Oct 13, 2015 | Non classifié(e)
Le Synode des Evêques est une institution permanente créée par le pape Paul VI le 15 septembre 1965 pour vivifier l’esprit de collégialité du Concile Vatican II. Cette institution a franchi le cap des 50 ans et l’Eglise Catholique commémore cet événement au cours du déroulement de l’Assemblée ordinaire du Synode des Evêques sur « La vocation et la mission de la famille dans l’Eglise et dans le monde contemporain » (5-25 octobre 2015). Le 17 octobre au matin, les cardinaux Lorenzo Baldisseri, secrétaire général du Synode des Evêques et Cristoph Schönborn, président de la Conférence Episcopale Autrichienne, interviendront, en présence du pape François, dans la Salle Nervi. Suivront des communications des évêques des cinq continents, ainsi que le discours de conclusion du Saint Père. Une nombreuse délégation des focolari figure parmi les invités, dont la Présidente, Maria Voce, qui définit le Synode des Evêques comme « l’un des plus beaux fruits du Concile Vatican II, car il donne un sens nouveau à la collégialité et favorise une communion plus pleine au service de l’Eglise universelle ». Le mot Synode vient en effet du grec « syn-hodos » qui signifie « réunion », « rencontre ». Le sens premier du mot : « marcher ensemble », exprime la réalité profonde de ce qu’est le Synode : un espace de rencontre des Evêques entre eux et avec le Pape, pour partager réflexions et expériences, dans une recherche commune d’orientations pastorales offertes au service de l’Eglise dans le monde entier.
Oct 10, 2015 | Non classifié(e)
«Si un jour… les hommes, – non pas en tant qu’individus, mais en tant que peuples […]- s’ils acceptent de se décentrer d’eux-mêmes, de renoncer à l’idée qu’ils ont de leur patrie […] et s’ils le font en vivant l’amour réciproque entre les nations – comme Dieu le demande,comme l’exige l’amour réciproque entre frères – ce jour-là sera le début d’une ère nouvelle!,[…] Car ce jour-là, Jésus sera vivant et présent entre les peuples. […].
Le temps est venu […] où chaque peuple doit voir plus loin que ses frontières, regarder au-delà. Le moment est venu d’aimer la patrie de l’autre comme la nôtre, avec un regard transformé, nouveau et pur. Pour être chrétiens il ne suffit plus d’être détachés de nous- mêmes. Notre époque attend quelque chose de plus des disciples du Christ
: une conscience sociale du christianisme […].
[…] Nous gardons l’espérance que le Seigneur aura pitié de ce monde divisé et en déroute, de ces peuples renfermés, chacun dans leur coquille, en train de contempler leur beauté, qu’ils croient unique… – et qui est pourtant limitée et peu satisfaisante – gardant jalousement leurs trésors, y compris ceux qui pourraient être utiles à d’autres peuples qui meurent de faim… Nous gardons l’espérance que le Seigneur fera s’écrouler les barrières et circuler la charité d’une terre à l’autre, en un flux ininterrompu, un torrent de biens spirituels et matériels.
Nous gardons l’espérance que le Seigneur reconstituera un ordre nouveau dans le monde, Lui… le seul capable de faire de l’humanité une famille, de mettre en relief la distinction entre les peuples, afin que dans la splendeur de chacun d’eux – mise au service de l’autre – brille l’unique Lumière de vie qui, embellissant la Patrie terrestre, en fait
l’antichambre de la Patrie éterne ».
Extraits:“Marie, lien d’unité entre les peuples” été 1959 – Publié in “La dottrina spirituale” Città Nuova, 2006 pp. 327-329
Oct 8, 2015 | Non classifié(e)
JUNTOS POR MEXICO est un espace de connaissance et d’estime réciproque pour favoriser des actions conjointes pour le bien spirituel et social du pays. Ce sera un événement à caractère festif, mais aussi de réflexion et formation dédié à “la famille” sous tous ses aspects. Plus de 10000 personnes sont attendues pour réfléchir sur ce thème et sur le rôle du laïc dans la société selon différentes perspectives: anthropologique, spirituelle, sociale et politique. La vision des jeunes est aussi significative et très attendue. Parmi les intervenants provenant de différents pays, le Professeur Giovanni Impagliazzo (Italie), Coordonnateur pour l’Amérique latine de la Communauté de Sant’Egidio, le Père Ricardo Sada L.C., responsable territorial de Regnum Christi, la Professeure Maria Consuelo Queremel, vice-ministre mondiale de l’Ordre franciscain séculier. Parmi les intervenants, plusieurs membres des Focolari: le coprésident, le professeur Jesús Morán (Espagne), les conjoints Anna et Alberto Friso (Italie), membres du Conseil pontifical pour la Famille, et Margaret Karram (Israël), avec Marc St-Hilaire (Canada) également présent, chargée du rapport avec les autres mouvements ecclésiaux. L’événement sera retransmis en streaming sur www.juntospormexico.org.mx
Oct 8, 2015 | Non classifié(e)
L’Allemagne a fait plusieurs fois la une des journaux pour ses controverses politiques au sujet des réfugiés, qui ont toutefois débouché sur la réaction du peuple disposé à accueillir les nombreux immigrés qui arrivent. Le Mouvement des focolari en Allemagne, qui travaille depuis des années à l’insertion des immigrés dans le contexte social, a lui aussi intensifié les initiatives d’accueil au cours de ces dernières semaines. On pourvoit aux aides les plus concrètes – comme la collecte de nourriture, de vêtements, de meubles et autres choses de première nécessité, les leçons d’allemand et la recherche d’assistance médicale ou juridique – pour aller jusqu’à amorcer ce qu’un homme d’ Aschaffenburg appelle une “contre-offensive” , en créant “un réseau de prière pour faire contrepoids à la discorde et à la peur”. Dans quelques villes on a en effet pu constater des actes de violence à l’encontre des réfugiés et de ceux qui les aident: la volonté d’y répondre par un témoignage allant dans le sens contraire s’est imposée avec force. Le focolare de Dresde a organisé, toujours dans cette optique, une soirée sur le thème “Aime ton prochain comme toi-même”: “Nous avons vu qu’ici beaucoup vivent dans une grande anxiété, pour ne pas dire peur – rapporte l’une des organisatrices -: la soirée a été très utile et a encouragé beaucoup de personnes à prendre des initiatives ensemble. A cela s’est ajouté la campagne social#openyourborders et #signupforpeace lancée au niveau international par les Jeunes Pour un Monde Uni, dans le but de donner un nouvel élan aux initiatives proposées par United World Project. Les témoignages vécus concrètement au quotidien ne manquent pas, comme celui de ce couple de Munich (Bavière). Le soir avant de partir pour un week-end à l’extérieur programmé depuis longtemps, arrive un coup de fil leur demandant s’ils étaient disposés à accueillir pour ce même week-end une jeune maman syrienne avec trois enfants en bas âge, en attendant qu’elle puisse poursuivre sa route vers Karlsruhe. Tout en espérant “qu’ils seraient vite partis tous les quatre et qu’ainsi ils pourraient encore passer au moins une partie du week-end à la montagne”, chacun d’eux – même si contrarié – a accepté; mais “dès que nous avons pris par la main notre petite princesse de cinq ans, la glace s’est brisée”, nous écrivent-ils. Le week-end avec ces invités inattendus nous a permis de jouer avec les enfants, de partager un petit déjeuner où “nous avons renoncé au wurstel par respect pour nos hôtes musulmans qui ont fort apprécié le yaourt et la focaccia que nous avions achetée pour eux”. Sans parler du dîner syrien préparé tous ensemble. Et lorsque le dimanche matin ce fut l’heure de se saluer “nous avions tous les larmes aux yeux, nous étions heureux et reconnaissants les uns envers les autres – nous écrit encore ce couple. Quel enrichissement grâce au Metteur en scène de ce changement de programme inattendu!”. Voir aussi www.fokolar-bewegung.de Herberge gefunden! Flüchtlinge: Stärkeres Engagement gefragt
Oct 7, 2015 | Non classifié(e)
Oct 6, 2015 | Non classifié(e)
Nancy O’Donnell a travaillé en tant que psychothérapeute avec des toxicomanes -dépendants et a été responsable d’un centre médical pour l’aide à des femmes alcooliques et à leurs enfants. La question sur la signification de la douleur est centrale dans la vie des personnes et en particulier dans la maladie. Nous vous demandons : est-il possible d’affronter le problème de la souffrance et de trouver l’espérance ? « La douleur fait partie de chaque vie humaine et nous sommes difficilement capables d’aider les autres qui souffrent si nous n’avons pas trouvé la signification de nos propres souffrances. La voie de l’espérance est dans cette recherche. Les sciences offrent de nouveaux traitements, de nouveaux soins pour améliorer la vie de beaucoup de gens. Le danger : que nous nous fassions des illusions en croyant que nous trouverons le moyen de ne pas vieillir, de ne pas tomber malade, de ne pas souffrir. Si on recherche seulement l’espérance de guérir, on risque de se faire des illusions, illusions qui peuvent amener au désespoir, l’opposé de l’espérance ». Quel rôle peut avoir la psychologie dans l’expérience d’un malade, pour l’aider à trouver l’espérance ? « Nous pourrions le synthétiser en quatre points: le rôle de la personnalité et la possibilité de la modifier, l’importance des rapports sains dans le fait d’affronter la maladie, la nécessité de connaître et d’accepter ses propres limites, la capacité humaine d’être don de soi. A propos de la personnalité : le fait d’être optimiste ou positif peut diminuer le risque de maladies et de douleurs chroniques. A l’Université Davis de Californie, ils ont découvert que le fait d’écrire chaque jour, les choses pour lesquelles on est reconnaissant, rend plus heureux. Les résultats avaient été plus significatifs, en les confrontant avec un groupe auquel, au contraire, on avait demandé de noter les choses ayant provoqué une augmentation de stress.
Le deuxième point : les rapports. Nous avons la capacité d’établir des relations depuis la naissance. La santé mentale de chaque personne dépend de sa capacité à se ”coordonner” et à se ”raccorder” avec les autres. L’esprit humain est sain lorsqu’il possède quelques compétences stratégiques relationnelles qui lui permettent de ”s’ouvrir” à une réalité sociale multiple, c’est-à-dire quand il est en grade de ”percevoir” d’une façon adéquate, les autres et leur diversité. Si notre identité est relationnelle, il est dès lors logique que, quand rester dans l’espérance devient un défi, avoir proches des personnes avec lesquelles on a construit des rapports profonds renforce l’énergie positive nécessaire pour rester dans l’espérance grâce au soutien de ces rapports. Et encore, la non acceptation des propres limites est une des difficultés les plus typiques de la personne aujourd’hui. La limite se manifeste à la personne à travers sa condition et son histoire, à travers les expériences qui comportent le risque de la frustration. Dans un monde qui nous offre une vie ”sans limites”, l’arrivée d’une maladie à un moment inattendu, ne nous y trouve pas préparés. Au contraire, la capacité d’assumer les multiples expressions de la limite se montre comme le passage déterminant pour obtenir la propre auto- réalisation. Enfin, être un don pour les autres, même lorsque les forces physiques viennent à manquer, rend la personne toujours protagoniste. Et on trouve là une dignité qui naît d’un point tout au fond de notre être ».

Doctoresse Nancy O’Donnell
Doctoresse O’Donnell, peut-on entrevoir un lien entre psychologie et la spiritualité ? « Oui mais un lien ambivalent. En ce qui me concerne, j’ai été facilitée par le fait de trouver la réconciliation entre ces deux dimensions humaines auprès d’une personne de référence en spiritualité et humanité : Chiara Lubich. Tout le monde, je pense, essaie de trouver une unité intérieure, où l’identité reste une chose sûre au milieu des différents conflits autour et à l’intérieur de nous-mêmes. Pour moi, cette unité vient de la vie vécue en suivant cette spiritualité. J’ai travaillé pendant de nombreuses années avec les toxicomanes dépendants, des femmes alcooliques et puis avec des hommes sans domicile fixe qui avaient tout perdu à cause de la drogue. Ils se sentaient écrasés par le désespoir et il leur était difficile de comprendre pourquoi vivre. J’essayais de leur communiquer ma certitude, que ce soit en ce qui concerne leur dignité intrinsèque, ou la valeur de la souffrance. J’utilisais une image qui semblait utile. Au cours de leur réhabilitation, ils avaient des moments libres où l’un ou l’autre faisait des puzzles. Je leur demandais alors s’ils avaient déjà terminé un puzzle en se rendant compte qu’il manquait une pièce. Je voyais la vie de chacun un peu comme ça : chaque pièce est unique et on voit la beauté finale seulement quand chacun est à sa place. Donc chaque personne peut trouver sa propre valeur, sa propre beauté et la conscience d’être digne d’amour et d’être irremplaçable. Arriver au point de croire que j’ai été créé comme un cadeau pour l’autre et l’autre pour moi ».