[:it]Bra: “Quando si ama si è felici e se si ama sempre, si è felici sempre”
Le Jubilé des Focolari dans le Nouveau Monde
A la fin, on a l’impression d’être sur la Broadway, à la conclusion d’un musical. Chemises noires pour les hommes comme pour les femmes, petits foulards jaunes ou bleus pour les jeunes filles, des danses et une suite de chansons connues qui racontent les joies et les préoccupations, les douleurs et les rêves du peuple américain des Etats-Unis. L’applaudissement prolongé exprimait la joie et la reconnaissance pour «cette journée inoubliable pour toute l’Amérique du Nord», comme le commentaient les présentateurs, journée qui a demandé un demi siècle de préparation !
Le rendez-vous, qui avait lieu à 150 km au nord de New York, célébrait en fait le 50ème anniversaire de la présence du Mouvement des Focolari en Amérique du Nord. Sont présentes 1300 personnes, représentant les nombreuses communautés répandues dans tout le Canada, les Etats-Unis et les Caraïbes. Des juifs et des afro-américains musulmans partagent aussi cette fête. «C’est un pays adapté à la spiritualité du Mouvement – affirmait Chiara Lubich, à son arrivée aux USA en 1964 – il y existe un vrai sens de l’internationalité».
C’était sa première visite. Il y en aura six autres, ce qui souligne l’importance stratégique qu’elle attribuait à cette partie de continent. A chaque fois, la fondatrice a ouvert des voies nouvelles : du dialogue avec les afro-américains musulmans (elle a été la première femme à parler à la mosquée Malcolm X) à la collaboration avec des acteurs, des metteurs en scène et des scénaristes de Hollywood.
Et dire que ça ne semblait pas le moment de débarquer dans le Nouveau Monde. Voilà comment ça s’est passé. Julia Conley, de Détroit, rentrée aux Etats-Unis après la Mariapolis de Fribourg en 1960, écrivit à Chiara Lubich et à don Foresi d’envoyer quelqu’un aux USA qu’elle aurait accueilli. La lettre ne produisit aucun effet. Mais cette femme (en vraie américaine), sans état d’âme, écrivit de nouveau, en envoyant cette fois-ci la somme pour deux billets d’avion. Chiara dit alors: «ça c’est un signe de Dieu». Et elle envoya Silvana Veronesi, une de ses premières compagnes, et Giovanna Vernuccio. Et c’est en 1961 que Giovanna retourne à New York avec Serenella Silvi (présente dans la salle et fêtée) et Antonio Petrilli qui ouvrirent les deux focolares.
Jouant avec les apps – applications sur les téléphones de dernière génération –, les jeunes ont fait faire le tour de l’Amérique du Nord à la salle, en présentant avec des photos, récits en direct et vidéo, la vie et les initiatives des différents Etats. Les effets spéciaux pouvaient-ils manquer? Et voilà que la communauté de la Côte Ouest, celle du Pacifique, où se trouve Hollywood, ont eu l’idée de commencer avec le jingle d’ouverture des films de la Twenty Century Fox (studio de production), avec les projecteurs pointés sur le ciel – vous vous souvenez – et la musique incomparable, remplaçant le nom du studio par celui de West Coast Focolare (‘Côte Ouest Focolari’).
Mais le moment culminant devait encore arriver. C’est alors que Maria Voce et Giancarlo Faletti monte sur la scène pour un dialogue avec la salle. Soixante minutes de conversation, en répondant à onze questions qui concernaient des thèmes fondamentaux, de la peur de la souffrance et de la mort au rapport entre l’Evangile et les niveaux de bien-être, des abus sexuels dans l’Eglise américaine au rapport avec les mass média.
«Permettez-moi de penser à ces deux jeunes filles qui avaient devant elles cette immense nation – a confié la présidente – et de voir aujourd’hui, après 50 ans, combien s’est développée la famille que vous représentez». Une courte pause, puis une recommandation pour chacun: «Voilà le souhait de Chiara, celui d’être une Silvana, une Giovanna qui retourne dans sa ville avec le même désir brûlant de témoigner du charisme de l’unité».
Maria Voce est touchée par la simplicité, pureté et générosité de ce peuple, mais elle souligne à présent l’optimisme, qui en n’importe quelle situation aide toujours à trouver une solution. Et elle lance spontanément une phrase qui résonne comme un slogan: «Après ces 50 ans, il y a encore quelque chose à faire, et nous le ferrons!»
Dans son message, Benoît XVI avait formulé le souhait que «conscient de la dimension multiculturelle importante du Focolare en Amérique du Nord, je prie afin que les liens tissés avec les membres des autres communautés religieuses portent des fruits en abondance pour que progresse la compréhension réciproque et la solidarité spirituelle au service de toute la famille humaine».
Paolo Lòriga
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[viaggio-nord-america]
[:it]A Foggia. Una scuola materna e un parco intitolati a Chiara Lubich
USA. Dialogue tous azimuts avec les jeunes.
Les voir de près, c’est quand même autre chose. En fait, les jeunes les avaient vus plusieurs fois sur des enregistrements vidéo, ils connaissaient le timbre de leur voix, ils savaient leur simplicité, mais pourtant c’était la présidente et le co-président d’un des mouvements ecclésiaux mondiaux les plus importants et certainement à la plus grande diffusion géographique. Donc, il était compréhensible – comme une jeune coordinatrice l’a révélé au milieu du programme – que parmi les 130 Gen des Etats-Unis (les jeunes les plus engagés chez les Focolari) l’anxiété soit au summum. Mais ensuite, tout s’est évanoui, peu après le début du rendez-vous attendu, qui s’est déroulé dans la cité-pilote Luminosa (blanchie par une neige légère), à deux heures de route au nord de New-York.
« Avec votre spontanéité, vous nous avez mis à notre aise et nous sommes vraiment bien avec vous », a expliqué une jeune fille en se tournant vers Maria Voce et Giancarlo Faletti. Il s’agissait de la première fois, pour les uns comme pour les autres, et l’harmonie fut manifeste dès le premier instant. A tel point que les deux hôtes spéciaux ont déclaré à l’unisson qu’ils imaginaient que, du ciel, la fondatrice Chiara Lubich regardait avec bonheur ces jeunes visages.
Deux heures d’effervescence, de musiques et d’images, de confidences et de questions. Deux heures légères et intenses, pendant lesquelles les jeunes les ont mis au courant de leur vie et de leur malaise dans la société américaine actuelle et des difficultés à parler de Dieu et de l’Eglise avec ceux de leur âge. Les frais universitaires élevés sont particulièrement contraignants (de 10 à 60 000 dollars annuels), et la polarisation de la politique entre les démocrates et les républicains. En même temps, ils désiraient recevoir des avis et des indications, fruits du charisme de l’unité.
« Soyez les enfants de Chiara, riches de son héritage et conscients de la porter à tous : plus on le partage, plus il augmente. Vous êtes jeunes et forts, et les personnes, même sans le savoir, attendent d’être inclus dans le projet d’unité du monde », a dit Maria Voce. « Ne perdez pas le trésor de Jésus – a-t-elle indiqué ensuite – Lui vivant, vrai et ressuscité, veut être parmi vous et avec vous pour marcher dans les rues de votre ville pour annoncer, guérir, consoler ». Et dans la même perspective, Giancarlo Faletti a souligné le lien vital avec la Parole et l’Eucharistie : « Jésus est d’une puissance incroyable et il est proche de vos espérances ».
Enfin, le cœur du rêve américain (que chacun peut faire) trouve une haute perspective dans le mandat spirituel tout juste reçu. Une tâche qui engage, stimule et exalte ces jeunes aux traits physiques très différents. Essayer de devenir le numéro un est exaltant, mais combien de responsabilités y sont liées. C’est ainsi qu’une jeune fille de San Antonio dit franchement, en se tournant vers Maria Voce : « Merci d’avoir accepté d’être présidente ».
De notre envoyé Paolo Lòriga
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[viaggio-nord-america]
Nairobi
Taung
Johannesburg
General Pico (La Pampa)
Passion pour l’Algérie : les moines de Tibhirine
Passion pour l’Algérie : les moines de Tibhirine
Au coeur de cette tragique histoire d’enlèvement et de désintégration de l’Algérie, appuyée par les éléments d’enquête les plus actuels, on découvre aussi les Algériens musulmans morts pour avoir refusé de cautionner la violence, ainsi que la réelle raternité interreligieuse qui se vivait dans la région musulmane la plus conservatrice l’Algérie.
Prix des libraires Siloë 2006
[:it]Un’avventura a due, per sempre [:en]A lifelong adventure together[:de]Ein Abenteuer zu zweit – lebenslang[:es]Una aventura en pareja, para siempre [:pt]Uma aventura a dois, para sempre[:zh]總是兩個人一起的經歷
[:it]Terzo anniversario di Chiara Lubich ad Arequipa[:es]Tercer Aniversario de Chiara en Arequipa
Avril 2011
« Non pas ce que je veux, mais ce que tu veux ! »
Jésus sait que sa passion n’est pas un événement imprévu, ni lié à la seule volonté des hommes mais s’inscrit dans un dessein de Dieu. Il va être condamné et rejeté, mais la « coupe » vient des mains de Dieu. Jésus nous enseigne que le Père a un dessein d’amour sur chacun d’entre nous et nous aime tous personnellement. Si nous y croyons et y répondons par notre amour – voilà la condition – tout concourt à notre bien. Pour Jésus, rien n’est arrivé par hasard, pas même sa passion et sa mort. Et puis il y a eu la Résurrection, que nous célébrons solennellement ce mois-ci. L’exemple de Jésus, le Ressuscité, doit illuminer notre vie. Tout ce qui nous arrive, notamment ce qui nous fait souffrir, est à interpréter comme une volonté de Dieu qui nous aime ou une permission de sa part, manifestation elle aussi de son amour. Alors dans notre vie tout prendra un sens, tout nous servira, même ce qui nous apparaît sur le moment incompréhensible ou absurde, même ce qui peut nous précipiter comme Jésus dans une angoisse mortelle. Il suffira qu’avec lui nous sachions répéter, dans un acte de confiance totale envers l’amour du Père :
« Non pas ce que je veux, mais ce que tu veux ! »
Ce qu’il veut, c’est que nous vivions notre vie, que nous le remercions avec joie des dons de la vie. Sa volonté n’a rien à voir avec l’idée qu’on s’en fait parfois : un avenir auquel se résigner, surtout lorsque nous sommes confrontés à la souffrance, ni avec une succession d’actes monotones qui jalonnent notre existence. La volonté de Dieu est sa voix qui nous parle sans cesse et nous invite, elle est la façon dont il nous manifeste son amour, pour nous donner sa vie en plénitude. Cette volonté de Dieu, nous pourrions nous la représenter par l’image du soleil et de ses rayons. Les rayons sont comme sa volonté sur chacun de nous. Chacun chemine sur un rayon, dans la volonté de Dieu sur lui, distinct du rayon de celui qui est à côté de lui, mais appartenant au même soleil. Nous tous, ne suivons qu’une seule volonté, celle de Dieu, mais qui se présente sous des formes différentes pour chacun. Et plus les rayons se rapprochent du soleil, plus ils deviennent proches les uns des autres. Nous aussi, plus nous nous rapprochons de Dieu, en accomplissant toujours plus fidèlement sa volonté, plus nous nous rapprochons les uns des autres jusqu’au jour où nous ne serons plus qu’un. Vivre ainsi peut transformer notre vie. Au lieu de privilégier ceux qui nous plaisent et de n’aimer que ceux-là, nous pouvons nous approcher de ceux que la volonté de Dieu place à nos côtés. Au lieu de choisir de faire ce qui nous plaît, nous pouvons donner la préférence à ce que la volonté de Dieu nous suggère. En étant entièrement projetés dans la divine volonté de l’instant (« ce que tu veux »), nous serons tout naturellement détachés de notre moi (« non pas ce que je veux »). Et en cherchant Dieu seul, ce n’est pas le détachement pour lui-même que l’on recherche, mais on le trouve de fait. Alors notre joie sera pleine. Il suffit de se plonger dans le moment qui passe en accomplissant, à cet instant, la volonté de Dieu, en répétant :
« Non pas ce que je veux, mais ce que tu veux ! »
Le moment passé n’est plus et le futur n’est pas encore là. Nous ne pouvons aimer Dieu que dans le présent qui nous est donné, en lui disant notre propre « oui », à sa volonté. Un voyageur dans le train arriverait-il plus vite à destination en avançant dans le couloir du wagon ? Comme lui, restons assis à notre place, dans le moment présent. Le train du temps avance tout seul. Aimons donc ce sourire à donner, ce travail à accomplir, cette voiture à conduire, ce repas à préparer, cette activité à organiser, celui qui souffre à côté de nous. L’épreuve et la souffrance ne doivent pas non plus nous effrayer si, avec Jésus, nous y reconnaissons la volonté de Dieu, ou plutôt son amour pour chacun. Et nous pourrons lui adresser cette prière : « Seigneur, donne-moi de ne rien craindre, car tout ce qui arrivera ne proviendra que de ta volonté ! Seigneur, donne-moi de ne rien désirer, car rien n’est plus désirable que ta seule volonté. Qu’est-ce qui importe dans la vie ? Ta volonté seule importe. Donne-moi de n’être effrayé par rien, car en toute chose réside ta volonté. Donne-moi de ne me glorifier de rien, car tout vient de ta volonté. » Chiara Lubich
Parole de vie préparée par Chiara Lubich pour le mois d’avril 2003.
Junín (Bs.As.)
Centro Mariapoli “El Salvador” – Paraná (Argentina)
Centro Mariapoli – Alta Gracia
Centro Mariapoli “Maria, Madre della Chiesa” (José C. Paz – Argentina)
Buenos Aires
[:it]Messaggio di Maria Voce a Nichiko Niwano e alla Risshō Kōsei Kai
[:it]Giappone/5 [:de]Japan/5: Solidarität und Freundschaft mit der Rissho Kosei kai
Maria Voce aux USA
Après avoir laissé Montréal, la présidente des Focolari a rejoint “Luminosa”, la Cité-pilote des Focolari pour l’Amérique du Nord, comme première étape de sa “découverte” des Etats-Unis, après une journée de voyage en voiture, comprenant les formalités à la frontière avec de nombreuses photos numériques du visage et les empreintes électroniques des dix doigts de la main. C’est la première fois que la présidente et le co-président viennent aux Etats-Unis. Une véritable jubilation, l’accueil à leur arrivée dans la Cité-pilote située aux alentours de Hyde Park – réputé pour avoir vu naître le président Roosevelt –, à deux heures de route de New York. Une banderole colorée de bienvenue avec des ballons accrochés, au début de la route qui mène à la Cité-pilote, a précédé la fête donnée par les habitants sous le flottement du drapeau à étoiles et rayures des USA et celui des Focolari, une grande étoile jaune or sur fond bleu azur, dessiné justement ici par Chiara elle-même en 1990.
La fondatrice des Focolari a visité la Cité-pilote en 1990 et en 1997, marquant ainsi sa proximité et sa participation à ce projet qui lui tenait à coeur pour cette nation immense et influente. Chiara en manifesta l’idée pour la première fois en octobre 1984. Depuis ce moment avait débuté la recherche du lieu le plus adapté et les fonds nécessaires, soutenue par la générosité de beaucoup et par les interventions de la Providence.
Elle a été inaugurée le 14 septembre 86, même si, au dernier moment, Chiara n’a pas pu venir pour des raisons de santé. Mais cette absence donna une valeur prophétique au contenu du message qu’elle adressa pour cette occasion solennelle. «Elle aura sa beauté et sa vocation», révélait-elle, tout en se demandant: «Sera-t-elle oecuménique et des personnes d’autres religions y participeront-elles?». Et elle confiait: «Tout laisse à penser que oui, parce qu’avant tout elle doit exprimer ce peuple. Or, étant donné que le peuple américain a su composer en ‘un’ des personnes et des groupes ethniques provenant d’états et de continents divers, ainsi la Cité-pilote des USA sera une ébauche exemplaire de cette unité des peuples, aspect social de la prière de Jésus “Que tous soient un”.
Vingt-cinq ans après, sur ces 33 hectares de terre, s’élèvent 22 édifices, une piscine en plein air et un terrain de sport. Il y a une cinquantaine d’habitants provenant de différentes parties du monde. L’été, nombreux sont ceux qui prolongent leur séjour pour partager l’expérience d’une fraternité cosmopolite. Les logements pour les familles et pour les jeunes, pour les prêtres et pour les religieuses, s’alternent au sein des focolares. L’église, dédiée à Notre-Dame de la Lumière, s’élève au milieu de la citadelle. Les différentes sales permettent des rencontres jusqu’à 300 personnes, de jeunes enfants jusqu’aux évêques, ou des familles. Un petit lac et un cours d’eau complètent le paysage fréquenté par une diversité sympathique d’animaux, dont les écureuils très sociables.
C’est dans ce cadre que Maria Voce et Giancarlo Faletti ont rencontré pendant deux jours les responsables du Mouvement du Canada, des USA et Caraïbes et de l’Océanie. Depuis mardi 29 mars une retraite spirituelle a commencé pour 260 focolarines et focolarini dirigeants de l’Amérique du Nord.
De notre envoyé Paolo Lòriga
[:it]Italia/2. Un popolo nato dal Vangelo[:en]Italy/2: A people born from the Gospel[:de]Italien/2 erinnert an Chiara Lubich[:es]Italia/2. Un pueblo nacido del Evangelio[:pt]Itália/2. Um povo que nasceu do Evangelho[:zh]由福音孕育的民族(意大利二)
Ciudad de México
Friuli Venezia Giulia
Trentino
[:it]Amazzonia: scuola di formazione politica per i giovani[:en]Amazonia: School of formation for young workers in politics[:de]Politische Bildung für Jugendliche am Amazonas[:es]Amazonas: escuela de formación política para jóvenes[:pt]Amazônia: escola de formação política para jovens[:zh]亞馬遜:為青年舉行的政治培訓班
Rassemblement des Jeunes Pour un Monde Uni
Le rendez-vous annuel des Jeunes Pour un Monde Uni (JPMU) à leur Rassemblement international est très attendu. Quelques-uns d’entre eux se sont réunis à Loppiano, cité-pilote internationale du Mouvement proche de Florence, pour en élaborer ensemble le contenu. La préparation a déjà commencé en décembre 2010, avec les JPMU de plusieurs pays du monde, par des contacts via Internet et des messages sur les ateliers sociaux, dans un échange nourri de propositions, pour que le Rassemblement soit le fruit d’une communion de vie et de sensibilités diverses. « Make visible change ». Le thème central se déclinera en trois parties : « acteurs aujourd’hui d’une culture de fraternité et de paix », « à la recherche de relations authentiques », et « construire des ponts… », après avoir exploré l’an dernier les nombreux chemins pour un monde uni. Le 29 avril, en direct sur Internet, s’ouvrira la quatorzième édition de la « Semaine Monde Uni », au cours de laquelle sera lancé le Genfest 2012, avec un éventail d’initiatives pour concrétiser dans la vie quotidienne l’engagement des jeunes pour la fraternité. Un message de Chiara Lubich unira en un seul cœur des jeunes de toutes les latitudes. Le Rassemblement se conclura le 1er mai avec la participation des JPMU à la béatification de Jean-Paul II (http://www.karol-wojtyla.org/). Pour info et inscriptions : sgmu@focolare.org
Focolare Medellin
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Centro Mariapolis “Alegria”
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Cundinamarca
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Chocó
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Atlántico
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Nariño
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Santander
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Huila
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Valle
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Noumea
Focolare Oslo
Voyage en Amérique du Nord
Pour marquer ce 50ème anniversaire, la présidente des Focolari, Maria Voce, et le co-président, Giancarlo Faletti, visitent l’Amérique du Nord pendant un mois, au cours duquel ils rencontreront les communautés et les amis des Focolari dans différentes villes des trois nations.
- 19-20 mars à Toronto: Week-end de dialogue, célébration avec les membres des Focolari de tout le Canada, et messe solennelle célébrée par l’Evêque, Mgr William McGrattan, pour le 3ème anniversaire du départ de Chiara Lubich.
- 21-24 mars à Montréal : Rencontre avec les évêques canadiens. Soirée du 23 avec la communauté de Montréal.
- 3 Avril – New York: Messe solennelle de remerciement célébrée par l’Archevêque Mgr Timothy Dolan (à la Cathédrale St. Patrick).
- 5 Avril – New York: Evénement culturel à la Fordham University.
- 7 Avril – Washington, D.C.: E pluribus unum, programme ouvert au public, pour une communauté multiethnique et multi religieuse qui arrivent à être ensemble un seul peuple au service de l’unité (Caldwell Hall, The Catholic University of America).
- 9 Avril – Chicago, Chicago Youth Event: Présentation de la vie de Chiara Luce Badano
- 10 Avril – Chicago: Meeting interreligieux.
- 11 Avril – Chicago: Spiritualité et théologie trinitaire – présentation à la DePaul University
- 16 Avril – Saint Domingue: Célébration avec les communautés des Focolari de la République Dominicaine et de Porto Rico.
Chiara à New York 1964/65
En ligne directe du Japon / 4

Nichiko Niwano avec Maria Voce
Chers amis des Religions pour la Paix et des communautés religieuses internationales,
Au nom des Religions pour la Paix au Japon, je voudrais vous exprimer ma sincère gratitude pour vos messages de profonde douleur, préoccupations, et de soutien actif suite au tremblement de terre catastrophique que nous avons vécu au Japon. Les prières, le partage de nos privations et souffrances et la solidarité généreusement exprimée par les responsables religieux au network international des religions pour la paix, sont pour nous une source de grand encouragement. Je vous suis vraiment reconnaissant de ces liens forts d’amitié, qui donnent une dernière preuve que tout existe dans un état d’interrelation et interdépendance, comme partie d’une grande source de vie, et pour cela, je suis encore plus profondément reconnaissant.
Nous n’avons pas encore un tableau complet des dommages et de la perte des vies humaines, et la situation reste dangereuse, mais Religions pour la Paix / Japon continuera à faire tous les efforts possibles pour offrir un soulagement aux victimes.
J’ai déjà invité tous les membres de Religions pour la Paix / WCRP Japon à contribuer aux efforts de première assistance, et nos jeunes sont en train de recueillir des fonds sur les lieux publics dans tout le pays.
Je suis inspiré et encouragé par les leaders religieux du monde entier, qui ont montré le chemin pour surmonter tout genre de défi, dont les conflits armés et les désastres naturels. Comme le peuple du Japon qui travaille à surmonter la tragédie récente, je vous demande humblement de continuer à offrir intuitions et coopération.
Nchiko Niwano, président des Religions pour la Paix / WCRP Japon – 18 mars 2011
Chiara Lubich – New York 1964/65
[:es]Subcolección Serie breve. El gozo de la esperanza
Au revoir Canada, terre appelée à l’accueil
Pas même ceux de Québec étaient pressés de partir. Alors qu’ils avaient encore 250 km à faire pour rentrer chez eux, ce n’était pas non plus très tôt dans la soirée et de plus le thermomètre affichait déjà des valeurs négatives. Ne parlons pas de ceux d’Ottawa, à seulement 150 km de là. Et comment dire des nombreux de Montréal, qui jouissaient d’être sur place. Plus que d’en parler, il n’y avait qu’à constater les visages satisfaits, les sourires jusqu’aux oreilles, les paroles enthousiastes, les petits groupes de personnes, où dominaient ici les confidences et là on éclatait de rire, alors que les flash témoignaient le désir d’immortaliser une soirée inoubliable.
Plus de trois cent personnes avaient cueilli le caractère unique du rendez-vous avec Maria Voce et Giancarlo Faletti. Ne manquait pas celui qui, ayant connu les premiers focolarini arrivés à Montréal il y a 40 ans, avait tenu à venir pour connaître cette femme qui avait remplacé la fondatrice Chiara Lubich et renouer un lien jamais vraiment coupé. Là, dans la province du Québec, les personnes sont particulièrement ouvertes et expansives, mais à la soirée du 23 mars, elles ont exprimé le meilleur d’elles.
Stéphanie Lamothe, 10 ans, longs cheveux noirs et doux traits asiatiques, a la responsabilité d’ouvrir la danse, c’est-à-dire de commencer la série d’une dizaine de questions préparées pour le dialogue avec Maria Voce et Giancarlo Faletti. La demande est candide et amusante et fait sourire la salle: «Chiara a été la première à vivre la spiritualité de l’unité et elle a fait naître tout le Mouvement. C’est normal qu’elle ait été présidente. Toi, qu’est-ce que tu as fait pour être présidente après elle?». L’interpellée est amusée et répond en français pour rester en dialogue direct avec l’adolescente.
Aux questions suivantes, Maria Voce explique que, en raison des traductions pour la diffusion ensuite de la vidéo dans le monde, elle doit parler en italien. L’approbation du public lui permet de démarrer, mais elle continue à parler en français sans s’en rendre conte. Eclat de rire dans la salle. Elle s’arrête, sourit et décide de ne pas changer continuellement d’une langue à l’autre. Donc, ce sera seulement le français, pour la joie des présents.
Une joie qui trouve son apogée à la fin de la soirée, quand la présidente donne son impression sur le pays: «Je remercie Dieu de m’avoir fait faire ce voyage au Canada. C’est Lui qui m’en a suggéré l’idée». Puis elle explique: «les caractéristiques de cette terre sont l’ouverture, la générosité, l’accueil envers les personnes les plus variées qui arrivent ici alors qu’elles sont dans le besoin. J’imagine les difficultés, mais vous prouvez qu’on peut les surmonter».
S’adressant aux présents, Maria Voce ajoute: «le témoignage que vous donnez est grand. Vous faites voir les liens de famille entre personnes de cultures différentes. C’est le plus beau don que vous faites au Mouvement. Le Canada è un tremplin où on expérimente l’unité pour ensuite se lancer vers les autres».
C’est une constatation et en même temps une consigne: «Continuez à faire comme vous le faites déjà, avec la joie d’avoir reçu un tel don de Dieu et offrez-le aux autres». L’intense applaudissement manifeste la satisfaction générale et cache l’émotion de beaucoup. Personne ne partira aussitôt et certains se feront interprètes d’une proposition: «Il faut suggérer à Maria et à Giancarlo de revenir plus souvent».
De notre envoyé Paolo Lòriga
En ligne directe avec le Japon/3

© Centro Santa Chiara
Le 11 mars à 14h46, je préparais le goûter dans la garderie d’enfants où je travaille. J’ai senti une forte secousse tellurique, et j’ai tout de suite réuni les enfants pour les mettre à l’abri. J’ai attendu que le tremblement de terre finisse, mais – étant donné que les secousses ne semblaient pas finir – même moi qui suis habituée aux tremblements de terre, j’ai commencé à avoir peur. Dans cette situation, nous avons tous senti le désir de nous aider pour affronter ensemble les choses qui suivraient.
Vers le soir les parents sont venus chercher leurs enfants : à cause de la paralysie des transports, ils ont du marcher longtemps pour arriver, et ils pleuraient de joie en voyant que leurs petits étaient en sécurité. Quand tous les enfants furent rentrés chez eux, j’ai poussé un soupir de soulagement et j’ai ouvert la TV de la crèche et j’ai entendu la nouvelle du tsunami. Parmi les zones touchées il y avait aussi celle de ma ville, Miyako.
A partir de ce moment et pendant six jours, j’ai continué à essayer de téléphoner à la maison, sans y réussir. Plus les nouvelles arrivaient, plus je me rendais compte de la portée du séisme, et plus je sentais en moi les souffrances physiques et spirituelles des victimes. C’était la première fois que j’éprouvais une douleur aussi grande.
A ce moment, au-dedans de moi, je me suis sentie interpelée par Dieu : « Est-ce que tu M’aimes vraiment ? Est-ce que tu crois vraiment en Mon Amour ? » Et moi : « Oui Seigneur, je crois en ton Amour. Tu le sais que j’y crois. » J’ai compris que le moment était arrivé de vivre avec courage les vertus de la foi, de l’espérance et de la charité : qu’il faudrait aimer tout le monde en vivant pleinement l’amour réciproque.

© Centro Santa Chiara
S’est maintenue en moi la foi profonde que tout ce que Dieu permet est sûrement pour un dessein d’amour. Je Lui ai alors confié ma préoccupation pour la famille, décidant de faire moment par moment ce qui me semblait être Sa volonté.
J’ai cherché à porter un climat de sérénité au travail : soutenir la collègue qui, à cause des retards des trains, arrivait au travail fatiguée, après trois heures de voyage. Prêter des vêtements chauds aux collègues qui – à cause des économies d’énergie – avaient froid. Surtout en cherchant à me consacrer aux enfants qui, à cause du danger de nouvelles secousses, ne pouvaient pas jouer dehors. J’ai senti la paix revenir en moi !
Dans ce même temps je cherchais à contacter ma famille par tous les moyens, mais sans résultat. « Pendant le tsunami, ma belle-sœur devait être au travail dans le grand magasin de la ville ; ma nièce devait être à l’école qui est à côté du port », pensais-je en moi-même, et cela me préoccupait. Mais justement à ces moments-là, arrivait par des amis un téléphone ou un mail qui me soulevaient le cœur. Alors mes collègues souffraient avec moi et cela me remplissait de reconnaissance.

© Centro Santa Chiara
Dans l’Evangile du 17 mars, il y avait cette phrase de Jésus : « Demandez et vous obtiendrez ». Justement ce jour-là on célébrait l’anniversaire de la fin de la persécution des chrétiens de la ville de Nagasaki, il y a environ 250 ans. J’ai prié Marie de me faire savoir où était ma famille, et je suis rentrée à la maison le cœur plein de paix. Peu de temps après, le téléphone a sonné : c’était mon père. « Nous allons tous bien, et la maison n’est pas sinistrée », m’a-t-il dit d’une voix sereine.
Cette expérience m’a enseigné tellement de choses, en particulier à vivre et à embrasser les souffrances des autres, à transmettre autour de moi, l’amour et la lumière reçus de Dieu.
Petit intermède
“Une heure de retard!” s’exclame Georges.
Oui, malheureusement, l’écran de la salle d’attente donne un message clair. Même si on répète souvent que 97% des vols sont à l’heure, cette fois, on se trouve dans les 3% restants! Heureusement, nous avions prévu pas mal de temps pour arriver à Manchester, notre destination.
Les personnes de la file cherchent un siège. Les enfants commencent à être plus bruyants. Je réussi à percevoir que la tension est en train de monter dans le hall de départ.
Je pourrais faire quelque chose d’utile, prendre l’ordinateur portable et trier le courrier.
Dans mon dos, quelque part, un enfant commence à pleurer. Pas seulement à pleurer, mais à brailler. Je n’arrive plus à me concentrer! Malheureusement, je n’ai pas mes bouchons d’oreille anti-bruit…
J’en ai assez! Le bruit stridulent commence à me taper sur les nerfs.
Oui, mais n’est-ce pas une occasion? Une invitation à mettre un peu en pratique la Parole de vie et à voir en chaque évènement, situation ou personne la volonté de Dieu? A être patient, à ne pas être irrité, mais à aimer?
Cette pensée m’apaise, et curieusement les cris de l’enfant ne me dérangent plus. A l’improviste, je vois toute la scène avec d’autres yeux: des personnes qui cherchent à voir comment rentrer chez eux, l’enfant, qui a senti le tension, est fatigué, il a besoin de distraction.
Qu’est-ce que je peux faire?
J’ai une idée! Fermer l’ordinateur, prendre une feuille et un crayon dans ma valise et aller vers l’enfant qui pleure.
Le petit gesticule dans les bras de son père.
“Veux-tu que je fasse un dessin pour toi?” La sirène hurlante s’arrête d’un seul coup.
Deux grands yeux noirs tout surpris me regardent.
“Regarde bien, je dessine un animal pour toi. Dès que tu devines quel animal c’est, tu me le dis”.
Le crayon se déplace lentement sur la feuille.
“Un éléphant!” crie une enfant derrière moi. C’est sa sœur qui a quatre ans. “Ephant” repète le petit.
“C’est juste! Maintenant, un autre animal”.
“Un papillon!” “Un train!”
E puis, tout à coup, ils courent tous les deux vers la fenêtre.
Nous échangeons quelques mots avec le père marocain et je reviens à ma place. “Mission accomplie”.
“Tu aurais dû voir le visage des personnes quand tu es allé vers elles” dit Georges: “Elles ont sans doute pensé: qui sait ce qu’il va se passer maintenant!”
D. R. (Danemark)
[:it]Chiara Lubich, una rivoluzione femminile[:es]Una revolución femenina[:pt]Uma revolução feminina[:zh]女性的革命
Egypte, l’espérance de la Place Tahrir
Ils sont allés dans ce pays arabe pour encourager le nouvel engagement que les citoyens égyptiens sont en train de prendre, mais surtout pour apporter à la communauté égyptienne la cordialité et le soutien de tout le Mouvement dispersé dans le monde, en ce moment historique d’une particulière intensité.
“Je suis au septième ciel d’avoir pu voter pour la première fois. Dans mon usine, il y a beaucoup d’ouvriers qui appartiennent probablement à l’association des ‘Frères musulmans’, et je savais que leur vote serait contraire au mien… Mais étant donné que l’usine ferme après la clôture des bureaux de vote, quand il n’y a plus de bus, je me suis sentie poussée à les y accompagner en faisant deux voyages avec ma voiture. Je n’ai pas voulu les endoctriner. L’unique conseil que je leur ai donné a été de voter pour le bien du pays.”
Voilà un des témoignages qui nous arrive de la communauté du Caire à l’issue du récent référendum constitutionnel, et qui dit la vivacité d’un peuple en train de se redécouvrir acteur de son propre changement.
Lucia Fronza Crepaz et Franco Pizzorno viennent juste de rentrer d’un voyage de quatre jours dans ce pays arabe: nous les avons rencontrés au siège du secrétariat central (en Italie) du Mouvement Humanité Nouvelle, dont ils sont co-responsables.
Un voyage organisé en peu de temps et peut-être non prévu: comment a mûri ce choix de partir pour l’Egypte?
FP: “Effectivement, nous avons pris la décision le vendredi 11 mars et cinq jours après nous étions déjà sur place. C’est une lettre de la communauté des Focolari présente au Caire, qui a suscité l’occasion: le récit de la situation qu’ils sont en train de vivre, nous a permis de comprendre qu’il était nécessaire de leur apporter notre soutien et la cordialité de tout le Mouvement dispersé dans le monde. Il y avait, en plus, une demande d’aide précise à former à la vie sociale une communauté oppressée depuis trop d’années et qui redécouvre seulement maintenant son identité en tant que peuple”.
Quelle situation avez-vous trouvée à votre arrivée ?
LFC: “Cette demande a aussi émergé du sens de responsabilité que le membres du Mouvement ont envers leur pays. Nous avons trouvé une effervescence incroyable, typique de qui finalement, après des années de dictature, peut respirer et penser. Il y a un grand enthousiasme dans les personnes. Elles sont conscientes d’assumer le destin de leur nation, en commençant par leur rue, leur quartier. Leur question était: “comment faire?”. Nous avons donné les expériences et réflexions qui ont mûri ces dernières années dans le monde entier et, avec eux, nous avons cherché à comprendre comment on pouvait avancer, chacun dans le milieu où il est, avec la fraternité dans le coeur, dans l’esprit et dans la force des bras”.
De retour à Rome, que reste-t-il de ce voyage?
LFC: “Le sens d’un pari gagné, si on pense qu’eux-mêmes se sont découverts plus prêts qu’ils ne le pensaient. Un fait nous a beaucoup touché: là, le Mouvement des focolari peut actualiser sa vocation, celle de prendre en son sein la blessure entre chrétiens et musulmans. Les Focolari ont choisi leur limite, celle de croire dans la possibilité de rapports entre ces deux groupes, malgré les blessures profondes que des siècles d’histoire et d’incompréhensions voudraient voir vaincues. Celui qui vit là, pour la fraternité universelle, est appelé à rester dans cette plaie et à donner une contribution factuelle pour l’assainir”.
FP: “Et, sur ce chemin, je pense qu’il est fondamental de miser sur les nouvelles générations et sur la possibilité d’une nouvelle confiance dans les institutions qui devra mûrir avec la temps. Dans la communauté du Mouvement, et particulièrement dans les jeunes, nous avons vu une grande joie, certitude et envie de faire, malgré les difficultés qu’ils vivent depuis toujours et qui les rendent particulièrement sensibles à vivre pour la fraternité universelle”.