« On demandera beaucoup à qui l’on a beaucoup donné, et on exigera davantage de celui à qui l’on a beaucoup confié ». Les Écritures le déclarent dans le livre de Luc 12:48.

C’est dans cette optique que 60 jeunes garçons et filles de différents âges, ethnies et nationalités se sont réunis à la Mariapolis Victoria (Man) située dans l’ouest de la Côte d’Ivoire du 3 au 8 août 2022 pour témoigner de la vérité de ces écritures à travers leurs expériences de vie. Rassemblés autour du titre « Homme Monde » et des sous-thèmes « Oser prendre soin de soi, des autres et de la planète », ces jeunes ont eu envie d’être des Ambassadeurs du monde uni dans leur ville d’origine.

C’était une atmosphère pleine de vie, d’amour et de lumière et, grâce à cela, les jeunes ont réalisé combien il était important d’être formés moralement, spirituellement, émotionnellement, pédagogiquement et psychologiquement pour être prêts à affronter cette nouvelle ère. Le monde est de plus en plus exigeant et influent et ne pas être suffisamment solides dans ces domaines peut « casser » la partie la plus importante du corps : l’âme.

Avec la spiritualité du mouvement des Focolari orientée vers le « Que tous soient un », qui a nourri ces jeunes âmes, ces jours enrichis d’activités pratiques et du partage d’expériences sur des thèmes comme avoir confiance en soi, croire qu’on est unique et talentueux, et réaliser que tout doit commencer à partir de la semence qu’on fait pousser en soi, ont fait une révolution dans beaucoup de cœurs.

Il était important qu’ils s’aiment eux-mêmes, avant de se présenter au monde extérieur. Après s’être aimés et avoir pris soin de leur intériorité, ils pouvaient être bien placés pour aimer les autres, sans être influencés par leurs amis. Enfin, s’ils étaient capables de dépasser les deux étapes précédentes, ils pouvaient aimer et prendre soin de la planète ou de la terre mère, étape aussi importante que les autres.

Pour faire tout cela, il était important d’avoir des buts et des objectifs dans la vie et de choisir les bons instruments qui les mèneront à ces buts. Comme mentionné ci-dessus, rien n’a été laissé de côté. À cet âge, de nombreux jeunes s’intéressent à l’esprit d’entreprise. Cette fois, il leur a été donné, la lumière de l’Economie de communion qui les a fascinés et leur a insufflé le désir de vouloir faire des affaires avec une nouvelle culture et de voir l’économie actuelle avec des yeux nouveaux en sachant que leurs contributions comptaient.

Dans le même ordre d’idées, ils ont réalisé que, pour se démarquer sainement dans le monde d’aujourd’hui, ils devaient être de bons exemples dans l’utilisation des médias. Des outils indispensables leur ont été donnés sur le thème de « Marie, modèle de la  communication », ce qui, à travers le dialogue, a suscité en eux le désir d’être des jeunes qui, par leurs actions, témoigneraient qu’il est possible d’utiliser les différents médias sociaux de manière positive et, pourquoi pas, de témoigner que Dieu est amour, comme ils l’ont tous vécu pendant ces 5 jours ensemble.

Rien n’était tenu pour acquis puisque des activités pratiques ont occupé certaines journées afin de ne pas rester dans la théorie. Ces activités telles que la plantation d‘arbres, le travail dans les champs pour cultiver des médicaments naturels contre la malaria (Artemisia), la production de compost et la fabrication de chocolats (en plaquettes et en pâtes) ont fait ressortir l’ingéniosité des jeunes et leur ont laissé l’idée que rien n’est impossible s’ils croient en eux-mêmes et s’ils mettent Dieu en premier dans tout ce qu’ils font.

Les cinq jours de vie, d’amour et de lumière se sont terminés cette fois-ci non seulement avec enthousiasme mais aussi avec des jeunes qui ont osé avec des idées concrètes et des désirs de contribuer à leur monde et d’apporter les changements quotidiens auxquels ils ont été appelés pour rendre le monde meilleur. Nous sommes tous repartis avec le slogan « S’inquiéter et se plaindre n’est pas la solution, mais exceller et contribuer positivement est une solution ».

 NJI MABIH