Mirta Alicia Mastromano
- Data di Morte: 25/07/2016
- Branca di Appartenenza: Volontaire
- Nazione: Argentin
La lettre “Iuvenescit Ecclesia”, signée par le cardinal Ludwig Muller, préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, et par Mgr Luis Ladaria, le secrétaire archevêque, approuvée par le pape François, est adressée aux évêques de l’Eglise catholique et se penche sur « les dons hiérarchiques et charismatiques au service la vie et la mission de l’Eglise ». Insérée dans le parcours de l’Eglise qui se lance à l’extérieur, en cette nouvelle étape de l’histoire, la Lettre est un motif de joie et de gratitude pour les nouvelles réalités ecclésiales dont le Mouvement des Focolari est une expression. Cette réciprocité entre dons hiérarchiques et dons charismatiques, à laquelle invite la Lettre, traduit pleinement l’expérience qui a accompagné le Mouvement des Focolari jusqu’à ce jour. Celui-ci s’est trouvé plongé dans le courant de “la vague des mouvements” suscité par l’Esprit-Saint pour le renouvellement de l’Eglise en synergie avec ses pasteurs, comme l’avait déjà affirmé le cardinal Ratzinger en mai 1998 lors de la préparation du Jubilé de l’an 2000. Le Mouvement des Focolari se sent encouragé par la Lettre “Juvenescit Ecclesia” à correspondre de manière authentique à ce que les dons hiérarchiques et les dons charismatiques soient co-essentiels, selon l’orientation donnée par St Jean-Paul II, dans le sillage du Concile Vatican II. Aujourd’hui ce caractère co-essentiel apparaît plus que jamais nécessaire à la vie et à la mission de l’Eglise au service de l’humanité, de ses attentes, de ses blessures et de ses exigences, avec l’objectif engageant, mais réaliste, de bâtir tous ensemble la civilisation de l’amour. Lire la version intégrale source: Service d’Information Focolari -SIF
La crise des réfugiés en Europe a interpellé le monde entier, avec ses chiffres et ses morts, la fermeture des frontières et en même temps la grande générosité de nombreuses personnes. Cette nouvelle nous arrive de l’Indonésie avec les témoignages des Jeunes pour Un Monde Uni de la ville de Medan (4 millions d’habitants). “Les nombreux réfugiés des camps de la Grèce nous interpellent. Nous voulions faire quelque chose. Aussi avons-nous décidé de vivre notre Semaine Monde Uni 2016 en organisant un concert pour recueillir des fonds qui leur sont destinés. C’était une manière forte d’affirmer que la paix est possible et commencer par nous-mêmes, par des gestes concrets ». Nous avions deux mois à notre disposition ; ce n’était pas beaucoup, mais nous nous sommes dit que nous y arriverions et nous nous sommes mis à travailler en allant au-delà de notre fatigue physique et des difficultés économiques. Pour couvrir les frais d’organisation nous sommes allés sonner aux portes des restaurants, mais par ailleurs la Providence de Dieu n’a pas manqué et nous sommes arrivés à payer la location de la salle, une partie de la sonorisation ainsi que d’autres frais divers ». “Lorsque j’ai vu tous ces jeunes devant moi – raconte Ika -, j’ai cherché à ne pas penser à moi-même mais aux réfugiés et j’ai pris courage ». Sur le plan technique – avouent-ils en toute simplicité – il y a eu de nombreuses erreurs, mais l’atmosphère d’enthousiasme et de joie des 350 participants nous a convaincus que cela en valait la peine ! ». Le chœur d’une université catholique et quatre chanteurs ont aussi voulu donner leur contribution au concert pour la paix ». “Les 600 euros de bénéfice correspondent, en Indonésie, au salaire minimum de trois ou quatre mois de travail. Ce n’est pas beaucoup, mais nous avons été heureux parce que nous avons pu apporter notre goutte d’eau pour nos frères en difficulté ». “Ce fut une expérience extraordinaire – ajoute Randi –. J’ai senti que les différences de religion tout autant que d’ethnies, sont vraiment belles. J’espère que de nombreux cœurs ont été touchés et commencent à aimer par des actes concrets ». “Sur une fresque murale intitulée “Let’s bridge”, les participants ont écrit leur engagement pour construire la paix ».
« Même si les défis auxquels font face les pays des Caraïbes sont nombreux, il me semble que l’Economie de Communion (EdC) soit vraiment faite pour Cuba », a confié John Mundell, entrepreneur EdC des USA en conclusion de la journée à La Havane du 29 avril dernier. Une trentaine de personnes y ont participé parmi lesquelles des représentants de groupes locaux de formation au « cuenta propismo » (travail pour son propre compte), des membres d’équipes d’échange sur de nouvelles propositions socio-économiques, des économistes, des entrepreneurs, des commerciaux et des personnes intéressées par le sujet. En plus du chef d’entreprise d’Indianapolis, cité plus haut, membre de la commission Internationale EdC, se trouvait aussi des représentants de l’Italie : Gaetano Giunta et Steni di Piazza de la MECC (Microcrédit pour l’Economie civile et de communion), Francesco Tortorella et Francesco Marini, du Secteur Projets de l’AMU (Action pour un Monde Uni). En guise d’ouverture le nonce, Mgr. Giorgio Lingua, a rappelé l’invitation du pape aux jeunes lors de sa visite à l’Ile en septembre 2015 : « Vivre ‘’l’amitié sociale’’, afin d’être capables de discerner ensemble comment actualiser et aider les autres à vivre pour le bien commun ». De l’avis de Paola Monetta, une des organisatrices de l’événement, c’étaient « des paroles appropriées, vu que nous étions ensemble chrétiens et non croyants formés dans la ligne socialiste, tous poussés par le désir de vivre un style de vie fondé sur la communion». Après une vue d’ensemble sur l’Economie civile, le projet de l’Economie de communion a été présenté, avec les nouveautés et les défis qu’elle propose, en mettant la personne au centre de l’agir économique, et en particulier celui qui est dans le besoin. Les expériences des chefs d’entreprise EdC présents, ont montré que, « même dans les situations difficiles, il est possible de développer un style d’entreprise de communion, en respectant les paramètres de productivité en parallèle avec le respect de l’environnement, et en même temps on peut devenir « générateurs » de réciprocité et de communion, à l’intérieur et à l’extérieur de l’entreprise ».
Des thèmes évidemment importants, en vue de promouvoir aussi de possibles alternatives aux offensives du capitalisme, surtout dans la conjoncture actuelle que vit Cuba. Les expériences de MECC et AMU dans le domaine des projets sociaux dont ils sont les promoteurs dans le monde entier, ont ouvert de nouveaux horizons en laissant de la place pour un dialogue important et fructueux. Prochain rendez-vous : novembre 2016. « Avec l’objectif – concluent-ils – d’entraîner aussi ceux qui veulent construire des synergies avec nous en faveur de la communion, le regard toujours tourné vers un monde plus juste et plus uni ».
« Les structures matérielles qui sont tombées – les ponts, les édifices ; les maisons,…. – sont une invitation à faire sentir le tremblement de terre également dans notre âme, avec la question : sommes-nous de véritables constructeurs de paix ? J’ai compris que la souffrance servait à unir les gens. Je veux proposer le défi que, dans ces moments difficiles, nous nous convertissions en générateurs d’espérance et d’optimisme, nous nous aidions à garder la foi vive ». Voilà ce qu’Isabel écrit, partageant ainsi son état d’âme, au lendemain du séisme qui a touché son pays, l’Équateur, le 16 avril dernier, avec une secousse de magnitude 7,8 sur l’échelle de Richter. Les morts sont jusqu’à présent au nombre de 587, les blessés, plus de 8 mille et plus de 25 mille les personnes qui ont dû se déplacer. Les chiffres continuent à grimper et on estime que la reconstruction du pays coûtera des milliards de dollars. Pour l’urgence Équateur, le Mouvement des Focolari a activé une récolte de fonds, alors qu’on est en train d ‘évaluer les modalités pour une éventuelle intervention sur le terrain.
Photo: United Nations
https://vimeo.com/164030691
Flickr photostream – Thomas Klann