Mouvement des Focolari
Un service solidaire pour éduquer à la citoyenneté globale

Un service solidaire pour éduquer à la citoyenneté globale

Une formation internationale sur les thèmes des droits de l’homme, de la durabilité et de la fraternité, avec des leçons, des activités pratiques, des moments d’interaction et de partage. Après des débuts très positifs, auxquels 91 enseignants et éducateurs ont participé, le cours « Éduquer à la citoyenneté globale : l’apprentissage par le service solidaire » sera proposé à nouveau cette année dans sa deuxième édition. Il s’agit d’un cours destiné à tous les acteurs de l’éducation qui souhaitent se former à la vie civique à travers un axe particulier : la mise en œuvre du service solidaire. L’un des objectifs du cours est donc de former les participants à devenir des promoteurs de la citoyenneté active et globale, en encourageant la pensée critique, l’implication et le leadership des jeunes, dans une perspective d’apprentissage solidaire. Le cours est organisé par l’AMU, Action pour un Monde Uni, en partenariat avec CLAYSS, le Centre latino-américain pour l’apprentissage du service, en collaboration avec le Mouvement des Juniors pour l’Unité des Focolari. Les cours auront lieu du 8 septembre 2021 à janvier 2022 pour un total de 80 heures en mode e-learning sur une plateforme d’apprentissage interactive. 60 heures seront consacrées à l’apprentissage individuel (pas de cours en streaming) ; les 20 heures restantes seront utilisées pour produire un travail final. Chaque module sera caractérisé par des vidéos thématiques, des contenus textuels et des analyses approfondies liées au sujet traité. Pendant la formation, chaque participant sera suivi pas à pas par un tuteur spécialisé, à son entière disposition également par le biais d’entretiens individuels et d’appels vidéo périodiques. Chaque session modulaire comprendra des activités visant à apprendre comment les contenus acquis peuvent être appliqués dans ses propres contextes éducatifs. La formation comprend également des moments d’échange et de partage entre les participants à travers des activités et des réunions télématiques périodiques, utiles et intéressantes surtout grâce à l’internationalité du cours. Une fois le cours terminé, l’AMU délivrera un certificat de participation pour un total de 80 heures. Parmi les participants à la première édition, nombreux sont ceux qui se sont exprimés positivement sur le cours proposé. Ils ont surtout apprécié : le style pédagogique du cours, particulièrement adapté pour rendre des citoyens actifs aussi bien au niveau des enseignants que des jeunes ; la plateforme bien soignée ; le soutien et la proximité de tuteurs professionnels ; le dévouement et l’imagination des enseignants ; l’enrichissement culturel apporté par la participation internationale. Il s’agit donc d’un cours riche qui peut permettre à de nombreux enseignants et éducateurs d’approfondir des compétences et aptitudes dans le domaine de la citoyenneté, d’apprendre et d’enseigner comment être des citoyens actifs. Information

  • L’AMU est une institution accréditée MIUR Ministère italien de l’ instruction (DM 170/2016), pour la formation du personnel scolaire, vous pourrez donc bénéficier de la Carte d’enseignan.
  • Le cours est déjà sur la plateforme SOFIA avec le code d’identification n. 55400 pour ceux qui voudraient s’inscrire aussi sur la plateforme, mais nous vous rappelons qu’il est nécessaire de fournir aussi l’inscription à travers le lien suivant.
  • Il existe des réductions pour ceux qui s’inscrivent avant le 20 juin 2021, pour les groupes, les étudiants universitaires et il est possible de demander une bourse pour les ressortissants de pays en voie de développement. Pour en savoir plus, visitez le site web de l’AMU au lien suivant.

Laura Salerno

Pour une politique de qualité

Pour une politique de qualité

Le 2 mai, dans le cadre de la Semaine du Monde Uni 2021, un événement en streaming a été organisé pour marquer le 25e anniversaire du Mouvement politique pour l’unité (Mppu). Un lien étroit entre les générations pour conférer aux relations et aux institutions politiques un coefficient de fraternité universelle. Un “Appel pour une politique de qualité” est lancé. À l’Angélus, la salutation du Pape François pour cet anniversaire. Des hommes politiques expérimentés ainsi que des jeunes plongés dans leurs premières expériences dans ce domaine ont été les promoteurs d’un événement via streaming le dimanche 2 mai. Ce rendez-vous, fruit de plusieurs mois de travail partagé, figurait au programme de la Semaine Monde Unito 2021 , pour célébrer les 25 ans de la fondation du Mouvement politique pour l’unité (Mppu). Huit langues simultanées, plus de 500 points d’écoute du monde entier et 4000 prises de vue en direct. À la richesse des thématiques s’est ajouté, au cœur de l’événement, l’encouragement inattendu et joyeusement salué du pape François qui, lors de l’Angélus dominical, s’est adressé à tous les adhérents du Mppu “fondé par Chiara Lubich”, leur souhaitant « un bon travail au service d’une bonne politique. » L’émission en direct a tout d’abord passé en revue certains des témoins de la naissance du Mouvement politique pour l’unité, lorsque la fondatrice des Focolari Chiara Lubich l’a créé le 2 mai 1996,  en rencontrant  à Naples (Italie)  un groupe de politiciens de différentes appartenances. S’en sont suivies plusieurs étapes dans le parcours du Mppu à travers le monde, jusqu’à l’initiative qui arrive à son terme à cette occasion : l’Appel pour une politique de qualità . Des citoyens, des administrateurs, des législateurs, des fonctionnaires et des diplomates, des universitaires et des membres d’organisations civiles de 25 Pays du monde ont coopéré à la rédaction de ce texte : à travers un intéressant processus de délibération internationale, un ““call for action”,  un appel à agir a été lancé, adressé aux homes politiques des villes, des parlements, des organisations internationales, à tous ceux qui sont engagés dans l’action politique, pour soutenir le chemin irréversible des peuples vers l’unité et la paix. Une “politique de qualité” – pour les auteurs de l’appel – est une politique qui est “meilleure chaque jour”, une politique “douce” et “forte” à la fois, confiée à des femmes et des hommes qui savent regarder les valeurs les plus profondes et les plus partagées de l’humanité, à des politiciens compétents qui savent planifier à long terme et qui sont responsables de leur mandat, qui n’utilisent pas les personnes pour des calculs électoraux, qui activent les processus en reconnaissant la capacité des communautés à s’organiser, qui sont du côté des victimes mais n’abandonnent pas les coupables. “Bien sûr, il y a des milliers et des milliers d’urgences à gérer – a déclaré Adelard Kananira, Burundais, également au nom des jeunes politiciens interviewés dans le programme – mais nous savons qu’aujourd’hui l’urgence qui nous interpelle tous est celle du vaccin comme bien commun“. Le temps n’a donc pas manqué et, sous la direction de l’équipe du Mppu et des jeunes promoteurs de la Semaine du monde uni, une forte initiative internationale a été lancée dans les jours qui ont précédé l’événement : en faveur de l’accès universel aux vaccins et de leur production à grande échelle, également en vue de la réunion de l’OMC et de la réunion du G20 sur la santé mondiale. « C’est la réponse que nous voulons proposer en allant sensibiliser ces organismes établis par des actions significatives en faveur de ceux qui, dans le monde, n’ont pas accès aux soins de santé, parce que nous croyons que le bien des autres, même de ceux que nous ne connaissons pas, est notre propre bien », argumente Klara Costa, brésilienne, du Mouvement Jeunes pour un monde uni des Focolari. «  Prendre soin les uns des autres : voilà le signe concret d’une politique de qualité. Nous avons essayé d’en témoigner dans les lieux où la pandémie est la plus grave », a déclaré Mario Bruno, président du Centre international du Mppu, « Nous avons rencontré les opérateurs d’un navire-hôpital, la “barque du pape François”, qui prodiguent  des soins de santé aux populations du Parà, au Brésil. Ce sont elles que nous voulons atteindre le plus rapidement possible avec le vaccin.» l’appel – et le streaming – se sont conclus en jetant les bases d’une politique élevée, tout à la fois ancrée dans la réalité et fortement imprégnée de valeurs idéales, une politique qui sait agir «pour aimer et guérir le monde». C’est de là qu’il  faut partir pour recommencer.

                                                                                              Publié par le Centre international Mppu

Pour revoir l’événement dans les différentes langues, cliquer ici .  

Témoins d’une nouvelle évangélisation

« Nous remercions Dieu que vous soyez là ! » Ce sont les mots venus du cœur que Chiara Lubich a adressés aux jeunes à l’occasion de la Journée Mondiale de la Jeunesse 2000. Nous vous proposons un extrait, qui souligne le courage, la liberté et l’espérance caractéristiques des jeunes, et la contribution spécifique de cette génération dans la construction d’« un monde nouveau, meilleur, un monde de bonheur, plus digne de l’homme, plus uni ». […] les jeunes – je le sais par expérience – ont quelque chose de spécial qui représente pour le monde une grande espérance. Bien qu’immergés, comme tout le monde, dans le contexte négatif de notre temps, vous jeunes vous avez souvent dans le cœur et dans l’esprit des antennes pour capter des ondes spéciales que d’autres ne savent pas percevoir. Votre âge vous rend capables de nourrir de nobles aspirations à la paix, à la justice, à la liberté, à l’unité ; de rêver à des réalisations que d’autres jugeraient utopiques ; de prévoir que le troisième millénaire sera porteur d’un monde nouveau, meilleur, un monde de bonheur, plus digne de l’homme, plus uni. Nous remercions Dieu que vous existiez ! Quel message vais-je vous transmettre aujourd’hui ? Je désire me faire l’écho de la parole de Jésus que le Pape avait rappelée aux jeunes en 1995 : « Comme le Père m’a envoyé, moi aussi je vous envoie. » Que cette parole puisse retentir encore aujourd’hui ! Elle vous invite à porter la lumière de la vérité dans la société d’aujourd’hui ; c’est un défi qui vous est lancé pour réaliser ce que le pape a appelé « nouvelle évangélisation ». « Nouvelle évangélisation ! » Pourquoi “nouvelle” ? Que signifie “nouvelle” ? La nouveauté peut revêtir plusieurs formes. Je vais vous parler de l’une d’elles. Aujourd’hui, comme tout le monde le sait, les belles paroles ne suffisent plus. Les jeunes, notamment, n’écoutent pas tant les maîtres, ils préfèrent plutôt les témoins. Ils veulent des faits. On pourra parler d’évangélisation nouvelle si elle est l’œuvre de chrétiens vraiment authentiques, qui soient les premiers à vivre ce qu’enseigne l’Évangile et dont on puisse dire, comme des premiers chrétiens : « Regarde comme ils s’aiment et sont prêts à mourir l’un pour l’autre. » Elle sera nouvelle si les chrétiens aiment tous les hommes et toutes les femmes, sans distinction. Elle sera nouvelle s’ils apportent leur pierre à la mise en place de structures qui répondent aux besoins de nourriture, de vêtements, de maisons de ceux qui n’en ont pas. Enfin, après avoir accompli tout cela, ils pourront parler et annoncer l’Évangile. Au contact de ces chrétiens, je vous l’assure, les gens sont fascinés par Jésus, se mettent à l’aimer, si bien que le Règne de Dieu s’étend au-delà de toute attente et que l’Église se consolide et grandit. Elle grandit à tel point qu’ils peuvent élargir leur horizon et prier comme Jésus quand il a demandé au Père : « Que tous soient un ». Cela peut paraître fou, mais c’est possible, car c’est le rêve d’un Dieu. Et ces personnes-là y croient. Je connais des milliers de jeunes de cette trempe et je sais qu’il existe des millions d’hommes et de femmes dans tous les pays du monde en marche vers cet objectif. C’est à eux que Jean-Paul II a dit : « Ce sont les hommes et les femmes qui savent tourner le regard vers l’avenir qui font l’histoire ; les autres sont à la remorque. » Chers jeunes, certainement le pape vous adresse-t-il à vous aussi ces paroles aujourd’hui. Ne le décevez pas, ne nous décevez pas. C’est ce que je vous souhaite de tout cœur.

Chiara Lubich

Chiara Lubich, Intervention à la XVª Journée Mondiale des Jeunes, Tor Vergata (Rome), 19 août 2000. Source : Centre Chiara Lubich (https://centrochiaralubich.org/it/xv-giornata-mondiale-della-gioventu)

Semaine Sainte orthodoxe

Semaine Sainte orthodoxe

La Sainte Pâques orthodoxe approche, qui sera célébrée cette année le dimanche 2 mai. Delia Surdu, une focolarine roumaine-orthodoxe, nous raconte comment elle vit ces jours d’attente. Après avoir célébré la fête des Rameaux le dimanche 25 avril, l’Église orthodoxe vit maintenant la Semaine Sainte et se prépare à célébrer la Résurrection du Seigneur le 2 mai. Delia Surdu est une focolarine orthodoxe et vit dans le focolare de Velletri, près de Rome (Italie). Nous lui avons demandé comment elle vit cette Semaine Sainte malgré la pandémie : « Je dois dire que c’est une Semaine Sainte un peu spéciale en raison de la situation dans le monde, mais c’est beaucoup mieux que l’année dernière, lorsqu’ici, en Italie, nous étions totalement bloqués et que nous ne pouvions suivre les différentes célébrations que sur Internet. Aujourd’hui, nous remercions Dieu de pouvoir y participer, même si leur nombre est réduit! En ces jours particuliers, alors que nous entrons en contact avec tant de souffrances causées par la pandémie, mais aussi par la solitude que tant de personnes éprouvent… je sens que nous sommes plus proches de Jésus-Christ crucifié et abandonné et qu’en contemplant, sans détourner le regard, la patience avec laquelle il a accepté la douleur, l’amour avec lequel il a donné sa vie pour nous, nous recevrons la force et nous nous ressusciterons avec lui ! » Dans ton focolare, vous es la seule orthodoxe, car les autres sont catholiques. Comment vis-tu l’anticipation de cette Pâques ? « Ensemble ! !! Nous attendons ensemble ce grand jour pour redire : le Christ est ressuscité ! !! Nous avons célébré ensemble la Pâque catholique le 4 avril et maintenant nous vivons ensemble un autre triduum pascal, selon la tradition de l’Église orthodoxe roumaine à laquelle j’appartiens. Les autres focolarines participeront  avec moi aux différentes célébrations et elles me donneront aussi un coup de main pour préparer les plats typiques de Pâques, désormais elles ont très bien appris à les faire ! Depuis que je suis dans ce focolare, l’une de mes plus grandes joies est de préparer des “sarmale” (rouleaux de chou farcis à la viande hachée) avec une focolarine coréenne et d’échanger des vœux de Pâques comme le veut la tradition de mon Église ! Nous sommes une famille, donc la fête d’une seule est la fête de toutes !” Qu’est-ce qui  t’a frappée dans la spiritualité de l’unité de Chiara Lubich et dans le mouvement des Focolari ? Et comment cet esprit t’inspire-t-il aujourd’hui pour construire la fraternité universelle ? « J’ai rencontré le mouvement des Focolari quand j’avais 14 ans et ce qui m’a frappée, c’est de découvrir que les paroles de l’Écriture Sainte pouvaient être vécues par n’importe qui, même par une fille comme moi, avec simplicité, dans la vie de tous les jours. Je me suis sentie particulièrement attirée par cette phrase : “Que tous soient un” (Jn 17,21) et j’ai décidé de vivre pour contribuer à sa réalisation ! L’idéal d’unité de Chiara m’inspire chaque jour dans tout ce que je fais : dans mon travail avec les enfants handicapés, dans mon temps libre, au focolare, dans mon Église etc. en essayant de voir en chacun un frère, une sœur à aimer pour marcher ensemble vers la fraternité universelle”. Parle-nous un peu de ton expérience du dialogue que tu vis quotidiennement avec des membres d’autres Églises. « Vivre avec des personnes qui appartiennent à une Église différente de la mienne est un enrichissement personnel. Plus qu’un dialogue, c’est une communion où chacune tend à aimer l’autre, à faire ressortir le meilleur d’elle-même et la beauté de sa propre tradition, et découvre le meilleur et la beauté de l’Église de l’autre. Par exemple, je suis édifiée par les différentes actions sociales que les focolarines catholiques réalisent dans la société et de leur côté elles sont attirées par la perception du Mystère qu’elles saisissent dans notre manière de vivre la foi en tant qu’orthodoxes. »

Lorenzo Russo

 

#DARETOCARE, oser se soucier des autres

 La 25e édition de la Semaine du Monde Uni (1-9 mai 2021), promue par les jeunes du Mouvement des Focolari, démarre. Événement central à Bruxelles (Belgique). David Sassoli, président du Parlement Européen, prendra la parole. Le vaccin anti Covid comme bien commun universel, l’adhésion au traité de l’ONU pour l’interdiction des armes nucléaires, la mise en place de stratégies mondiales pour l’accueil des migrants. La légalité, l’économie civile et l’écologie intégrale seront au centre de la 25e édition de la « Semaine Monde Uni » (1-9 mai 2021), un événement international promu par les jeunes du mouvement des Focolari et retransmis par la plateforme multilingue  www.unitedworldproject.org. L’événement central international aura lieu à Bruxelles, du 7 au 9 mai, lors d’une Convention internationale où David Sassoli, Président du Parlement Européen, prendra la parole. Le souci des autres comme action politique et réponse aux défis écologiques Au cœur de cette édition se trouve la « culture du souci de l’autre », exprimée par le slogan #DARETOCARE, (oser se soucier des autres). Il s’agit d’une campagne de sensibilisation et d’action dans laquelle les jeunes ont identifié dans la capacité et le courage d’adopter le souci d’autrui un paradigme politique compris comme un service à chaque personne et à la sphère sociale, la voie à suivre pour construire un avenir meilleur. La première phase de la campagne visait à orienter nos actions citoyennes et politiques au « souci de l’autre » ; la deuxième phase, qui débutera avec la Semaine Monde Uni 2021, sera axée sur le « souci » de la planète et les défis de l’écologie intégrale. Parmi les événements de cette année : Le 2 mai, le Mouvement Politique pour l’Unité, à l’occasion du 25e anniversaire de sa naissance, proposera un événement en ligne avec le lancement d’un « Appel pour une nouvelle qualité de la politique ». Du 7 au 9 mai, une Convention internationale en streaming aura lieu depuis Bruxelles (Belgique), où citoyens et politiques, comme dans une agora en ligne, pourront réfléchir, se confronter et travailler ensemble. David Sassoli, Président du Parlement Européen, participera à un face-à-face avec plusieurs jeunes sur les thèmes de la paix, de la politique, de l’accueil des migrants et de l’écologie. Voici les personnes qui participeront aux événements de la Semaine Monde Uni : les économistes Jeffrey Sachs, Sir Partha Dasgupta et Luigino Bruni ; Simone Borg, professeure de droit de l’environnement et des ressources à l’Université de Malte ; Lorna Gold, professeure d’environnement, de durabilité et de justice sociale, à la National University of Ireland Maynooth (Irlande) ; Catherine Belzung, professeure de neurosciences à l’université de Tour (France) ; Pasquale Ferrara, ambassadeur et diplomate ; Giuseppe Gatti, magistrat à la Direction nationale anti-mafia et anti-terrorisme ; Margaret Karram et Jesús Morán, Présidente et Coprésident du mouvement des Focolari ; Don Luigi Ciotti, fondateur de Libera. La Semaine Monde Uni est un événement international promu par les jeunes du mouvement des Focolari. Depuis 1996, elle implique jeunes et adultes, institutions et associations pour sensibiliser le monde entier aux thèmes de la paix et de la fraternité et promeut des actions et des engagements concrets. Info et contacts: Tamara Pastorelli  (+39)  347 0064403 Bureau de Communication des Focolari – Stefania Tanesini – (+39) 338 5658244 ————————————————————————————————————–

PROGRAMME

1er mai À 15h00 : spectacle du « Premier Mai à Loppiano », en direct de la Mariapolis permanente des Focolari, un rendez-vous annuel pour des milliers de jeunes des diverses régions d’Italie et du globe. À 21h00 : concert du groupe international Gen Verde. 2 mai De 11h00 à 12h00, dans chaque fuseau horaire, se tiendra une Run4unity virtuelle, une course relais sportive non-stop avec des jeux, des défis, des témoignages et des engagements, pour créer symboliquement un arc-en-ciel d’unité et de paix sur terre. À 14h00 : le Mouvement Politique pour l’Unité, à l’occasion du 25e anniversaire de sa naissance, propose un événement en ligne avec le lancement d’un « Appel pour une nouvelle qualité de la politique ». 4 mai À 17h00 : « Histoire du sport féminin », avec Lucia Castelli, Maddalena Musumeci, Dona Neide, Patricia Furtado, organisé par l’association Sportmeet. 5 mai À 16h00 : « L’économie de François », jeunes en dialogue avec l’économiste indien Sir Partha Sarathi Dasgupta. 6 mai À 19h00 : Città Nuova présente « La légalité du Nous au temps du COVID 19 », avec Giuseppe Gatti, magistrat à la Direction nationale anti-mafia et anti-terrorisme, l’économiste Luigino Bruni, le journaliste Gianni Bianco et Don Luigi Ciotti, fondateur de l’association Libera. 7 mai À 13h00 : Jeunes en dialogue avec David Sassoli, Président du Parlement Européen ;  ——————————————————————————————-

7-9 mai de Bruxelles (Belgique) – Forum mondial #daretocare :

7 mai À 12h00 (UTC+1) : de Bruxelles, « Dare To Care International Convention, Opening show. En collaboration avec la société de production TV Sylvester Productions, avec des histoires, des actions positives, des idées, des inspirations pour « oser se soucier des autres » dans le monde entier. À 13h00 : Jeunes en dialogue avec David Sassoli, Président du Parlement Européen ; À 14h00 : The Economy of Francesco, Policies & Happiness and Care’s proposals 8 mai À 14h : « Un vaccin pour tous, un bien commun dont le monde entier a besoin », avec Jeffrey Sachs, économiste et essayiste (USA), et Catherine Belzung, psychologue et professeure de neurosciences à l’Université de Tours (France). À 21h00 : concert du groupe international Gen Rosso 9 mai À 12h00 (UTC+1) : depuis Bruxelles, l’émission « #daretocare for People and the Planet », en collaboration avec la société de production télévisuelle Sylvester Productions, pour lancer la deuxième phase de la campagne #daretocare, qui se concentrera sur les défis de l’écologie intégrale, avec des expériences et des actions inspirantes du monde entier. À 15h00 : « Care and COP26 » avec Simone Borg, professeure de droit de l’environnement et des ressources à l’Université de Malte ; Lorna Gold, professeure d’environnement, de durabilité et de justice sociale, à l’Université nationale d’Irlande Maynooth (Irlande) ; Pasquale Ferrara, diplomate et ambassadeur.  

Un nouveau cours sur le leadership communautaire

Un nouveau cours sur le leadership communautaire

La première offre académique de la branche latino-américaine de l’Institut Universitaire Sophia est un cours sanctionné par un diplôme dédié au leadership participatif, inclusif, attentif au groupe et à l’environnement : un leadership communautaire. Quels sont les thèmes et les exigences auxquels il vise à répondre ? Nous en parlons avec Lucas Cerviño, professeur de théologie, et Candela Fraccaro, étudiante argentine. Dans le monde d’aujourd’hui, marqué par de grands défis économiques et sociaux exacerbés par la pandémie, l’Institut Universitaire Sophia en Amérique latine et dans les Caraïbes répond à ces exigences par un nouveau cours de Diplôme en Leadership Communautaire. Nous en parlons avec Lucas Cerviño, professeur de théologie, membre de l’équipe qui coordonne le cours et coresponsable de l’école des jeunes à la cité pilote des Focolari, El Diamante (au Mexique). « Nous vivons un changement d’époque, dans lequel le Pape François (comme nous le lisons dans Evangelii Gaudium) y reconnait une “crise de l’engagement communautaire” – dit Cerviño -. Nous avons pensé que pour surmonter cette condition de manière positive, il est nécessaire de promouvoir un nouveau leadership, non plus personnaliste, qui centralise la gestion et la prise de décision. D’autre part, nous avons vu que dans de nombreux endroits, en Amérique latine, il existe des recherches, des expériences et des propositions d’engagement communautaire. Le cours est ainsi né du souhait d’unir l’exigence d’un leadership renouvelé avec ces germes de vie nouvelle ». Le monde est aujourd’hui aux prises avec le défi de la pandémie. Dans ce contexte, à quels besoins voulez-vous répondre ? Lucas Cerviño: « Nous pensons que pour vaincre la pandémie, il faut travailler ensemble au-delà des diversités, promouvoir la prise de conscience que nous avons une origine commune, une interdépendance dans le présent et un horizon commun. Notre cours veut apporter une contribution dans ce sens ». Quels sont les thèmes et les objectifs de formation du cours ? Lucas Cerviño : « Le cours s’adresse à tous ceux qui ont, ou sont candidats à un rôle de leadership dans le secteur économique, politique, religieux et tertiaire ; il leur offre la possibilité de repenser ou de structurer leur leadership dans la pratique. À cette fin, nous offrons des connaissances, des ressources, des stratégies et des compétences pour construire un leadership qui sait comment générer, préserver et améliorer les actifs relationnels ; faciliter les pratiques et les outils synergiques, relationnels et coopératifs pour engendrer des processus plus durables dans différentes sphères sociales. En ce qui concerne les contenus, nous étudions la relation entre la personne et la communauté et nous parlons de développement durable, de fraternité et de citoyenneté, de cohésion sociale dans la diversité, d’apprentissage communautaire, de gestion économique et de communion, de synodalité et d’expérience religieuse ». La méthode d’enseignement est également innovante…. Lucas Cerviño : « Il serait contradictoire de proposer un cours sur le leadership communautaire et de le gérer de manière unilatérale. Nous devons dépasser le concept traditionnel d’enseignement pour nous ouvrir à l’apprentissage communautaire et créatif qui centralise les relations interpersonnelles. Le cours est donc à la fois théorique et pratique. Il s’articule selon le principe des communautés d’apprentissage : en plus de suivre les cours, les participants se regroupent en groupes de six ou sept personnes et, accompagnés d’un tuteur, ils créent un espace de réflexion et de connaissance communautaire. Chaque participant est ensuite suivi par un tuteur pour développer un projet d’intervention concret qui applique le contenu du cours. Les caractéristiques du cours font que parmi les participants, qui viennent de neuf villes, il y a des jeunes d’une vingtaine d’années et des personnes presque retraitées ; des étudiants et des professionnels. Ils sont tous motivés pour apprendre ensemble ». Candela Fraccaro fait partie des plus jeunes étudiants. Nous lui avons demandé : qu’est-ce qui t’a poussé à suivre un cours sur le leadership communautaire ? Candela Fraccaro : « Ce qui m’a motivé est l’engagement que je mène depuis quelques années avec d’autres jeunes dans la banlieue de Piedras Blancas, dans la ville de Godoy Cruz, près de Mendoza (Argentine). Nous gérons une ludothèque pour éduquer les enfants par le jeu, nous organisons des ateliers pour les adolescents, nous aidons à fournir des repas aux enfants dans la précarité et, avec les Jeunes pour un Monde Uni du mouvement des Focolari, nous soutenons une école. Je dirige certaines de ces activités et je pense donc que le cours peut me donner des outils pour construire un projet qui nous aidera à diriger nos efforts ». La méthode du dialogue fait partie intégrante du cours. Quels sont les éléments positifs que tu retiens? Candela Fraccaro: « Cette méthode nous invite à valoriser la diversité, à la transformer en richesse et propose le dialogue comme instrument de construction commune. Elle est fondée sur le respect, l’écoute et l’ouverture, et elle offre la possibilité de s’exprimer librement sans imposer sa propre idée. De cette façon, le processus d’enseignement et d’apprentissage est plus enrichissant et chacun se sent partie prenante de ce processus ».

Claudia Di Lorenzi