Mouvement des Focolari

Elle n’est pas seulement le ‘’poumon du monde’’

Sep 23, 2018

La très vaste région de l’Amazonie, au-delà des lieux habituels, a été au centre d’un cours d’études, proche de l’Institut Sophia à la fin du mois de juillet à la Mariapolis Gloria, cité-pilote des Focolari dans les environs de Belem au Nord Est du Brésil.

Un territoire immense pour lequel on utilise des adjectifs superlatifs. Il embrasse huit pays, s’étend de la cordillère des Andes à l’Océan Atlantique et jusqu’au haut plateau du Brésil. La plus grande forêt pluviale de la planète, unique au monde pour son impénétrable végétation, accueille d’innombrables espèces animales et est traversée par des milliers de fleuves dont l’immense Rio des Amazones (environ 6.400 kilomètres de long) le long desquels ont été construites de nombreuses villes, comme les brésiliennes Manaus et Belém ou les péruviennes de Iquitos et Puerto Maldonado.  Tu dis ‘’forêt amazonienne’’ et tu penses ‘’poumon du monde’’, un poumon aujourd’hui fortement menacé par la déforestation et par l’urbanisation, qui années après années en restreignent les limites et la pureté non contaminée. Il s’est passé bien loin de cette symbolique imaginaire et culturelle, dont la région est habituellement connue et par les caractères traditionnels liés à sa nature exotique et  à la richesse de ses ressources naturelles, le ‘’Curso de Ferias’’, organisé par Sophia– ALC (l’organisme promoteur de l’Institut universitaire en Amérique latine et dans les Caraïbes) du 22 au 28 juillet. Avec le titre ‘’Diversité, développement, violence et mobilité humaine en Amérique Latine. Le cas de la région Pan Amazonienne’’, le cours a voulu plutôt privilégier une approche multidisciplinaire, en donnant de l’espace aux thèmes de la biodiversité, de la mixité-sociale, de la vie des populations présentes (indigènes, afro-descendants, ribeirinhos, c’est-à-dire les habitants qui vivent le long des fleuves, et bien d’autres), de processus durables de production agricole, de la rencontre entre différentes formes de religiosité, en plus des défis de l’urbanisation, de la violence et des intérêts de l’agribusiness. « Nous ne parlons pas de la forêt, nous sommes la forêt. Nous ne parlons pas de l’Amazonie, nous sommes l’Amazonie » a dit Marcia Wayna Kambeba, indien, parmi les participants. Les personnes inscrites étaient au nombre de 50, des étudiants universitaires de différents domaines et des enseignants. Le but du cours était celui d’inviter les personnes présentes à reprendre conscience de l’histoire de l’Amazonie, de la responsabilité de chacun par rapport à la réalité complexe de cette région, des  trajectoires culturelles et historiques qui y sont entremêlées. Et de la grande importance d’un dialogue respectueux entre les visions du monde et les différentes religions présentes. « L’Amazonie ne devrait pas seulement être vue sous les aspects des intérêts économiques, et pour la richesse de ses ressources naturelles » a affirmé Belisa Amaral, étudiante en journalisme à Belém. « Le monde a besoin d’explorer sa culture, sa beauté, sa population composée de personnes riches en sagesse et en amour pour la propre terre, qui défendent la propre langue, les coutumes, la propre identité au milieu de tant de menaces ». « Un vrai et réel laboratoire d’humanité, à la recherche d’alternatives pour résoudre ou en tout cas, réduire les problèmes sociaux et environnementaux qui existent » pour Marcelo Rizzo, de São Paulo, Master en droits humains. Le cours a été pour lui l’occasion d’avoir une meilleure connaissance et une « plus grande empathie des personnes sur la culture indigène, sur les questions amazoniennes et sur l’environnement en général ».   Sources : www.sophiauniversity.org, www.focolares.org.br  

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