Tu as eu de nombreux contacts avec des chrétiens non-catholiques. Comment voyais-tu auparavant ces frères et comment les considères-tu maintenant ?
« Vois : devant une bouteille remplie aux trois-quarts, on peut avoir deux réactions bien connues : Ah ! Il en manque encore un quart ! Ou bien : Elle est déjà remplie aux trois-quarts ! La première expression dit comment je voyais auparavant mes frères non catholiques, il y a quinze ans, avant de commencer à travailler, avec tout le mouvement des Focolari, pour l’œcuménisme.
La seconde réaction est celle que j’ai en moi ces dernières années.
En fait, je ne sais comment remercier Dieu de m’avoir mise en contact avec des chrétiens de dénominations les plus variées.
Vivre avec eux, traiter avec eux et surtout les connaître dès l’instant où ils se sont ouverts – car ils ont accepté d’établir avec nous une relation de charité réciproque en Christ -, a mis au fond de moi un grand sens d’étonnement et de gratitude envers la Providence qui, dans ces Églises ou communautés ecclésiales, a veillé sur les nombreuses richesses de foi, parfois d’espérance, des autres liturgies, sur la valeur de la Parole de Dieu… (tout lire)
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