«Que ce dé soit le signe qui nous rappelle que la paix est un bien précieux, à toujours cultiver, avec l’engagement de tous». Ce sont les paroles du maire adjoint de Trieste ( Nord de l’Italie), Fabiana Martini, lors de l’inauguration du parterre et du «Dé de la paix», le 21 novembre dernier.
La structure en acier et polycarbonate de 60 cm de côté, située dans le jardin public «Muzio de Tommasini» de la ville, porte sur les six faces les devises singulières: «Nous nous aidons l’un l’autre, je pardonne l’autre, j’aime en premier, j’écoute l’autre, je partage avec les autres et j’accueille chacun».
Reçue de la Commune de Trieste et réalisée par l’Association Action pour un Monde Uni (AMU), expression sociale du Mouvement des Focolari, lors du centenaire du début de la première guerre mondiale, l’initiative est le fruit d’un projet déjà commencé dans d’autres villes italiennes comme Trente et Rovigo, mais aussi dans des pays plus lointains comme la Hongrie et le Pakistan.
Avec quel objectif? Celui de favoriser des parcours d’éducation à la paix, en impliquant en particulier les enfants et les adolescents des écoles mais aussi les enseignants, les éducateurs, les familles et tous les adultes de tout âge qui désirent s’engager sur ce front important et toujours actuel.
Les classes d’écoles de tout ordre et de tout grade ont participé nombreuses à la cérémonie bondée, conduite par Roberto Mosca, d’Action pour le Monde Uni et réjouie par les musiques et les chants de nombreux enfants, adolescents et jeunes. Sont également intervenus, en plus du maire adjoint Fabiana Martini, les adjoints communaux aux Travaux publics, Andrea Dapretto, à l’Education, Antonella Grim qui ont souligné la validité du projet, ainsi que l’importance et la valeur de construire des relations vraies et de paix.
Celui qui passera devant le nouveau «parterre de la paix», avec à son centre le ”dé de la paix”, pourra le faire basculer pour commencer, presque comme un jeu, à construire un chemin de paix personnel mais toujours important.
Inspiré par l’art d’aimer proposé par Chiara Lubich, fondatrice du Mouvement des Focolari, ce ”jeu pédagogique” vise ainsi à faire mettre en pratique chaque jour, la phrase qui sort du lancer de dé. L’initiative se développe dans le cadre d’un projet didactique plus ample, qui a vu et voit engagés différents enseignants, de nombreuses classes, surtout maternelles et primaires, qui ont déjà commencé avec les enfants, un parcours quotidien de sensibilisation à la paix et à la solidarité.
Source: Bureau de Presse de la Commune de Trieste
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