a dix ans :”En décembre, nous célébrerons le cinquantième anniversaire de Fontem et nous verrons là, lumineux, le visage d’une église ”hôpital sur le champ”, comme l’a définie le pape François ».
Le 24 septembre s’est déroulée la troisième étape, avec la visite à Trente, ville natale de Chiara, des lieux où elle a vécu et commencé, durant la deuxième guerre mondiale, le Mouvement des Focolari. Et donc, la rencontre avec quelques habitants, avec des représentants d’institutions, le maire et l’archevêque de Trente.

Foto: SIF Loppiano
Dernière étape : visite au centre international du mouvement à Rocca di Papa (Rome), où Chiara Lubich a vécu de nombreuses années et où se trouve sa tombe. Le Fon de Fonjumentaw a rappelé la dernière visite de Chiara à Fontem, en 2000, quand elle a proposé de faire un pacte : se promettre réciproquement de s’aimer comme Jésus l’aurait fait. ”C’était bien cela le testament de Chiara – a-t-il expliqué – , son héritage, non seulement pour nos peuples. Après ce pacte, nous n’avons plus été les mêmes. Et c’est ainsi qu’aujourd’hui, je vous invite à faire la même chose entre nous tous ici présents, pour toute l’humanité”. Pendant la soirée d’adieu, se sont succédé des salutations, des remerciements, et des cadeaux que quelques Fon et Mafuas ont offerts aux Focolari. Celui de Essoh Attah a rappelé un proverbe de son peuple qui affirme qu’aucun bangwa ne se noiera tant qu’il y aura quelqu’un de la vallée (autre tribu) . Et il a voulu le paraphraser, se référant à Chiara : ”Tant qu’il y aura elle et son peuple, personne parmi nous ne se noiera”. Un journaliste de Bamenda, qui accompagnait le groupe a conclu :”Ces jours-ci, mes yeux se sont remplis de la lumière de ”maman Chiara” et je voudrais rentrer chez nous pour la porter à chacun”. Lire aussi: Histoire de Fontem Chiara Lubich retourne à Fontem Chiara Lubich et les religions: religions traditionelles Fontem: un Jubilé de remerciement
Sep 28, 2016 | Focolare Worldwide
La manne descendue du ciel « Je suis irakien et comme profession, je suis vétérinaire. Dans le dramatique moment historique que notre pays est en train de vivre, mon travail également s’en est ressenti : désormais, peu de clients. A force de chercher une solution pour aller de l’avant on m’a promis un poste avec un salaire élevé, cependant fort éloigné de ma ville. Une solution favorable pour toute ma famille mais qui m’aurait éloigné de tous. Mes parents insistaient pour que j’accepte ce qui semblait vraiment être la manne descendue du ciel. J’en ai parlé longuement avec mon épouse et à la fin, il ne nous est pas apparu opportun de partir en ce moment aussi bien pour l’enfant, que pour quelques familles d’amis qui avaient besoin de notre soutien, en tout cas moral. Nous avons ainsi renoncé à ce projet, se fiant aveuglément à l’amour de Dieu. Incroyablement, déjà à partir du lendemain de ce choix souffert, il y a eu une amélioration au niveau de mon travail. Maintenant, je réussis à gagner quatre fois plus de ce que je gagnais avant ». (Y.K. Iraq) L’imprévu « Nous étions à peine mariés lorsque, dans l’urgence de déménager, nous avons découvert que nous attendions un enfant. A tout cela s’est ajouté un imprévu : un petit nodule au sein. Les examens réalisés ont mis en évidence qu’il s’agissait d’une tumeur. Pour moi aussi bien que pour mon mari qui est médecin, cela fut un coup dur, le premier d’une telle gravité après notre mariage. Trois jours à peine après la consultation auprès du spécialiste, j’ai été opérée. D’après lui et ses collègues, le fait de garder l’enfant constituait le facteur aggravant la maladie : il fallait tout de suite procéder à un avortement thérapeutique afin de pouvoir commencer la chimiothérapie. Nous ne voulions cependant pas nous résigner à faire ce pas. Mettant notre confiance en Dieu, nous avons consulté d’autres médecins, cherchant des solutions alternatives. A la fin, nous avons décidé de procéder à un accouchement par césarienne au septième mois de grossesse, lorsque l’enfant aurait déjà parfaitement été en grade de survivre. Seulement par après, j’aurais commencé la chimiothérapie et la radiothérapie. Huit années sont passées depuis lors. Maintenant, nous attendons notre troisième enfant ».(M.D. France) Il y a plus de joie à donner « Je cherchais le bonheur d’une façon erronée : de mauvaises compagnies, discothèque, alcool et tabac. Mon amoureux consommait de la drogue et était devenu dealer. Grincheuse et rebelle aussi bien à l’école qu’à la maison, je m’habillais d’une façon bizarre, toujours en noir, et avec des habits pleins de clous. Et j’étais complètement indifférente par rapport à Dieu. Quand je me suis rendu compte que j’avais touché le fond, avec la force de la volonté, j’ai quitté ce garçon et abandonné les vieilles amitiés. Mais comment résoudre la tristesse et le sens de vide que j’éprouvais ? En recommençant l’année scolaire, le nouveau professeur de religion m’a inspiré confiance. Grâce aux conversations avec lui, j’ai reçu le don de la foi. La rencontre avec Dieu miséricorde m’a changée totalement, assouvissant mon besoin d’amour. J’ai commencé à prier et à chercher le Seigneur, à m’engager dans le volontariat, expérimentant ainsi qu” il y a plus de joie à donner qu’à recevoir”. Je vis une vie normale : études et je fais tout ce qu’une fille de mon âge fait, avec la différence que maintenant, j’ai Dieu dans le cœur ». (A.R. Italie)