Mouvement des Focolari
Meeting Jeunes pour un Monde Uni : ils partagent !

Meeting Jeunes pour un Monde Uni : ils partagent !

« Seuls ceux qui sont suffisamment fous de penser pouvoir changer le monde le changent vraiment ». L’impression de l’un des 500 JPMU présents au meeting est claire : les Jeunes pour un Monde Uni ne croient pas à des utopies, mais plutôt en un Idéal pour lequel il vaut la peine de consacrer sa vie !

Une joie générale et explosive. « Il faut un grand cœur pour croire en cet idéal et vous m’y avez fait croire à moi aussi ! ». « Il suffit de regarder les visages : tout le monde a vraiment l’air heureux ! » « Il me tarde de rentrer pour répandre cette lumière dans le monde entier »… ce sont seulement quelques impressions, recueillies parmi tant d’autres.

Le dernier matin de programme, avant que la fête ne continue à Rome avec la veillée au Cirque Maxime et la cérémonie du dimanche à Saint Pierre pour la béatification du pape Wojtyla,  ce fut l’occasion d’expérimenter la nature propre des Jeunes pour un Monde Uni, et donc de fixer le regard sur le monde entier.

Piero Coda, président de l’Institut Universitaire Sophia (à Loppiano, Florence), a guidé, avec deux de ses étudiants, la réflexion sur l’importance du dialogue dans chaque situation, spécialement aujourd’hui  alors que les civilisations – après s’être développées isolément pendant des siècles – sont appelées par l’histoire à une confrontation continuelle, à un échange, à une interdépendance. Quelques unes de ses paroles emblématiques : « L’histoire est faite de quelques figures prophétiques qui savent illuminer l’agir humain, toujours vers de nouveaux horizons. Mais c’est avec le même procédé fondamental que font aussi quotidiennement de nombreux constructeurs de ponts, comme vous pouvez l’être vous, qui enseignent avec leur vie l’art du dialogue ».

Etait présente aussi une délégation de jeunes du Mouvement bouddhiste japonais Rissho Kosei-Kai qui ont présenté leur association, – des années de dialogue et d’étroite amitié avec le Mouvement des Focolari, – (avec l’action Arms Down) et les activités qui ont eu lieu l’année en cours en faveur du désarmement nucléaire et récemment pour les victimes du terrible tremblement de terre qui a ravagé le nord du Japon le 11 mars dernier.

Leurs témoignages très clairs, limpides, ont montré comment le fait de ‘’construire des ponts’’ entre mouvements, cultures et expériences différentes portent des fruits les plus inattendus.

Les jeunes de la Rissho Kosei-Kai ont dit à la fin du meeting : « De ce moment de rencontre  avec les JPMU nous emportons avec nous surtout une chose, la certitude que chacun de nous est différent de l’autre, mais en même temps qu’il est beau de jouer avec ces différences jusqu’à arriver à l’unité entre tous ! ».

Jusqu’au 8 mai 2011 vous pouvez suivre la Semaine du Monde Uni sur : www.mondounito.net

Meeting Jeunes pour un Monde Uni : ils partagent !

Lampedusa: expérience de partage

De l’île, elle nous écrit:“Les hôtes arrivent trempés et pour la plupart pieds nus. Un rapport d’empathie et de reconnaissance s’établit tout de suite entre eux et nous. Ils s’excusent pour tout, pour la circulation qu’ils bloquent, pour les queues dans les boulangeries, dans les supermarchés…”

“Ces derniers mois, étant donné la succession des débarquements, nous vivons une expérience de peuple. Tout le monde se donne de la peine pour ces frères avec une très grande générosité, en leur procurant des vêtements, de la nourriture, etc.”

Nous vivons beaucoup d’expériences:“Juste les jours précédents les débarquements, on m’avait volé mon sac avec tout ce qu’il contenait y compris mon téléphone portable. J’en achète un autre et je l’avais sur moi, encore dans sa boite. Un jeune tunisien se rend compte que son téléphone ne fonctionne pas et me dit: ‘Maman pleure parce qu’elle n’a pas de nouvelles de moi!’. Je pense au téléphone que je viens d’acheter. Il lui serait utile. Je le lui donne. Le jeune est heureux et peu de temps après il a réussi à parler avec sa maman”.

Les Jeunes pour un Monde Uni, avec quelques communautés de la Sicile et en collaboration avec la Caritas d’Agrigente, font également arriver en quelques jours, à Lampedusa, un container de vêtements et d’affaires de première nécessité.

Après ce début où la population s’est grandement dévouée, le découragement a commencé à s’insinuer parce que 90% d’entre elle vit du tourisme. “Avec la certitude que Dieu ne nous laissera pas seuls, qu’il ne se laissera pas vaincre en générosité, nous essayons d’encourager et de soutenir chacun à ne pas se laisser écraser par les préoccupations du futur…”

L’évêque d’Agrigente, Mgr Montenegro, est intervenu en invitant à voir en ces frères le visage de Jésus affamé, étranger… Il a écrit au Président de la République et tout de suite les autorités ont commencé à intervenir et c’est la joie d’avoir beaucoup reçu, bien plus de ce qui a été donné, qui reste en chacun. On a vécu et on continue à vivre de très belles expériences: ceux qui ont accueilli un enfant pendant une période, ceux qui ont procuré du travail à des jeunes qui sont restés ici, ceux qui ont ouvert leur maison pour un repas, une douche, sans parler d’argent, de nourriture… Les pêcheurs ont offert des caisses de poissons et les hôtes ont fait un barbecue improvisé.

A présent, la communion des expériences et des biens matériels continue et est en train de s’étendre à toute l’Italie.

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Castel Gandolfo : croyants et non croyants en dialogue

Du 1 au 3 avril 2011 s’est déroulé au Centre Mariapolis de Castel Gandolfo le congrès promu par le centre des Focolari pour le dialogue avec les personnes de convictions non religieuses. Ce fut le premier grand rendez-vous réalisé par et pour eux après la mort de Chiara Lubich.

Les 240 participants, pour la plus grande partie des jeunes, provenaient non seulement de toutes les régions italiennes, mais aussi de Russie, de Bulgarie, de Croatie, de Bosnie, de Slovénie, d’Albanie, d’Allemagne, d’Autriche, de Belgique, de France et d’Espagne, avec des représentants de l’Angola, de l’Argentine, de l’Uruguay et du Brésil.

Piero Taiti, toscan de Prato et « ami » de la première heure, a dit en introduction : « Chiara donne une expérience radicale de type chrétien, évangélique, catholique. Cela nous intéresse, nous regarde parce que la lumière qu’elle a allumée est importante. Alors le sens de notre rencontre est celui de demander que cette lumière ne soit pas obscurcie, oubliée, avec le passage du temps, mais qu’elle soit reproposée. Chiara n’est plus, mais nous, nous croyons nous aussi aujourd’hui à cette utopie d’espérance et de fraternité ».

Après ce nouveau début, le congrès s’est articulé entre approfondissements culturels et témoignages sur les diverses suggestions proposées par le titre : « Humanisme dialogue fraternité – héritage de Chiara Lubich » : de la division au partage, le sens du dialogue, la fraternité universelle. Le tout exposé avec de brèves réflexions soit dans la salle avec tous, soit en petits groupes linguistiques.

Etant en voyage aux Etats Unis, Maria Voce, présidente du Mouvement, s’est rendue présente à travers l’enregistrement d’une conversation qu’elle a eue avec quelques amis de convictions non religieuses, le 6 novembre 2010. Une telle contribution a ensuite stimulé le dialogue et la réflexion. Ainsi un participant a dit : « Ce fut en effet important dans ce contexte de rappeler le rêve fou de Chiara : ‘’T’apporter un jour, le monde entre les bras’’. Là on sentait la vraie signification de ce que voulait dire ‘’porter le monde…’’ et que cela sera possible si, à travers l’universalité du charisme de l’unité, nous contribuons à faire en sorte que les croyants et les non croyants mettent en pratique l’art d’aimer ».

A ces déclarations a fait écho encore une fois Piero Taiti, qui a ainsi conclu : « Les trois premiers mots du titre sont les valeurs qui nous ont fascinés et qu’avec Chiara nous avons partagées à savoir : l’ouverture à n’importe quelle civilisation, n’importe quelle culture, à condition que cela soit fait avec un esprit de respect et d’amour pour les autres. (…) Notre idée de la fraternité se construit sur la conviction, d’une part évangélique, et je pourrais dire aussi stoïcienne, que nous appartenons tous à la même famille humaine ».

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