Août 17, 2015 | Non classifié(e)
Onze morceaux chantés en cinq langues: anglais, italien, espagnol, portugais et coréen. 47 minutes de pop-rock et world music qui regorgent de passion, de force et de vitalité. Paroles et musique signées Gen Verde. Selon Sally McAllister, manager du groupe, “il s’agit d’un album tout à la fois biographique et autobiographique”. Une affirmation dans laquelle toutes les artistes du groupe se reconnaissent. En effet, les jeunes femmes expliquent que “c’est biographique, parce que la protagoniste incontestable de cet album est l’humanité qui se raconte: personnes confrontées aux défis d’aujourd’hui, drames et réussites, événements qui marquent l’évolution du monde, peuples itinérants sur les routes de la planète à la recherche d’une terre, d’une dignité, d’un lieu qu’ils aimeraient appeler leur maison”. Mais c’est aussi un travail autobiographique “imprégné de nos histoires et des cultures musicales dont nous venons”. “Nous nous sommes impliquées – expliquent les membres du Gen Verde – et nous avons voulu raconter des instants et des faits qui ont marqué un tournant dans notre vie. Des parcours différentes dont les points de départ physiques et spirituels sont parfois diamétralement opposés, mais qui visent tous l’unique horizon de la fraternité”. En effet, “chaque morceau raconte une histoire, comme la Voz de la verdad (la voix de la vérité), hommage à Oscar Romero, raconté par Xochitl Rodríguez, Salvadorienne. Ou bien Chi piange per te? (Qui pleure pour toi ?): le cri de milliers de migrants à travers la voix d’une fillette qui n’atteindra jamais l’autre rive de la Méditerranée : son écho retentit de l’Afrique à l’Europe et dans chaque continent où des personnes sont contraintes de partir pour survivre. Quant à You’re Part of Me, (Vous êtes une partie de moi), c’est l’histoire brisée du peuple coréen, qui n’entend pas s’accommoder du scandale de la scission. L’arrangement musical K-pop, genre aujourd’hui très en vogue auprès des jeunes coréens, dit que la soif d’unité n’est pas une affaire qui date de soixante-dix ans, mais qu’elle concerne notre époque, les jeunes d’aujourd’hui: ceux-ci ne veulent pas capituler”.
Août 15, 2015 | Non classifié(e)

Ave Cerquetti, ‘Mater Christi’ – Roma, 1971
Entre toutes les paroles prononcées par le Père dans Sa Création, il en fut une, tout à fait singulière. Celle-ci ne pouvait pas tant être objet de l’intelligence que de l’intuition. Non pas splendeur du soleil divin, mais ombre suave et douce. Léger nuage blanc qui, dans sa course, vient adoucir la lumière du soleil trop vive pour nos yeux. C’était dans les plans de la Providence que le Verbe se fît chair. Une parole, la Parole, devait s’écrire ici-bas en chair et en sang, et cette Parole avait besoin d’une toile de fond. Les harmonies célestes désiraient ardemment, par amour pour nous, transporter leur concert unique sous nos tentes. Il leur fallait un silence sur lequel retentir. Celui qui allait conduire l’humanité, donner sens aux siècles passés, éclairer et entraîner à Sa suite les siècles à venir, devait apparaître sur la scène du monde. Mais il Lui fallait un écran immaculé où Il pût resplendir. Le plus grand des projets que l’Amour-Dieu pouvait imaginer devait se tracer en lignes majestueuses et divines. Toute la palette des vertus devait se trouver réunie dans un cœur humain disposé à Le servir. Cette ombre admirable, qui porte en elle le soleil, lui cède la place et en lui se retrouve ; cette toile immaculée, cet abîme insondable, qui contient la Parole, le Christ, et en Lui se perd, lumière dans la Lumière ; ce sublime silence qui ne se tait plus puisque chantent en lui les divines harmonies du Verbe et qui devient, en Lui, la note entre toutes les notes, le « la » du chant éternel s’élevant du Paradis ; ce décor majestueux et splendide comme la nature, où se concentre la beauté répandue à profusion dans l’univers par le Créateur ; cet univers réservé au Fils de Dieu, qui s’oublie lui-même, n’ayant d’autre part et d’autre intérêt qu’en Celui qui devait venir et qui est venu, en Celui qui devait accomplir Son œuvre et l’a accomplie ; cet arc-en-ciel de vertus qui dit « paix » au monde entier, ayant donné au monde la Paix ; cette créature, que la Trinité, dans son mystère insondable, a inventée et nous a donnée : c’est Marie. On ne saurait parler d’elle : on la chante. Difficile de raisonner à son sujet : on l’aime et on l’invoque. Elle est objet non de spéculations de l’esprit, mais de poésie. Les plus grands génies de l’univers ont mis leurs pinceaux et leurs plumes à son service. Si Jésus incarne le Verbe, le Logos, la Lumière, la Raison, elle personnifie l’Art, la Beauté, l’Amour. Marie, chef-d’œuvre du Créateur, est celle en qui l’Esprit Saint a donné libre cours à Son génie, celle en qui il a déversé le flot de Ses inspirations. Comme elle est belle, Marie ! Jamais on ne pourra assez la chanter. (In Marie transparence de Dieu, 2003, Nouvelle Cité, Paris, p.11 à 14) Source: Chiara Lubich Centre
Août 9, 2015 | Non classifié(e)
« Travailler dans les champs, subvenir à la vie des plantes, être associé, au cœur des amples silences rythmés par les cycles du soleil et de la lune, à l’œuvre créatrice de la nature, est une action, elle aussi, presque sacerdotale, qui exige recueillement et sacrifice : elle suppose le courage de se sentir à l’unisson avec sa propre âme, au cœur de l’attente de l’univers et, au contact de la nature, cette prodigieuse source de vie, de savoir se tenir, sans fléchir, en présence de Dieu ». (FIDES, juillet 1938) « Pour que l’homme s’élève jusqu’à la contemplation de Marie, il lui faut l’aide d’une beauté et d’une pureté supérieures. C’est Elle qui a permis cette élévation de l’âme humaine d’où jaillirent les plus belles aspirations: les œuvres d’art qui en sont nées ont rejoint des sommets jamais atteints. La maternité, la tendresse féminine, l’effacement et la piété ont trouvé en Marie leur modèle, et aussi un aliment qui nourrit la plus belle passion de l’homme lorsque, élevé au-dessus de sa brutalité, il se laisse aspirer par un élan qui divinise ». (FIDES, mars 1938) « La révolution chrétienne ne fit pas de complots, elle ne renversa pas les institutions, elle ne tua pas les tyrans : mais elle introduisit dans l’organisation délabrée de la société antique, dans la famille abîmée, dans les instances juridiques gangrénées, dans les relations sociales perverties par la cupidité, un ferment nouveau, celui de l’amour qui les régénéra : grâce à lui, d’un seul coup, l’esclave eut un nouveau visage aux yeux de son maître, la femme une valeur nouvelle aux yeux de l’homme et, aux yeux du grec ou du romain, s’amenuisa la distance infinie qui les séparait du barbare ou du travailleur» (FIDES, février 1943) “Le chrétien qui a conscience de l’être – le saint – est quelqu’un qui vit en prenant soin de chaque instant, en réalisant le plus d’actions possibles en peu de temps, pour l’honneur du Maître de maison, pour la bonne réputation des siens, pour la santé de ses frères. Dans le langage courant le mot « apostolat » pour désigne cette contribution, cette façon d’agir. Un chrétien qui s’en dispense lorsqu’il en a le temps et le moyen, est un chrétien qui ignore sa place dans l’Eglise : il ignore l’Eglise. Celle-ci agit à chaque instant de sa vie: elle réalise une action. Aussi nous parlons d’action catholique. Celle-ci peut advenir de mille façons : il y a de la place pour tous. Elle est aussi bien à la portée d’un poète que d’un handicapé, d’un anachorète que d’un cénobite, d’un père de famille que d’un chef de service, du passager qui est dans le métro que du cordonnier dans sa boutique ». (FIDES, octobre 1938) Source : Centre Igino Giordani.
Août 5, 2015 | Non classifié(e)
Avec la réalisation de la seconde partie s’est conclu le Cours pour Éducateurs dans les Séminaires de la session 2014-2015 à Loppiano, fréquenté par une vingtaine de prêtres du Brésil, Kenya, Nigéria, Tanzanie, Indonésie, Thaïlande, Italie, Pays-Bas, Espagne et Malte. “En regardant l’ensemble du cours, je peux dire que l’objectif de projeter la lumière du charisme de l’unité sur le monde de la formation dans les séminaires a globalement réussi.” “La participation au cours m’a rendu plus attentif à la signification et à la valeur de mon service spirituel comme formateur, particulièrement dans la perspective d’une église-communion: le visage de l’Église de demain dépend aussi du type de formation que l’on vit dans les séminaires.” “Ce cours m’interpelle pour vivre ce modèle de vie contemplé ensemble; pour me laisser façonner par les circonstances, par les frères, pour changer ma manière de prier, de penser. Rester lié spirituellement et autant que possible concrètement dans les échanges virtuels et directs avec l’équipe qui le promeut et avec tous les participants.” Ce sont quelques impressions des participants. Le Cours était structuré en quatre semaines étalées sur deux ans. Dans la seconde partie, réalisée cette année, la formation est passée au concret, en la subdivisant en sept grands points: Don de soi et communion; Ouverture à l’autre: dialogue et témoignage; Union avec Dieu: intériorité et sanctification; Vie à corps mystique et corporéité; Harmonie personnelle et édification de la communauté; Sagesse, étude et culture; Communication et médias au service de la communion. En gardant toujours comme fil conducteur du cours le trinôme prière-vie-pensée, les participants et les intervenants ont travaillé avec un engagement réciproque. En outre, de tels cours ont eu lieu à Bangkok, en 2013, avec une soixantaine de participants provenant des pays au sud de la Chine. Et d’autres sont prévus aux Philippines, Kenya, Côte d’Ivoire, Brésil et Colombie. Ces huit dernières années, environ 200 formateurs de séminaires, provenant d’une trentaine de pays de quatre continents, ont suivi ces cours.