Mouvement des Focolari

Nous ne pouvons nous passer de vous

Nov 1, 2012

Comment Chiara Lubich considéraient les personnes non-croyantes

Au cours d’un dialogue dense avec des personnes de convictions non religieuses, Chiara Lubich, en 1995, explique pourquoi, sans les personnes non-croyantes, les Focolari perdraient leur identité.

« C’est absolument vrai ! Comme mouvement, comme Œuvre nouvelle, née dans l’Église, nous avons une vocation universelle.

Par conséquent notre devise est : « Que tous soient un ». Or, ce « tous » vous englobe vous aussi. Nous ne pouvons nous passer de vous, parce que vous êtes englobés dans ce « tous », autrement nous écarterions la moitié du monde ou un tiers du monde et nous l’exclurions. Au contraire, nous disons : « Que tous soient un ».

Bien sûr, nous devons être « un » comme nous le pouvons. À présent, nous serons « un » dans les valeurs ou dans d’autres idées, nous serons « un » en quelque chose de concret ».

Chiara Lubich aux amis de convictions non religieuses, Loppiano, 7 mai 1995

Publié sur « DiaLogos », CNx, 2 septembre 2012

0 commentaires

Soumettre un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

S'abonner à la lettre d'information

Mot du jour

Articles connexes

Nostra Aetate : 60 ans de cheminement dans le dialogue interreligieux

Nostra Aetate : 60 ans de cheminement dans le dialogue interreligieux

Le 28 octobre 2025 marquera le 60e anniversaire de « Nostra Aetate », la déclaration du Concile Vatican II sur les relations de l’Église avec les religions non chrétiennes. Après six décennies, ce document qui a inspiré et guidé les étapes du dialogue interreligieux nous invite à renouveler notre engagement en continuant à nouer des relations d’authentique fraternité.

Dilexi te : l’amour des pauvres, fondement de la Révélation

Dilexi te : l’amour des pauvres, fondement de la Révélation

La première Exhortation apostolique du Pape Léon XIV vient d’être publiée. Un travail commencé par Bergoglio qui met au centre l’amour et le service des pauvres. Un héritage précieux, signe de la continuité et de l’unité du Magistère de l’Église. Voici quelques réflexions du professeur Luigino Bruni.