Mouvement des Focolari

Chiara Lubich et l’amour dans l’Eglise

Déc 27, 2013

Dans l’Osservatore Romano on peut lire un article intéressant avec des passages inédits: la correspondance entre Chiara Lubich et le pasteur luthérien Klaus Hess pendant les années du Concile Vatican II.

Chiara Lubich con l'Arcivescovo di Canterbury Donald CogganL’importance du Concile Vatican II pour la fondatrice du mouvement des Focolari. C’est le sous-titre du quotidien du Saint Siège, l’article paru le 12 décembre dernier, dont nous proposons quelques passages : Chiara Lubich et l’amour dans l’Eglise.

« Chiara Lubich et Vatican II : une passion immédiate, un lien profond qui a marqué pour toujours le parcours de la fondatrice du mouvement des Focolari.

Pfarrer Hess

Voici ce qu’elle écrivait au pasteur luthérien Klaus Hess le 13 octobre 1962, deux jours après l’ouverture du Concile : « Bien cher Pfarrer Hess, vous pouvez imaginer avec quelle joie nous sommes en train de vivre à Rome ces jours d’ouverture du Concile ! Je pense que vous aussi vous aurez suivi avec amour ce que l’Eglise catholique est en train de faire ». Chiara l’invite à « respirer avec nous cette atmosphère surnaturelle qui enveloppe déjà tout Rome et connaître  évêques ou cardinaux qui ont la bonté de nous rendre visite très souvent ces jours-ci. De cette manière ce dialogue ouvert l’année dernière avec tant de fruits continuerait et nous continuerions à être des instruments, peut-être inutiles et infidèles, mais toujours des instruments afin que le testament de Jésus se réalise entre tous ».

Pour Chiara Lubich, poursuit l’Osservatore Romano, Vatican II est “le Concile du dialogue grâce à sa grande ouverture qui n’est pas un fléchissement de la foi, mais une nouvelle compréhension envers les autres Eglises et communautés ecclésiales, une possibilité de confronter les richesses que chaque tradition chrétienne a essayé de conserver, redécouverte de ce qui unit les chrétiens jusqu’à maintenant ». A côté se trouve le « dialogue plus vaste avec les croyants des autres religions, et celui planétaire avec les hommes de bonne volonté, avec les non croyants, qui a ouvert de nouvelles possibilités à la mission évangélisatrice de l’Eglise ».

On aurait dit que ces paroles de Chiara ont été prononcées aujourd’hui tellement elles sont actuelles alors que s’approche – à la demande formelle signée à Castel Gandolfo le 7 décembre par la présidente Maria Voce à l’occasion du 70° anniversaire du mouvement – le procès de canonisation de la fondatrice des Focolari. Un acte, a déclaré Maria Voce qui « nous invite tous à une sainteté encore plus grande, à la construire jour après jour dans notre vie, afin de faire émerger cette « sainteté collective », « sainteté du peuple » vers laquelle Chiara tendait »

Pour lire l’article complet (en italien)

___

0 commentaires

Soumettre un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

S'abonner à la lettre d'information

Mot du jour

Articles connexes

Évangile vécu : « Seigneur, tu sais tout, tu sais que je t’aime » (Jn 21, 17).

Évangile vécu : « Seigneur, tu sais tout, tu sais que je t’aime » (Jn 21, 17).

Dans la confiance que Jésus met en nous, chacun peut trouver la force d’aimer comme il l’enseigne et la capacité de témoigner de cet amour comme l’ont fait les disciples. Dans l’amour, il est possible de se dépasser, de surmonter nos fragilités, et quand Jésus fait sa demeure en nous, ce qu’il opère, ce sont des merveilles.

Rechercher la paix : un parcours entre les mains de chacun

Rechercher la paix : un parcours entre les mains de chacun

Éradiquer toute soif de pouvoir. Dans un monde constamment déchiré par les conflits, et suite à l’appel du pape Léon XIV à construire une paix « désarmée et désarmante », nous proposons une réflexion de Chiara Lubich toujours très actuelle, tirée d’une Parole de Vie de 1981.

Vers une pédagogie de la paix

Vers une pédagogie de la paix

Comment devenir artisans de paix à notre échelle, dans la réalité quotidienne où nous vivons ? Anibelka Gómez, de la République dominicaine, nous raconte, à travers son expérience, comment l’éducation peut permettre de former des réseaux humains capables de semer la beauté pour le bien de communautés entières.