Mouvement des Focolari

En Slovaquie: une opportunité pour l’Economie de Communion

Juil 17, 2013

Avec la présentation du livre sur l'entrepreneur français François Neveux, dans deux villes slovaques, le projet de l'EdeC a été lancé au grand public.

En Juin, a été présenté dans deux villes slovaques, le livre qui raconte la vie du défunt entrepreneur français de l’Economie de Communion (EdeC), François Neveux.

Le premier rendez-vous a eu lieu le 12 Juin à Košice dans la salle de la librairie Panta Rhei, qui n’a pas réussi à contenir le public venu nombreux: il y avait des gens qui venaient non seulement des villes voisines, mais aussi de Pologne, d’Ukraine et de la République tchèque. Par ailleurs, les participants avaient des expériences de vie et professionnelles les plus diverses; ils étaient entrepreneurs et étudiants, chômeurs et salariés du public. Pour l’occasion, les coordinateurs de l’EdeC en France et Françoise, l’épouse de François, étaient venus en Slovaquie: ensemble, ils ont décrit François Neveux, comme un ”entrepreneur de relations”.

Leur témoignage, dans lequel ils ont pu relater de nombreux faits grands et petits de sa vie, a été particulièrement apprécié, car si les ”théories” peuvent être soumises à la discussion et laissent émerger des avis contradictoires, une vie comme celle de François ne laisse aucune place à des argumentations discordantes. A la fin, Françoise a eu la possibilité de signer le livre et d’avoir des conversations personnelles avec les participants.

Le 13 Juin, l’événement s’est déplacé à Bratislava, la capitale du pays,étaient aussi présents divers politiciens intéressés par l’EdeC. Le dialogue à la fin de la présentation a été très animé. Un homme politique a déclaré: « La philosophie qui sous-tend l’EdeC peut nous aider à écrire des lois innovatrices sur le travail, réalisant une politique nouvelle. L’Economie de Communion est la voie à suivre ». L’événement a également été l’objet d’une retransmission sur la télévision catholique slovaque Lux, qui a contribué ainsi à diffuser l’esprit qui anime ce projet.

Dans la capitale de la Slovaquie est présente aussi une entreprise historique qui a adhéré à l’EdeC: In Vivo. C’est une entreprise qui depuis plusieurs années produit et vend des céramiques; son siège est situé dans la vieille ville de Bratislava et elle est très connue et appréciée pour son originalité. In Vivo est née en 1991, peu après la naissance, la même année, de l’EdeC suite à une inspiration de Chiara Lubich au Brésil.

« Les relations établies ne se sont certes pas limitées à la présentation du livre » – écrit la slovaque Maja Calfova – au contraire en sont nées de nouvelles et celles existantes en sont ressorties renforcées », de sorte que même le comité local de l’EdeC y a puisé une énergie nouvelle. L’un des membres a même affirmé: « Nous sentons que nous ne pouvons pas être en paix tant que l’EdeC ne s’est pas incarnée dans notre pays et dans les pays alentour. »

___

0 commentaires

Soumettre un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

S'abonner à la lettre d'information

Mot du jour

Articles connexes

Rechercher la paix : un parcours entre les mains de chacun

Rechercher la paix : un parcours entre les mains de chacun

Éradiquer toute soif de pouvoir. Dans un monde constamment déchiré par les conflits, et suite à l’appel du pape Léon XIV à construire une paix « désarmée et désarmante », nous proposons une réflexion de Chiara Lubich toujours très actuelle, tirée d’une Parole de Vie de 1981.

Vers une pédagogie de la paix

Vers une pédagogie de la paix

Comment devenir artisans de paix à notre échelle, dans la réalité quotidienne où nous vivons ? Anibelka Gómez, de la République dominicaine, nous raconte, à travers son expérience, comment l’éducation peut permettre de former des réseaux humains capables de semer la beauté pour le bien de communautés entières.

10 ans après Laudato Si’, le “projet Amazonie”

10 ans après Laudato Si’, le “projet Amazonie”

Le 24 mai marque les 10 ans de la publication de l’encyclique Laudato Si’ du Pape François. Un moment de célébration, pour vérifier ce qui a été fait et pour le reprendre et le faire connaître à ceux qui en ignorent encore le contenu. Conscients qu’« il n’y aura pas de nouvelle relation avec la nature sans un nouvel être humain nouveau » (LS, 118), nous présentons le « Projet Amazonie », tel que raconté par deux jeunes Brésiliens lors du Genfest 2024 qui s’est tenu à Aparecida, au Brésil.