Mouvement des Focolari

Espagne: fraternité avec l’Afrique

Juin 14, 2013

Au delà de la crise que vit le Pays ibérique, à Aljucer, petite ville du sud de l'Espagne, les initiatives en faveur du projet “Fraternité avec l'Afrique” se multiplient.

« Le début de notre collaboration au projet “Fraternité avec l’Afrique” nous semble dater d’hier – raconte un groupe de Volontaires des Focolari espagnols – C’était en avril 2009 et pour la diffusion du projet nous avions organisé différentes activités dans notre village d’Aljucer (province de Murcie), activités qui se sont achevées par un repas pour récolter des dons. Et c’est déjà la cinquième édition. »

Le projet est né à Budapest en 2006, au cours du Volontarifest, évènement international qui a rassemblé des milliers de personnes dans la capitale hongroise, avec cette devise : « La terre est un seul pays. Nous sommes les vagues de la même mer, les feuilles du même arbre, les fleurs du même jardin ». Le projet consiste à attribuer des bourses d’étude à de jeunes africains qui étudient dans différents domaines, et faire ainsi de nos propres cités des lieux dans lesquels on voit briller la culture de la fraternité. Un groupe de volontaires d’Aljucer présents à Budapest décide d’adhérer à la proposition.

« Nous nous sommes sentis appelés à adhérer à cette cause et, en 2007, nous avons créé une association pour nous aider à atteindre cet objectif : Aljucer, un village qui promeut la culture de la fraternité. Depuis lors les activités ont été nombreuses, y compris avec d’autres associations, mais notre activité principale est toujours le projet Fraternité avec l’Afrique». Chaque année collage d’affiches, implication des commerces, qui souvent participent à la diffusion du projet en donnant des lots pour le tirage au sort au cours du repas, ce qui nous permet de récolter des fonds pour les bourses d’étude.

« Le repas annuel pour le projet Fraternité avec l’Afrique est un rendez-vous attendu. De nouvelles personnes nous rejoignent toujours. Nous n’avions jamais dépassé le chiffre de 90 convives, mais cette année nous étions 125, un chiffre important pour un village comme le nôtre, touché par la crise comme bien d’autres ». On y explique le déroulement du projet : le nombre de bourses d’étude attribuées, les fonds récoltés, le cadre éducatif mis en avant et les expériences des étudiants. A la fin, dans une ambiance festive, on tire au sort les lots, et on termine par la prestation de quelques artistes locaux. Nouveauté cette année, la présence appréciée de Carlos Piñana di Cartagena, guitariste flamenco, professeur au Conservatoire Supérieur de Murcie, qui, avec quatre de ses élèves, nous a donné un récital de guitare flamenca.


Source : www.amu-it.eu

___

0 commentaires

Soumettre un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

S'abonner à la lettre d'information

Mot du jour

Articles connexes

Merci Emmaüs !

Merci Emmaüs !

Lettre de Margaret Karram, présidente du mouvement des Focolari, à l’occasion du départ de Maria Voce – Emmaüs.

A quoi sert la guerre ?

A quoi sert la guerre ?

À l’heure où le monde est déchiré par d’odieux conflits, nous vous proposons un extrait du célèbre ouvrage écrit par Igino Giordani en 1953 et réédité en 2003 : La futilité de la guerre. « Si tu veux la paix, prépare la paix ». la leçon politique que Giordani nous offre dans cet ouvrage peut être résumée par cet aphorisme. La paix est le résultat d’un projet : un projet de fraternité entre les peuples, de solidarité avec les plus faibles, de respect mutuel. C’est ainsi que l’on construit un monde plus juste, c’est ainsi que l’on écarte la guerre comme une pratique barbare appartenant à la phase sombre de l’histoire de l’humanité.

Don Foresi : des années de travail pour incarner le charisme

Don Foresi : des années de travail pour incarner le charisme

Il y a dix ans, le 14 juin 2015, mourait le théologien Don Pasquale Foresi (1929-2015), que Chiara Lubich considérait comme le cofondateur du Mouvement. Il fut le premier prêtre focolarino et le premier coprésident des Focolari. Il y a quelques mois est paru le deuxième volume de la biographie de Foresi, écrite par Michele Zanzucchi. Nous en parlons avec le professeur Marco Luppi, chercheur en histoire contemporaine à l’Institut universitaire Sophia de Loppiano (Italie).