Mouvement des Focolari

La nation “pont” accueille la JMJ

Jan 25, 2019

La 24ème Journée Mondiale de la Jeunesse a lieu à Panama. Interview à la journaliste panaméenne Flor Ortega de la communauté des Focolari.

La 24ème Journée Mondiale de la Jeunesse a lieu à Panama. Interview à la journaliste panaméenne Flor Ortega de la communauté des Focolari. Sur le logo de la 24ème Journée Mondiale de la Jeunesse, centrée sur le thème « Je suis la servante du Seigneur. Que tout se passe pour moi comme tu me l’as dit ! » (Lc 1,38), la silhouette du pont représente le petit isthme du Panama et symbolise son esprit d’accueil. Un mince bras de terre de 75.000 kilomètres carrés, baigné par deux océans, l’Atlantique et le Pacifique, qui relie non seulement les deux Amériques, mais tous les continents, par le canal que prennent les navires en transit. Un pays accueillant, aux portes ouvertes, surtout aux nombreux migrants qui l’ont toujours traversé du Nord ou du Sud. Comment avez-vous travaillé à la préparation de cet événement ? « Le 31 juillet 2016, au ‘Campus de la Miséricorde’ de Cracovie (Pologne), le pape François a annoncé que la 24ème Journée mondiale de la Jeunesse 2019 se tiendrait au Panama. Le mouvement des Focolari d’Amérique Centrale – dont le Panama fait partie – a adhéré immédiatement avec enthousiasme ». Flor Ortega, journaliste panaméenne, a immédiatement suivi l’aspect de la communication. « Au début, nous avions peu de nouvelles et nous avons installé des commissions pour informer tout le monde en temps utile sur les différents aspects de la préparation. Aujourd’hui, la présence est très forte dans les médias et les réseaux sociaux ». Le 17 mai, dans la ville de Panama, au cours d’une célébration eucharistique avec des milliers de participants, l’Archevêque, José Domingo Ulloa, a proposé des journées de prière, le 22 de chaque mois jusqu’en décembre, en préparation à la JMJ. Quelques jours plus tard, dans son bureau, l’Archevêque a demandé aux jeunes du Mouvement des Focolari de s’occuper de la première, le 22 juin. Comment les jeunes ont-ils accueilli cette proposition? « Avec enthousiasme et engagement. Carmen Cecilia, du Panama, nous a ensuite dit que cet engagement l’a amenée à réévaluer la prière, la participation à l’Eucharistie, la récitation du Rosaire ‘comme des occasions d’être face à face avec Jésus’». Beaucoup de jeunes des Focolari, du Panama et d’autres pays travaillent depuis des mois au projet d’un événement de deux jours, à la fin de la JMJ, du 29 au 31 janvier, pour environ 400 participants. « Les adultes les ont soutenus en organisant les repas et l’hébergement, avec diverses initiatives pour collecter des ressources. Les jeunes, de leur côté, ont créé un programme d’inscription en ligne et ont ouvert un service de consultation et un « centre d’appels » pour recueillir les contributions des autres pays. Le focolare féminin du Panama est devenu un point de référence et de logistique. Keilyn du Costa Rica l’a décrit comme « une occasion pour connaître la communauté du Panama très unie et laborieuse, un véritable modèle ». Jésus Moran, vice-président des Focolari, est également arrivé d’Italie au Panama, tout comme le groupe international Gen Verde qui a participé à deux événements d’introduction ; le premier à Chitré, capitale de la province de Herrera dans le golfe de Panama et le second à Colón, sur la côte Atlantique. Le Gen Verde sera également présent le 26 janvier, à la veillée en préparation de la messe finale avec le Pape François. « Pro mundi beneficio », « pour le bien du monde », est inscrit sur les armoiries officielles du Panama. Qu’est-ce que ça veut dire ? « La devise est liée à la finalité du service rendu par le canal. Mais nous sommes certains que nous pouvons maintenant l’étendre, idéalement, au message qui partira de cette JMJ”.

Chiara Favotti

___

0 commentaires

Soumettre un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

S'abonner à la lettre d'information

Mot du jour

Articles connexes

Évangile vécu : « Seigneur, tu sais tout, tu sais que je t’aime » (Jn 21, 17).

Évangile vécu : « Seigneur, tu sais tout, tu sais que je t’aime » (Jn 21, 17).

Dans la confiance que Jésus met en nous, chacun peut trouver la force d’aimer comme il l’enseigne et la capacité de témoigner de cet amour comme l’ont fait les disciples. Dans l’amour, il est possible de se dépasser, de surmonter nos fragilités, et quand Jésus fait sa demeure en nous, ce qu’il opère, ce sont des merveilles.

Rechercher la paix : un parcours entre les mains de chacun

Rechercher la paix : un parcours entre les mains de chacun

Éradiquer toute soif de pouvoir. Dans un monde constamment déchiré par les conflits, et suite à l’appel du pape Léon XIV à construire une paix « désarmée et désarmante », nous proposons une réflexion de Chiara Lubich toujours très actuelle, tirée d’une Parole de Vie de 1981.

Vers une pédagogie de la paix

Vers une pédagogie de la paix

Comment devenir artisans de paix à notre échelle, dans la réalité quotidienne où nous vivons ? Anibelka Gómez, de la République dominicaine, nous raconte, à travers son expérience, comment l’éducation peut permettre de former des réseaux humains capables de semer la beauté pour le bien de communautés entières.