Mai 16, 2011 | Focolare Worldwide
Pain parfumé et sel, sont les cadeaux que la Russie offre à qui arrive sur cette terre immense qui s’étend de l’Europe à l’Asie, de la mer glaciale Arctique à l’océan Pacifique. Alla et Valodia, en bleu et rouge, couleurs traditionnelles des costumes russes, portent les plats à Maria Voce et Giancarlo Faletti, présidente et co-président du Mouvement des Focolari, en leur souhaitant officiellement la bienvenue de la part de toute la communauté du Mouvement. De Saint Pétersbourg à Krasnoyarsk, ils se sont rejoints à Moscou, affrontant des voyages de 42 heures comme ceux de Celijabinsk, qui ont traversé en train 3.500 km. de steppes et de forêts. C’est la cathédrale dédiée à Marie Immaculée qui a accueilli ce rendez-vous défini historique par beaucoup. Convertie par le communisme en fabrique d’emballages de la vodka, elle est maintenant le siège de l’épiscopat. Les blessures de l’histoire soviétique brûlent encore : Anatolij, parmi les premiers orthodoxes qui ont connu la spiritualité de l’unité, a des souvenirs très vifs du socialisme et de ses tentatives pour effacer, rayer Dieu, tandis qu’Alla, plus jeune, fait mémoire du sang versé par les chrétiens orthodoxes pour rester fidèles à leur foi.
Cependant derrière ce sombre rideau de fer impénétrable au monde, les visites touristiques de quelques focolarini, le déplacement d’une famille hongroise, les rencontres en Occident avec quelques prêtres, ont silencieusement diffusé la spiritualité de Chiara Lubich, dans la terre mère du communisme. Les histoires des pionniers ne sont pas connues de toutes les deux cents personnes présentes : c’est la première fois que les membres du Mouvement éparpillés sur ce territoire se rencontrent. Ce sont les détails rocambolesques des rendez-vous secrets, mais aussi les souvenirs des persécutions, racontés par Oleg, un des disciples du prêtre Alexandre Men, tué en 1990. Men avait créé une petite communauté d’étude de l’Evangile, avec une grande ouverture œcuménique, et de nombreux de ses disciples se sont rapprochés de l’expérience des Focolari. Ensuite c’est la surprise de la découverte d’une spiritualité évangélique qui ne regarde pas à la différence et à la méfiance entre les Eglises. Père Vladimir, prêtre orthodoxe de Saint Pétersbourg, rappelle que ses « préjugés sur le catholicisme ont été effacés par la fascination, l’attrait de la vie spirituelle du focolare, qui ne connaît pas les frontières confessionnelles et incarne le christianisme, l’amour réciproque au quotidien ». Aujourd’hui, alors que la liberté règne et les églises recommencent à se peupler, tandis que le matérialisme et l’arrivisme économique gagnent chaque jour du terrain et des personnes, la Russie a-t-elle encore sa spécificité, une contribution à donner aussi à l’Occident ? Maria Voce répond à cette question dans un dialogue soutenu avec la salle, en partant de l’histoire : « La Russie a essayé de construire une unité sans Dieu, elle a essayé d’avoir un peuple uniforme, mais elle n’a pas réussi. Cette nation peut dire au monde, de par son expérience, que sans Dieu ce n’est pas possible de parvenir à ce but, comme le montre l’intensité dramatique du martyre de ceux qui ont résisté, parfois de façon pesante, parfois dans le silence, mais cela a toujours été du martyre. »
Puis on passe à une confidence spirituelle : « Arrivée en Russie je me suis trouvée immergée dans une unité plus profonde avec Dieu – raconte la présidente des Focolari – et je me suis rappelé une expression, peut-être étudiée en littérature, qui disait : La sainte Russie. Je me suis senti portée par cette vie de sainteté qui se respire dans cette nation, dans l’histoire de son christianisme. J’ai compris que le don pour moi et pour l’humanité que la Russie peut faire est cette sainteté, grâce aussi aux martyrs de toutes les Eglises ». Giancarlo Faletti, en reprenant le style des nombreuses églises orthodoxes dont les coupoles sont dorées, a souligné que « Dieu est l’or de la ville, l’or de l’Eglise orthodoxe et de l’Eglise catholique et il est la garantie de ce chemin de communion qui a sur cette terre des témoins importants ». L’émotion était visible sur le visage des nombreuses personnes présentes qui ont pu donner une signification nouvelle aux années obscures vécues, et en même temps ont ressenti le besoin de témoigner de la « révolution » ancienne et nouvelle de l’Evangile. Parmi les partenaires de ce défi, Eduardo Guedes, focolarino portugais, qui a dépensé ici aussi dans ce territoire, forces, enthousiasme, intelligence ; il est mort en janvier dernier, et beaucoup ici présents se souviennent de lui : sans proclamation, avec douceur il a témoigné d’un Dieu qui n’abandonne pas, n’oublie pas, mais sait toujours accueillir, les malheureux et les puissants, et faire grandir dans cette « sainte Russie », le désir d’une sainteté moderne et pour tous. Envoyé par Maddalena Maltese [nggallery id=39]
Mai 15, 2011 | Focolare Worldwide
Mai 15, 2011 | Focolare Worldwide
13 mai. Une fête significative pour les catholiques: Notre-Dame de Fatima. 13 mai. Une date tout autant symbolique pour le mouvement des focolari: la nuit de “étoiles et larmes”, le fameux épisode de la vie de Chiara Lubich quand, à cause des bombardements de Trente, elle avait dû quitter sa maison pour se réfugier dans le bois de Goccia d’oro (Goutte d’or). Pleurant pendant des heures, elle avait observé le mouvement des constellations dans le ciel et avait compris que seul l’amour pouvait vaincre cette effroyable tragédie. 13 mai, cette fois-ci 2011. Maria Voce et Giancarlo Faletti ont atterri à Moscou pour rendre visite à la communauté du mouvement des focolari en Russie. Un voyage que Chiara Lubich aurait voulu faire depuis les années 60 comme en témoigne son discours de cette période, mais qui en fait n’a pas pu se réaliser, même si un certain nombre de ses premiers compagnons et compagnes ont semé ici la spiritualité de l’unité dès les années 70.
Lors de l’atterrissage à Sheremet’evo un timide rayon de soleil essaie de défier un ciel de bruine instable. L’aéroport, moderne et lumineux, se distingue peu de ceux des métropoles occidentales: les grandes marques qui remplissent les magasins et les chaînes de restauration sont les mêmes. Passés les contrôles de routine, un peu plus intenses après le dernier attentat, on peut s’exclamer: nous voici arrivés à Moscou. Tout de suite, un petit groupe des focolari accueille les nouveaux arrivants avec des fleurs, sourires et trois embrassades. Observée à distance, une brigade de jeunes agents de contrôle facilement distraits de leurs tâches. Sur l’autoroute pour rejoindre Moscou, les nombreux chantiers sont les témoins d’une ville en pleine croissance du point de vue commercial et urbanisme: il y a toujours plus de russes qui s’y transfèrent et la population atteint déjà 15 millions d’habitants. «Particulièrement en ce jour, confions à Marie le voyage à Moscou, les personnes que nous rencontrerons, tous ceux qui prient pour ce rendez-vous » : c’est la prière exprimée unanimement par Maria Voce et Giancarlo Faletti, devant une icône de Notre-Dame, pendant la messe dédiée justement à la mère de Dieu. C’est l’attente de la rencontre du 14 mai avec tous les membres des focolari du grand territoire russe. Depuis le début du mouvement dans ces terres, c’est la première fois que de Celjabinsk, Novosibirsk, Krasnojarsk , Saint Petersbourg se retrouvent catholiques et orthodoxes pour témoigner une présence vivante, joyeuse, active, qui sait dépasser les méfiances, les diversités et distances bien connues qui remettent en question les huit fuseaux horaires du pays. Quelqu’un cependant a voulu anticiper ce moment de « face à face » avec la présidente : en fait les plus petites filles se sont présentées comme autant de poupées russes colorées, une façon de souhaiter la bienvenue de façon traditionnelle et festive qui exprime bien les nombreuses facettes de la ville, mélange de modernité et d’histoire, d’orgueil national et de renommée mondiale inégalable. De notre envoyée Maddalena Maltese
Mai 12, 2011 | Focolare Worldwide
Nous sommes désormais à la veille du vingtième anniversaire de l’Economie de Communion (EdeC) au Brésil : ceux qui, depuis des mois, travaillent avec intensité et passion à ces 5 jours importants en sont aux ultimes préparatifs. Il faut mener simultanément deux évènements : La préparation de l’Assemblée de l’EdeC à la Mariapolis Ginetta di Vargem Grande Paulista, et la journée de conclusion à Sao Paulo, où sont attendues 1600 personnes au Mémorial Amérique Latine. Pour l’Assemblée, l’organisation communique que nous avons atteint le seuil des 630 participants : objectif vraiment ambitieux, surtout par la diversité géographique des personnes en provenance de 37 pays et 4 continents. Si la majorité vient évidemment du Brésil, avec 240 participants, l’Italie est représentée par 85 présents et se situe à la seconde place, devant l’Argentine qui a 62 participants. A noter la représentation Coréenne, presque 30 personnes ! Puis par importance numérique, l’Espagne, le Chili, les USA, la France, l’Uruguay, la Suisse, la Bolivie, l’Allemagne, le Venezuela, la Slovénie, le Paraguay, le Mexique, le Portugal, la Belgique, l’Irlande, le Canada, la Serbie, Panama, les Philippines, le Cameroun, la Pologne, la Croatie, le Costa Rica, le Pérou, le Kenya, la Slovaquie, la Hongrie, l’Equateur, la Colombie, la Cote d’Ivoire, le Nigéria, le Congo et la Roumanie. Maintenant, prêt pour le départ, le staff des organisateurs se prépare à travailler activement pour faire en sorte que le site EdeC soit mis à jour le plus rapidement possible, donnant chaque jour des nouvelles, des photos, des documents et des échos de tout ce qui arrive en temps réel. Les jeunes vont alimenter un blog et feront leur propre info sur leur réseau social … Ceux qui ne pourront être présents au Brésil pourront quand même participer aux évènements en temps réel à travers les liaisons Internet qui sont en préparation : les liens pour y accéder seront publiés sur le site dès qu’ils seront disponibles. Déjà, des points d’écoute qui ont été créés nous ont été communiqués : le pôle Lionel de Loppiano, le pôle Giosi d’Abrigada (Portugal), ceux de Vienne, de Lugano, peut-être celui de Madrid… La liste va s’allonger dans les jours qui viennent. Pendant la durée de l’Assemblée, les liaisons en direct auront lieu le matin pour permettre à tous de pouvoir assister aux thèmes de l’Assemblée. Il est prévu que la langue de transmission soit l’italien. Le 29 mai, elle durera toute la journée. Dès que nous aurons de plus amples détails, nous vous les communiquerons. En attendant, à bientôt de vous voir tous au Brésil ! Antonella Ferrucci. www.edc-online.org
Mai 11, 2011 | Focolare Worldwide
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Silvana avec Gustavo Clariá de la Rédaction du Web
Quelles ont été tes impressions sur la société argentine ? « J’ai trouvé un continent où le christianisme est vivant ; il est la racine culturelle de ce peuple. Les messes, par exemple, sont très fréquentées, avec beaucoup de jeunes, et le dimanche est aussi respecté civilement. On pourrait dire que c’est un continent (l’Argentine est si vaste !) nouveau et jeune. De par cette ouverture et cette liberté, ils sont particulièrement faits pour accueillir la spiritualité de l’unité qui naît du charisme de Chiara. Nous savons que tu as été invitée par les nombreuses communautés des Focolari de ce pays… 
Mariapolis Lia
Oui. Le Mouvement en Argentine est très répandu et riche des diverses vocations de l’Œuvre de Marie et de témoignages dans différents domaines. Par exemple, dans la « Cité-pilote Lia », qui est un peu le cœur des Focolari pour le Cône Sud, il y a beaucoup de jeunes qui lâchent tout pendant un an, pour « faire l’expérience » comme ils disent. C’est-à-dire pour se former à une « vie nouvelle » fondée sur l’Évangile. Même si les Sud-Américains sont les plus nombreux, il y a des filles et des garçons de l’Europe et du monde entier, et l’engagement avec lequel ils vivent cette période suscite une grande admiration.
Déjà Chiara Lubich soulignait le rôle des jeunes dans la cité-pilote argentine comme une de ses caractéristiques. J’ai visité toutes les réalités de la Cité-pilote et j’ai rencontré les focolarini, les écoles des jeunes et la communauté locale. J’ai été touchée par l’harmonie et par les rapports d’unité que j’ai trouvés entre tous. Là, triomphe cet amour réciproque que Lia Brunet et Vittorio Sabbione – pionniers du Mouvement en Argentine – ont apporté et que Chiara, lors de sa visite historique en 1998, a chaudement souligné. Je peux dire que j’ai expérimenté la présence spirituelle de la Sainte Vierge. J’ai parlé d’Elle lors d’une de mes interventions en décrivant comment Elle s’est manifestée dans notre histoire : un modèle pour vivre la Volonté de Dieu.
J’ai aussi visité le Pôle industriel « Solidaridad », où quelques entreprises s’inspirent des principes de l’Économie de Communion. Elles sont encore petites, mais il y a de la pureté et de la cohérence avec les valeurs évangéliques, qui assurent un futur prometteur. L’« associé caché », comme est appelée l’intervention de la Providence de Dieu, est très présent et intervient avec fidélité.
Tu as passé les fêtes de Pâques en Argentine… Je les ai passées au Centre Mariapolis à Josè C. Paz, dans les environs de Buenos Aires. C’étaient des jours intenses, de grande spiritualité, avec environ 90 focolarines, y compris les focolarines mariées. Ensuite, nous ont rejointes les focolarini et d’autres personnes appartenant aux communautés proches, environ 400 personnes. Au milieu d’eux, j’ai voulu souligner à quel point nous avions compris, durant les premiers temps avec Chiara, les réalités de Jésus au milieu de nous et celle de Jésus abandonné. J’ai été émue par la reconnaissance et par l’amour qu’ils m’ont témoigné de tant de façons.
Je peux dire que j’ai été très impressionnée par l’harmonie qu’il y règne et contente de l’unité que j’ai trouvée entre tous. Même si on peut toujours s’améliorer et grandir, je pense que Chiara, du Ciel, doit être contente.
Mai 11, 2011 | Focolare Worldwide
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