DƩc 8, 2014 | Focolare Worldwide
“Vy’aguasu peteÄ© Ʊe’įŗ½me“ (grande fĆŖte en une seule langue), cāest ainsi quāa Ć©tĆ© intitulĆ© lāĆ©vĆ©nement, en guarani, langue officielle du pays avec l’espagnol. Et lāunique langue Ć©tait celle du cÅur. “Avec une grande joie, je māunis Ć vous pour le 50ĆØmeĀ anniversaire de lāarrivĆ©e de lāIdĆ©al de lāunitĆ© en votre chĆØre terre guarani, que vous fĆŖtez aujourdāhui dans le Centre Mariapolis “MĆØre de lāHumanitĆ©”. Notre pensĆ©e sāadresse avec gratitude Ć ceux qui ont Ć©tĆ© les premiers instruments de Dieu…”, Ć©crit Maria Voce Ć lāoccasion de la fĆŖte du 16 novembre dernier.
Certains dāentre eux, artisans des dĆ©buts du Mouvement au Paraguay, ont racontĆ© la fascination de la dĆ©couverte dāune nouveautĆ© et lāaventure de suivre “une lumiĆØre qui illuminait chaque coin de lāexistence”. Lāamour Ć©vangĆ©lique, inconditionnel, concret et exigeant, remplissait et continue Ć remplir la vie de ces octogĆ©naires pleins de vie et de sagesse.
Ć partir de la spontanĆ©e vie Ć©vangĆ©lique du premier groupe sāest dĆ©veloppĆ©, au fil des ans, lāactuel Mouvement, prĆ©sent dans toutes les principales villes du pays. Comme dans la “parabole de la graine de moutarde”, devenue “un grand arbre qui Ć©tend ses branches sur le monde entier”, comme l’imaginait Chiara Lubich.
Sur le fil rouge des “trois mots” que le pape FranƧois a rĆ©cemment adressĆ©s aux membres de lāAssemblĆ©e gĆ©nĆ©rale des Focolari, la journĆ©e a prĆ©sentĆ© de brĆØves rĆ©flexions sur “contempler, sortir et faire Ć©cole“, enrichies par des expĆ©riences concrĆØtes et incisives d’actions dans le domaine de la bioĆ©thique et de la politique, de l’inclusion sociale.
Aussi au Paraguay, la lumiĆØre de lāĆvangile se fait chair dans la culture, dans la maniĆØre d’ĆŖtre et de vivre du peuple qui lāhabite. Et ici, les racines de ses premiers habitants sont fortes: les Guarani, les plus nombreux parmi les vingt peuples originels prĆ©sents sur ces terres depuis plus de 5000 ans, comme le confirment de rĆ©centes dĆ©couvertes. Un peuple naturellement communautaire, qui vit en harmonie avec la nature et a un sens prononcĆ© du sacrĆ© et de la dignitĆ© de la personne. La chercheuse en Histoire et professeure Diana DurĆ”n a rĆ©sumĆ© la richesse des valeurs ancestrales des Guarani et sāest faite la porte-parole de la proposition des Focolari: redĆ©couvrir ces valeurs, aprĆØs des siĆØcles dāabus et de mĆ©pris, et les proposer comme antidote aux antivaleurs qui menacent la sociĆ©tĆ©. Une forte contribution vient du rĆ©cent Synode sur la Famille, qui encourage Ć accompagner les personnes de prĆØs, Ć soulager leurs blessures pour relancer la famille, pilier de la sociĆ©tĆ© paraguayenne, encore fort, mais toujours menacĆ©.
AprĆØs un vote online, le prix “LāArt du Dialogue”, Ć sa premiĆØre Ć©dition, a Ć©tĆ© confĆ©rĆ© Ć Mgr Adalberto MartĆnez Flores, pour la promotion du bureau Coordinateur multisectoriel de la province de San Pedro. Le Multisectoriel est nĆ© de son initiative en 2010, dans un contexte de fortes difficultĆ©s qui divisent la sociĆ©tĆ©. GrĆ¢ce Ć cette initiative encore en cours, qui a rĆ©uni des propriĆ©taires terriens, industriels, paysans sans terre et partenaires sociaux, dāimportantes amĆ©liorations ont Ć©tĆ© obtenues, tant dans le climat social que dans les couches plus faibles.
Les communautĆ©s des Focolari prĆ©sentes sur le territoire ont exposĆ© ce quāelles font: une vie où brille la solidaritĆ©, spĆ©cialement dans les situations de souffrance.
Les jeunes et les trĆØs jeunes. Le groupe musical a diverti toutes et tous dans un enthousiasme contagieux. Pendant que les juniors pour un Monde Uni, modĆØles crĆ©dibles de vie Ć contre-courant du “tout, tout de suite”, ont Ć©tĆ© les metteurs en scĆØne et acteurs des moments partagĆ©s avec une centaine de jeunes.
Enfin, les plus petits, les Gen 4, ont conquis les personnes prƩsentes avec la simplicitƩ de leur vie ƩvangƩlique.
Voir grandir la vie surprend toujours. Les premiers adhĆ©rents Ć lāidĆ©al de l’unitĆ© de Chiara Lubich au Paraguay peuvent raconter quāils ont vu naĆ®tre et se dĆ©velopper, durant ces 50 ans, des communautĆ©s chrĆ©tiennes vivantes, avec les joies et les douleurs typiques dāune famille qui sāagrandit.
Les dĆ©fis sont et restent nombreux, mais lorsqu’on est unis, rien ne semble impossible.
DƩc 7, 2014 | Non classifiƩ(e)
Elle t’a demandĆ© (la question est posĆ©e en espagnol): Ā«“Peux-tu me raconter ce que tu as compris dans ton cÅur quand tu es allĆ©e chercher le Ā»
Ā«Ciao, Chiara ! Je m’appelle Daniele et je viens de Turin. “Que t’a dit JĆ©sus quand tu es allĆ©e acheter le lait pour ta maman ?”Cette question t’est posĆ©e par Pedro du BrĆ©silĀ».
Chiara : Oui. Ils me demandent donc de raconter ce qui s’est passĆ© quand je suis allĆ©e chercher le lait. Cela s’est passĆ© ainsi. Nous Ć©tions Ć la maison, avec mes deux petites sÅurs et ma maman. C’Ć©tait l’hiver et il faisait froid.
Alors, maman a dit Ć mes petites sÅurs parce que je devais Ć©tudier : “Allez chercher le lait”. Une de mes sÅurs a rĆ©pondu : “Non” car elle Ć©tait fatiguĆ©e et l’autre a dit : “Non” car elle Ć©tait fatiguĆ©e elle aussi.
Alors, mĆŖme si je devais Ć©tudier, j’ai eu envie de faire un acte d’amour et j’ai dit : “Maman, je vais chercher la bouteille de lait”. J’y suis donc allĆ©e.
Quand j’Ć©tais Ć mi-chemin, justement prĆØs d’un endroit qui s’appelle “la Vierge Blanche” – c’est Ć©crit ici mais je ne sais pas si vous le voyez tous -, j’ai entendu dans mon cÅur – pas avec mes oreilles mais dans mon cÅur – comme si JĆ©sus me disait : “Donne-toi toute Ć moi ; sois toute Ć moi ; donne-toi toute Ć moi”. Je lui ai rĆ©pondu : “Oui”. Et j’ai Ć©prouvĆ© une trĆØs, trĆØs grande joie.
Puis, j’ai compris que lorsque nous faisons des actes d’amour, de belles choses se produisent. Parce que j’ai fait un acte d’amour en allant chercher une bouteille de lait, JĆ©sus m’a appelĆ©e. Il m’a appelĆ©e Ć le suivre pour toujours. C’est l’autre rĆ©ponse.
Ā«Ciao Chiara ! Je m’appelle Stefano. “Comment t’es-tu donnĆ©e Ć Dieu ?” Cette question t’est posĆ©e par Mario de la ColombieĀ».
Ā«Chiara: Oui. “Quand tu as Ć©pousĆ© JĆ©sus, qu’as-tu Ć©prouvĆ© dans ton cÅur ?” C’est Mariela du Paraguay qui te pose cette question”Ā»
Chiara : Je dois donc vous expliquer ce qui s’est passĆ© quand je me suis donnĆ©e Ć Dieu et quand je l’ai Ć©pousĆ©. Cela s’est passĆ© ainsi. Ce matin-lĆ aussi, il faisait froid et une tempĆŖte que vous ne pouvez imaginer faisait rage ! J’avais ouvert mon parapluie mais je devais marcher contre le vent, contre la tempĆŖte, contre tout.
Il semblait que le diable ne voulait pas que je me consacre Ć Dieu parce qu’il savait que tout ce Mouvement naĆ®trait. J’avais donc l’impression qu’il m’empĆŖchait de faire l’acte que je voulais faire. Mais j’ai continuĆ© Ć avancer avec courage.
Quand je suis arrivĆ©e ensuite Ć la porte de l’Ć©glise où je devais me donner toute Ć Dieu durant la messe, celle-ci s’est ouverte toute grande et j’ai eu comme l’impression que Dieu m’embrassait, que le Seigneur m’ouvrait son cÅur pour que j’entre.
Au pied de l’autel, un prie-Dieu avait Ć©tĆ© prĆ©parĆ© pour moi. Je m’y suis agenouillĆ©e, j’ai assistĆ© Ć la messe et, au moment de la communion, j’ai dit Ć JĆ©sus : “Je suis toute Ć toi”.
Qu’est-ce que j’ai Ć©prouvĆ© Ć ce moment-lĆ ? Un trĆØs grand bonheur car j’Ć©tais consciente que j’avais Ć©pousĆ© Dieu et je pensais : “Si j’ai Ć©pousĆ© Dieu, que se passera-t-il ? Dieu est tout-puissant, Dieu est grand, Dieu est infini. Que se passera-t-il ?”. Je ne savais pas qu’un Mouvement naĆ®trait dans le monde entier. Mais Dieu me faisait dĆ©jĆ comprendre que quelque chose de grand se produirait.
Puis, je suis rentrĆ©e Ć la maison. Ma mĆØre ne savait rien, ni mon pĆØre ni mes sÅurs ni mon frĆØre. En chemin, j’ai rencontrĆ© sur une place une personne qui vendait des fleurs. J’avais trĆØs peu d’argent, presque rien : quelques piĆØces de monnaie.
Alors je les ai prses, j’ai achetĆ© trois Åillets rouges et de retour Ć la maison je les ai mis devant le crucifix. Rien de plus. C’est Ć ce moment-lĆ qu’a commencĆ© le Mouvement car aprĆØs moi sont venues beaucoup, beaucoup de personnes et vous ĆŖtes venus vous aussi.
Chiara Lubich
Texte
Vidéo en italien et en anglais
DƩc 7, 2014 | Non classifiƩ(e)
Elle t’a demandĆ© (la question est posĆ©e en espagnol): Ā«“Peux-tu me raconter ce que tu as compris dans ton cÅur quand tu es allĆ©e chercher le Ā»
Ā«Ciao, Chiara ! Je m’appelle Daniele et je viens de Turin. “Que t’a dit JĆ©sus quand tu es allĆ©e acheter le lait pour ta maman ?”Cette question t’est posĆ©e par Pedro du BrĆ©silĀ».
Chiara : Oui. Ils me demandent donc de raconter ce qui s’est passĆ© quand je suis allĆ©e chercher le lait. Cela s’est passĆ© ainsi. Nous Ć©tions Ć la maison, avec mes deux petites sÅurs et ma maman. C’Ć©tait l’hiver et il faisait froid.
Alors, maman a dit Ć mes petites sÅurs parce que je devais Ć©tudier : “Allez chercher le lait”. Une de mes sÅurs a rĆ©pondu : “Non” car elle Ć©tait fatiguĆ©e et l’autre a dit : “Non” car elle Ć©tait fatiguĆ©e elle aussi.
Alors, mĆŖme si je devais Ć©tudier, j’ai eu envie de faire un acte d’amour et j’ai dit : “Maman, je vais chercher la bouteille de lait”. J’y suis donc allĆ©e.
Quand j’Ć©tais Ć mi-chemin, justement prĆØs d’un endroit qui s’appelle “la Vierge Blanche” – c’est Ć©crit ici mais je ne sais pas si vous le voyez tous -, j’ai entendu dans mon cÅur – pas avec mes oreilles mais dans mon cÅur – comme si JĆ©sus me disait : “Donne-toi toute Ć moi ; sois toute Ć moi ; donne-toi toute Ć moi”. Je lui ai rĆ©pondu : “Oui”. Et j’ai Ć©prouvĆ© une trĆØs, trĆØs grande joie.
Puis, j’ai compris que lorsque nous faisons des actes d’amour, de belles choses se produisent. Parce que j’ai fait un acte d’amour en allant chercher une bouteille de lait, JĆ©sus m’a appelĆ©e. Il m’a appelĆ©e Ć le suivre pour toujours. C’est l’autre rĆ©ponse.
Ā«Ciao Chiara ! Je m’appelle Stefano. “Comment t’es-tu donnĆ©e Ć Dieu ?” Cette question t’est posĆ©e par Mario de la ColombieĀ».
Ā«Chiara: Oui. “Quand tu as Ć©pousĆ© JĆ©sus, qu’as-tu Ć©prouvĆ© dans ton cÅur ?” C’est Mariela du Paraguay qui te pose cette question”Ā»
Chiara : Je dois donc vous expliquer ce qui s’est passĆ© quand je me suis donnĆ©e Ć Dieu et quand je l’ai Ć©pousĆ©. Cela s’est passĆ© ainsi. Ce matin-lĆ aussi, il faisait froid et une tempĆŖte que vous ne pouvez imaginer faisait rage ! J’avais ouvert mon parapluie mais je devais marcher contre le vent, contre la tempĆŖte, contre tout.
Il semblait que le diable ne voulait pas que je me consacre Ć Dieu parce qu’il savait que tout ce Mouvement naĆ®trait. J’avais donc l’impression qu’il m’empĆŖchait de faire l’acte que je voulais faire. Mais j’ai continuĆ© Ć avancer avec courage.
Quand je suis arrivĆ©e ensuite Ć la porte de l’Ć©glise où je devais me donner toute Ć Dieu durant la messe, celle-ci s’est ouverte toute grande et j’ai eu comme l’impression que Dieu m’embrassait, que le Seigneur m’ouvrait son cÅur pour que j’entre.
Au pied de l’autel, un prie-Dieu avait Ć©tĆ© prĆ©parĆ© pour moi. Je m’y suis agenouillĆ©e, j’ai assistĆ© Ć la messe et, au moment de la communion, j’ai dit Ć JĆ©sus : “Je suis toute Ć toi”.
Qu’est-ce que j’ai Ć©prouvĆ© Ć ce moment-lĆ ? Un trĆØs grand bonheur car j’Ć©tais consciente que j’avais Ć©pousĆ© Dieu et je pensais : “Si j’ai Ć©pousĆ© Dieu, que se passera-t-il ? Dieu est tout-puissant, Dieu est grand, Dieu est infini. Que se passera-t-il ?”. Je ne savais pas qu’un Mouvement naĆ®trait dans le monde entier. Mais Dieu me faisait dĆ©jĆ comprendre que quelque chose de grand se produirait.
Puis, je suis rentrĆ©e Ć la maison. Ma mĆØre ne savait rien, ni mon pĆØre ni mes sÅurs ni mon frĆØre. En chemin, j’ai rencontrĆ© sur une place une personne qui vendait des fleurs. J’avais trĆØs peu d’argent, presque rien : quelques piĆØces de monnaie.
Alors je les ai prses, j’ai achetĆ© trois Åillets rouges et de retour Ć la maison je les ai mis devant le crucifix. Rien de plus. C’est Ć ce moment-lĆ qu’a commencĆ© le Mouvement car aprĆØs moi sont venues beaucoup, beaucoup de personnes et vous ĆŖtes venus vous aussi.
Chiara Lubich
Texte
Vidéo en italien et en anglais
DƩc 6, 2014 | Focolare Worldwide
Ā« Lionello Bonfanti, je ne le connaissais pas. Aujourdāhui je ne suis pas seulement restĆ© frappĆ© par sa vie, mais je suis profondĆ©ment Ć©mu Ā». Cāest une des nombreuses impressions recueillies au terme du congrĆØs Ā« Droit Ć la recherche de la justice. La mĆ©thode de Lionello Bonfanti Ā» : un aprĆØs-midi riche en interventions qui sāest dĆ©roulĆ© le vendredi 28 novembre Ć Parme au siĆØge de lāUnion Parmesane des Industriels. Quant Ć lāorganisation, cāest Communion et Droit, section du mouvement des Focolari, qui voudrait chercher et diffuser, dans le domaine du droit, la centralitĆ© de la personne, sa dignitĆ©, sa capacitĆ© de relation et dāouverture Ć la transcendance, en tant que sujet apte Ć donner au monde un visage plus en accord avec les aspirations des individus et des peuples.Ā
Un dĆ©bat sur droit et justice, Ā« centrĆ©s ā comme lāa expliquĆ© la professeur Adriana Cosseddu ā sur une racine commune, où la justice, gardienne des relations, dĆ©passe celle de la pratique lĆ©gale pour devenir partage et capacitĆ© de se fondre en toute situation de malaise et de douleur. Elle possĆØde une valence universelle, parce que cāest une possibilitĆ© offerte Ć tous de reconstruire dans une logique de gratuitĆ© des rapports infinis, presquāĆ conserver ā pour utiliser les mots de la philosophe Arendt ā la capacitĆ© dāentrer en relation avec les autres et surtout, de se mettre Ć la place de lāautre Ā».Ā
Qui a tracĆ© la mĆ©thodologie du rapport correct entre droit et justice ? Cāest justement le magistrat Bonfanti : Ā« De fait, Ć partir de sa vie il ressort ā disait Maria Voce, prĆ©sidente du mouvement des Focolari, dans un message adressĆ© Ć tous les participants ā que cette recherche de justice dĆ©passe toujours la simple application des normes. Sa recherche vise toujours en premier les relations, la reconnaissance de la dignitĆ© de toute personne et de se mettre en rapport avec elle, que ce soit le collĆØgue, lāavocat, le chancelier, la partie civile ou lāaccusĆ©, mĆŖme sāil sāagit de cas graves. Son engagement Ć essayer dāappliquer le droit afin dāarriver non pas dāabord et uniquement Ć la vĆ©ritĆ© du procĆØs, mais Ć la justice, lāa conduit dans et hors du tribunal, Ć prendre des orientations toujours plus larges Ā».Ā
Le respect de tout homme, de ses droits fondamentaux, fut le thĆØme traitĆ© par le prof. Mario Ricca : en racontant des fables amusantes, dans une continuelle provocation adressĆ©e au public et tout particuliĆØrement aux employĆ©s du monde juridique, lāordinaire du Droit Interculturel de lāUniversitĆ© de Parme a soulignĆ©, entre autres, que la DĆ©claration universelle des droits humains est en rĆ©alitĆ© encore peu prise en considĆ©ration et peu appliquĆ©e concrĆØtem ent.Ā
Une rencontre Ć caractĆØre de formation, pour un public de magistrats, dāavocats et de notaires, sous le patronage de la Fondation Nationale du Notariat et du ConseilĀ de lāordre des Avocats. Les tĆ©moignages nāont pas manquĆ©, afin de dĆ©montrer que la mĆ©thode utilisĆ©e par le magistrat Bonfanti dans sa profession est toujours actuelle et applicable ; lāavocate Maria Giovanna Rigatelli, le prĆ©fet Mario Ciclosi et Gino Trombi, ami de Lionello ont apportĆ© leur contribution.Ā
Une touche inhabituelle donnĆ©e par un morceau artistique sur Lionello Bonfanti, rĆ©alisĆ© par le metteur en scĆØne Maffino Maghenzani ; utilisant les paroles-mĆŖmes du magistrat Bonfanti, dans un jeu de musique et dāimages, les participants ont pu entrer de maniĆØre intime dans sa vie, son mĆ©tier et son choix de vie pour construire de vĆ©ritables rapports, profonds et durables avec tout homme. Ā« Lionello ā comme sa sÅur Maria Grazia Bonfanti a dĆ©fini le congrĆØs ā est vraiment revenu Ć Parme aujourdāhui. Cette rencontre, dans cette salle aussi prestigieuse, a Ć©tĆ© Ć la hauteur de sa vie, de ce quāil a fait Ā».
DƩc 5, 2014 | Focolare Worldwide
Durant la tournĆ©e du Gen Rosso dans le Nord de l’Italie (Monza et Brianza, du 10 au 15 novembre), “il nāy a pas que des litres dāeau qui sont tombĆ©s, en raison des incessantes pluies, mais aussi beaucoup de grĆ¢ces, que ceux qui ont pris part au projet continuent Ć nous tĆ©moigner”, Ć©crivent les 18Ā artistes du groupe Ć leur retour. Les Ć©tudiants engagĆ©s dans le projet Ć©taient 120 et provenaient de 11Ā instituts diffĆ©rents: “Cāest la premiĆØre fois quāautant dāĆ©coles ont participĆ© ensemble”.
Le projet a Ć©tĆ© voulu et organisĆ© par la communautĆ© des Focolari en collaboration avec la “FraternitĆ© Capitanio“, une communautĆ© de personnes qui vivent le don de la fraternitĆ© selon la caractĆ©ristique particuliĆØre voulue par Bartolomea Capitanio, une institutrice qui a vĆ©cu Ć Lovere (nord de lāItalie) au dĆ©but du XIXĆØme siĆØcle. La FraternitĆ© Capitanio existe Ć Monza depuis 1977 comme communautĆ© dāaccueil pour jeunes femmes en difficultĆ©, qui veulent faire un parcours de rƩƩducation et de rĆ©cupĆ©ration de leur dignitĆ© personnelle et devenir constructrices de vie pour elles et pour les autres. “Avec elles, nous nous sommes immĆ©diatement bien entendus et une amitiĆ©, qui assurĆ©ment durera longtemps, est nĆ©e”, dĆ©clarent encore des membres du Gen Rosso. “Au terme du projet, nous avons vu que ces jeunes filles et garƧons ont compris et pleinement accueilli les valeurs intrinsĆØques de la comĆ©die musicale “Streetlight“. Ils parlaient de famille, de force intĆ©rieure, de nouvelle confiance en eux-mĆŖmes, et les voir pleurer lors de notre dĆ©part nous serrait le cÅur⦠Mais ce nāĆ©tait quāun au revoir, avec la certitude que nous allions nous rencontrer de nouveau!”
Certains visages et expériences de ces jeunes sont passés à la télévision, dans un reportage sur Rai 3.
“Je ne pensais pas quāen une semaine on puisse avoir autant dāaffection pour des personnes, mais cāest arrivĆ©”, Ć©crit Giada. “Chacun dāeux met son cÅur dans ce quāil fait. Alors un Ć©norme merci, parce que chaque jour, avec leurs devises, ils nous enseignaient toujours quelque chose de nouveau et nous encourageaient Ć croire en nos rĆŖves”. Giada Ć©tait dans le groupe hip hop: “Si l’opportunitĆ© se prĆ©sente ā continue-t-elle ā je conseille Ć chacun d’essayer parce que, selon moi, c’est une des plus belles expĆ©riences qui puissent jamais vous arriver!”
“En deux jours, jāai appris deux chorĆ©graphies et, en six jours, jāai rencontrĆ© environ 130Ā personnes absolument gĆ©niales, ma seconde famille trĆØs Ć©largie”, Ć©crit une autre. “Vous, du Gen Rosso, māavez fait grandir et expĆ©rimenter une partie de mon rĆŖve, vous māavez fait comprendre ce que signifie les mots AMITIĆ et AMOUR. Vos enseignements sont comme lāor: uniques et prĆ©cieux.”
Nostalgie de lāexpĆ©rience vĆ©cue, mais aussi un grand message de maturitĆ©: “les 120Ā jeunes de Monza” le portent dans leur cÅur, rappelant que ā comme le disent les paroles dāune chanson de la comĆ©die musicale ā dĆ©sormais “nous aimerons le chemin lāun de lāautre”.
DƩc 4, 2014 | Senza categoria
Le chemin de l’Ćglise, malgrĆ© des vents contraires, est par nature un chemin d’espĆ©rance qui amĆØne Ć JĆ©sus Christ de maniĆØre irrĆ©versible. C’est la raison pour laquelle le logo retenu pour l’indiction de cette annĆ©e spĆ©ciale rappelle les mots: Ćvangile, ProphĆ©tie, EspĆ©rance.
C’est avec cette conviction que les religieux et religieuses, les consacrĆ©s et les consacrĆ©es, hommes et femmes touchĆ©s par les charismes qui, ont embelli l’Ćglise tout au long des siĆØcles,se sont donnĆ© rendez-vous les samedi 29 puis dimanche 30 novembre, pour une VeillĆ©e de priĆØre et une CĆ©lĆ©bration eucharistique pour ouvrir l’AnnĆ©e de la Vie consacrĆ©e.
Le samedi soir, Ć Rome, la basiliqueSainte-Marie-Majeure s’est remplie progressivement d’hommes et de femmes en habits aux couleurs variĆ©es pour la VeillĆ©e. “Cinquante consacrĆ©s hommes et femmes prĆ©cĆ©daient Mgr J.-L. Carballo dans la procession d’entrĆ©e Ć Sainte-Marie-Majeure,chacun tenant un luminion comme symbole des diffĆ©rents charismes, mais surtout, de l’Esprit qui allume Ć nouveau les cÅurs en une seule Ć¢me”, racontent les pp. Theo Jansen et Mariano Steffan, du centre international des religieux de l’Åuvre de Marie, prĆ©sents Ć l’Ć©vĆ©nement comme reprĆ©sentants des religieux en lien avec Ć la spiritualitĆ© des FocolariĆ travers le monde.
“En commentant l’extrait d’Ćvangile sur le miracle de JĆ©sus Ć Cana de GalilĆ©e, de la transformation de l’eau en vin, Mgr Carballo, qui prĆ©sidait la VeillĆ©e de priĆØre, disait entre autres, comment, pour recevoir le “vin nouveau”, nous devons aller Ć JĆ©sus, savoir le rencontrer, savoir l’Ć©couter, savoir le vivre”.
“Nous avons tous Ć©tĆ© frappĆ©s du fait que nous avions voulu commencer par nous mettre sous la protection de Marie la toute sainte. Ć partir de ce moment, en effet, les lectures de la Bible, lesextraits d’Ć©crits de quelques fondateurs et les priĆØres, me semblaient enveloppĆ©es de Son manteau”, raconte le p. Mariano. “MĆŖme le pape FranƧois, dans le message video enregistrĆ© pour l’occasion et Ć©coutĆ© avant la conclusion de la VeillĆ©e, nous a confiĆ©s Ć Marie. Et la priĆØre s’est conclue par une invocation Ć la Vierge”, ajoute le p. Theo Jansen.
La CĆ©lĆ©bration eucharistique du dimanche 30 dans la basilique Saint-Pierre a donnĆ© l’aval officiel Ć l’AnnĆ©e de la Vie consacrĆ©e. Le pape FranƧois, dans la salutation inaugurale quele cardinal JoĆ£o Braz de Aviz, PrĆ©fet de la CongrĆ©gation, a lue en dĆ©but de la cĆ©lĆ©bration qu’il prĆ©sidait, est revenue sur l’exhortation:”RĆ©veillez le monde!”
Le p. Mariano disait:”Le PrĆ©fet de la CongrĆ©gation a fait sourire et rĆ©flĆ©chir lorsqu’il a dit, dans son homĆ©lie Ć Saint-Pierre: ‘Des visages plutĆ“t tristes chez des religieux et des religieuses, toujours sĆ©rieux, qui ne sourient jamais, ce n’est pas joliĆ voir ⦠La joie s’exprime et se partageā¦'”.
Et le p. Theo, de conclure:”Ces deux Ć©vĆ©nementsont laissĆ© place Ć un air nouveau sur la Place Saint-Pierre. On pouvait lire sur le visage de tous la certitude qu’avec un dĆ©but aussi magnifique, nous pouvions vivre une profonde espĆ©rance. Nous sommes rentrĆ©s chacun chez soien mĆ©ditant toutes ces choses dans notre cÅur, Ć l’exemple de Marie, avec la conviction que les prĆ©mices sont dĆ©jĆ lĆ pour un changement de rythme de la vie religieuse et, nous le souhaitons, pour qu’elle puisse ‘rĆ©veiller le monde’ tel que le souhaite le pape FranƧois.”
DƩc 4, 2014 | Focolare Worldwide
« Les eaux du Sun Moon Lake reflĆØtent les vertes montagnes de la rĆ©gion centre-ouest de TaĆÆwan, la grande et belle Ć®le de la Mer de Chine que les explorateurs portugais appelĆØrent Ć raison āFormoseā. Sa renommĆ©e porte ici chaque annĆ©e des millions de touristes, mĆŖme de Chine continentale. Ses pentes raides accueillent une luxuriante vĆ©gĆ©tation où je reconnais des bosquets de bambous hauts de 15 mĆØtres peut-ĆŖtre.
James Liao, la quarantaine, maigre comme beaucoup de ses compatriotes, nous attend Ć lāentrĆ©e dāun petit dĆ©barcadĆØre et nous invite Ć nous installer Ć la poupe du Holy Love, un bateau Ć moteur rĆ©cemment reconstruit et dont il a raison dāĆŖtre fierĀ : cāest le seul, sur ce lac, qui soit accessible aux fauteuils-roulants des personnes invalides.
“La porte dāaccĆØs spĆ©ciale, la rampe, les crochets dāancrage des fauteuils pendant la navigation ont coĆ»tĆ© cher, et cāest pourquoi au dĆ©but cela nāa pas Ć©tĆ© compris. Mais il le fallait, sāil est vrai que cette initiative est nĆ©e pour vaincre les discriminations. Ainsi dĆ©jĆ 200 personnes invalides ont pu rejoindre notre camp“.
Une autre discrimination que James a voulu surmonter est celle qui concerne les aborigènes habitant ces lieux : les cinq emplois créés dans le camp ont été pour eux.
Le camp se trouve dans une petite clairiĆØre au fond dāune merveilleuse crique, pratiquement inaccessible par voie terrestre. La forĆŖt qui lāencadre et le chant des oiseaux contrastent fort avec la rive opposĆ©e, faite de maisons, routes et commerces, où se dresse un Ć©norme gratte-ciel, tandis que les meilleurs points de vue panoramiques sont lāapanage dāhĆ“tel cinq Ć©toiles tape-Ć -lāÅil. Au centre de la clairiĆØre, une simple habitation de bois permet dāhĆ©berger une trentaine de jeunes, en deux chambrĆ©es, avec Ć cĆ“tĆ© une toiture pour la cuisine. Tout autour, cĆ“tĆ© montagne, ont Ć©tĆ© dressĆ©es des cĆ“nes en toile blanche de protection contre le soleil ou la pluieĀ ; dans un coin, des caisses en plastique noir sont disposĆ©es en Ć©ventail, superposĆ©es de sorte que celles du dessus, pleine dāhumus, soient Ć portĆ©e de main dāune personne assiseĀ : tout est Ć©tudiĆ© pour permettre aussi aux invalides la “green therapy“. Les petites plantes bien alignĆ©es qui poussent sur les caisses confirment que la thĆ©rapie a rĆ©cemment Ć©tĆ© mise en pratique.
Sur la rive du lac, prĆØs de lāappontement, sont disposĆ©s en bon ordre une vingtaine de trĆØs lĆ©gers canots mĆ©talliques. “Cāest du titane, rĆ©cupĆ©rĆ© il y a trente ans des carcasses des avions de la seconde guerre mondiale par le fondateur du camp, le PĆØre Richard, un amĆ©ricain du Wisconsin, qui a tout quittĆ© pour se consacrer Ć nous, TaĆÆwanais, en commenƧant par les plus faibles. Avant moi, cāĆ©tait lui le responsable des Special Need Centers (centres pour les dĆ©favorisĆ©s) du diocĆØse de Taichung, et il avait pensĆ© Ć ce lieu pour leur rendre possibles des expĆ©riences formatives dont, sinon, ils auraient Ć©tĆ© exclus. Je ne lāai jamais connu, mais jāai Ć©prouvĆ© rĆ©cemment une trĆØs grande joie en dĆ©couvrant des vieux documents où il parlait justement dāun bateau accessible aux personnes invalides“.
La personne du Père Richard a aussi joué un rÓle dans le choix de la foi de James, suivi de sa décision de quitter un emploi bien payé en banque pour étudier la didactique au service des défavorisés et travailler pour eux.
Chaque parole de James est enthousiasme pour tout ce qui est respect delāenvironnement, accueil, attention aux autres. Vraiment fascinantĀ ! Mais ce quāil fait, cāest une entreprise, et je lui demande donc comment va sa gestion Ć©conomique. “Un grand motif de fiertĆ© pour nous est que nous sommes dĆ©jĆ en crĆ©dit, grĆ¢ce au produit des excursions et des activitĆ©s sportives que nous offrons aussi au grand public (en ville nous avons deux personnes qui travaillent pour nous, en lien avec les agences de tourisme). Ce nāest donc plus, comme auparavant, le diocĆØse qui nous soutient, mais nous qui lui versons des parts de bĆ©nĆ©fices, prĆ©cisĆ©ment 30%. Un autre 30% va au Centers for Social Needs, 30% encore sont rĆ©investis dans lāentreprise et les 10% qui restent vont aux salariĆ©s, selon le schĆ©ma de lāĆconomie de Communion que nous avons adoptĆ©, parce que nous voulons suivre ses principes“.
Et pour que la chose soit claire, cāest Ć©crit en gros caractĆØres sur un panneau Ć lāentrĆ©e du bateau, pour introduire les passagers Ć la logique de lāHoly Love Ā».
Source :Ā ĆdeC online
DƩc 3, 2014 | Focolare Worldwide
Un tournoi de foot où ce nāest pas une seule Ć©quipe mais bien deux qui gagnent et Ć des endroits de la planĆØte quelquefois trĆØs distantsĀ ! Où pratique-t-on et rĆ©compense-t-on lāArt PlayĀ ? Où les sponsors sont-ils disposĆ©s Ć payer pour chaque but marquĆ© afin de financer des bourses dāĆ©tude pour des enfants de pays dĆ©savantagĆ©sĀ ? Beaucoup dāinitiatives et deprojets de solidarité ? Une « troisiĆØme mi-tempsĀ Ā»ā¦Ā ?
VoilĆ ce quāa Ć©tĆ© et bien plus encore le Super Soccer World 2014, nous raconte Federico Rovea, un des organisateurs de lāĆ©vĆ©nement. La manifestation sportive a Ć©tĆ© organisĆ©e par « les Juniors pour un Monde UniĀ Ā» du mouvement des Focolari et a fait participer 56 Ć©quipes de foot de diffĆ©rentes villes du mondeĀ Ā».
Deux équipes gagnent. La caractéristique de ce tournoi est que ce sont deux équipes de villes jumelées qui gagnent. Elles jouent symboliquement ensemble à distance, en donnant au championnat une dimension planétaire.
Parmi les 14 jumelages : les juniors de BeÄej, petite ville de Serbie, jumelĆ©e avec Tlencem en AlgĆ©rie ; ceux de Loppiano (Italie) avec les juniors de Florianópolis au BrĆ©sil, la ville italienne de Rieti a jouĆ© au mĆŖme moment en temps rĆ©el que Buenos Aires (Argentine).
Ce dernier jumelage, comme pour les autres, nāa pas Ć©tĆ© uniquement « idĆ©alĀ Ā». De fait durant le tournoi, ils ont pu rĆ©aliser une liaison tĆ©lĆ©phonique avec lāArgentine pour partager avec les participants dāAmĆ©rique du Sud le mĆŖme esprit dāamitiĆ© et de fraternitĆ©. Les jeunes de Rieti ont communiquĆ© ā en plus des expĆ©riences de la journĆ©e ā aussi quelques projets de solidaritĆ© nĆ©s justement grĆ¢ce Ć Super Soccer. Cāest-Ć -direĀ : lāorganisation dāactivitĆ©s sportives pour jeunes portant un handicap et la rĆ©colte de fonds pour les nĆ©cessiteux, avec la vente de gĆ¢teaux. Les parents prĆ©sents, enthousiastes de lāinitiative, se sont fortement impliquĆ©s.
Art Play. Sur les terrains de sport, les jeunes ont mis en jeu ā en plus de la passion pour le sport ā lāesprit de lāArt Play. Il sāagit de quatre rĆØgles fondamentalesĀ :
- Le respect envers les autres
- La coopƩration
- La responsabilitƩ
- La relation
DiffĆ©rents Ć©lĆ©ments du tournoi sont entrĆ©s en jeu pour donner des points aux Ć©quipes autant que les buts marquĆ©s. Les arbitres Ć©taient donc bien attentifs non seulement au respect des rĆØgles de foot mais aussi Ć lāesprit qui animait les participants, en donnant des bons points Ć qui se faisait remarquer en le vivant. « Les jeunes faisaient attention Ć ces rĆØgles autant quāaux buts. A mon avis, ce rĆØglement devrait ĆŖtre insĆ©rĆ© dans les rĆØgles des championnats mondiauxĀ Ā», affirmait un des professeurs de gymnastique faisant partie de lāorganisation.
Bourses dāĆ©tude. En lien avec le tournoiĀ : aussi le projet « SchoolmatesĀ Ā», qui propose de trouver un sponsor qui dans chaque ville soit disposĆ© Ć donner, pour chaque but marquĆ©, une aide Ć©conomique afin de financer des bourses dāĆ©tude en faveur des enfants des pays dĆ©savantagĆ©s. Les 367 buts marquĆ©s ont fourni 2.370 ā¬, pour un total de 22 bourses dāĆ©tude.
La ātroisiĆØme mi-tempsā. Un moment festif auquel tous ont participĆ© sportifs et non. Une aide prĆ©cieuse pour porter lāesprit de la compĆ©tition sportive aussi hors du terrain de jeu.
Super Soccer World, une fĆŖte plus quāun tournoi, au ton de la mondialitĆ© et du partage, de la solidaritĆ© et du respect de lāautre, que les jeunes ont eu la possibilitĆ© dāexpĆ©rimenter sur le terrain de jeu mais surtout en dehors. Rendez-vous Ć lāannĆ©e prochaineĀ !
DƩc 2, 2014 | Focolare Worldwide
“Cāest vrai, lāEsprit Saint suscite une grande diversitĆ© de charismes dans lāEglise; apparemment cela semble crĆ©er du dĆ©sordre, mais en rĆ©alitĆ©, sous sa gouverne, cela constitue une immense richesse, parce que lāEsprit Saint est lāEsprit dāunitĆ©, ce qui ne veut pas dire uniformitĆ©. Seul lāEsprit Saint peut susciter la diversitĆ©, la multiplicitĆ© et, en mĆŖme temps, crĆ©er lāunitĆ© Ā»
Ces propos du pape FranƧois dans la CathĆ©drale de lāEsprit-Saint dāIstamboul, prononcĆ©s devant le millier de fidĆØles de cette Eglise catholique trĆØs diversifiĆ©e, nous ont procurĆ© une grande joie. Non seulement, mais ils ont confirmĆ© en nous la conviction que la prĆ©sence, mĆŖme petite, du Mouvement des Focolari a toute sa raison dāĆŖtre sur cette terre et dāy poursuivre le chemin entrepris depuis 1967 : un focolare sāĆ©tait alors ouvert Ć Istamboul, Ć la demande explicite du Patriarche AthĆ©nagoras. Mais comment avons-nous vĆ©cu ces journĆ©es ?
Avec beaucoup de joie et dāĆ©motion! Naturellement lāEglise catholique nous a associĆ©s Ć la prĆ©paration de cette visite et, Ć la demande du Patriarcat, nous avons aussi travaillĆ© dans la salle de Presse. GrĆ¢ce Ć la relation trĆØs proche qui nous lie au Patriarche BartholomĆ©e, nous avons pu lāassurer en personne de nos priĆØres tout au long de ces journĆ©es. Nous avons aussi Ć©tĆ© des proches tĆ©moins de sa joie de plus en plus grande, de sa profonde affection pour le pape FranƧois et de sa passion pour lāunitĆ© !
Deux focolarines se sont occupĆ©es de lāhĆ©bergement du Saint PĆØre Ć la Nonciature et Ć©taient prĆ©sentes Ć la messe quāil a cĆ©lĆ©brĆ©e en privĆ© le dimanche matin. Nous lui avons fait parvenir les salutations des membres du Mouvement en Turquie et aussi des lettres et cadeaux de la part de quelques unes de nos amies musulmanes. Nous avons donc participĆ© Ć la messe Ć la CathĆ©drale ā où un focolarino prĆŖtre a concĆ©lĆ©brĆ© -, et le dimanche matin Ć la liturgie du Phanar.
Le message de fraternitĆ© et de recherche dāunitĆ© Ć tous les niveaux que le pape FranƧois laisse Ć la Turquie touche la question de fond de ce pays qui est comme un Ā« pont Ā» et de sa population trĆØs diversifiĆ©e.
Sans aucun doute son message est dāabord oecumĆ©nique; comme le souligne aussi la priĆØre ÅcumĆ©nique dans lāEglise patriarcale de St Georges où, Ć la fin, il a demandĆ© au Patriarche et Ć toute lāEglise de Constantinople de le Ā« bĆ©nir ainsi que toute lāEglise de Rome Ā»
Et cāest prĆ©cisĆ©ment dans le cadre du dialogue, au cours de ces derniĆØres annĆ©es, entre lāEglise catholique et lāEglise orthodoxe, dialogue parfois marquĆ© par une certaine lassitude et un apparent immobilisme, quāil situer la prĆ©sence du Mouvement des Focolari sur ces terres.
Nous pouvons dire que nous bĆ©nĆ©ficions dāune relation privilĆ©giĆ©e avec le Patriarche et de nombreux mĆ©tropolites, fruit de tout ce que Chiara Lubich a semĆ© lors de ses voyages Ć Istamboul. Ces liens de communion simple et sincĆØre ne se limitent toutefois pas Ć la seule hiĆ©rarchie, mais ils sāĆ©tendent Ć de nombreux frĆØres et sÅurs de lāEglise Orthodoxe.
A la lumiĆØre de tout ce qui est arrivĆ© ces jours-ci, il nous semble saisir le message sans Ć©quivoque donnĆ© par ces deux leaders religieux : poursuivre le chemin vers lāunitĆ© sans cĆ©der Ć la fatigue que cela comporte et savoir relever les dĆ©fis pour donner ensemble des rĆ©ponses et des solutions aux urgences de notre Ć©poque. Tout en tenant compte de la rĆ©alitĆ©, le Pape et le Patriarche font preuve dāun regard qui la dĆ©passe. Et cela est dĆ©montrĆ© par tout ce quāils se sont dit en paroles et en gestes, Ć commencer par leur DĆ©claration Commune.
Au cours du vol de retour, le Pape FranƧois a insistĆ© fortement en disant, Ć propos du chemin vers lāunitĆ©, que cāest seulement celui Ā« de lāEsprit-Saint qui est juste, Lui qui est surpriseā¦qui est crĆ©atif Ā». Cette pensĆ©e, source de libertĆ© et de joie, nous donne une orientation claire : ĆŖtre ouverts, attentifs aux signes que lāEsprit nous offre; mobiliser notre imagination, nos capacitĆ©s personnelles et collectives ; tirer parti de toutes les occasions qui sāoffriront Ć nous dans le contexte difficile et complexe où nous vivons, pour Lui permettre dāagir.
Source : Focolare (Turquie)
DƩc 1, 2014 | Non classifiƩ(e)
Ā«Dimanche 22 novembre. C’est l’aprĆØs-midi. On sonne Ć la porte du focolare de Kinshasa. Une imposante voiture s’arrĆŖte devant la porte – Ć©crit Edi -. Nous voyons en sortir une dame engagĆ©e dans un des partis politiques les plus importants du gouvernement congolais. La femme descend accompagnĆ©e de son garde du corps et porte avec elle un grand paquet.
Nous sommes heureux de voir qu’il s’agit de Georgine, ex- dĆ©putĆ©e, toujours actuellement engagĆ©e en politique et s’occupe maintenant de mamans pauvres. Nous l’avons connue depuis peu. Le lourd paquet qu’elle porte est rempli de pagnes congolais, un tissu typique avec lequel on coud des vĆŖtements traditionnels aussi bien pour les femmes que pour les hommes.
Ā«J’ai voulu venir vous trouver ā nous dit-elle ā car j’ai su que vous avez perdu une valise⦠VoilĆ , avec ces pagnes, vous pourrez vous refaire de nouveaux vĆŖtementsĀ». La dame nous partage ainsi des pagnes de grande valeur, correspondant Ć au moins deux salaires mensuels, suffisants pour nous et pour d’autres.
Il y a quelques jours une d’entre nous, revenant d’une session Ć Rome, avait perdu un bagage Ć main Ć l’intĆ©rieur de l’avion. La valise ne contenait pas seulement des habits, mais aussi la Ā«communion des biensĀ» qu’elle avait rĆ©coltĆ©e en Italie pour les pauvres; un fait qui nous avait procurĆ© beaucoup de souffrance. Nous sommes donc stupĆ©faites et dans le focolare, une danse spontanĆ©e autour de la dame se dĆ©chaĆ®ne! Mais comment se fait-il que cette personne que l’on connaĆ®t depuis si peu de temps a fait un tel geste?
Il Ć©tait arrivĆ© ceci: en allant Ć la messe le matin, la dame avait remarquĆ© qu’une d’entre elles, au lieu de dĆ©poussiĆ©rer seulement son banc, avait Ć©galement dĆ©poussiĆ©rĆ© d’autres bancs sans que personne ne le lui avait demandĆ©. Ce geste l’avait rendue curieuse et elle avait voulu connaĆ®tre la vie de ces jeunes filles et en Ć©tait restĆ©e fort impressionnĆ©e.
Ā«AprĆØs avoir dansĆ© autour d’elle pour la remercier ā Ć©crivent-elles ā Georgine nous explique la raison de son geste: Ā«Je voulais rendre grĆ¢ce Ć notre Dieu pour vous, et partager la joie que j’ai dans le coeur du fait que vous soyez lĆ ! Celui que vous avez suivi n’oublie pas ses filles. Dans ce monde de tĆ©nĆØbres où rĆØgnent les forces du mal, vous ĆŖtes comme les agneaux au milieu des loups. Il n’est pas facile de vivre au milieu du monde et ĆŖtre donnĆ©es Ć Lui. Mais ayez du courage, vous ĆŖtes la lumiĆØre pour le mondeĀ». Nous sommes alors allĆ©es ensemble dans notre petite chapelle pour remercier le SeigneurĀ».
Du Focolare de Kinshasa