Située à 50 kilomètres de Gniezno, à mi-chemin entre Berlin et Varsovie, la ville de Poznan est l’une des plus anciennes de Pologne. Mais sa tradition de plusieurs siècles n’empêche pas Poznan d’être une ville jeune à cause de la présence sur son territoire de 19 universités qui en font l’un des centres universitaires les plus vivants de Pologne. Mgr Stanislaw Gadecki, archevêque de Poznan, affirme : « Quand j’ai entendu dire que Chiara Lubich venait à Gniezno, j’ai aussitôt demandé aux focolares s’il était possible d’organiser une rencontre à Poznan, notamment pour les étudiants. Je ne croyais pas que cela aurait été possible mais, à la fin, nous y sommes arrivés. Et, comme nous l’avons vu aujourd’hui, il s’est créé un tel climat que les participants ont été touchés par la spiritualité de l’unité, par la spiritualité des focolarini ». Le 13 mars, Chiara est invitée à parler à l’Auditorium de l’université « Adam Mickiewicz ». Avant son intervention, les personnes du mouvement montent sur le podium, en face des grandes orgues. C’est le « peuple du mouvement » en Pologne, né lorsqu’on ne pouvait rien faire d’autre que vivre l’Évangile. Lorsque l’on projette une synthèse filmée des rencontres du pape polonais avec le Focolare, les participants sont très émus. L’attention est forte et les visages semblent graves, mais cela est démenti par les applaudissements très vifs. Chiara propose l’amour vécu de façon radicale, la seule solution pour raviver la communauté chrétienne. C’est l’antidote à la société de consommation, à la tiédeur ; c’est la joie et la ferveur. Chiara laisse de côté son discours écrit, et incarne la ferveur dont elle parle. À la conclusion, l’archevêque Mgr Stanislaw Gadecki remet à Chiara une médaille de reconnaissance de la part du diocèse pour sa visite. Le cardinal Józef Glemp, archevêque de Varsovie, s’exprime ainsi : « Dans la salle de l’université de Poznan, nous n’avons pas seulement écouté un discours de Chiara Lubich – que je connais très bien – mais nous avons assisté à ce que j’appellerais un climat de foi. Les jeunes ont pu expérimenter, au-delà du discours et du bien-fondé des arguments, ce climat qui fait que l’on peut s’adresser directement aux autres en les tutoyant. Je pense que c’est cela le grand charisme de Chiara ».
Viser le bien commun
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