Mouvement des Focolari

« Pour 24 heures »

Déc 10, 2010

Un extrait de son journal du mois de février 1981.

« J’ai appris qu’il existe une bonne méthode pour guérir un alcoolique : il faut le faire arrêter de boire pendant 24 heures. Et en général, il y arrive. Puis, de 24 heures en 24 heures, il résiste plusieurs semaines, puis plusieurs mois, puis une année. Les bonnes habitudes finissent par revenir, et la santé avec.
J’ai pensé que cela peut être une bonne méthode pour nous aussi, qui sommes intoxiqués par l’humain, enivrés du désir de posséder, peu enclins au renoncement et à la mortification qui est vie, tournés vers tout autre chose que la sainteté, qui est une vertu héroïque. Si nous nous fixons comme objectif d’essayer une journée, nous y arrivons. Peut-être est-ce pour cela que Jésus veut que nous ne portions que les soucis de chaque jour. Puis, jour après jour, on tient plusieurs semaines…

Vivre le ‘toujours, tout de suite et avec joie’ pendant une journée, nous le pouvons. Quand nous nous levons le matin, nous devons regarder en face la journée qui nous attend, avec les efforts que cela nous coûte, avec les imprévus qui arriveront, comme un athlète devant un obstacle, profondément recueilli en pensant à ce qu’il devra surmonter.
Alors, nous y arriverons, avec l’aide de Dieu et de Marie. »

Chiara Lubich, Journal, 5 février 1981

0 commentaires

Soumettre un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

S'abonner à la lettre d'information

Mot du jour

Articles connexes

États-Unis : Réseaux de paix durables

États-Unis : Réseaux de paix durables

Les 21 et 22 mai 2025, le forum : « Réseaux de paix durables : Dialogue entre perspectives et croyances différentes » a rassemblé 120 opérateurs de paix issus de 90 organisations.

Évangile vécu : à la recherche de ceux qui se sont égarés

Évangile vécu : à la recherche de ceux qui se sont égarés

Dans la parabole de la brebis perdue, Jésus nous demande de veiller sur ceux qui nous entourent, d’aller à la recherche de ceux qui se sont égarés et d’avoir la même attention et la même bienveillance que le berger dans nos relations et nos amitiés. La recherche, le fait de se retrouver, d’aller à la rencontre de l’autre et, en même temps, la joie de se sentir aimé sont une invitation à la gratitude pour la miséricorde que Dieu a pour chacun de nous.