Mouvement des Focolari

Paris: 9ème Forum des Jeunes de l’UNESCO

C’est le titre du 9ème Forum des jeunes de l’UNESCO qui précédera la Conférence Générale de l’UNESCO. Nancy Nanjala (Kenya) et Danilo Gomès (Brésil) participeront au Forum au nom des jeunes de l’ONG New Humanity qui représente le Mouvement des Focolari auprès des organisations internationales. L’événement aura lieu à Paris, au siège de l’UNESCO, du 26 au 28 octobre 2015.

Luxembourg : a New Humanity, le prix pour la paix 2015

Luxembourg : a New Humanity, le prix pour la paix 2015

20151002Le prix, décerné par ‘ Schengen Peace Fondation’ avait été attribué à New Humanity – ONG qui représente le Mouvement des Focolari dans les organisations internationales – à l’occasion du Forum mondial des jeunes pour la paix que les deux organisations avaient collaboré à organiser ensemble, avec le ‘Rowad American College’, le mois dernier au Caire, partie du projet Living Peace qui implique plus de 80 mille étudiants et 200 écoles dans le monde entier pour projeter et mettre en route des actions d’éducation à la paix. « Après avoir été touchés par l’extraordinaire travail volontaire de nombreux jeunes membres du Mouvement des Focolari – a écrit le président du Forum et de la fondation Dominicus Rhode – nous avons spontanément décidé de décerner le ‘Luxembourg Peace Prize 2015’ à New Humanity ». « C’est une grande joie pour nous car c’est justement la raison pour laquelle est née ‘New Humanity’– a affirmé le président de l’organisation, Marco Desalvo, en retirant le prix – : contribuer à la création de l’unité de la famille humaine, respectant l’identité de tous, et proposant un esprit universel de fraternité. C’est une reconnaissance pour laquelle nous sommes heureux, mais surtout un encouragement à poursuivre notre travail ».  Dans la présentation de l’activité de New Humanity dans les régions ”chaudes” comme la Syrie et le Moyen Orient, mais aussi dans toute l’Europe, Desalvo, – ensemble avec la vice-présidente Cecilia Landucci et avec la représentante des jeunes, Anita Martinez – a en plus annoncé une récolte de signatures pour une pétition à apporter aux leader internationaux, jusqu’aux Nations Unies : « Dans cet appel – a-t-il précisé – nous demandons à tous les gouvernements de combattre la pauvreté extrême avec un engagement renouvelé à réduire les inégalités, à continuer les efforts pour garantir à tous l’instruction de base, réduire la dépense publique pour les armements afin de libérer ainsi des ressources pour le développement, revoir les systèmes actuels de gouvernement dans le sens d’un plus grand contrôle démocratique des politiques économiques et monétaires, et adopter de nouveaux systèmes d’applications des lois pour combattre la criminalité organisée ». Luxemburg_Peace_PrizeLe Forum Mondial des jeunes pour la Paix, à l’intérieur duquel le prix a été décerné, est comme une plate-forme au niveau mondial pour améliorer l’échange de bonnes pratiques entre les associations et les individus actifs dans le secteur de la paix et réunit un nombre de professionnels de toutes provenances et de tous les coins de la terre, qui partagent leur expérience. Différentes interventions voulaient montrer que le fait de chercher des alternatives pacifiques aux conflits a toujours des résultats plus efficaces, à tous les niveaux et sous tous les points de vue, que les solutions de guerre. Des témoignages de réfugiés syriens et d’autres pays ont été présentés, de ceux qui les ont accueillis, et d’autres qui sont en train d’ apporter leur contribution, médicale, artistique, spirituelle pour la paix. Le prochain Forum se tiendra à Florianopolis (Brésil) en septembre 2016, et le travail de préparation est déjà entamé ; un travail qui est cependant le point d’arrivée de celui qui est l’engagement dans le quotidien, comme le soulignent les nombreuses impressions et nombreux témoignages recueillis par les personnes impliquées. Une femme syrienne, par exemple, à la question sur ce qu’elle dirait aux amis des Focolari restés à Alep, Damas et d’autres localités de la Syrie, elle répond : « La vie est précieuse. S’ils sont encore en Syrie, cela veut dire qu’ils ont encore un devoir et un message à apporter là. Celui qui traverse et quitte la Syrie, a à continuer le travail dans l’esprit de celui qui ne peut quitter le pays. Je prie Dieu continuellement d’arrêter la guerre et de nous sauver de cette tragédie pour pouvoir vivre en paix ».

L’inculturation: une exigence du christianisme

L’inculturation: une exigence du christianisme

20151018-01L’inculturation est une exigence intrinsèque au christianisme. Il s’agit de processus difficiles et complexes qui ont besoin de temps.Les personnes du lieu sont particulièrement importantes. En vivant l’Evangile de manière authenthique, ces personnes, qui possèdent déjà en elles leur propre culture, élaboreront des synthèses qu’elles transmettront à travers les coutumes, les expressions artistiques, les institutions de leur propre peuple. Je suis totalement convaincu que la réalité primordiale est Dieu lui-même.Cela n’implique pas, évidemment, que nous restions passifs ou indifférents. Nous aussi par exemple nous sommes en train de recueillir les proverbes africains ou d’autres peuples; notre maison d’édition publie des ouvrages sur les grandes religions; Chiara Lubich a créé en Afrique une école pour se former à l’inculturation et par la suite en a fait naître une autre en Amérique Latine… Mais si quelqu’un pense qu’il suffit d’étudier les différentes cutures pour ensuite les rapporter à l’Evangile, il fait fausse route. Il faut donner Dieu, Lui qui est pleinement “intéressé” à ce que Lui-même a créé et ce sera Lui qui réalisera cette inculturation. Il y a naturellemnt de nombreuses formes d’inculturation, de nombreuses tentatives qu’il faut encourager et bénir, mais la véritable inculturation c’est Dieu seul qui la fait. La plus grande contribution que nous puissions donner est celle d’aimer. Si chacun se donne à fond, en se perdant dans l’autre et en l’accueillant en lui-même, alors la personnalité de chacun s’exprime de façon plus belle et plus complète. Il en va de ême entre les peuples: si l’on sait “perdre” sa propre culture par amour, en s’ouvrant à Dieu dans le prochain, on “sauvera” ce qu’il y a de meilleur dans chaque peuple et les valeurs spirituelles, mais aussi humaines et culturelles propres à chacu d’eux, émergeront et s’enrichiront mutuellement. Cette avancée commencera lentement, mais une fois trouvé le bon chemin, il y aura certainement une accélération très fructueuse”. Pasquale Foresi Extrait de: “Colloqui”, Pasquale Foresi, Città Nuova Editrice 2009, pages133-136. Recueil de réponses données aux membres du Mouvement des Focolari au cours des années 1990 -1998.

Paul VI et Chiara Lubich. Deux charismes qui se rencontrent

Paul VI et Chiara Lubich. Deux charismes qui se rencontrent

PaoloVI_ChiaraLubichLes études et les recherches sur Paul VI, qui fut le « timonier de Vatican II », n’ont pas manqué ces dernières années. Il en va de même pour la Fondatrice des Focolari. Mais le temps n’était pas encore venu d’approfondir le rapprochement providentiel des relations entre Giovanni Battista Montini et Chiara Lubich qui remontent justement à cette période. Un pape et une laïque, une femme : que peuvent-ils bien avoir en commun ? L’histoire n’en finit pas de surprendre. Grâce à l’aide du travail réalisé en commun par l’Institut Paul VI et le Centre Chiara Lubich, deux journées d’études ont eu lieu les 7/8 novembre 2014 : le sujet traitait des liens entre Paul VI et Chiara Lubich. La prophétie d’une Eglise qui se fait dialogue. C’est ainsi que l’on est arrivé à cette publication attendue. Le livre, sorti en juillet 2015, reprend le contenu de ces journées, qui ont permis de connaître, dans son contexte historique, social, ecclésial et théologique, le rapport qui a commencé en 1952 entre le substitut du Secrétariat d’Etat d’alors, Mgr. Montini, et Chiara Lubich, jusqu’à la mort de Paul VI en 1978. Cette étude porte sur des périodes importantes aussi bien pour l’Eglise que pour le mouvement des Focolari caractérisé, dès ses débuts dans la ville de Trente, par son élan charismatique. A partir des années 50, des doutes importants surgissent au sein de l’autorité ecclésiale qui a voulu vérifier l’authenticité de ce nouveau mouvement, jusqu’au moment des premières approbations, au début des années 60. Paul VI s’y est engagé personnellement et a joué un rôle fondamental dans la configuration juridique et institutionnelle du mouvement. Un sujet encore peu connu, mais de grand intérêt: la présence des Focolari dans les pays de l’Europe de l’Est, dès les premières années 60, en pleine Guerre Froide, et l’intensification d’importants contacts dans le domaine œcuménique au cours de la même période. Tout cela fut amplement documenté par une correspondance épistolaire étoffée entre Chiara et Paul VI et par ce qu’écrit Chiara dans son journal après ses audiences privées avec le pape Montini. Proche de ces deux personnalités, une figure importante, celle d’Igino Giordani. C’était un ami personnel du futur pape qui, encore jeune prélat à Rome, avait l’habitude de se rendre chez lui. Giordani était alors bibliothécaire au Vatican, futur membre de l’Assemblée Constituante et cofondateur du mouvement des Focolari aux côtés de Chiara Lubich. Maria Voce, présidente des Focolari, a mis en évidence « la convergence profonde qui vient en lumière de manière spéciale dans la capacité spirituelle très fine de Paul VI à cueillir dans le charisme donné par Dieu à Chiara Lubich l’action de l’Esprit Saint à un moment crucial de la célébration du Concile Vatican II qui s’ouvrait au dialogue avec tous. En rencontrant Chiara, il écoute, met en valeur, encourage. Frappé en 1964 par le caractère œcuménique du mouvement, il exhorte : “De même que vous avez ouvert le dialogue avec les chrétiens non catholiques, faites-le aussi avec ceux qui n’ont pas la foi’’ ». « C’est une histoire – note Don Angelo Maffeis, président de l’institut Paul VI – dont les débuts remontent bien avant la période de Vatican II et qui mérite d’être reconstruite pour éclairer l’origine des contacts personnels et des expériences ecclésiales qui ont petit à petit fait mûrir les orientations proposées par Paul VI au cours de son pontificat ». Les autres intervenants – Andrea Riccardi, Alberto Monticone, Lucia Abignente, Paolo Siniscalco, Joan Patricia Back, Alberto Lo Presti, Adriana Cosseddu et Piero Coda – ont mis en lumière sous différents aspects “la grandeur de la prophétie d’une Eglise qui se fait dialogue”. Deux charismes se sont rencontrés, se sont reconnus et ont travaillé ensemble pour faire de l’Eglise une « maison commune », et cela en dialogue avec le monde. Le volume Paul VI et Chiara Lubich. La prophétie d’une Eglise qui se fait dialogue est dirigé par Paolo Siniscalco et Xenio Toscani, édité chez ‘Studium’ ». Caterina Ruggiu

De la Colombie au Synode sur la famille

De la Colombie au Synode sur la famille

FamigliaRojas_PapaFrancesco - CopyIls sont mariés depuis 23 ans et ont deux fils adolescents. Éduqués dans la foi par les familles d’origine avec de solides bases chrétiennes, ils se sont connus dans le cadre du Mouvement des Focolari, dont ils font toujours partie. « Dans le passé, nous avons travaillé avec un groupe de jeunes dans un quartier marginal de la périphérie de Bogotà – racontent-ils (dans leur témoignage au Synode) – Là, nous jouions avec les enfants, nous enseignions aux adultes à lire, nous offrions gratuitement des services médicaux et de dentisterie ». Il s’agit de Los Chircales, quartier où siège actuellement le Centre Social Unidad : « Les obstacles n’ont pas manqué – affirme le couple colombien qui a parlé  au Synode sur la famille – en commençant par la préoccupation personnelle et par la peur d’aller dans ces quartiers et milieux aussi dégradés. Mais la volonté de servir ces frères a été plus forte que nos fragilités ».  FamigliaRojas_PapaFrancesco_b« Nous nous sommes mariés  – disent-ils en parcourant des passages de leur histoire – et très vite, la grâce du mariage s’est manifestée ». Caractères très différents : Luis, ”un type tranquille”, Maria Angélica ”un volcan”. « Nous savions que l’amour humain s’évanouit facilement : les années passent et l’enchantement initial diminue. C’est pour cela qu’il était important de consolider la relation en nourrissant notre amour avec l’amour de Dieu qui nous enseignait à aimer dans les petites choses de chaque jour ». « Pour moi, cela signifiait de ne pas toujours attendre d’être servi – confesse Luis – mais plutôt d’aider à faire la vaisselle ou en écoutant avec attention quand elle voulait me raconter quelque chose. De son côté, M. Angelica s’intéressait avec moi à la Formule 1… ».  « Nous avons expérimenté qu’en se nourrissant de l’Eucharistie, en s’approchant du sacrement de la réconciliation et en étant dans cette attitude d’amour réciproque, Jésus se rend présent au milieu de nous et nous avons ainsi la lumière pour éduquer et corriger nos enfants, comme également la force d’affronter les difficultés qui se présentent à nous ».  « Il y a quelques temps, nous avons eu une grosse discussion et l’unité entre nous s’est brisée en mille morceaux. Cette soirée-là, nous nous sommes couchés sans nous demander pardon », une des trois paroles qui, pour le pape François, ne peuvent pas manquer dans la vie de couple : « J’ai téléphoné à Lucho – raconte M.Angélica – et lui ai demandé pardon de lui avoir mal répondu. Cela a été l’occasion d’ouvrir un dialogue profond entre nous. Nous sommes certainement fragiles, mais c’est justement pour cela que nous voulons nous engager à recommencer à aimer chaque fois que nous commettons des erreurs ». 

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Interview accordée à Rome (en anglais)

Ils ont organisé une série de visites à des communautés pauvres avec des évêques et des prêtres de quelques villes de la Colombie : « L’idée était de partager nos expériences et d’offrir une certaine formation en famille. Quelques-uns de ces couples nous ont confié leur désir de s’approcher du sacrement du mariage ».  « Avec les couples de fiancés, nous voyons que, grâce à cette proximité, quelques jeunes prennent courageusement et à contre-courant, la décision de choisir Dieu comme centre de leur propre vie, de vivre des aspects comme la chasteté dans le rapport de couple, de vivre pour les autres, en dédiant à cela, du temps et de l’énergie ». « Notre expérience – concluent-ils – nous amène à confirmer que la société sera, comme sera la famille. Nous savons que les familles sont appelées à de grandes choses, pour cela, nous demandons chaque jour à la Sainte Famille, la grâce de rester fidèles à l’amour, pour être constructeurs d’une société plus humaine et en même temps plus divine . Nous rêvons que, avec la contribution de tous, l’humanité se transforme réellement en une famille ».

Gen Rosso au Brésil

Le 5 septembre, le Gen Rosso International Performing Arts Group a commencé sa tournée avec la Fazenda da Esperança, qui célèbre dans six villes différentes l’approbation définitive de l’œuvre de Frère Hans, Nelson, Lucy et Iraçi, appelée Familia da Esperança. Première étape: Palmas, au centre géographique du Brésil, ville créée récemment et capitale du nouvel État du Tocantins. Neuf workshops (décors, théâtre, musique, hip-hop gang, hip hop combination, Festão, strong moves, percussions et broadway) et deux soirées avec un total de 2300 personnes. La chaîne nationale TV Globo, le directeur de TV Anhanguera, le directeur du journal local, le préfet, l’archevêque et deux évêques étaient également présents. Deuxième étape du 14 au 20 septembre: Caxias dans l’État de Maranhão dont l’ économie est basée principalement sur l’agriculture. Troisième étape à Manaus (21-25 septembre), ensuite Garanhuns dans l’État de Pernambouc. Puis en octobre à Casca, dans l’État du Rio Grande do Sul, jusqu’au 17 et, ensuite, à Guaratinguetá dans l’État de São Paulo et à Guarapuava dans l’État de Paraná.