Mouvement des Focolari
Gen Rosso & friends : concert de solidarité

Gen Rosso & friends : concert de solidarité

Le 23 mai 2021, Gen Rosso lancera un concert de solidarité pour une tournée dans un camp de réfugiés en Bosnie-Herzégovine avec des migrants sur la route des Balkans. En Bosnie-Herzégovine, dans le sud-est de l’Europe, certains migrants vivent une situation dramatique. Sur la « Route des Balkans », battue par le froid et avec le risque de la Covid, ces réfugiés vivent dans des conditions sanitaires extrêmes. Diverses organisations présentes sur place aident de différentes manières, notamment contre le froid et la faim. Parmi les nombreuses initiatives, un projet du groupe international Gen Rosso a vu le jour, pour apporter proximité, secours, soutien humanitaire et formation de base à travers les arts du spectacle aux migrants bloqués en Bosnie. L’idée est de réaliser un « projet-concert » sur place, dans le camp de réfugiés de la ville de Bihać.  L’événement sera organisé en coopération avec le Service Jésuite des Réfugiés (JRS), une organisation internationale dont la mission est d’accompagner, de servir et de soutenir les réfugiés et autres personnes déplacées afin qu’ils puissent déterminer leur propre avenir. D’où l’idée du concert HIGHER que le Gen Rosso présentera le dimanche 23 mai 2021 à 21h00. (heure italienne), en live streaming directement depuis les studios du Gen Rosso à Loppiano. Sur ce lien, vous pouvez vous inscrire pour suivre l’événement. Le produit des billets – selon la formule du don libre et spontané – sera utilisé pour les frais d’organisation du concert Life à Bihać et pour impliquer au maximum – dans le respect des règles de la Covid – les migrants sur place, à travers trois jours d’ateliers et pendant le concert, sur la scène,   avec le Gen Rosso. Les réfugiés seront donc les véritables protagonistes de l’événement, qui pourront transmettre le message de dire « Non » à la culture de la violence et de l’exploitation humaine, et transmettre un message d’intégration et de dialogue pour une culture de fraternité universelle. Le concert HIGHER se déroulera dans un parcours composé de quatre étapes narratives à travers lesquelles on souhaite amener le spectateur à la réflexion et à la recherche de la vérité. Donc un événement artistique composé de plusieurs moments où chacun traite d’un thème particulier : Dieu Amour, nous sommes aimés et donc nous aimons ; changement important qui passe à travers la douleur ; mourir pour son propre peuple – amour mutuel – être là l’un pour l’autre ; lumière et joie – Pâques. Certains artistes participeront au concert – Emanuele Conte, auteur-compositeur-interprète italien, Karine Aguiar, chanteuse amazonienne, Albert Illa, auteur-compositeur-interprète et musicien espagnol – pour partager leur musique avec le Gen Rosso.

Lorenzo Russo

Le vaccin, un bien mondial

La campagne mondiale pour l’accès aux vaccins contre la Covid-19 a débuté aujourd’hui à 13h00 (heure italienne) : “Un vaccin pour tous – Vaccine for all”,  ainsi qu’une action-symbole pour apporter des soins et la possibilité de se faire vacciner aux personnes vivant le long du fleuve Amazone au Brésil. L’action est promue par un réseau international de plus de 40 organisations de différents pays, appartenant à différentes cultures et religions. « La possibilité d’être vacciné ne devrait pas être une expérience réservée à quelques privilégiés, mais le droit de chaque personne. C’est pourquoi nous travaillons tant au niveau politique qu’au niveau communautaire pour garantir à chaque personne son droit à un vaccin. » C’est Conleth Burns, un jeune nord-irlandais de 23 ans, diplômé en droit, qui a prononcé le discours d’ouverture de la conférence de presse et lancé  la campagne. La date n’a pas été choisie au hasard : c’est la veille du sommet mondial du G-20. Mario Bruno, italien, Président international du Mouvement politique pour l’Unité, promoteur de la campagne avec les Jeunes pour un Monde Uni du mouvement des Focolari, explique que ce thème a été choisi parce que demain nous saurons quelle solution la communauté internationale adoptera : la suspension ou le partage des brevets, avec une sorte de “communauté de brevets” grâce à laquelle les laboratoires pharmaceutiques décident de partager les licences pour la production de leurs vaccins dans les pays plus pauvres. « Nous demandons que des accords soient passés avec les laboratoires pharmaceutiques pour établir des prix abordables pour les pays les plus pauvres et que les gouvernements, animés par le désir de mettre en œuvre la fraternité universelle, et non par de nouvelles formes de colonialisme, financent les vaccins pour d’autres pays plus pauvres. » Parallèlement à cette mobilisation mondiale, une campagne sanitaire démarre au même moment dans la région amazonienne du Pará (Brésil) en soutien au projet “Barco Hospital Papa Francisco” (le navire-hôpital Pape François), en fonction depuis 2019 pour les populations des “ribeirinhos” qui vivent le long du fleuve Amazone et ne peuvent atteindre les centres de soins. C’est ce qu’explique Klara Piedade, une jeune diplômée en droit de l’État du Pará, au Brésil. Elle représente les Jeunes pour un Monde Uni du mouvement des Focolari, qui ont promu la campagne lors de la dernière édition de la Semaine du Monde Uni, axée cette année sur le concept et la pratique du “prendre soin” dans tous les domaines : politique, environnemental, social et économique. « En tant que Brésilien, je peux affirmer que, chez les populations indigènes et riveraines, la réalité de la pandémie dépasse de beaucoup les chifres officiels. Ce sont des personnes qui sont pour la plupart oubliées de la société, éloignées des centres urbains et des lieux de soins, et qui vivent aujourd’hui non seulement une crise sanitaire, mais aussi sociale, économique et environnementale. Avec cette campagne, nous proposons un don en ligne pour soigner et soutenir les habitants de cette région qui vivent sur les rives du fleuve Amazone et qui n’ont pas accès aux aides sociales et aux soins médicaux. » Edson Galego, un infirmier brésilien qui vit à Obidos, en Basse-Amazonie, travaille directement sur le projet : « Depuis septembre 2019, le navire-hôpital du Pape François a déjà atteint plus de 700 000 habitants le long de l’Amazone, grâce aux efforts de nombreux bénévoles et aux aides économiques, qui ne sont toutefois pas suffisantes. Ce qu’il faut actuellement, ce sont des vaccins et l’État aide surtout ceux qui vivent dans les agglomérations urbaines. Aujourd’hui, la situation a empiré : nous sommes dans la période des grandes pluies, le niveau du fleuve a augmenté, inondant les communautés sur son passage, empêchant la pêche et la navigation vers les villes pour acheter de la nourriture, des médicaments et d’autres denrées de première nécessité. Nous pensons que seul un réseau mondial nous permettra de viser véritablement la fraternité universelle et d’embrasser concrètement ensemble cette partie de l’humanité qui souffre et qui se trouve exclue. » Sœur Alessandra Smerilli (Sous-Secrétaire du Dicastère pour le service du développement humain intégral, coordonne la Task Force Économie de la Commission COVID du Vatican) souligne l’aspect de la justice : «  Ici, il ne s’agit pas de faire la charité à ceux qui sont plus mal lotis que nous :  ne donnons pas des miettes – explique-t-elle -. C’est une question de dette de justice envers ceux qui sont plus pauvres. Nous ne serons pas sauvés si nous ne le sommes pas tous ensemble, comme nous l’a rappelé le pape François. C’est-à-dire que nous ne serons pas sauvés tant que nous ne serons pas tous pris en charge, en particulier les plus vulnérables, les pauvres et les oubliés. Je crois que ce projet va dans la bonne direction : la suspension des brevets, au moins temporairement, mais aussi la baisse des prix. Nous savons également qu’il s’agit d’une question de distribution des technologies : nous devrions également pouvoir étudier des vaccins qui ne sont pas uniquement conçus dans la partie occidentale du monde. Cela est très difficile pour certaines populations. Efforçons-nous de fabriquer des vaccins qui soient faciles à produire et à transporter partout. » Yassine Lafram, président de l’Union des Communautés islamiques d’Italie (UCOII), souligne l’élément essentiel de la coresponsabilité des individus et des États face à la pandémie actuelle et à ses conséquences dans le monde entier : « Nous sommes convaincus que nous pourrons tous nous relever si la responsabilité est partagée. Nous sommes tous liés et nous risquons que lorsque nous aurons vacciné des populations entières, il y en aura d’autres qui, parce qu’elles sont pauvres, ne seront pas en mesure de vacciner ne serait-ce qu’un pour cent. Nous espérons qu’à partir de là, d’autres campagnes de vaccination pourront être lancées, en particulier à destinantion des populations défavorisées. » Gianfranco Cattai, coordinateur de Retinopera, a élargi l’horizon sur la nécessité d’offrir des réponses de justice sanitaire à des populations plus larges dans le besoin. « Il s’agit d’une campagne très concrète et j’espère qu’elle pourra déclencher des développements futurs : je fais référence à la production de médicaments essentiels dans les pays appauvris afin qu’ils puissent être produits localement. » Vinu Aram, directeur du Shanti Ashram (Inde), a apporté une contribution importante, en faisant valoir qu’il existe un élément éthique important dans l’idée d’un vaccin pour tous. « Se soigner ne suffit pas. Le pape François, tout comme le Mahatma Gandhi, nous invitent à mettre en pratique  la solidarité. Pour la première fois au monde, des scientifiques ont collaboré pour fabriquer des vaccins. Je soutiens cette campagne du vaccin pour tous et nous lançons cet appel non seulement pour les Indiens, les Américains ou les Italiens, mais vraiment pour le monde entier, afin que toute la famille humaine puisse rêver et vivre une véritable solidarité. » Stefano Comazzi, président de l’ONG Action pour un Monde Uni (AMU), qui, en collaboration avec l’Association Accueil Saint François d’Assise de la Providencce de Dieu, gérera le projet “Prévention, vaccin et soins pour les ribeirinhos– Barco Hospital Papa Francisco”, a expliqué en détail le type de soutien sanitaire, social et économique : « Les soins médicaux seront dispensés dans le cadre du programme de santé existant sur ces bateaux-hôpitaux, avec des examens, des diagnostics et des soins spécialisés si nécessaire. Pour la prévention et la prophylaxie, en collaboration avec les responsables locaux, des actions d’orientation et de sensibilisation seront menées sur l’hygiène, la distanciation sociale et la remise de packs de protection et d’hygiène. Leur coût est estimé à 15 euros. Le programme d’aide aux familles les plus vulnérables comprend la distribution de colis alimentaires et d’articles d’hygiène personnelle et de désinfection. Le coût moyen de chaque unité est estimé à 17 euros. » Enfin, il a souligné un élément qui dit l’unicité de ce projet : c’est la réciprocité « à laquelle, en tant qu’AMU, nous attachons une grande importance, afin que personne ne se sente comme un bénéficiaire passif, mais que des liens de fraternité se créent entre les communautés de ceux qui donnent leurs contributions et de ceux qui les reçoivent. En effet, les communautés visitées par le “Bateau Hôpital Pape François” ont l’habitude de fournir des services bénévoles pour soutenir et contribuer à ces missions. »

                                                                                                                  Stefania Tanesini

  Pour revoir la Conférence de Presse : www.avaccineforall.org  

Pérou : opération sauvetage

Pérou : opération sauvetage

L’histoire d’Alex, responsable de la sécurité, de la santé et de l’écologie dans une entreprise de nettoyage des routes : à travers son travail il fait tout pour prendre soin de la planète et de toutes les espèces vivantes. Alex travaille dans une entreprise qui effectue des opérations de lavage de routes avec des citernes d’une capacité de 5000 gallons (environ 19 000 litres). Celles-ci recueillent l’eau des piscines de saumure et arrosent les différents territoires d’une grande mine du nord du Pérou. L’entreprise est animée par certaines valeurs telles que : priorité à la vie, faire ce qui est juste, grandir et évoluer ensemble, mettre en valeur les salariés de l’entreprise, prendre soin de la planète et de toutes les espèces vivantes. « Je supervise la sécurité, la santé et l’écologie et je fais toujours attention à la santé du personnel, en ayant comme objectif :  ‘aucun accident’ –  précise-t-il – Nous sommes également attentifs à l’impact de notre travail sur l’environnement, afin que la faune et la flore soient protégées, car nous sommes des intrus et nous devons respecter leur habitat sans le détériorer. Il arrive souvent que des animaux meurent dans les bassins parce qu’ils pensent trouver de l’eau douce. Ils descendent la pente raide, glissent et tombent dans l’eau : cela arrive à des chèvres, des vaches, des renards… Aujourd’hui, nous avons trouvé un petit renard qui luttait pour ne pas se noyer et n’avait aucun espoir de s’en sortir par ses propres moyens. Dans l’entreprise qui nous sous-traite, il y a un numéro de “secours d’urgence”. Mais, comme personne ne répondait, j’ai décidé d’agir pour le sauver. Avec un tuyau d’aspiration, soutenu par une corde, je me suis mis au travail. J’ai jeté la corde dans la piscine pour que le petit renard puisse s’y accrocher, mais … il n’avait pas la force de remonter. Je suis donc descendu dans le bassin avec l’aide de deux collègues qui tenaient la corde, et j’ai réussi à l’attraper. Il était frigorifié, je l’ai immédiatement recouvert de mon pull et nous l’avons emmené au bureau de secours. » Ces paroles d’Alex font penser au texte Laudato Sì du Pape François lorsqu’il parle de Saint François qui  entrait en communication avec toute la création et prêchait même aux fleurs en les invitant à louer le Seigneur, car pour lui toute créature était sa sœur, unie à lui par des liens d’affection. Il s’est donc senti appelé à prendre soin de tout ce qui existe. Alex poursuit : « Quand les employés sont rentrés et ont vu le renard, il m’ont sommé de l’enlever parce qu’il mouillait les meubles sur lesquels je l’avais posé. J’ai répondu que mes vêtements étaient également mouillés et que j’avais utilisé mon pull pour le réchauffer. Ils ont alors changé d’attitude et l’un d’entre eux a commencé à réchauffer le renard avec le tuyau d’échappement du camion. J’ai appris plus tard que l’un des responsables avait émis un avertissement négatif à mon encontre pour m’être trop exposé. Mais je ne me suis pas découragé. Le petit renard n’a jamais essayé de m’attaquer, en fait il me faisait confiance. Il a réussi à se rétablir et peu après, nous avons pu le libérer. »

Gustavo E. Clariá

 

Campagne mondiale « A Vaccine for all – Un vaccin pour tous »

Le coup d’envoi de la campagne « Un vaccin pour tous », visant à promouvoir l’accès de tous aux vaccins contre le Covid-19, sera donné le 20 mai. En son cœur, une action concrète de soutien socio-sanitaire aux populations indigènes d’Amazonie. Un réseau international d’organisations de différentes cultures et religions porte ce projet. Un mal mondial ne peut être vaincu que par un bien commun mondial : que la vaccination contre le Covid-19 soit accessible à tous, en donnant la priorité aux plus vulnérables et aux plus démunis de la planète, indépendamment de leur revenu individuel et national. La décision de la communauté internationale est urgente : suspension des brevets des entreprises pharmaceutiques ou contrats prévoyant des quantités et des prix plus généreux pour les pays pauvres ou émergents. Alors que nous demandons des solutions justes et rapides, nous nous mobilisons pour une campagne  sanitaire  dans  la  région  amazonienne  du  Pará  (Brésil),  avec  le  projet « bateau-hôpital ‘Pape François’ » en faveur des “ribeirinhos“, des populations qui ne peuvent rejoindre les lieux de soins et ont ainsi droit à une assistance socio-sanitaire. Cette action est au cœur du Manifeste qui explique l’engagement de la campagne mondiale « Un vaccin pour tous », lancée le 20 mai, à la veille du Sommet Mondial du G20 sur la Santé, présidé par l’Italie. Elle est  soutenue par un partenariat international et transversal de mouvements, organisations et centres de recherche, qui se déploie en ce moment. Internationaliser les vaccins – La pandémie de Covid-19 confirme une fois de plus à quel point les peuples de la terre sont interconnectés et combien tout choix local a des répercussions mondiales. La campagne « Un vaccin pour tous » promeut des actions proactives en faveur des  nations exclues  de toute forme de traitement ; elle incite les gouvernements à pratiquer l’internationalisme des vaccins, soit tout le contraire d’un nationalisme fermé, qui ne pourra jamais venir à bout du virus. L’objectif est que chaque habitant de la Terre ait accès aux vaccins de manière universelle, équitable, gratuite et rapide. « Nous voulons que la capacité de production et de distribution des vaccins soit aussi développée dans les pays pauvres », peut-on lire dans le Manifeste. Prévention, vaccin et soins pour les ‘’ribeirinhos’’ d’Amazonie – Le « bateau-hôpital ‘Pape François’ » – La pandémie de Covid-19 a rendu encore plus vulnérables des communautés et des populations qui étaient déjà auparavant exclues de l’assistance de santé publique et vivaient dans l’isolement. Dans la ville d’Óbidos (région amazonienne du Pará – Brésil) est entré en fonction depuis août 2019 l’hôpital fluvial « bateau- hôpital ‘Pape François’ », qui dessert plus de 1000 communautés le long du fleuve Amazone. Cette embarcation garantit une assistance sanitaire à environ 700 000 personnes qui n’ont pas accès à d’autres formes de soins et ne sont pas en mesure de se rendre dans les hôpitaux. Seule une campagne mondiale de dons peut permettre au « bateau-hôpital ‘Pape François’ » d’atteindre les communautés les plus isolées avec des vaccins, des kits Covid pour l’hygiène et la prévention du virus, du matériel de protection et d’assistance pendant et après la maladie, ainsi que des aides alimentaires de base. Organisateurs de la campagne : Mouvement des Focolari ; AMU (Action Monde Uni Onlus) ; Associação Lar São Francisco de Assisna Providencia de Deus (Brésil) ; New Humanity International NGO; Economy of Francesco; Comunità di Sant’Egidio; UCOII – Unione Comunità Islamiche d’Italia; RETINOPERA (Italia) – Programa Latinoamericano de Tierras, hacia una fraternidad posible – Red Latinoamericana y Caribeña de Tierras; Cátedra “Sociedad, Política, Fraternidad”- Universidad Nacional de La Plata (Argentina); ASCES-UNITA Centro Universitário Tabosa de Almeida. Caruarú (Pernambuco – Brasile); RUEF (Rete universitaria per lo studio della fraternità); Promoción Integral de la Persona para una Sociedad Fraterna (Messico) – #FareRete Grottaferrata (Italia); ASD Sunrise 1 Roma (Italia); Centro di Cultura per lo Sviluppo “G. Lazzati” (Italia); Nuovi Orizzonti (Italia); CLAdeES (Centro Latinoamericano de Evangelización Social); FOCSIV (Italia); Associazione AFN onlus; Fundacion Igino Giordani (Spagna);  Accademia Kronos (Italia); ACLF – Aljucer, (Spagna); Asociación Humanidad Nueva (Spagna); Asociación por una Economía de Comunión (Spagna); Accademia Kronos (Italia); Asociación “Unidad y Fraternidad” Caravaca de la Cruz (Spagna); Asociación “Levántate y Anda” (Spagna); Religion for peace – Italia; Acciones de Familias Nuevas (Spagna); Ciudades por la Fraternidad (Spagna); Gen Verde-International performing arts group; CONSULUS (Global Innovation Consultancy); Istituto Universitario Sophia (Italia); Associazione Città per la Fraternità (Italia); Suore Missionarie di San Carlo Borromeo – Scalabriniane “Provincia Europea” (Italia);   (Italia); Associazione Vivamazzonia O.D.V. (Italia); Gen Rosso-International performing arts group (Italia); SHANTI ASHRAM – Gandhian center for development, learning and collaboration – International Center for Child and Public Health – Coimbatore (Tamil Nadu – India); Sermig – Fraternità della speranza (Italia); Consorzio Il Picchio (Italia). (d’autres adhésions sont en train d’arriver en ce moment)   CONFÉRENCE DE PRESSE Conférence de presse de présentation en ligne : jeudi 20 mai 2021 à 13h00 Intervenants : Alessandra Smerilli, Sous-secrétaire du Dicastère pour le service du développement humain intégral, coordonne le groupe de travail Économie de la Commission COVID-19 du Vatican ; Yassine Lafram, Président de l’Union des Communautés musulmanes d’Italie ; Mario Bruno (Italie), Président du Mouvement politique pour l’unité ; Conleth Burns (Irlande) et Klara Piedade (Brésil), Jeunes pour un Monde Uni du Mouvement des Focolari ; Gianfranco Cattai, Coordinateur de Retinopera (Italie) ; Stefano Comazzi, Président  de  l’ONG  Action  Monde Uni  (Italie) ;  Edson Galego,  opérateur  sanitaire  du « bateau-hôpital ‘Pape François’ ». Modératrice : Lourdes Hèrcules (Guatemala). Pour se connecter : IT – Conferenza Stampa: Vaccino per Tutti – https://youtu.be/Ts13kYFpqfw EN – Press Conference: A Vaccine for All – https://youtu.be/rZzHFqJHhvY ES – Rueda de Prensa: Vacuna para Todos – https://youtu.be/tpSzwt6hVtU PT – Conferência de Imprensa: Vacina para Todos – https://youtu.be/LLfCHVFl0Ow FR – Conférence de Presse: Vaccin pour Tous – https://youtu.be/4FlvJlYTJeQ

Vivre bien le moment présent

Chiara Lubich parle du moment présent : en vivant bien chaque moment, nous pouvons prendre d’excellentes habitudes, notre charité, l’amour réciproque et l’union à Dieu grandissent, et l’âme est remplie de sérénité, de paix et de joie tout au long de la journée. […] Voici deux ans que nous sommes tous engagés à vivre l’instant présent, tout en le modulant selon le « mot du jour ». […] Eh bien, nous avons observé que cette façon de vivre, si elle est fidèle et intense, a pour effet de nous faire acquérir d’excellentes habitudes que nous n’avions pas auparavant. En voici quelques exemples. Il devient habituel, par exemple, d’offrir à Jésus les actes que nous accomplissons en lui disant : « Pour toi », ce qui transforme notre journée en une prière ininterrompue. En vivant l’instant présent, en effet, nous recevons une grâce actuelle qui nous rappelle de dire avant chaque action : « Pour toi. » Une autre chose : lorsque des tentations nous assaillent, nous savons nous en défendre beaucoup plus vite qu’avant.[…] Nous donnons leur juste place aux actions que nous devons accomplir, sans vouloir les anticiper si elles sont agréables ni les renvoyer à plus tard quand elles sont pénibles, ce qui se passe souvent. Ou  encore :  des paroles  d’encouragement, d’estime,  de  louange,  jaillissent  spontanément  de notre cœur envers les frères avec qui nous vivons ou envers ceux que nous rencontrons d’une manière ou d’une autre, par téléphone, par les lettres que nous leur adressons, en préparant des discours pour eux, des enseignements, etc. Et, de plus en plus fréquemment, nous voyons Jésus en eux.   Comme   notre   charité   grandit,   devient   toujours   plus   délicate,   notre   union   à   Dieu s’approfondit. Un autre effet : nous n’oublions pas de saluer ni d’adorer Jésus chaque fois que nous passons près de lui présent dans le tabernacle, ou chaque fois qu’un crucifix ou une image nous le rappelle. […] Nous nous rendons compte que nous parvenons à demeurer plus facilement toute la journée dans l’amour réciproque. Pour les chrétiens que nous sommes, c’est capital. En effet, l’Écriture affirme que le commandement nouveau fait de nous des chrétiens accomplis : « Si nous nous aimons les uns les autres, dit Jean, Dieu demeure en nous et son amour en nous est accompli » (1 Jn 4,12). Auparavant, il faut en convenir, malgré notre bonne volonté, la charité réciproque connaissait des hauts et des bas, avec des reprises certes, mais aussi des interruptions. Devenus plus parfaits dans les petites choses, nous sommes mieux à même d’accomplir les grandes. Tout au long du jour, nous sommes dans la sérénité, la paix et la joie. Ces habitudes acquises développent en nous les vertus. Et c’est précisément une bonne récolte de vertus […]. Puisque nous trouvons tout cela en nous, et davantage encore, si nous vivons avec persévérance l’instant présent, il faut en conclure que nous sommes sur la bonne voie. […]

Chiara Lubich

(d’une conférence téléphonique, Castel Gandolfo 23 octobre 2003) Extrait de : Chiara Lubich, Conversazioni in collegamento telefonico, Città Nuova Ed., 2019, pag. 661.  

Semaine Laudato Si’ 2021

Semaine Laudato Si’ 2021

Du 16 au 25 mai 2021, l’événement verra la participation de plus d’ un milliard de personnes à travers le monde pour témoigner que l’on peut encore faire quelque chose pour la planète. Le 9 mai, en conclusion de la Semaine Monde Uni, les Jeunes pour un Monde Uni du Mouvement des Focolari ont lancé une nouvelle action pour l’année à venir 2021-2022 : #daretocare pour les personnes et pour la planète, en proposant une « conversion écologique » à travers des initiatives qui peuvent impliquer des associations, des organisations, des institutions, mais aussi à travers nos simples gestes quotidiens, pour briser la logique de violence, d’exploitation, d’égoïsme, typique de la culture du gaspillage. Le Mouvement des Focolari est un partenaire du Mouvement Catholique Global pour le Climat et collabore avec des associations, des organisations, des institutions, des mouvements de différentes Églises et avec diverses religions et cultures pour le soin de la planète. Un réseau mondial de personnes qui ont à cœur de prendre soin de la planète. L’année dernière, le pape François avait lancé la Semaine Laudato Si’ à l’occasion de la cinquième année de l’encyclique sur l’environnement. A la fin, François a appelé l’Année spéciale Laudato Si’ à approfondir l’encyclique sur l’écologie, en donnant rendez-vous à la prochaine « Semaine Laudato Si’ » du 16 au 25 mai 2021, qui coïncide avec le sixième anniversaire (24 mai) de l’encyclique. L’événement est organisé par le Dicastère pour le Service du Développement Humain et Intégral avec Renova, CIDSE, Caritas International, les Jésuites – Compagnie de Jésus, Union Internationale des Supérieurs Généraux, JPIC – Curie Générale des Franciscains OFM, Union des Supérieurs Généraux. U.S.G. et facilité par le Mouvement Catholique Mondial pour le Climat en collaboration avec environ 150 organisations catholiques dont les Focolari. L’objectif est de susciter une conversion écologique, principalement par le dialogue. Il y aura également un événement au cours duquel seront présentés des témoignages de chefs religieux de pays du monde entier, notamment ceux qui ont été dévastés par la pandémie de la COVID-19, comme l’Inde, les États-Unis et les Philippines. La « Semaine Laudato Si’ » servira également à planifier d’autres actions en vue de la Conférence des Nations unies sur la Biodiversité (COP15), de la 26e Conférence des Nations Unies sur le Changement Climatique (COP26), et pour la décennie à venir. La « Semaine Laudato Si’ » aura un riche programme d’actions, de webinaires et de témoignages pour dialoguer, échanger des opinions, proposer des actions concrètes pour la planète. Le thème est « Car nous savons que les choses peuvent changer » (Laudato Si’ 13), pour souligner l’espoir dans le monde que quelque chose peut encore être fait pour renverser la situation. La Semaine mettra également en évidence l’impact transformateur de « Laudato Si’ » sur l’éducation mondiale et comprendra le festival « Chants pour la Création », la journée mondiale d’action et le lancement de la Plate-forme d’ initiatives « Laudato Si’ ». Tous les événements mondiaux seront traduits simultanément en anglais, espagnol, italien, portugais, polonais et français. Des dirigeants de diverses religions du monde entier, des orateurs et des auteurs de renommée mondiale et plus d’un milliard de personnes se réuniront pour célébrer également la conclusion de l’Année Spéciale Laudato Si’ dans le courant du mois. « À l’heure où le cri de la terre et celui des pauvres s’intensifient, la semaine Laudato Si’ est l’occasion idéale de prendre soin de notre maison commune », déclare Tomás Insua, Directeur Exécutif du Mouvement Catholique Mondial pour le Climat. Le temps presse. Chacun est invité et souhaité à participer à la célébration et à l’action, par le biais d’activités locales, d’événements en ligne et plus encore ».

Lorenzo Russo