Mouvement des Focolari

Des nouvelles du ‘pays du cèdre’

Juin 16, 2010

13 membres du mouvement des Focolari ont été élus aux dernières élections communales au Liban. Parmi eux, un maire et un adjoint au maire.

L’engagement à porter le charisme de l’unité même en politique a toujours fait partie de l’histoire du mouvement des Focolari, grâce surtout à la présence, aux côtés de Chiara Lubich, d’un parlementaire italien, Igino Giordani.

Le 2 mai 1996, c’est la naissance du “Mouvement politique pour l’unité”, auquel adhèrent aujourd’hui des politiques, des parlementaires, des maires et des administrateurs locaux du monde entier. Malgré leur appartenance à des tendances politiques diverses, ils se reconnaissent dans cet objectif commun à tous: faire de la fraternité universelle une catégorie politique fondamentale en la traduisant dans les faits, par des droits et des devoirs, concrétiser la participation politique et reconsidérer les organes institutionnels et internationaux sous cet angle.

Au Liban aussi, les membres des Focolari ont vécu les étapes de la préparation aux élections comme une “occasion de nouer des rapports sincères et désintéressés avec des gens de toute tendance politique”, écrivent-ils. Ce qui les a poussés à se jeter dans la bataille électorale a été “le désir de nous engager pour nos villes ou villages et de développer avant tout un nouveau style de rapports au sein de nos communes”. Un maire, un adjoint au maire et plusieurs membres de différentes équipes municipales ont été élus, tous résolus à “mettre à la première place le bien commun et à nous entraider afin de rester fidèles à cet objectif. Nous avons aujourd’hui une occasion de plus pour traduire en actes l’exhortation apostolique de Jean-Paul II”.

En effet, en 1997, Jean-Paul II a fait un voyage dans ce pays, que personne n’a oublié et, lors de son discours aux jeunes dans la basilique Notre-Dame du Liban, à Harissa, il leur a lancé un défi: “Vous avez pour mission de construire des ponts entre les personnes, entre les familles et entre les différentes communautés. Je vous souhaite de poser des gestes de réconciliation dans votre vie quotidienne, pour transformer la méfiance en confiance! Vous avez aussi pour mission de faire que chaque Libanais, et en particulier chaque jeune, puisse prendre part à la vie sociale, dans votre maison commune. Ainsi naîtra une nouvelle fraternité, et des liens solides se tisseront, puisque l’arme principale et déterminante pour construire le Liban est celle de l’amour.”

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Berhta (Liban), engagée dans le projet MediterraNEW, qui œuvre pour l’éducation des jeunes en Méditerranée, surtout des migrants, nous raconte son expérience.