Jérusalem, 30 juillet 2014 – La situation à Gaza se détériore de façon dramatique. Après la destruction totale de la centrale électrique, qui ne fonctionnait déjà plus que partiellement, les habitants n’ont plus d’électricité. Hier, G., une femme chrétienne, nous a dit que l’eau commençait à manquer. Elle nous a appelés il y a deux heures en nous disant que d’ici peu, il n’y aurait plus de ligne téléphonique et elle voulait nous assurer qu’ils sont tous encore en vie. Trois familles dont les maisons sont détruites ou trop dangereuses se sont réfugiées chez elle. Elles ont dit que l’amour entre elles les unit fortement et qu’elles souhaitent rester ensemble, même si elles devaient mourir. La maison de H., gravement endommagée la semaine dernière, a été complètement détruite cette nuit par quatre missiles. Ils remercient Dieu d’avoir la vie sauve parce qu’ils étaient encore dans l’escalier quand est arrivé le premier missile. Dans leur dernier coup de téléphone ils nous ont demandé : « Priez pour nous. Beaucoup, beaucoup ! ».
L’appartement de N. a été bombardé il y a cinq jours. Ils vivent dans l’escalier, qui leur semble l’endroit le plus protégé. Ils voudraient réparer le générateur pour avoir au moins quelques heures d’électricité, mais ils n’y arrivent pas. N. nous a dit qu’elle a l’impression de vivre dans un tremblement de terre continu et elle en souffre beaucoup, mais au moment où nous nous parlions au téléphone, elle était contente parce qu’à partir de 15 heures, ils avaient déclaré quatre heures de cessez-le-feu. A Gaza, une cinquantaine de personnes vivent la spiritualité de l’unité. Toutes comptent sur les prières de la famille des Focolari dans le monde. Ici, à Jérusalem, nous sommes allés voir une quinzaine de blessés de Gaza qui ont été transférés dans un hôpital de la ville. Nous avons fait la connaissance d’une fillette de 4 ans qui a perdu toute sa famille, de Yazan, 5 ans, Abdul Karim, 13 ans, Musleh, 20 ans : l’un a perdu un rein, un autre a été amputé d’une jambe et d’un bras… Nous avions envie de nous mettre à genoux devant chacun et de demander pardon. Continuons à prier pour que tombent la haine, la méfiance, la peur et que revienne la paix. Corres Kwak et Claudio Maina, mouvement des Focolari en Terre Sainte.
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