«L’Economie de Communion est revenue en Afrique.Nous sommes venus ici du monde entier attirés par les bénédictions et blessures de ce grand continent, pour regarder l’économie mondiale vue de l’Afrique. De même que pour nous laisser instruire par ces peuples, par leur grande vocation à la vie, aux relations sociales, à la rencontre. L’Afrique m’a toujours frappé par sa capacité génératrice, sa vie. Il y a beaucoup de danses en Afrique, beaucoup de fête, surtout des danses de femmes. Comme dans la bible, souvent les femmes dansent. Et ce qui est formidable en Afrique c’est de voir de nombreux vieillards, et de vieilles femmes danser. Aujourd’hui en Europe et dans les pays nordiques du monde il est très rare de voir des femmes et des hommes âgés faire la fête librement et pour la simple joie de vivre en communion. Cela parce que notre culture de la consommation et de la finance ne les fait pas danser. Nous sommes venus en Afrique pour apprendre aussi à danser, jeunes, enfants, adultes et personnes âgées. Quels sont les messages que l’EdC peut transmettre à l’Afrique d’aujourd’hui ? La réponse africaine à la proposition de Chiara Lubich, naîtra de l’Afrique en communion avec tout le monde. La première aide que l’EdC veut apporter à l’Afrique est un regard d’estime pour ce que l’Afrique est déjà et non seulement pour ce qu’elle devra devenir. La première force des peuples est leurs rêves, surtout les rêves collectifs et ceux des pauvres. Redonnons le temps à nos histoires, grandes et petites, et de là repartons vers une nouvelle terre. Générer est très lié à un terme économique important, pour l’Afrique et pour tout le monde : innovation. Un premier message qui nous arrive de la logique de l’innovation-germe s’appelle subsidiarité : nos mains et la technologie ne peuvent que la subsidier, c’est-à-dire aider le bourgeon à fleurir ; ils ne peuvent l’inventer. Les innovations économiques et sociales de l’Afrique, naîtront avant tout de l’humus, de sa terre et pas de mains externes. L’EdC est le don des yeux capables de voir des bourgeons là où les autres ne voient que du désert. Ici sur les terres africaines, beaucoup de jeunes se sont mis en route, souvent ensemble : c’est à partir de ces bourgeons que nous devons apprendre à voir la forêt. L’énergie essentielle dans tous les documentaires est la faim de vie et de futur des jeunes et des pauvres, et ici en Afrique ça ne manque pas. Pour que les pauvres et les exclus puissent devenir moteur de changement, le rôle des institutions, des institutions politiques, des institutions économiques est essentiel. De l’EdC sont en train de naître de nouvelles institutions financières. Mais les banques et toutes les institutions ne peuvent qu’aider les innovations économiques, pas les créer ni les inventer. Sans des personnes pleines de créativité, de talents, de compétence et de passions, on ne donne vie à aucune expérience d’économie nouvelle. Il est nécessaire que chacun active sa propre capacité d’innovation et, s’il le peut, qu’il se mette avec d’autres qui ont le même désir de faire et de créer. Notre rêve est de créer ici aussi à la cité-pilote « Mariapoli Piero » une de ces institutions. Un centre qui puisse être un « lieu de confiance » pour accompagner et servir les nouvelles idées EdC qui naîtront, surtout de la part des jeunes ».
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