Nov 7, 2016 | Non classifié(e)
Arrive à son terme, la production d’un spectacle musical/théâtral dédié à l’histoire d’Alberto Michelotti, Carlo Grisolia (A&C) et de leur groupe d’amis avec leurs passions (sport, musique, amitiés) qui se retrouvent au ”Muretto”, une petite place de la périphérie de Gênes, vers la fin des années ’70. C’est l’histoire de deux jeunes qui s’engagent dans un contexte d’efforts et de partage : le port, lieu de frontière, lieu de passage et de rencontre, surtout entre jeunes parce que ceux qui débarquent sont principalement des jeunes ; des jeunes qui savent porter leur attention à l’autre, dépenser sans compter pour cela de leur temps, faciliter la rencontre avec la nouveauté et celui qui est différent (ce que les jeunes, souvent contrairement aux adultes, ne craignent pas). L‘amitié est la ”philadelphie” qui fait en sorte de découvrir l’autre en profondeur, parfaitement, ontologiquement égal à soi-même, qui donne de la substance et rend réelle l’appartenance, la paix, l’ouverture, réel le dialogue. C’est la décision de donner la vie pour ses propres amis, qui rend réellement solidaires, ouverts, respectueux, proactifs. C’est cela l’ ”amour le plus grand”. Le spectacle, sous une première ”short version” débute en novembre 2016 dans deux théâtres de Rome le 17 à la ”Tor Bella Monaca”, le 21 et 22 au ”Vascello”. A celui-ci et relié, un intéressant et articulé projet éducatif et social qui sera successivement proposé, en collaboration avec le M.I.U.R. ”Département pour le Système Éducatif d’Instruction et de Formation et la Direction Générale pour l’Étudiant, l’Intégration et la Participation, aux institutions Secondaires grâce aussi au soutien de Fondation Migrantes, Caritas italienne, Comité Alberto &Carlo, Mouvement des Focolari, Fondation ‘Ente dello Spettacolo’, Lycée Bertolucci Parma, Le Diocèse de Gênes. Une équipe de professionnels (auteurs/compositeurs, réalisateur, scénographe (décorateur), directeur musical, chorégraphe, techniciens de la lumière et du son) sont les véritables ”coach” d’une jeune équipe d’artistes issus de différentes Régions d’institutions Supérieures et d’Universités italiennes. Particulièrement significative la présence parmi eux d’un jeune nigérian ‘demandeur d’asile’. Tout d’abord, ceux-ci sont les premiers invités à revivre et expérimenter ce que contient l’histoire d’Alberto & Carlo. Source : rerum.eu
Nov 7, 2016 | Non classifié(e)
Quelques années auparavant, mon mari et moi avons racheté une petite entreprise de construction mécanique, avec six employés et une clientèle nombreuse. C’était un petit rêve qui se réalisait, aussi parce que nous pouvions ainsi assurer un futur professionnel à nos enfants. Même si nos clients nous ont assurés que rien ne changerait, déjà durant les six premiers mois d’activité nous avons été confrontés à la dure réalité du travail: peu de commandes, bureaucratie et aussi quelques tentatives subtiles de corruption. Pour nous, il était important de rester dans la légalité en ignorant ces demandes, mais, aussi à cause de cette attitude et à la crise du secteur automobile, nous avons constaté qu’en l’espace d’une année le chiffre d’affaires de l’entreprise avait diminué de moitié. Nous nous sommes donc retrouvés avec beaucoup de dettes à payer, sans ressources. En conséquence, nous avons dû aborder le choix extrêmement difficile de licencier une grande partie des ouvriers, leur donnant le temps de trouver un nouveau travail. Nous avons été aussi contraints de vendre les machines pour pouvoir leur donner tout ce qui leur revenait. Nous avons vécu tout cela comme un échec, mais nous n’avons pas renoncé. Autour de nous, la communauté des Focolari, dont nous faisons partie depuis quelques années, nous soutenait par la prière. Nous nous sommes adressés à Dieu afin qu’il nous guide dans nos choix. La providence ne s’est pas fait attendre. L’occasion de changer de secteur de travail s’est présentée. Elle nous donnait la garantie d’une continuité. Mon père a mis à notre disposition une somme pour faire face aux dépenses plus urgentes, un de nos représentants nous a laissé en prêt des machines pour une longue période et les fournisseurs nous permettaient de faire des paiements échelonnés. Ainsi, petit à petit, nous nous sommes repris.
Le plus beau fruit de cette période a été que nos enfants ont grandi en donnant de la valeur aux choses importantes, comme le choix d’une vie simple, et pouvoir ainsi expérimenter l’amour de Dieu à travers beaucoup de petits signes, mais importants. Tout cela a renforcé le lien familial. 2009 a marqué le début de la crise économique au niveau international et nous l’avons aussi beaucoup ressentie. Parfois, nous étions découragés, mais nous avons continué malgré mille difficultés, sans aucune certitude sur les lendemains, toujours confiants en la providence qui nous a surpris en beaucoup d’occasions. Par exemple, le jour où nous étions très préoccupés, parce que nous n’avions eu aucune commande! J’ai demandé aux volontaires de mon groupe, avec lesquelles je partage la spiritualité des Focolari, de prier et, plus tard dans la matinée, le fax a commencé à imprimer 72 pages de commandes! Nous avons vraiment ressenti la puissance de la prière et la concrétisation de l’amour de Dieu pour nous.
Cet été, un de nos clients, qui passait commande de temps en temps, nous a confié un travail important, pour quelques mois, mais qui annonçait la possibilité de grandes commandes pour le futur et donc une tranquillité économique que nous rêvions depuis longtemps. Au moment de conclure le contrat, nous découvrons que les pièces produites seront employées dans l’industrie des armes lourdes. Nous avions à l’esprit les images du désespoir des nombreux réfugiés qui fuient la guerre dans leur pays. Le choix de ne pas accepter de travailler pour cette entreprise a été difficile, parce qu’elle nous aurait assuré du travail pendant de nombreux mois, mais nous n’avions aucun doute. Ce qui nous a rendus très heureux, c’est le fait que notre fils, qui a commencé à travailler avec nous, était complètement d’accord. Nous sommes certains que la providence de Dieu, expérimentée de nombreuses fois durant ces dernières années, ne manquera pas.
Nov 6, 2016 | Focolare Worldwide, Senza categoria
« Puisque les guerres ont leur origine dans l’esprit des hommes, c’est dans l’esprit des hommes que doivent s’élever les défenses de la paix ». C’est ceci que récite le préambule de l’acte constitutif de l’Unesco où, au siège, à Paris, le 15 novembre prochain, on se souvient de Chiara Lubich et l’engagement du Mouvement des Focolari pour la paix. Nous proposons quelques pensées sur la paix, extraites des écrits d’Igino Giordani (protagoniste des deux guerres) : Les blessures sociales s’appellent guerres, dissensions ; et lacèrent le tissu social avec des plaies qui parfois semblent ne pas guérir. L’âme antique, dans les heures les meilleures, aspirait à la paix. ”Si vis pacem, para bellum” [si tu veux la paix, prépare la guerre], disaient les romains ; mais dans l’esprit évangélique, la vraie paix n’est pas celle qui est procurée par la guerre, mais celle qui a germé grâce à une disposition pacifique, par une concorde d’âmes. On ne se fait pas mal pour être bien. ”Si tu veux la paix, prépare la paix”. Là aussi on renouvelle en construisant la paix, comme fondement, non pas les armes, faites pour tuer, mais la charité, faite pour vivifier. La charité, se mettant en mouvement, génère la fraternité, l’égalité, l’unité, et élimine les jalousies, l’orgueil, et les discordes, tenant à recueillir les hommes en une famille d’un seul esprit. La vie humaine est sacrée. Ne pas tuer ! Ne pas te venger ! Aime l’ennemi. Aucun talion… L’humanité qui a suivi Jésus a compris dans l’Évangile le message angélique chanté au cours de la nuit de sa naissance :”Paix sur terre”. Il suffit qu’il y en ait un qui aime la paix. Condition avant toute relation. Jésus mettait en opposition des généraux et héros ensanglantés, avec les héros pacifiques, victorieux sur eux-mêmes, prêts à susciter la paix avec eux-mêmes, avec les citoyens, avec les étrangers; il créait un héroïsme nouveau et plus ardu ; celui d’éviter la guerre sous toutes ses formes, en en cassant continuellement la dialectique avec le pardon et la rémission. Cette paix est fruit de la charité, celle pour laquelle il nous est demandé d’aimer aussi les ennemis, aussi ceux qui calomnient : celle-ci empêche les ruptures ou les répare. Sous un régime d’amour, la discorde est une absurdité, un reniement ; et quiconque la provoque se met sans aucun doute en-dehors de l’esprit du Christ, et dehors, il reste jusqu’à ce qu’il ait restauré la concorde ». Igino Giordani, Le message social du christianisme, Editrice Città Nuova, Rome (1935) 1966 p. 360-368
Nov 5, 2016 | Focolare Worldwide, Senza categoria
En 1956 la Hongrie était envahie par l’armée soviétique suite à la révolte ensuite réprimée dans le sang et Chiara Lubich, répondant à l’appel lancé par Pie XII, écrit une lettre qui deviendra la ”magna carta” de la nouvelle vocation qui fleurira à l’intérieur du Mouvement des Focolari : ”Les volontaires de Dieu”, femmes et hommes formés par la spiritualité de l’unité, qui s’engagent à porter Dieu dans la société avec le propre témoignage, dans les différents milieux dans lesquels ils agissent. Du 28 au 30 octobre, se sont rencontrés à Castel Gandolfo (Rome), 1840 volontaires femmes et hommes venus de toute l’Italie. « Il y a une grand envie de s’impliquer pour notre pays et on sent une grande nécessité, qu’on ne veut plus reporter à plus tard, de surmonter la fragmentation et de se mettre concrètement et définitivement sur le net car les bonnes pratiques peuvent devenir stimulation , aide et soutien réciproques ; et comme elle est forte, l’exigence d’engagement intergénérationnel afin d’être une réponse commune, concrète et reproductible aux défis et aux souffrances de notre société ». Le commentaire à chaud d’une jeune participante qui résume les trois journées vécues intensément. Le message de Maria Voce, présidente des Focolari, marque l’ouverture du Congrès, encourageant tous à témoigner du charisme de l’unité dans ses expressions les plus concrètes et avec le regard fixé sur la prière de Jésus ”Que tous soient Un”. On entre dans le vif du congrès avec quelques réflexions et témoignages qui misent à approfondir le nouveau thème proposé cette année au Mouvement tout entier : ”Jésus Abandonné, fenêtre de Dieu, fenêtre de l’humanité’‘.
Touchant le témoignage raconté presque à voix ténue à cause de l’émotion, de Pina et de Tanina, deux volontaires de Lampedusa, qui racontent avec force et simplicité de véritables actes d’héroïsme quotidien dans le fait d’affronter l’accueil de milliers de réfugiés débarqués sur la petite île ces dernières années : « Nous les sentons nôtres ces frères africains avant de les remettre à l’humanité ; et quand ils partent d’ici pour se disperser dans le monde, une grande émotion nous étreint pour le futur incertain qui les attend ». Riccardo Balaarm, journaliste, raconte comment, à partir de l’expérience soufferte du handicap d’un fils, naît l’engagement avec les jeunes de la nationale paralympique de natation, en présentant le témoignage d’Arjola Trimi, médaille d’argent dans les 50 m. style libre à Rio (Brésil).
Durant les après-midis, 150 groupes affrontent 35 thématiques : de la formation, à l’engagement dans la vie sociale ou politique ; de l’économie à la santé et à l’écologie, à l’art, etc…Tous les domaines dont les volontaires tiennent compte dans leur vie quotidienne et à travers lesquels ils essaient de réaliser la vocation des ”premiers chrétiens du XX ème siècle” comme l’appelait Chiara Lubich : des laïcs qui vivent l’Évangile avec la même ardeur que les premiers chrétiens, décidés à se donner pour construire un monde uni. Un moment solennel a été la signature de l’acte constitutif, avec la présence de don Andrea De Matteis, vicaire de l’évêque et chancelier du diocèse d’Albano, à travers lequel les volontaires assument l’engagement d’être promoteurs du processus de canonisation d’un ”premier chrétien” de notre époque, Domenico Mangano, volontaire de Viterbo disparu en 2001. https://youtu.be/EDCfdVUGa6s
Nov 4, 2016 | Non classifié(e)
Cela est-t-il dû à la participation du pape François et des plus hauts représentants de la Fédération luthérienne mondiale ? Cela est-t-il dû aux touchantes expressions de la Déclaration commune lue dans la cathédrale de Lund (ville de 115.000 habitants dans le sud de la Suède) ? Ou bien à la grande participation du peuple ? Le fait est que le succès de l’événement de la commémoration du Vème centenaire de la Réforme a dépassé toute attente même en ce qui concerne l’impact sur les médias. « Le Christ désire que nous soyons Un de manière à ce que le monde puisse croire », ont proclamé ensemble luthériens et catholiques, convaincus que « la manière d”entrer en relation entre nous ait une incidence sur notre témoignage de l’Évangile ». Le regard du Document est tourné vers le futur et dans le quotidien ; sortir de soi-même, de la propre communauté, de la propre église pour entreprendre des actions communes « dans le service, défendant la dignité et les droits humains, spécialement ceux des pauvres, en travaillant pour la justice et en rejetant toute forme de violence ». Une résolution, celle de travailler ensemble « pour accueillir celui qui est étranger, pour venir en aide à ceux qui sont obligés de fuir à cause de la guerre et de la persécution, et à défendre les droits des réfugiés et de ceux qui cherchent refuge » et pour la défense de toute la création, de l’environnement « qui souffre l’exploitation et les effets d’une insatiable avidité ». Une Déclaration qui devient globale dans l’appel final aux catholiques et aux luthériens du monde entier afin que « toutes les paroisses et les communautés luthériennes et catholiques » soient « courageuses et créatives » oubliant les conflits du passé pour que « l’unité entre nous guide la collaboration et approfondisse notre solidarité ». La Réforme de Luther en Suède a été introduite pour des raisons purement politiques. Le roi Gustav Vasa prit le contrôle de l’Église et ce fut seulement en 2000 qu’advint la séparation entre État et Église. Au cours des siècles, le luthéranisme a ensuite acquis beaucoup de nuances qui se reflètent dans les différentes caractéristiques nationales. Mais au-delà de l’histoire de chaque peuple, nous voyons aujourd’hui se frayer un chemin, la ”Réforme de l’unité” voulue avec conviction par les deux églises luthérienne et catholique. Une réforme destinée à devenir culture populaire et donc possible. Celle-ci se base sur 5 engagements: 1) Commencer toujours de la perspective de l’unité et non du point de vue des divisions; 2) Se laisser transformer continuellement par la rencontre avec les autres ; 3) Chercher une unité visible en élaborant ensemble des pas concrets ; 4) Redécouvrir la force de l’Évangile ; 5) Témoigner ensemble de la miséricorde de Dieu. Engagements ceux-ci qui portent à témoigner de la beauté d’être chrétiens dans la diversité, justement parce que ce qui nous unit vaut beaucoup plus que ce qui nous divise. C’est bien cela la conviction qui a guidé la longue amitié entre les Focolari et les luthériens ainsi que l’action de beaucoup d’autres mouvements. Antje Jackelen, la première femme archevêque de l’église luthérienne suédoise (61 ans, mariée et mère de deux filles) que nous avons interviewée en ce qui concerne la contribution des mouvements soutient que ceux-ci « Sont œcuméniques dans leur propre configuration et c’est ainsi qu’avec eux, les préjugés sont anéantis ». Et que l’événement de ces jours-ci « est aussi le fruit de 50 années de dialogue et de travail réalisé ensemble ». Au cours de l’après-midi, dans l’Arène de Malmö, comble de 10 mille personnes, les témoignages se sont alternés de : Pranita (Inde), Hector Fabio (Colombie), Marguerite (Burundi), Rose (Sud Soudan), Antoine (Syrie). Ceux-ci, plus que beaucoup de beaux discours, ont démontré qu’une collaboration existe déjà entre les églises, avec des actions communes pour l’environnement, pour la justice sociale, pour les enfants, pour soutenir les pauvres, les agriculteurs, les victimes des guerres. « Ces histoires – a conclu le Pape – nous motivent et nous offrent un nouvel élan pour travailler toujours plus unis. Lorsque nous retournons dans nos maisons, portons avec nous l’engagement de faire chaque jour un geste de paix et de réconciliation pour être les témoins courageux et fidèles de l’espérance chrétienne ». Des paroles aux actes. Pour être vrais, crédibles. DECLARATION CONJOINTE à l’occasion de la commémoration commune Catholique-Luthérienne de la Réforme (Radio Vaticana)