Avr 21, 2021 | Non classifié(e)
Journée de la Terre 2021 : lancement de la 51ème Journée Mondiale de la Terre des Nations Unies. Le 22 avril, en direct dans le monde entier sur www.raiplay.it , 13 heures de télévision en direct pour la préservation de la création. Le 22 avril 2021 aura lieu la deuxième édition de #OnePeopleOnePlanet – le marathon multimédia pour célébrer le 51ème anniversaire de la Journée mondiale de la Terre (Earth Day), avec un programme de 13 heures de streaming en direct – à partir de 7h30 heure italienne – sur le site www.raiplay.it qui sera, à cette occasion, visible dans le monde entier. #OnePeopleOnePlanet est né des efforts de deux organisations – Earth Day Italy et le mouvement des Focolari – qui ont donné naissance au Village pour la Terre de Villa Borghese (Rome), avec la visite surprise du pape François pour son inauguration en 2016, au lendemain de l’accord historique de Paris sur le climat. Voici les mots de Pierluigi Sassi, Président de Earth Day Italy, interviewé par Lorena Locascio. Pierluigi, que se passera-t-il cette année lors de cette deuxième édition ? « Parmi les acteurs de cette édition 2021, nous remarquons d’abord les jeunes car pour la première fois, les Nations unies appellent les jeunes à être présents à la Conférence sur le climat. Des jeunes qui ont enfin levé la tête, qui ont enfin commencé à dire le fond de leur pensée, non seulement en tant que génération qui devra hériter de cette planète mais aussi en tant que personnes qui peuvent faire le changement parce qu’elles le vivent sur leur peau. (…)
L’autre engagement est que nous poursuivons avec détermination les 17 objectifs de l’Agenda 2030 des Nations Unies pour le développement durable. Nous pensons que créer des ponts vers 2030 et donc essayer de créer des liens internationaux pourrait être un facteur d’accélération. Ce que nous souhaitons, c’est la création de nombreux points d’écoute avec les cinq continents, en racontant les merveilleuses histoires de personnes qui s’engagent aux quatre coins de la planète. (…) Le troisième point est l’innovation pour le développement durable. Ce moment où l’entrepreneur se retrouve face à une feuille blanche, prêt à décrire non seulement son modèle d’entreprise mais aussi les règles du jeu car il est beaucoup plus sensible à la question de la durabilité. L’innovation est donc le grand défi de l’avenir. » Quelles sont les nouveautés, les particularités de cette année par rapport à l’année dernière ? « Cette année, nous avons voulu inclure un module appelé VIP (Very Important Planet), où les VIP ne sont pas des célébrités que nous poursuivons pour obtenir leur autographe, mai où c’est la planète qui a besoin d’être aidée par elles. Aussi nous demandons à nombreuses personnes du monde du spectacle, du sport, de la culture artistique, de nous aider à diffuser des messages de sensibilisation. Cela nous aidera à rendre notre marathon beaucoup plus joyeux, car si nous abordons des sujets trop pesants , nous risquons d’ennuyer certains ; donc beaucoup de musique, beaucoup place à la détente, une façon de mobiliser et de toucher la corde sensible de ceux qui nous écoutent, pour ensuite essayer de susciter un peu plus de changement à travers ce jeu. » Cette année, nous parlerons également de #Daretocare, dans une partie dédiée du programme ; que pouvez-vous nous dire à ce sujet… sans trop le dévoiler ? « Entre-temps, il faut dire que la rencontre avec United World Project (UWP) du mouvement des Focolari, et donc la rencontre avec une mobilisation aussi importante, aussi répandue au niveau international, est pour nous une grande raison d’espérer. Parce que voir autant de jeunes présents dans des centaines de pays qui s’engagent pour l’unité, ce qui est l’un de nos thèmes : #One PeopleOnePlanet, en dit long sur le fait qu’il s’agit d’une seule famille humaine, de l’unité des peuples sur une seule planète, donc de l’importance de sauvegarder notre terre : avoir trouvé l’esprit qui anime UWP a certainement été un beau moment. Ce réseau a déjà apporté son soutien l’année dernière en termes de communication en s’ engageant de manière extraordinaire dans la campagne #Daretocare sur le thème du Covid, sur celui de la solidarité qui en découle ; nous voulons parler de ces ponts au niveau international en vue du bien commun, de l’importance de s’unir pour atteindre des objectifs partagés et de protéger les biens communs. Remettre l’homme au centre et valoriser des parcours où le courage et la fierté de faire le bien sont essentiels, voilà qui est prmetteur ! J’ai hâte de voir le produit final qui en sortira, mais j’entrevois déjà quelque chose de très beau. Rendez-vous ensuite le 22 avril 2021 de 7h30 à 20h30 (heure italienne) sur le site www.raiplay.it visible dans le monde entier et sur le site OnePeopleOnePlanet pour célébrer cette journée importante avec le marathon One People One Planet.
Lorenzo Russo
Avr 19, 2021 | Non classifié(e)
Nous avons posé la question au professeur Alberto Lo Presti et à la doctoresse Elena Merli du Centre Igino Giordani qui a rédigé « Igino Giordani un eroe disarmato » (Città Nuova Ed.).
Il existe de nombreuses biographies sur Giordani. Pourquoi une autre ? Elena Merli : Les biographies écrites précédemment ont pris en considération une période limitée de la vie de Giordani. Après la première biographie de 1936, il y eut celle de Tommaso Sorgi, qui fut un ami et un profond connaisseur de Giordani. Il a écrit une biographie inspirée et détaillée de la première période de Giordani, c’est-à-dire de sa naissance à 1948. D’autres biographies ont analysé la figure de Giordani sous un angle particulier : historique, spirituel, politique… Elles sont toutes précieuses, d’une grande richesse, mais par rapport aux précédentes, cette biographie a pu considérer la vie de Giordani à 360 degrés. Et elle a pu approfondir des aspects de la vie de Giordani jusqu’à présent peu explorés : par exemple, sa vie familiale ; sa relation très profonde avec Chiara ; cette période de lumière particulière qu’a été le « Paradis de ‘49 ». Sa vie au sein du Tiers Ordre dominicain n’avait pas encore été explorée en profondeur ; certains aspects des coulisses de sa vie politique n’avaient pas été dévoilés ; de même que certains de ses choix intimes, certains passages délicats de sa vie personnelle. Je tiens à souligner en particulier la nouveauté du chapitre consacré à ce qu’il appelait en plaisantant « la Giordanie », c’est-à-dire sa famille. Je pense que beaucoup prendront plaisir à découvrir les secrets de la situation familiale animée d’Igino. La première chose qui attire l’attention dans ce volume est la prestigieuse préface signée par le Président de la République Italienne, Sergio Mattarella. Pourquoi lui ? Alberto Lo Presti : Vous devez connaître le contexte. La première est que Sergio Mattarella connaissait personnellement Igino Giordani et que dans la préface, il en dit quelque chose. Et puis, on se souvient que la première biographie de 1936 a été écrite par son père – Bernardo Mattarella. Donc, il y avait un lien intéressant pour lui demander d’écrire une préface. Il nous semble également que Sergio Mattarella interprète le rôle de Président de la République comme une source d’unité en Italie et dans le contexte international. Dans cette situation de crise sanitaire, il est une figure d’équilibre et de haute moralité. Giordani était un témoin de l’unité en politique et de l’harmonie entre les peuples. Les parties du livre consacrées à son engagement politique décrivent l’action de Giordani pendant la guerre et dans l’après-guerre, sous les bombes et sous le fascisme, parmi les décombres de la reconstruction et parmi les lacérations sociales. Ce n’était pas une époque plus calme ou plus paisible qu’aujourd’hui. La fermeté de Giordani peut encore être utile aujourd’hui pour comprendre où aller. Ce volume est le fruit d’un puissant travail de recherche archivistique. Est-ce qu’on sait déjà tout sur Giordani ? Elena Merli : Nous disposons d’une quantité impressionnante de matériel, de documents, de correspondance, et aussi d’enregistrements audio et vidéo de nombreuses conversations de Giordani, publiques et confidentielles, transcrites et ordonnées. Tout cela a été très utile pour révéler les détails de ses affaires personnelles. Combien de nouvelles et intéressantes découvertes nous faisons encore en explorant les archives ! Un grand nombre de ces nouvelles découvertes se trouvent maintenant à l’intérieur du volume. Je n’en citerai qu’une : les détails des dernières années de Giordani, lorsqu’il vivait ici, dans cette structure du Centre international du Mouvement des Focolari, qui abritait à l’époque – au premier étage – le focolare d’Antonio Petrilli, où Igino s’était installé en 1974 après la mort de sa femme Mya. Il s’agit de détails inédits qui témoignent de la fidélité d’Igino à la vie communautaire et de la profondeur de son humanité. À qui s’adresse ce livre ? Alberto Lo Presti : À tous ceux qui veulent résoudre le mystère des mystères, c’est-à-dire comment avoir une vie de don total à Dieu tout en étant immergé dans le monde des choses les plus communes. Giordani a réussi à relever ce défi et a tracé une route que nous pouvons emprunter. Il avait toujours eu en lui la question de savoir comment faire… mais lorsqu’il a rencontré Chiara Lubich, il a également trouvé les réponses. Chiara était pour Igino la réponse à toutes ses questions existentielles. Il avait étudié la patristique, les théologiens médiévaux, les théologiens modernes, les grandes figures spirituelles, et pourtant il trouvait les réponses chez Chiara et dans la spiritualité de la communion. Et je voudrais ici raconter une anecdote peu connue, l’une des nombreuses qui sont rapportées dans le livre. Son désir de se donner à Dieu est si grand qu’il devient tertiaire dominicain à la fin des années 1920. Mais cela ne lui suffisait pas… la règle des tertiaires prévoyait au moins une messe par mois, un sermon par un frère prêcheur et rien de plus. Il voulait s’insérer davantage dans la vie religieuse. Il fit donc une proposition aux frères : louer un appartement, dans lequel ils pourraient se mettre d’accord : « vous en soutane (la soutane des frères) et nous en pantalon (les tertiaires laïcs). De cette manière, faisons un peu de vie ensemble, autant que nous le pouvons ». On lui a répondu que ce n’était pas dans les normes de l’Ordre dominicain et la question se termina ainsi. En pratique, à la fin des années vingt, Giordani avait dans son cœur quelque chose qui deviendrait plus tard pour lui, à travers Chiara, le focolare. Oui, il rêvait du focolare en 1928, quand ces épisodes se sont produits. Incroyable, n’est-ce pas ?
Édité par Lorenzo Russo Pour acheter le livre, visitez la page web de l’ « Editrice Città Nuova ».
Avr 19, 2021 | Non classifié(e)
S’appuyant sur une phrase de l’Écriture, Chiara Lubich réfléchit sur le Saint Voyage de la vie, nous invitant à vérifier périodiquement devant Dieu à quel point nous en sommes dans notre cheminement. La raison qui me pousse à m’adresser à vous est le désir d’examiner ensemble à quel point nous en sommes [sur la voie] de notre sanctification. Récemment, une focolarine m’a signalé une très belle phrase des Psaumes, qui annonce une béatitude que je ne connaissais pas : « Heureux l’homme qui met sa confiance en toi et décide dans son cœur d’entreprendre le Saint Voyage*. » « Le Saint Voyage. » De quel voyage parle l’Écriture ? Certainement de l’itinéraire de l’homme vers Dieu, vers le Ciel. Du voyage de notre sanctification qui nous ouvre le Paradis. Et alors ? Sommes-nous vraiment engagés, en ce moment aussi, dans le Saint Voyage ? […] Arrêtons-nous un peu et faisons un bref bilan devant Dieu seul, et seulement pour sa gloire. Avons-nous obtenu des résultats ? Nous sommes-nous améliorés, par exemple, dans l’accomplissement de la volonté de Dieu ? Et dans l’amour, l’amour réciproque ? […] Si nous pouvons répondre oui, remercions Dieu et continuons à avancer. Si, au contraire, nous devons répondre non, remercions-le d’avoir encore la vie devant nous pour recommencer. Et allons de l’avant ! Nous voulons absolument goûter tous ensemble cette béatitude du Saint Voyage !
Chiara Lubich
(d’une conférence téléphonique, Rocca di Papa, 3 septembre 1981) Extrait de : Chiara Lubich, La vie est un voyage, Éditions Nouvelle Cité 1987, p. 4. * Ps 84, 6.
Avr 18, 2021 | Non classifié(e)
Une après-midi dédiée à Igino Giordani (1894-1980) homme politique, écrivain, journaliste, cofondateur du mouvement des Focolari. Le dimanche 18 avril 2021, au Centre international des Focolari de Rocca di Papa (Rome, Italie), Igino Giordani a été commémoré, 41 ans après sa mort. Personnalité étoffée et multiforme, Igino Giordani était homme politique, membre de l’Assemblée Constituante, puis du Parlement italien, journaliste, écrivain, et cofondateur avec Chiara Lubich du mouvement des Focolari. Au cours de l’événement, retransmis en direct et enrichi de quelques témoignages, une sculpture dédiée à Igino Giordani par l’artiste Peter Kostner a été présentée, ainsi que le livre biographique édité par Alberto Lo Presti « Igino Giordani. Un eroe disarmato » (éd. Città Nuova), préfacé par le Président de la République Italienne, Sergio Mattarella. https://www.youtube.com/watch?v=G5IIH96JNww
Avr 14, 2021 | Non classifié(e)
Le dimanche 18 avril, en direct (streaming) on célèbrera le 41ème anniversaire de la mort d’Igino Giordani, homme politique qui a inspiré l’engagement social et les choix idéaux de nombreuses personnes, écrivain et journaliste, cofondateur du mouvement des Focolari. L’événement comportera la présentation de sa dernière biographie ainsi que l’inauguration d’une sculpture honorant sa mémoire. Homme de dialogue, animé d’une foi profonde, promoteur de la fraternité universelle, artisan de paix, homme politique, journaliste: Igino Giordani (1894-1980) est tout cela et bien plus encore. Le 18 avril 2021 marquera le 41e anniversaire de sa mort et, à cette occasion, le Centro Igino Giordani organise un événement en sa mémoire. Au fil du temps Giordani continue à susciter l’intérêt de personnes de tous âges, de toutes origines géographiques, politiques, culturelles et nous invite à nous engager pour construire une société meilleure. L’événement sera diffusé en live streaming (https://live.focolare.org/) depuis le Centre International du Mouvement des Focolari (Rocca di Papa, Italie) le dimanche 18 avril 2021 à 15h30 (heure italienne) avec la possibilité de le suivre en italien, anglais, français, espagnol et portugais.
Journaliste et écrivain, Igino Giordani a joué aussi un rôle très important dans la politique italienne au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. En effet, il a apporté une contribution précieuse en jetant les bases de la République italienne naissante, dans le contexte délicat de ce pays à peine sorti des deux guerres mondiales. Il a également été membre de l’Assemblée Constituante. Giordani a témoigné de la politique vécue au service de la paix et pour une société plus juste. Dans cette optique, il y aura quelques témoignages de ceux qui ont traduit la sagesse de Giordani en projets de loi ou en initiatives politiques en faveur du dialogue et du bien commun, ou de ceux qui ont compris quels choix il est juste de faire pour s’opposer aux politiques qui menacent la paix entre les peuples. Au cours de l’événement sera présentée sa dernière biographie éditée par Alberto Lo Presti (éd. Città Nuova Italie), intitulée “Igino Giordani. Un eroe disarmato”, avec une préface du Président de la République italienne Sergio Mattarella. Cette biographie qui permet de retrouver le sens d’un engagement politique et social authentique. Aussi passionnante qu’un roman. « Sa foi débordante, – écrit Mattarella en parlant de Giordani – sa cohérence évangélique, la ferveur avec laquelle il a lutté pour l’équité sociale, la liberté, la paix ont secoué de nombreuses consciences et favorisé l’action et la pensée, aussi bien au cours des années sombres du fascisme que durant celles de la reconstruction démocratique. » « Ce fut un bâtisseur de paix dans le dialogue entre les personnes, entre les confessions religieuses, entre les peuples et les États. – Mattarella poursuit – Il pensait que l’Europe, après avoir été le théâtre de guerres dévastatrices, pouvait devenir un continent de paix. Il voulait que son pays devienne un pont. Et lui-même s’est efforcé d’être un pont pour nous rapprocher, nous relier, nous recomposer. » Une sculpture qui lui est dédiée par l’artiste Peter Kostner sera également inaugurée. L’œuvre, qui sera placée dans le jardin du Centre international des Focolari, représente Giordani assis sur un banc : au cours des dernières années de sa vie il s’asseyait souvent sur un banc dans ce parc. Lors des rencontres internationales qui se déroulaient au Centre, de nombreux jeunes et adultes venaient le saluer et lui parler. Et le banc devenait un lieu de rencontre et de dialogue. Au cours de l’événement, des témoignages rappelleront ces conversations au cours desquelles Giordani écoutait avec humilité et patience, tout en donnant des conseils tirés de sa fructueuse expérience de vie et enrichis par le charisme de l’unité.
Lorenzo Russo
Avr 12, 2021 | Non classifié(e)
Lorsque nos efforts sont animés par l’amour pour Jésus crucifié dans le moment présent et que nous expérimentons immédiatement ce que Dieu veut de nous dans le moment suivant, nous pouvons expérimenter la plénitude de la vie du Ressuscité en nous. […] l’expérience du Ressuscité avec l’irradiation des dons de Son esprit – lumière, paix, amour, consolation, ardeur, vie etc. – est possible ; pas seulement lorsque se réalise l’unité de deux ou plusieurs personnes unies au nom de Jésus, mais c’est une expérience que peut faire chaque personne même seule. Le moyen, le prix : étreindre Jésus Abandonné dans le moment présent. A la lumière de cette expérience extraordinaire, en approfondissant la Sainte Ecriture et l’enseignement de l’Eglise, nous avons vu que cela correspond à la vérité. Mais quel Jésus Abandonné – comme nous le disons -, doit-on étreindre dans le moment présent ? Celui que requiert la vie chrétienne qui, afin de pouvoir suivre Jésus, demande de renoncer à soi-même et de prendre sa propre croix. Il faut donc dire ‘’oui’’ et embrasser avec élan chaque souffrance qui se présente (notre propre croix), mais aussi chaque effort que nous coûte le renoncement à nous-mêmes, la lutte contre notre égoïsme, les désirs de la chair – comme on dit –(les excès de nourriture, impuretés, querelles. jalousies etc.) pour laisser triompher l’amour dans notre cœur. Voilà, lorsque nos efforts sont aimés par amour pour Jésus crucifié, dans le moment présent et que, tout de suite après, nous vivons ce que Dieu veut de nous dans le moment suivant, nous pouvons expérimenter la plénitude de la vie du Ressuscité en nous, même si nous sommes seuls. Sa lumière se fraye un chemin dans le cœur de chacun de nous. Sa paix nous envahit, l’amour s’allume ainsi que la consolation, la sérénité, le Paradis. Tout change en somme, notre âme s’habille de neuf. […] C’est ce que nous voulons faire durant ces […] jours : aimer Jésus Abandonné toujours, tout de suite, avec joie, non seulement dans les souffrances quotidiennes, mais dans l’effort pour vaincre notre moi. Lorsque Foco, peu de temps après avoir découvert l’Idéal, écrivait dans un poème : « Je me suis mis à mourir et ce qui arrive n’a plus d’importance pour moi, je me suis mis à trouver mon bonheur dans le cœur Désolé de Jésus… », il voulait exprimer vraiment cela : mourir à soi-même pour trouver son bonheur avec Jésus, mourir avec Lui Abandonné pour vivre avec Lui Ressuscité. Donc nous aussi, rappelons-nous ce verset : « Je me suis mis à mourir… » et acceptons dix fois, cent fois par jour la mort de notre moi pour donner a ceux que nous rencontrons la joie de se trouver face au Ressuscité.
Chiara Lubich
(d’une conférence téléphonique, Rocca di Papa, 3 novembre 1983) Extrait de : Chiara Lubich, Conversazioni in collegamento telefonico, Città Nuova Ed., 2019, pag. 135. * Nom confidentiel donné par Chiara Lubich à Igino Giordani.