Mouvement des Focolari

Marisa nous a quittés

Fév 2, 2012

Le mouvement des Focolari exprime sa profonde souffrance pour la disparition de Marisa Baù.

En ces moments de souffrance et de stupeur, nous voulons assurer combien nous nous sentons proches des membres de sa famille et de tous ceux qui au cours de toutes ces années, ont expérimenté l’amitié de Marisa et l’accueil chaleureux qu’elle réservait à tous. Marisa Baù, née le 12 mai 1963 à Asiago (Vicence, Italie), avant-dernière de huit enfants, devenue orpheline de mère à l’âge de 15 ans, s’était prodiguée pour prendre soin de ses frères et sœurs restés à la maison. Après avoir travaillé deux ans dans une usine, diligente et créative, elle avait mis en route, avec deux collègues, un petit atelier de confection. Elle a connu la spiritualité du mouvement des Focolari en 1980, y adhérant immédiatement et avec générosité. Ayant ressenti la vocation de se consacrer à Dieu en tant que focolarine, elle a quitté sa famille en 1991 pour le focolare : d’abord à Padoue, où elle a terminé ses études de comptabilité, puis en 1992 à la cité-pilote internationale de Loppiano (Florence, Italie), gardant toujours un lien étroit avec toute sa famille. Après cette période de formation, Marisa est allée au Centre de Montet (Broye), en Suisse, où elle a travaillé dans l’atelier de confection pour enfants et dont elle était, depuis 1994, responsable du secteur de production. En 1998, en raison de ses qualités humaines et spirituelles, elle a assumé une responsabilité en tant que formatrice du Centre. Personnalité créative et tenace, Marisa était estimée de tous pour la qualité de ses relations, son sens des responsabilités et son altruisme. Toutes ces années, Marisa a fait la connaissance de très nombreuses personnes qu’elle a beaucoup aimées. C’est ce que démontre l’avalanche de messages arrivés du monde entier sur les réseaux sociaux : « Elle est partie elle aussi, elle qui a tant donné aux autres et continuera à le faire de là-haut ! » ; « Une très grande tristesse… il ne reste qu’à prier pour elle, pour sa famille et tous ceux de Montet… J’ai rencontré Marisa et son sourire reste gravé en moi ! » ; « Marisa est quelqu’un de très spécial pour moi. Elle fait partie de mon histoire ! ». La maman d’une focolarine écrit : « J’ai suivi avec anxiété tout ce qui s’est passé en me mettant à la place de la famille de Marisa… Je n’oublierai pas de prier pour elle et pour toutes les focolarines du monde ». Et une personne qui a travaillé avec elle : « Je suis avec vous dans cette souffrance, je prie spécialement pour la famille, je suis proche de vous. J’ai travaillé à ses côtés pendant trois ans à Montet et je remercie Dieu pour chaque minute passée ensemble ». Nous voulons nous souvenir d’elle comme « d’une personne merveilleuse – ce sont les paroles de Marithé Vuigner, coresponsable du Centre de Montet -, toujours prête à accueillir les autres. Une personne sur qui on pouvait toujours compter, agréable et charmante. Très liée à sa très belle famille nombreuse ». Pour plus d’informations : https://www.focolare.org/area-press-focus/fr/news/2012/02/01/marisa-bau-1963-2011/

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Berhta (Liban), engagée dans le projet MediterraNEW, qui œuvre pour l’éducation des jeunes en Méditerranée, surtout des migrants, nous raconte son expérience.