Mouvement des Focolari

Mouvement politique pour l’unité, quinze ans après sa fondation.

Juin 23, 2011

A Naples un congrès, sous le parrainage du Conseil régional de la Campanie, renforce la prospective de la fraternité universelle dans le paysage politique.

« Etre des bâtisseurs  de  villes nouvelles » a été le souhait de Maria Voce, présidente des Focolari,  au rendez-vous du 20 juin dernier, à Naples,  en souvenir de la naissance du Mouvement politique pour l’unité (MPPU). « Dans le contexte d’une désillusion générale des  citoyens envers la « chose publique », les réalisations présentées par le MPPU quoique petites, mais significatives,  font espérer une ère de « politique nouvelle » faite de dialogue et d’accueil réciproque »,  a souhaité Maria Voce dans son message. Les racines. Le 2 Mai 1996, à Naples, un groupe d’hommes politiques pose à Chiara Lubich une question délicate : comment est-il possible, pour ceux qui militent dans des partis politiques différents et des camps opposés « de vivre cette fraternité qu’elle propose, dans le domaine de la vie politique » ? Sa réponse demande une détermination nouvelle : l’unité autour de valeurs fondamentales partagées doit précéder les légitimes appartenances politiques ; le bien commun ne peut être obtenu qu’avec la contribution de tous. Le MPPU prend naissance sur ces idées-forces, qui suscitent l’adhésion convaincue des hommes politiques présents à la rencontre. Quinze ans plus tard, le 20 juin 2011, toujours à Naples, le congrès « La fraternité : un défi pour la politique », qui se déroule à l’Auditorium du Conseil Régional, veut être avant tout un acte de reconnaissance  de l’irruption du charisme de Chiara dans la vie politique. Parmi les 150 participants, des parlementaires, des conseillers municipaux, venus aussi d’autres régions. La première intervention est confiée à Eli Folonari, qui a été pendant 50 ans aux côtés de Chiara et qui est responsable aujourd’hui du « Centre Chiara Lubich », qui donne un aperçu du parcours suivant : de l’amour entre les personnes à l’amour social pour la « cité ». Aujourd’hui, le MPPU opère dans toutes les régions italiennes, dans plusieurs pays européens, en Amérique latine, en Asie. Les diverses expériences politiques qui se sont développées dans les années de formation de la spiritualité de l’unité y convergent, à partir du paradigme propre à Igino Giordani. Les lignes fondamentales du MPPU ont été présentées par Marco Fatuzzo, président du Centre international, à partir d’une définition donnée par Chiara Lubich elle-même : « Un laboratoire international de travail politique commun, entre les citoyens, les fonctionnaires, les chercheurs, les hommes politiques engagés à différents niveaux, d’inspirations et de partis politiques divers, qui mettent la fraternité à la base de leur vie. » Dans ce cadre, quelques réalisations significatives ont ensuite été données : comme les laboratoires de dialogue et de projet politique que le MPPU anime dans les parlements de quelques pays – en Italie, comme au Brésil, en Argentine, en Corée du Sud – ou le réseau international des écoles de formation politique, dans lequel des jeunes peuvent faire l’expérience d’une politique de communion. Les villes aussi se mettent en réseau : plus de 100 villes aujourd’hui ont adhéré à l’Association « Villes pour la fraternité », a rapporté le maire de Rocca di Papa, Pascal Boccia, l’actuel président. Pourquoi ne pas mettre aussi les Régions en réseau ? De façon emblématique, donc, dans l’optique d’une vision plus solidaire de l’Italie, le Président du Conseil régional de Campanie, Paolo Romano, a annoncé en conclusion du Congrès l’adhésion unanime de son administration à l’association « Villes pour la fraternité » en signant  le protocole d’accord. Le Mouvement politique pour l’unité

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