Oct 4, 2019 | Non classifié(e)
Le Mouvement des Focolari participe à la joie de Chiara Amirante et de la Communauté Nouveaux Horizons qu’elle a fondée, pour la visite surprise du Pape François dans leur « Citadelle Ciel » près de Frosinone (Italie). « Si je commençais à répondre aux questions, ce serait des paroles, des paroles, des paroles…Je crois que ce serait comme salir la sacralité de ce que vous avez dit, parce que vous n’avez pas dit des paroles, vous avez dit des vies : les vôtres. Histoires. Cheminements. Recherches, mais recherches de chair, d’esprit, la personne tout entière ». C’est ainsi que s’est adressé le Pape François, librement, à cinq jeunes de la Communauté Nouveaux Horizons qui lui ont offert leurs témoignages forts de souffrances et de renaissance durant la visite privée que le Pape a faite au Siège de la Communauté, dans la province de Frosinone (Italie) le 24 septembre dernier. « Vos histoires sont des histoires de regards – a continué le Pape – et à un moment donné, vous avez senti un regard – un – qui n’était pas comme les autres, mais c’était celui-ci seulement : un regard qui t’a regardé avec amour. Moi aussi je connais ce regard. Un regard qui t’a pris par la main et t’a laissé aller, il ne t’a pas enlevé la liberté ». Accueilli avec joie et émotion, le pape François était arrivé à 9:30 du matin dans la « Citadelle Ciel », siège central de cette Communauté qui, grâce à des parcours de guérisons et de connaissance de soi basées sur l’Évangile, permet à de nombreux jeunes de sortir de tunnels infernaux de souffrances et de dépendances et de devenir des témoins d’espérance pour d’autres jeunes qui sont dans des situations graves de mal-être. C’est vraiment à la « fécondité du témoignage » qu’a entre autre fait allusion le Pape dans son intervention : « Votre témoignage, c’est aussi semer, non pas une idée, mais le fait que Dieu est amour, que Dieu nous aime, que Dieu est occupé à nous chercher à chaque moment, que Dieu est à nos côtés, que Dieu nous prend par la main pour nous sauver (…). Nous sommes des femmes et des hommes du Magnificat, c’est-à-dire du chant de Marie, d’aller raconter que Dieu m’a regardé, m’a caressé, m’a parlé, a vaincu. Et il est avec moi. Il m’a pris par la main et m’a retiré de l’enfer ». Le Pape a ensuite salué, aussi personnellement, les membres de la Communauté et les responsables des Centres en Italie et à l’étranger qui se retrouvent là réunis, pour l’Assemblée Centrale annuelle. Il a célébré la Messe, a déjeuné et planté un olivier dans le jardin de cette citadelle, une des cinq qui sont nées de la Communauté fondée par Chiara Amirante. Comme enfant, Chiara avait connu la spiritualité des Focolari et avait aussi rencontré personnellement la fondatrice, Chiara Lubich. Ensuite, une fois adulte, en se mettant à l’écoute du cri des jeunes de la rue et de leur demande d’aide de fuir l’enfer dans lequel ils vivaient, l’idée est née de donner vie à une communauté d’accueil. Cette visite du Pape François fait suite au coup de téléphone du Pape et au message vidéo du mois de juin dernier pour célébrer cette année spéciale au cours de laquelle la Communauté célèbre ses 25 ans d’existence. Tout en saluant le pape François, Chiara a rappelé les débuts de son aventure lorsqu’au contact avec le « peuple de la nuit », l’avait guidée la certitude que la rencontre avec « Christ Ressuscité allait pouvoir ramener la vie là où je ne voyais que mort ». En ‘94, elle a ainsi donné naissance à la première communauté à Trigoria (Rome) et en ‘97, à Piglio, dans la province de Frosinone, à une communauté de formation et d’accueil. Aujourd’hui, ils sont au nombre de 228, les centres d’accueil, de formation et d’orientation, avec beaucoup d’initiatives de solidarité, de projets sociaux et d’initiatives de promotion humaine dans différents pays. En 2006, Chiara a lancé la proposition de devenir des « chevaliers de la lumière », c’est-à-dire, témoigner la joie du Christ Ressuscité à qui est le plus désespéré, essayer de vivre l’Évangile à la lettre, afin de renouveler le monde avec la révolution de l’Amour. A cet engagement ont adhéré plus de 700.000 personnes. « Les nouvelles pauvretés constituent une réelle urgence qui continue à récolter des millions de morts invisibles dans l’inconscience de ceux qui sont les plus désespérés » a encore expliqué Chiara devant le pape François en parlant d’utilisation et d’abus d’alcool et de drogues, d’anorexie, de boulimie, de dépression, de ludopathie, d’addiction à internet, d’ harcèlement, d’abus, de dépendance au sexe… « Nous sentons plus fort que jamais – a t-elle conclu – l’urgence de faire tout ce qui est possible de faire pour répondre au cri de nombreuses personnes, qui n’est pas écouté ».
Anna Lisa Innocenti
Oct 2, 2019 | Non classifié(e)
Le Synode pan-amazonien commence bientôt. Cette histoire se déroule dans une ville péruvienne d’Amazonie et elle ne parle pas d’incendies, de déforestation, de compagnies pétrolières ni de chercheurs de métaux précieux. C’est l’histoire de Jenny et de Javier qui ont choisi de vivre en Amazonie avec le désir d’apporter, en tant que famille, la lumière de l’Evangile « aux plus petits ».
« Nous vivions en Argentine mais nous avions décidé de nous installer à Lamud, la petite ville où Jenny est née, dans ce qu’on appelle « Ceja de Selva » (moitié forêt, moitié montagne), près des sources des grandes rivières Marañón et Amazone. Nous voulions être proches de ses parents qui sont âgés et en mauvaise santé. Javier est argentin et il a rencontré Jenny pendant leurs études à Rosario. Ils ont deux jeunes filles (2 et 4 ans) et Angie (17 ans). Passer d’une grande ville comme Rosario à une petite ville perdue de 2 500 habitants et à 2 300 mètres d’altitude a sans aucun doute été un grand saut. Ils me racontent qu’ils ont vendu « le peu qu’ils avaient » et sont partis pour l’Amazonie, la région la plus pauvre du Pérou, à 1 600 km de Lima et à 14 heures du focolare le plus proche, sachant « que nous n’aurions pas de voyage de retour ». C’était, surtout pour Javier, un vrai défi. Dès leur plus jeune âge, ils avaient découvert la spiritualité de l’unité des Focolari et maintenant, en famille, ils avaient décidé de mettre l’Évangile en pratique. C’est pourquoi « leur plus grande préoccupation » – me disent-ils – était d’arriver à un endroit où ils seraient « seuls », sans que les gens partagent leurs mêmes idéaux. Ils décidèrent alors de tout faire pour témoigner et annoncer l’Evangile par leur vie, afin que, même dans ce petit village amazonien, naisse une semence de la spiritualité de l’unité. Ils se sont proposé de vivre le commandement de l’amour réciproque pour que Jésus soit toujours spirituellement présent dans leur famille, selon la promesse que « là où deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis au milieu d’eux » (Mt 18,20). Avec cette conviction et croyant en l’affirmation de Chiara Lubich que « l’un des fruits de la présence de Jésus au milieu d’eux est qu’Il donne naissance à la communauté », ils sont partis au Pérou avec détermination. Quelques jours après leur arrivée, l’évêque a visité le petit village de Lamud et ils se sont présentés comme « famille focolare ». L’évêque les a bénis et les a encouragés à poursuivre leur engagement. Ils ont commencé par visiter la périphérie de la ville, visitant « les plus pauvres des pauvres, les derniers ». Ils sont allés dans les maisons (si on peut les appeler ainsi !) où ils ont trouvé des personnes âgées qui « n’avaient même pas un lit décent pour y mourir, tellement grande était la pauvreté ». Ils ont rencontré de nombreuses familles qui avaient pour unique attente de trouver une assiette de nourriture quotidienne pour eux-mêmes et leurs enfants. « Nous avons essayé de les caresser, de les regarder dans les yeux, de les encourager, de leur apporter à manger. Parfois, et quand nous le pouvions, nous restions 2 ou 3 jours avec eux pour partager leurs souffrances, leur pauvreté, leurs joies et leurs espérances.
Dans l’espoir de faire naître une petite communauté, ils ont commencé à organiser des rencontres de la « Parole de Vie », mais sans succès. Ils ont changé de tactique plusieurs fois. « Nous n’avons jamais été découragés parce que nous savions que Jésus a son temps et que l’important était d’être à son jeu ». Ils ont insisté pour inviter les voisins à se rencontrer autour de la Parole de Dieu et, peu à peu, des gens se sont joints à eux, parmi eux, des mamans d’enfants qui vont à l’école maternelle avec leurs filles. Ils ont aussi préparé des moments pour les petits. C’était le début, une petite flamme. Entre-temps, le curé de la paroisse leur a demandé de prendre en charge la catéchèse familiale du village et de dix autres villages voisins, dont certains sont à deux heures de route. Récemment, ils ont eu la première visite d’un groupe de la communauté des Focolari de la ville de Talara, à 650 km de Lamud (12 heures en voiture). Une visite qui, selon eux, a marqué « un avant et un après dans la vie de notre communauté ». Jenny et Javier affirment avec la joie de ceux qui ont trouvé leur place dans le monde : “Nous sommes petits, mais quelque chose est né ! Nous ne voulons pas créer des attentes pour nous-mêmes, mais nous croyons que Jésus a une certaine faiblesse pour l’Amazonie, pour les plus pauvres. Peut-être parce qu’il est aussi né parmi les pauvres… et qu’il est resté parmi eux. Nous ne savons pas comment il veut nous emmener, mais ce sont les seuls que nous voulons aller ! Nous voulons, comme Lui, donner notre vie pour notre peuple”.
Gustavo E. Clariá
Sep 30, 2019 | Non classifié(e)
A Rocca di Papa s’est conclue la rencontre annuelle des dirigeants du Mouvement des Focolari. Parmi les priorités émises pour 2020, il y a un nouvel engagement dans le domaine des droits humains et de la justice, le centenaire de Chiara Lubich et la prochaine Assemblée Générale des Focolari.
A la fin, la boucle est bouclée. Une longue communion entre les participants de la rencontre annuelle entre les délégués du Mouvement des Focolari dans le monde et le Conseil Général, qui a eu lieu du 14 au 28 septembre 2019 à Rocca di Papa, a remis en lumière, le principe qui « avait donné le ‘la’ » dès le début du congrès et qui sera le principe qui guidera tout le Mouvement l’année qui vient : tout ce qui se fait au nom du Mouvement dans le domaine ecclésial, social ou culturel, comme des activités pour les petits ou pour les grands, pour les familles ou pour ceux qui sont engagés en politique, n’a de sens que si c’est caractérisé et guidé par la présence de Jésus au milieu de ceux qui s’aiment comme lui nous l’a enseigné. Ceci ne signifie pas que les focolari sont en train de prendre un raccourci spirituel. En effet, la première partie de la rencontre a été consacrée à la récolte de la vie du Mouvement. Avec l’empreinte des différents domaines ecclésiaux, politiques et culturels dans lesquels le Mouvement se trouve, ont donc été présentés, des projets sociaux et éducatifs, l’engagement pour les réfugiés de la part de régions dont on entend peu parler dans les médias, des initiatives artistiques ou bien en faveur de la dignité humaine.
Lors de cet échange, l’accent a été mis sur le fait que la réforme, en application depuis quelques années et étant intitulée « Nouvelle configuration », est en train de porter les premiers fruits. En plusieurs endroits du monde, les structures plus allégées semblent libérer de nouvelles forces créatives. De nouvelles formes d’annonce et d’évangélisation, des synergies entre les différentes branches du Mouvement et avec d’autres réalités ecclésiales et laïques. Mais également le rapport entre le gouvernement central et les régions géographiques, c’est-à-dire entre les sensibilités globales et l’agir local est projeté vers un nouvel équilibre. Forts de cet équilibre, il a été possible, d’identifier ensemble les priorités à affronter l’année 2019/2020, tout en respectant les diversités présentes également au sein du Mouvement, diversités telles que celles des cultures, des confessions, des forces et des ressources.
En continuant un parcours proposé par les jeunes, le Mouvement l’année qui vient, s’engagera avec le mot d’ordre « A temps pour la paix », dans les domaines des droits humains, de la paix, de la légalité et de la justice, en essayant d’impliquer aussi d’autres personnes et institutions à faire des pas concrets et importants dans ces domaines-là. Le Centenaire de la naissance de Chiara Lubich tiendra aussi un rôle particulier lors des prochains mois. Les activités qui commencent le 7 décembre 2019 avec comme intitulé « Célébrer pour rencontrer » veulent offrir la possibilité d’une rencontre vivante avec la fondatrice et son charisme. Et enfin, l’an 2020 sera caractérisé par l’Assemblée Générale du Mouvement qui a lieu tous les six ans et qui offrira de nouvelles perspectives. « Mais tout ce que nous faisons a un unique but – a réaffirmé Maria Voce, Présidente des Focolari, à la conclusion de cette rencontre – Nous voulons transformer le monde, en donnant visibilité à la présence de Christ en celui-ci, à travers l’amour réciproque entre nous ». C’est cela – pour ainsi dire – le typique « soft skill » des Focolari, leur « compétence transversale » qui ne se produit pas avec des méthodologies et des programmations, mais qui est à la base de chacun de leurs engagements, comme point de départ et point d’arrivée.
Joachim Schwind
Sep 29, 2019 | Non classifié(e)
Cette année encore, dans le monde entier, le Mouvement des Focolari a invité aux Mariapolis, hommes et femmes, petits et grands, personnes de tous milieux, à vivre l’expérience d’une ville basée sur la loi de la fraternité.
L’expérience est identique même si les chemins sont différents: la Mariapolis est l’expression typique des Focolari. Pendant plusieurs jours, les participants à ces rencontres généralement estivales, sont invités à réaliser l’utopie d’une société fondée sur l’amour mutuel de l’Evangile. Avec la grande Mariapolis européenne qui s’est déroulée en quatre étapes d’une semaine chacune, sur son lieu d’origine, à Fiera di Primiero, cette expérience a célébré en cet été 2019 ses 70 ans de vie. Dans de nombreuses autres parties du monde, la Mariapolis a attiré des personnes de tous milieux. Ils étaient 46.000 à participer aux 235 Mariapolis en 2019. Notre rédaction a reçu des lettres et des articles du Pays de Galles, du Vietnam, du Pérou, du Canada, de Finlande, d’Italie, de Bulgarie et du Brésil.
En Turquie, la Mariapolis a eu lieu à Şile, une petite ville au bord de la mer Noire près d’Istanbul qui a donné une touche de vacances appréciée de tous. Les 70 participants venaient d’Ankara, Iskenderun, Izmir et de l’étranger. Le thème central, la sainteté personnelle et communautaire, a été abordé, entre autres, par la présentation de quelques-uns des saints de cette terre : saint Jean Chrysostome, saint Ephrem, sainte Hélène et sainte Thècle dont l’histoire a manifesté un regard de gratitude pour l’Église des premiers temps. A Kerrville, Texas (USA), les participants ont approfondi le thème l’Esprit Saint et l’Eglise, thème qui a guidé cette année la vie des Focolari dans le monde. Sur les 350 présents, 100 participaient pour la première fois, peut-être parce que l’étude de l’Église, dans un contexte marqué par tant de scandales et de souffrances, suscitait un intérêt particulier. Le même sujet, approfondi d’un point de vue œcuménique, était au centre de la Mariapolis de la Suède tenue à Marielund-Stockholm avec la participation de luthériens et de catholiques, ainsi que deux personnes de religion bouddhiste et quelques non-croyants. Les participants venaient de différentes villes de Suède avec une bonne délégation de la Norvège.
Malgré cette diversité, il a été possible d’approfondir « l’Esprit Saint comme Celui qui est l’énergie vitale de l’Église – écrivent-ils – et qui donne à chacun une grâce particulière pour réaliser son propre appel en fonction de l’unité de tous les membres du corps mystique du Christ ». Les nouvelles générations ont donné une touche joyeuse au programme de la Mariapolis de Lviv, en Ukraine. Les jeunes et les enfants avaient en main la préparation et la gestion d’une journée entière. Ils l’ont gérée avec dynamisme et contagion. Au début de chaque journée, les enfants « enseignaient » aux adultes en leur racontant comment ils avaient vécu la veille les paroles de l’Evangile. La Mariapolis organisée à Penang, en Malaisie, était caractérisée par la diversité des langues, des cultures, des origines ethniques et même des grandes distances. Les participants arrivés de Singapour, par exemple, avaient affronté un voyage de 700 km. « L’effort pour maintenir vivant l’amour réciproque entre nous – écrivent-ils – et ainsi donner de l’espace à la présence de Jésus au milieu de nous, l’engagement pour affronter et surmonter les difficultés et la disponibilité de perdre nos propres opinions, a rendu cette expédition possible ».
A la Mariapolis de Boconó à l’ouest du Venezuela, la rencontre a voulu offrir aux participants l’occasion de se reposer, étant donné les difficultés d’une vie quotidienne fatigante due aux périodes prolongées sans électricité, aux files interminables pour l’essence et aux contraintes économiques. Plus du double de personnes prévues ont participé à cette offre attractive, y compris sur le plan économique. Mais, la première nuit, un ouragan avec grêle, pluie, arbres déracinés et vents violents, a causé une panne d’électricité qui a duré jusqu’à la fin de la Mariapolis. La conséquence en a été un effondrement total : plus d’eau dans les toilettes, impossibilité de cuisiner et problèmes pour conserver les aliments. Par l’approfondissement de la spiritualité, l’amour invincible de Dieu est devenu une expérience existentielle ; ils ont trouvé le moyen de cuisiner avec du bois, un voisin a offert un générateur, l’attention de tous pour les besoins des autres a grandi. « Dieu ne se laisse pas vaincre en générosité », écrivent-ils à l’issue de cette merveilleuse expérience.
Joachim Schwind
Sep 27, 2019 | Non classifié(e)
Douze chansons qui ont fait l’histoire de ce Groupe deviennent un recueil, tiré de leur tournée mondiale “Life” qui se poursuivra dans les mois à venir. Prochainement le Gen Rosso proposera aussi des cours, des projets éducatifs, des coproductions et la troisième édition du “Gen Rosso Music and Arts Village”.
Plus de cinquante ans de vie et une proposition artistique capable de renouvellement continu. Mais en gardant la boussole sur quelques points clés : une vie vécue sous le signe de la fraternité, une production résultant de la collaboration entre artistes de différentes nationalités qui met en valeur l’unité entre les hommes et les peuples, un message qui, attentif aux défis de notre planète, propose une culture du don et du partage. C’est le Groupe international Gen Rosso, composé de musiciens et techniciens de différentes vocations en provenance d’Europe, d’Asie et d’Amérique latine. Récemment, leur tournée “Life” est devenue un album avec dix-huit titres choisis parmi les chansons qui ont fait l’histoire du Gen Rosso. Nous en parlons avec un de ses membres, Michele Sole. – Le 1er juillet, votre album live de la tournée “LIFE” est sorti. Comment ce nouveau travail a-t-il vu le jour et quelles sont ses caractéristiques ? De l’automne 2018 jusqu’à aujourd’hui nous avons réalisé de beaux concerts dans toute l’Italie avec notre tournée “LIFE”, après quoi nous avons décidé de mettre sur CD cette œuvre “live” qui a fait vibrer le public, et nous aussi. Une fois que les enregistrements réalisés sur les scènes ont été recréés, nous avons procédé à leur mixage en essayant de garder toute l’énergie et l’émotion que nous respirons dans nos concerts. Vous pouvez entendre le public chanter avec nous, applaudir, ce qui donne à l’auditeur le sentiment d’être sur scène avec nous. Bref, un vrai disque live ! –
Récemment, vous avez créé, dans la cité-pilote internationale de Loppiano où vous avez votre siège, le “Gen Rosso Music and Village”. De quoi s’agit-il et quels sont ses objectifs ? Le “Gen Rosso Music and Arts Village” verra cette année (27 décembre 2019 – 5 janvier 2020) sa troisième édition : c’est une expérience d’approfondissement artistique et de partage de valeurs à la lumière du charisme de l’unité. Il implique de jeunes professionnels et étudiants âgés de plus de 18 ans, de différentes disciplines telles que la musique, la danse, le chant, le théâtre. La méthodologie d’enseignement est conçue par des tuteurs du Gen Rosso et des professeurs ayant des compétences et une expérience artistiques reconnues. Le programme comprend l’approfondissement de thèmes spécifiques au monde de l’art, l’échange d’expériences, des espaces créatifs et des ateliers pratiques qui convergeront dans un spectacle final. Vous pouvez vous inscrire à l’adresse village@genrosso.com Le programme débutera le 27 décembre 2019 et se terminera le 5 janvier 2020. –
Au cours de vos voyages, participez à des événements qui favorisent la paix, l’amitié entre les peuples et la fraternité universelle. Y en a-t-il un récent dont vous vous souvenez en particulier et pourquoi ? Oui, au printemps, nous avons eu la joie d’être en Jordanie, grâce à “Caritas Jordanie”, pour réaliser le projet “Soyez le changement” avec des centaines d’étudiants de différentes classes sociales, religions et nationalités pour encourager le dialogue et promouvoir une culture de paix et d’amitié, pour les inviter à être eux-mêmes les promoteurs de changement dans leur vie et dans leur ville en vue d’un avenir meilleur. – Quels sont vos projets et vos prochains rendez-vous ? Tout d’abord, nous poursivons notre tour du monde avec le concert “Life” accompagné de projets éducatifs en intégrant sur scène des jeunes préparés dans différents ateliers. On commencera par l’Italie (28 septembre à Venosa ; 12 octobre à Piacenza ; 23 et 24 octobre à Acerra ; 26 octobre à Prato, 1er novembre à Teano), suivie d’ une tournée asiatique en Indonésie pendant presque tout le mois de novembre 2019.
En même temps, à la cité pilote de Loppiano, des stages comportant des temps de formation, des échanges d’expériences et des créations artistiques continueront d’avoir lieu. Du 15 au 17 octobre, nous approfondirons la conception de la lumière, destinée aux personnes désireuses d’ élargir leurs connaissances dans le domaine de l’étude de la lumière et de la couleur. Par ailleurs, pour soutenir les jeunes artistes émergents, nous avons lancé des coproductions. La première est Stabat in Silentium, la mise en scène de la pièce de théâtre du jeune écrivain Francesco Bertolini, fruit d’une profonde expérience de solidarité à la suite du séisme d’Amatrice (Italie). « Comment peut-on croire encore en Dieu après un tremblement de terre ? » C’est par cette question “embarrassante” que débute cette oeuvre, dont les protagonistes sont les jeunes victimes, mais aussi les bénévoles qui quittent leur vie tranquille pour se rendre sur les lieux de la tragédie.
Anna Lisa Innocenti
Sep 25, 2019 | Non classifié(e)
Du 2 au 7 septembre s’est tenue à la Mariapolis d’Arny, à 35 km au sud de Paris (France), la première formation des “Ambassadeurs du Monde Uni”, à laquelle ont participé 16 jeunes de 14 pays du monde.
Le slogan qui les a guidés était : “Ensemble, c’est mieux”. Le programme a été promu par l’Association internationale Humanité Nouvelle, une organisation non gouvernementale, expression du mouvement des Focolari, qui s’inspire de l’esprit et des valeurs qui l’animent. L’objectif était de renforcer les compétences d’un groupe de jeunes acteurs du changement, bâtisseurs de paix et leaders de communautés, en les formant à la culture de l’unité, de la paix et de la fraternité, pour en faire de véritables “ambassadeurs” d’un monde uni, capables de devenir les porte-paroles des ONG au niveau national et international. Les 16 jeunes participants venaient de Belgique, du Brésil, du Cameroun, de Corée du Sud, de Colombie, de l’Équateur, des Philippines, du Kenya, d’Irak, d’Italie, du Liban, du Mexique, du Nigeria, d’Espagne et des États-Unis. « Ce fut le premier stage de formation ” pour l’humanité nouvelle ” – note Chantal Grévin, principale Représentante d’Humanité Nouvelle auprès du siège de l’UNESCO à Paris -, une expérience efficace qui nous a permis, en une semaine, de leur transmettre les compétences nécessaires pour devenir des opérateurs actifs de notre ONG. »
« Nous avons parlé de ce que nous entendons par “monde uni”, de ce que sont la paix et les droits de l’homme et par conséquent de ce à quoi renvoie le mot “personne”- explique Marco Desalvo, président de l’ONG -, nous avons essayé de traduire dans un langage qui puisse inspirer les institutions internationales, toutes les bonnes pratiques que nos jeunes favorisent quotidiennement dans le monde pour diffuser, dans tous les domaines sociaux et à tous les niveaux, l’esprit de fraternité universelle proclamé dans la Déclaration universelle des Droits de l’Homme ». Les jeunes ambassadeurs ont été reçus par des responsables de l’UNESCO dans le domaine des Sciences humaines et sociales (section jeunesse) et celui de l’Éducation (citoyenneté mondiale et culture de la paix). « Ce fut l’occasion d’ un dialogue ouvert et libre qui a permis à ces représentants de mieux découvrir l’action d’ Humanité Nouvelle à travers le témoignage de ces jeunes ambassadeurs qui ont pu s’impliquer ensemble en mettant en pratique ce qu’ils avaient appris les jours précédents, tout en vivant une expérience positive de citoyenneté mondiale », a déclaré Chantal Grévin.
Chaque jeune a eu l’occasion de rencontrer personnellement les représentants de la délégation de son propre Pays auprès de l’UNESCO et de présenter sa vision des grands défis concernant la paix, l’écologie et la fraternité. Au cours de cette session de formation (training school) , les jeunes ont également pu rencontrer et de dialoguer avec Mgr Follo, Observateur permanent du Saint-Siège, ainsi qu’avec Marie-Claude Machon, Philippe Beaussant et Patrick Gallaud, respectivement présidente, vice-président et ancien président du Comité de liaison ONG-UNESCO. « Grâce à ce cours, j’ai beaucoup appris sur le fonctionnement des Nations Unies et sur les activités des ONG à travers le monde – a déclaré Luciana, avocate italienne, à la fin de la session – mais surtout j’ai redécouvert les véritables motivations qui m’ont poussée à m’engager dans ce domaine . En tant qu’ambassadrice de New Humanity, j’aimerais promouvoir l’idée que s’entraider peut faire la grande différence pour construire un monde plus uni, j’ai compris que les petites actions peuvent avoir un grand impact sur le bien-être des gens. Voilà pourquoi je me sens très honorée d’être associée à ce projet fantastique ! »
Pascale, libanaise, a fait part de son vécu : « Quand je suis arrivée, j’étais découragée de ne pouvoir trouver de solutions pour mon Pays. Ici, j’ai trouvé courage et espoir, j’ai compris que nous pouvons nous soutenir mutuellement, que nous pouvons vraiment travailler en vue d’un monde uni. Je sais que cela arrivera ! Je suis très heureuse de retourner dans mon pays et de commencer à travailler dans ce sens! » Quant à Noé, du Mexique, il dit : « Je suis venu ici avec mon ami Josef des USA. Nous vivons à quelques kilomètres de la frontière qui sépare nos Pays. Nous travaillons déjà ensemble sur des projets en faveur des migrants. À notre retour, nous pourrons mettre en pratique ce que nous avons appris ici.»
Tamara Pastorelli