Juil 26, 2016 | Focolare Worldwide
Chers frères et sœurs,
elle est désormais proche la 31ème Journée mondiale de la Jeunesse, qui m’appelle à rencontrer les jeunes du monde, convoqués à Cracovie et me donne aussi l’heureuse occasion de rencontrer la chère nation polonaise. En cette Année jubilaire, tout sera sous le signe de la Miséricorde et orienté à la mémoire reconnaissante et fidèle de saint Jean-Paul II, qui a été l’artisan des Journées mondiales de la Jeunesse et le guide du peuple polonais sur son récent chemin historique vers la liberté. Chers jeunes polonais, je sais que depuis longtemps vous avez préparé, surtout par la prière, la grande rencontre de Cracovie. Je vous remercie de grand cœur pour tout ce que vous faites, et pour l’amour avec lequel vous le faites; d’avance, je vous embrasse et je vous bénis. Chers jeunes de toutes les régions d’Europe, d’Afrique, d’Amérique, d’Asie et d’Océanie! Je bénis aussi vos pays, vos désirs et vos pas vers Cracovie, afin qu’ils soient un pèlerinage de foi et de fraternité. Que le Seigneur Jésus vous accorde la grâce de faire en vous-mêmes l’expérience de sa parole : « Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde » ( Mt 5, 7 ). J’ai un grand désir de vous rencontrer, pour offrir au monde un nouveau signe d’harmonie, une mosaïque de visages divers, de tant de races, langues, peuples et cultures, mais tous unis au nom de Jésus, qui est le Visage de la Miséricorde. Et maintenant je m’adresse à vous, chers fils et filles de la nation polonaise! Je sens que c’est un grand don du Seigneur que celui de venir parmi vous, parce que vous êtes un peuple qui a traversé tant d’épreuves au cours de son histoire, certaines très dures, et qui est allé de l’avant avec la force de la foi, soutenu par la main maternelle de la Vierge Marie. Je suis certain que le pèlerinage au sanctuaire de Częstochowa sera pour moi une immersion dans cette foi éprouvée, qui me fera beaucoup de bien. Je vous remercie des prières avec lesquelles vous préparez ma visite. Je remercie les Évêques et les prêtres, les religieux et les religieuses, les fidèles laïcs, spécialement les familles, auxquelles j’apporte en pensée l’Exhortation apostolique post synodale Amoris laetitia. La “santé” morale et spirituelle d’une nation se voit dans ses familles: c’est pour cela que saint Jean-Paul II avait tant à cœur les fiancés, les jeunes époux et les familles. Continuez sur cette route! Chers frères et sœurs, je vous envoie ce message comme gage de mon affection. Restons unis dans la prière. Et à bientôt en Pologne!
Juil 22, 2016 | Focolare Worldwide
Aujourd’hui on parle de l’Amazonie surtout en raison du scandale de sa déforestation et aussi de l’exploitation de ses innombrables ressources par des politiques et des économistes sans scrupules. Mais peu de gens connaissent les problèmes des communautés qui vivent sur les rives de l’immense fleuve qui porte le même nom et qui est si précieux pour notre planète malade. Les difficultés pour assurer une quelconque forme d’assistance sanitaire sont énormes. Par exemple à Óbidos (presque 50000 habitants), l’unique hôpital de la ville, tenu par le Tiers Ordre Franciscain, dispose d’un seul médecin pour faire face aux urgences, tandis que pour consulter un spécialiste il faut se rendre à Santarém, à 6h de navigation. La Conférence épiscopale brésilienne (CNBB), qui voit non sans inquiétude cette population profondément religieuse privée d’assistance spirituelle, encourage les réponses concrètes. Son appel qui a réveillé l’intérêt de centaines de personnes des Focolari (jeunes et adultes venant de tout le Pays), et qui par ailleurs, depuis 2005 sont en train de faire vivre le « Projet Amazonie ». Chaque année, au cours des vacances, elles se mettent en route pour aller visiter les diverses communautés de la région qui borde le fleuve. Ce sont des professionnels de la santé, mais aussi des personnes sans qualification particulière, qui viennent écouter les problèmes des gens, soigner les malades, jouer avec les enfants : un témoignage tacite, mais explicitement axé sur l’Evangile vécu. Au cours de ce mois de juillet, des missions de ce type se déroulent dans trois localités différentes : Óbidos (Pará), Magnificat (Maranhão) et Barreirinha (Amazonas).
22 bénévoles se sont rendus à Bidos, dont quatre médecins, un dentiste, une physiothérapeute et un étudiant en médecine. Grâce au soutien logistique des habitants et de la préfecture, ils ont réussi, au cours des sept jours de leur infatigable permanence sur les lieux, à visiter sept communautés, en prenant en charge un total de plus de 1000 personnes. Ils ont été de maison en maison, hébergés de nuit grâce à la générosité des gens, qui n’ont pas hésité à les seconder et à leur donner un coup de main, créant ainsi un climat de grande fraternité entre tous. Et au moment de se séparer, se répétait chaque fois la même scène : personne ne voulait croire que le lendemain les « missionnaires » seraient partis pour visiter une autre communauté, et personne ne pouvait dire qui avait éprouvé le plus de joie en vivant cette journée ensemble. Parce que s’il est vrai « qu’il y a plus de joie à donner qu’à recevoir », il est tout aussi vrai – au dire de ces bénévoles – qu’ils ont eux-mêmes davantage reçu, car ils ont pu connaître de près une population très authentique, très riche de valeurs, de courage et d’une foi très sincère. A chaque départ promesse est faite de revenir l’année suivante, accompagnés par de nouveaux amis conquis par leur enthousiasme. Significatif le témoignage d’un jeune bénévole de Benevides qui remerciait pour avoir “grandi spirituellement et humainement”. Et celui d’une jeune fille de Belém qui, « frappée par ces personnes extraordinaires qu’elle a connues », a déclaré qu’une fois rentrée chez elle, « elle recommanderait à tous de faire une expérience semblable ». Un jeune venu de Belém disait : « Je vis dans une société qui ne s’intéresse qu’au dernier modèle de Smartphone, tandis qu’ici j’ai vu des enfants heureux de recevoir un simple crayon. J’ai vu des gens se mettre en file sans être sûrs d’être examinés par les médecins, tandis que chez nous, dès qu’il faut attendre un peu, on commence à se plaindre. Et pourtant, même s’ils se trouvent en fâcheuse situation, ces gens gardent la joie au cœur. En écoutant leurs expériences, je me suis convaincu que certains d’entre eux mériteraient un diplôme d’honneur ». Voir aussi : http://projetoamazonia2016.blogspot.com.br/ Tweet : Médecins, infirmiers et personnes engagées dans le mouvement des focolari font vivre le Projet Amazonie
Juil 21, 2016 | Focolare Worldwide

Syrian artist, Tammam Azzam’s artwork for Caritas ‘Syria: Peace is Possible’ campaign
Une mobilisation de masse, une campagne qui a pour but, celle de faire bouger le monde entier. C’est l’objectif de #PeacePossible4Syria, le projet lancé par Caritas International et qui implique tous les pays dans lesquels l’organisation est présente. « Il ne s’agit pas d’une campagne contre quelque chose mais en faveur de la paix. Même si on y dénonce clairement la vente d’armes », explique Rosette Hechaime, libanaise, coordinatrice de Caritas au Moyen Orient. « La situation de la Syrie, le Saint Père l’a fort à cœur et lorsque nous l’avons rencontré, à plusieurs reprises, lui-même nous a invités à hausser le ton de voix pour faire taire les armes. Tout comme Caritas, nous sommes en effet une des plus grandes entités qui donnent une réponse à cette crise humanitaire en acte depuis désormais cinq années. Nous avons recueilli des histoires de personnes qui partent et d’autres qui restent, à faire connaître à travers les réseaux sociaux, pour ne pas arrêter de croire que la paix en Syrie est possible ». Sur le site http://syria.caritas.org/ il est possible de trouver tout le matériel pour adhérer à la campagne et la diffuser à son tour. « Car la guerre en Syrie a déjà été la cause de 4,8 millions de réfugiés vers l’extérieur du pays et de 6,5 millions qui ont dû se déplacer à l’intérieur du pays. Et ce qui est trop est trop », continue Rosette. (message video du pape- l’intégral) https://www.youtube.com/watch?v=E-Q-8rThyUY Dans son message, le pape François ne se fatigue pas d’exhorter tout le monde : « Unissons les forces, à tous les niveaux, pour faire en sorte que la paix dans la Syrie aimée soit possible ». Qui le croient, ce sont aussi les 230 personnes qui du 5 au 10 juillet se sont réunies à Al Btar (dans les montagnes sur le littoral syrien) issues de différentes villes du pays, pour vivre la ”Mariapolis – la ville de Marie”, un vrai cadeau de Dieu au milieu de tant de violence ». La joie a été commune de se retrouver après 5 années, au cours desquelles, justement à cause de la situation instable, il n’a pas été possible de se voir. Le titre du thème choisi pour ce rendez-vous, était : ”Longtemps nous t’avons attendu, nous voici revenus vers toi”. « Un programme dense le matin et relaxant l’après-midi et le soir, a aidé chaque participant, à travers les interventions de prêtres et de religieux experts, à se retrouver avec soi-même, à revoir le rapport personnel avec Dieu, comment vivre la prière et le rapport avec l’autre », écrivent-ils des Focolare de Damas et d’Alepp. « Nous sommes repartis avec le paradis en nous, en l’apportant là où nous sommes et où l’enfer est encore tellement présent », commente un des participants. « Pour celui qui vient de l’extérieur, c’est vraiment un miracle – raconte M.Grazia, italienne, vivant depuis quelques mois au focolare de Damas – Nous sommes dans une situation en guerre. L’intégrité des gens me touche, non seulement les très nombreux jeunes : des gens pacifiques, qui rêvent et désirent la paix. Beaucoup ont perdu l’espoir et on se demande : mais croire dans l’unité, est-ce une utopie ? La paix est-elle une utopie ? Au contraire, malgré tout, on continue à croire en Dieu, mais tu vis cette question sur ta peau. La Mariapolis a été une bouffée d’oxygène au milieu de cette réalité, constellée de très fortes expériences : celui à qui on a enlevé le frère, celui qui a tout perdu en un jour, celui qui n’a plus de nouvelles de ses parents, des familles démembrées, la lumière et l’eau au compte-gouttes, à 40°, et tu ne sais pas comment sera le lendemain, on vit dans l’incertitude la plus absolue ». Pour conclure, les 230 ont envoyé un message qui a fait le tour du monde, conscients de ne pas être seuls et de faire partie d’une grande famille. Avec l’encouragement, comme l’a exhorté le pape dans son message, d’ incarner cette Parole de Dieu : « Moi, en effet, je connais les projets que j’ai faits à votre égard – dit le Seigneur – des projets de paix et non de mésaventure, pour vous donner un futur plein d’espérance » (Jérémie 29,11) ». [Arabe, avec des sous-titres en italien] https://vimeo.com/175367097 Maria Chiara De Lorenzo
Juil 20, 2016 | Focolare Worldwide
5000 kms. Trois étudiants Colombiens en architecture, une liste de sites, des personnes d’Italie et de Malte, des paysages et des expériences avec qui se confronter, en privilégiant les lieux moins connus. « Tels sont les ingrédients d’un circuit qui s’inspire des Gran Tour (Grands Circuits), qui emmenaient en Italie les étudiants qui venaient d’obtenir leur diplôme, pour apprendre sur place, pour toucher de leurs propres mains, pour faire une expérience sur le terrain », expliquent les architectes italiens Iole Parisi et Mario Tancredi, coordinateurs du projet. Et ils reviennent sur l’origine du nom, Habitandando : le voyage comme méthode, le territoire comme salle de cours, un parcours qui s’est déroulé du 29 juin au 16 juillet : « Habiter, qui signifie en quelque sorte s’approprier ; et aller, qui symbolise au contraire la fugacité, l’errance ». Le territoire qu’il faut faire sien, s’efforcer de comprendre et le voyage comme méthode d’apprentissage ». Le voyage, réalisé par Dialogues en Architecture associé au workshop itinérant de l’Université de La Salle de Bogotà, avec laquelle il y a depuis des années une collaboration intéressante, offrait un volet universitaire et un autre plus pratique. Les étapes du voyage ont conduit Habitandando à Catane, où un groupe d’architectes et d’ingénieurs est engagé dans un grand projet – dirigé par Paolo Mungiovi – visant à réhabiliter un vieil édifice historique : l’ancien Couvent des Crociferi, au cœur du centre historique, qui deviendra un Musée consacré à l’Egypte, grâce à la convention passée avec celui de Turin. A Chiaramonte Gulfi (RG),
après un accueil chaleureux, en présence de l’adjoint au maire et d’une partie du conseil municipal, a été présentée l’expérience de la Coopérative FO.Co, au cœur des défis que doit actuellement relever la Sicile, entre autres l’arrivée des migrants et des réfugiés. « Là nous avons appris comment pouvoir concilier l’attachement à sa propre terre, avec les défis de l’intégration ; faite de façon capillaire et avec attention. Un bel exemple de dialogue », racontent encore Mario et Iole. En Calabre nous sommes guidés par Maria Elena Lo Schiavo, adjointe au maire de Marina di Gioiosa Ionica : “Avec sa simplicité, elle a montré la détermination bien connue des habitants de ces terres, qui disent “non” aux clans mafieux et par ailleurs beaucoup de “oui” : à l’engagement, à une démarche positive, à la créativité. Quant à Anna Cundari, architecte de Cosenza, elle nous a conduits au cœur de Parc national du Pollino, au milieu de villages courant le risque d’être abandonnés, en nous faisant connaître des personnes qui par amour de leur terre disent d’autres « oui », avec force et générosité, en restaurant et en remettant sur pied, souvent de leurs propres mains, des maisons et des chapelles, une façon aussi de redonner en quelque sorte une âme à cette région ». A Pescara, les étudiants et les professeurs de l’Université d’Annunzio, encouragés aussi par le fort engagement social de l’Université de Bogotà, ont entrepris une action difficile auprès d’un des grands quartiers dégradés de ce port de l’Adriatique, habité par des roms et des immigrés, en mobilisant écoles et associations. “La liste des contacts établis au cours de ces quinze jours de voyage – concluent les organisateurs – serait encore longue, mais pour résumer il nous semble que nous avons savouré une « beauté » qui, bien loin des considérations purement esthétiques, est mise en valeur par les relations entre les personnes et entre ces territoires. De sorte que paysages, villages et villes ont aussi retrouvé leur éclat grâce aux relations, au dialogue, à la mise en valeur des bonnes pratiques que de nombreuses personnes, sans faire de bruit, sont capables de mettre en œuvre ». Maria Chiara De Lorenzo
Juil 18, 2016 | Focolare Worldwide
« Pour nous Polonais, ce fut une grande joie d’apprendre que la prochaine Journée Mondiale de la Jeunesse aurait lieu à Cracovie. Durant les trois années de préparation, nous nous sommes demandé avec les jeunes du Mouvement des Focolari comment nous pouvions contribuer à la réalisation de cet événement. Il nous semblait naturel de nous insérer dans le programme de façon active et communautaire. Petit à petit, notre rôle dans le Festival de la Jeunesse s’est précisé : un programme religieux et artistico-spirituel qui se déroulera pendant les JMG et qui comprendra des initiatives religieuses et spirituelles. Des concerts, des expositions, des ateliers, des événements sportifs, du théâtre, etc… où tous les jeunes des JMJ intéressés seront invités à y participer gratuitement. La préparation d’un de ces événements qui se tiendra le 27 juillet nous a été confiée et…. nous sommes en ce moment en plein dans les préparatifs ! Nous travaillons à cette rencontre que nous avons pensée en deux volets : intégration et réflexion. Le premier volet sera un moment de jeux, de danses et de chants: une possibilité pour connaître l’autre. Nous savons que les participants arriveront de différentes parties du monde et nous espérons que la langue ne sera pas un obstacle à l’unité. Le thème des JMJ est « Bienheureux les miséricordieux car ils trouveront miséricorde (Mt 5,7) et nous avons choisi comme slogan pour notre rencontre le filet de la miséricorde que nous voulons tisser entre nous et nous voulons y inviter le frère assis à nos côtés. Notre désir est aussi celui d’inviter les jeunes à une prière universelle. Dans la seconde partie de l’événement, nous organiserons une veillée de réflexion où par des chorégraphies, musiques et témoignages, nous soulignerons les œuvres de miséricorde spirituelles et corporelles. Durant l’adoration au Saint Sacrement, nous accompagnerons la réflexion par des textes de Chiara Lubich et des chants du Gen Rosso. Nous serons aussi présents au Centre des Vocations où les jeunes pourront connaître et présenter les initiatives de congrégations religieuses, d’écoles et d’universités catholiques, de maisons d’édition religieuses, d’organisations missionnaires, de mouvements et communautés nationales et internationales. Comme Mouvement des Focolari, nous serons à la disposition de tous ceux qui veulent davantage connaître notre communauté. Nous espérons que les JMJ pourront être pour nous un temps d’unité avec Dieu et avec les autres et ceux qui participeront à notre événement pourront vivre une expérience d’unité à partager et à actualiser dans les milieux où nous vivons ». Source: Mariapolis – Juillet 2016
Juil 16, 2016 | Focolare Worldwide
Dépendance au jeu “Je suis prêtre. Un ex-camarade de séminaire qui n’a pas poursuivi ses études de théologie s’est adonné au jeu de hasard et en est devenu victime. C’était un jeune brillant. Sa femme l’a quitté en raison des dettes contractées et sa famille d’origine ne veut plus entendre parler de lui. Ses entrées ne réussissent pas à couvrir les intérêts des banques. Lorsqu’il m’a recontacté, me demandant de l’aider, je l’ai longuement écouté, mais sa préoccupation était seulement de payer ses dettes, il ne voulait pas n’autres conseils. Je l’ai présenté à un ami médecin et à un avocat: la dépendance était avérée. J’ai alors trouvé un centre qui puisse le soigner et l’avocat s’est engagé à suivre son cas gratuitement. Il est maintenant dans une institution et se rétablit bien. Un jour, alors que je priais pour lui, j’ai réalisé que la charité, pour être vraie, a besoin de cœur, d’esprit et de forces.” (B.D. – Italie)
La voisine “Une de mes voisines avait des problèmes: on le voyait à sa manière de s’habiller et à sa tristesse. Invitée un après-midi chez moi, elle m’a confiée que la maladie de son mari avait épuisé toutes leurs économies et que la pension qu’ils recevaient était insuffisante. Mon mari et moi avons alors décidé de leur offrir une partie de nos économies. Elle ne voulait pas accepter, parce qu’elle ne savait pas comment nous rembourser. Mais nous avons insisté, certains que la Providence nous aiderait en cas de besoin. Peu après, notre fille a commencé à travailler. Elle avait besoin d’une voiture pour ses déplacements, mais ce que nous avions ne nous permettait pas de l’acheter. Lorsqu’un parent de notre voisine en a été informé, il nous a offert une voiture en excellent état qu’il n’utilisait plus. La raison de ce geste: ‘J’ai appris ce que vous avez fait pour mes oncles. C’est le minimum pour vous remercier’.” (R.F. – France)
Jus de betterave “Cristina, veuve depuis plusieurs années, ne s’est pas arrêtée suite aux difficultés survenues après la mort de son mari. Au contraire, elle continue à s’intéresser aux autres avec plus d’engagement. Au travail, elle a une collègue, elle aussi veuve, qui, en raison de sa manière de faire, n’était pas appréciée. Un jour, la voyant particulièrement pâle, Cristina lui a demandé si elle avait un problème. Sa collègue a répondu qu’elle n’allait pas bien et qu’elle prenait beaucoup de médicaments. Cristina a alors commencé à préparer pour elle, chaque semaine, des bouteilles de jus de betterave ou de carotte. Surprise par ces attentions, sa collègue lui a confié: ‘Je pense que ta force d’aller vers les autres est un don qui te vient de Dieu. Moi, au contraire, après la mort de mon mari, je me suis uniquement nourrie de colère et de douleur. C’est ma vraie maladie’.” (C.K. – Hongrie) Source: L’Évangile du Jour, édition Città Nuova, juillet 2016