Sep 15, 2014 | Non classifiƩ(e)
Ā«Quelquāun māa demandĆ© si jāavais bien dormi la nuit. Jāai rĆ©pondu, oui, mais que sans doute la mĆŖme chose ne māarrivera pas aprĆØs la partie de foot de āmonā Real Madrid contre lāAtleticoĀ !Ā Ā». Une blague de son cru qui a eu lāeffet dāallĆ©ger lāintensitĆ© du moment. JesĆŗs MorĆ”n Cepedano, est le nouvel Ć©lu coprĆ©sident des Focolari pour les six prochaines annĆ©es, le 13 septembre 2014. La joie de lāAssemblĆ©e tout entiĆØre Ć©tait tangible, pendant que Maria Voce le remerciait dāavoir acceptĆ© de partager avec elle la responsabilitĆ© du mouvement. De mĆŖme le Saint SiĆØge a exprimĆ© la confirmation du nouveau coprĆ©sident comme le veut les Statuts des Focolari, sous la plume et la signature de Mgr Rylko qui lui souhaite « dāaccomplir fidĆØlement et gĆ©nĆ©reusement sa tĆ¢che, en profonde unitĆ© avec la prĆ©sidente Ć lāavantage de toute lāÅuvre de MarieĀ Ā». De mĆŖme quāun remerciement deĀ Maria Voce ne pouvait pas manquer Ć lāadresse de Giancarlo Faletti, coprĆ©sident sortant, « pour avoir si bien partagĆ© cette responsabilitĆ© pendant six ansĀ Ā», paroles suivies du standing ovation de toute la salle. Dans le mouvement des Focolari la figure du coprĆ©sident met en lumiĆØre lāaspect de lāunitĆ©, qui sāenracine dans les paroles de JĆ©sus ālĆ où deux ou trois sont rĆ©unis en mon nom, je suis au milieu dāeuxĀ Ā» (Mt 18,20). Ā Selon les Statuts des Focolari le premier devoir du coprĆ©sident est « de toujours ĆŖtre dans la plus profonde unitĆ© avec la prĆ©sidenteĀ Ā», symbole de lāunitĆ© du mouvement « qui, avec elle ou en la substituant, devra lui aussi servirĀ Ā».

Jesús MorÔn Cepedano
JesĆŗs MorĆ”n, focolarino prĆŖtre, est nĆ© en 1957 Ć Avila. Durant plus de 25 ans il a vĆ©cu au service des Focolari au Chili, Bolivie, Mexique et Cuba. DiplĆ“mĆ© en philosophie et en thĆ©ologie, il est membre de lĆcole Abba, centre dāĆ©tudes interdisciplinaires du mouvement. Depuis 2008 jusquāĆ maintenant il Ć©tait conseiller gĆ©nĆ©ral pour lāaspect de la formation culturelle. Les travaux de lāAssemblĆ©e se poursuivent avec lāĆ©lection des conseillĆØres et conseillers gĆ©nĆ©raux. TrĆØs attendueĀ : lāaudience avec le pape FranƧois le 26 septembre au Vatican.
Sep 15, 2014 | Non classifiƩ(e)
« La personne du Christ et son enseignement sāinscrivaient dans lāhistoire pour la briser en deux, en poussant lāhumanitĆ© au repentir, cāest-Ć -dire au changement, pour se renouveler et mettre en action lāhomme nouveau, dans une ville nouvelle. En consĆ©quence cette lacĆ©ration, plus ou moins consciente, agissait dans le cÅur de Marie, placĆ©e au milieu des deux Ć¢ges et des deux mentalitĆ©s, rendant quelquefois amer son effort pour comprendre JĆ©sus, suivre JĆ©sus, ĆŖtre une avec JĆ©sus. Ni la leƧon ni la souffrance ne finirent lĆ . Le comble fut que, durant la prĆ©dication du Fils, il lui arriva de ne mĆŖme pas pouvoir lāapprocherĀ : ne pas pouvoir ĆŖtre admise en sa prĆ©sence. En somme, Marie devenait, tout au long de la prophĆ©tie de SimĆ©on, la mĆØre dĆ©solĆ©e. Ce « dĆ©solĆ©eĀ Ā» met lāaccent sur la solitude, dans laquelle elle souffrit le plus, lorsque JĆ©sus sortit Ć la vie publique et la laissa Ć Nazareth, elle restĆ©e veuve, au milieu dāune parentĆ© adverseĀ ; et lorsque plus tard JĆ©sus la quitta, en tant que mĆØre, lui attribuant un autre fils en la personne de Jean, Ć la place de la sienne. Seule entre tous, elle, bĆ©nie entre les femmes, la mĆØre du genre humainĀ : la nouvelle Eve. Par cette douleur quāĆ©tait la sienne, Marie affligĆ©e participait Ć lāengendrement de lāEgliseĀ ; cāest-Ć -dire du peuple de Dieu, qui lui sera ensuite confiĆ© par le Christ lui-mĆŖme, en la personne de Jean, devenu le fils Ć la place de JĆ©sus, ou mieux, un autre JĆ©sus. Mais si la prophĆ©tie de SimĆ©on avait ouvert le « martyreĀ Ā» de la Vierge, pour elle aussi, il avait culminĆ© au Calvaire, lorsque la lance de fer transperƧa le cÅur de JĆ©sus. Cette lance transperƧa lāĆ¢me de Marie. Sous la croix, Marie se montra clairement la femme du peuple qui se tient du parti de Dieu. On peut vraiment dire, dāune certaine maniĆØre, que JĆ©sus eut besoin dāelle, non seulement pour naĆ®tre, mais aussi pour mourir. Il y eut un moment où sur la croix, abandonnĆ© des hommes sur terre, Il se sentit mĆŖme abandonnĆ© du PĆØre du cielĀ : il se tourna alors vers la mĆØre, au pied de la croixĀ : Ć la mĆØre qui ne lāavait pas dĆ©sertĆ© et surpassait la nature pour ne pas tomber en cette Ć©preuve sous laquelle toute femme se serait Ć©croulĆ©e. Et puis, mort le fils, la mĆØre continua Ć souffrir. Lui mort, fut dĆ©posĆ© sur ses genoux Ć elleĀ : plus impuissant que lorsquāil Ć©tait enfant. Un Dieu mort sur les genoux dāune mĆØre veuveĀ ! Alors oui, cāest lĆ quāelle fut reine. Puisque JĆ©sus rĆ©capitulait lāhumanitĆ©, il Ć©tait lāhumanitĆ©, dāun seul coup, lāhumanitĆ© tout entiĆØre de tous les temps, gardĆ©e sur les genoux de Marie, laquelle apparut, dans cette dĆ©solation, la mĆØre et la reine de la famille humaine, vĆ©ritable migrante sur les routes de la douleur. Sa grandeur fut Ć la hauteur de son angoisseĀ : la souffrance dāune mĆØre, qui se trouve Ć prendre soin de lāhumanitĆ© Ć©vanouie, sous la faute, dans lāexil de tous les temps. Quand la mĆØre du bel amour devint en plus la mĆØre de la douleur, et quāen elles les sept dons de lāEpoux se convertirent en sept Ć©pĆ©es, alors sāouvrit dans le cÅur la blessure qui avec celle du Fils devait amener au PĆØre toute lāhumanitĆ©, la reconduisant Ć la source. Ce fut la gĆ©nĆ©ration ā la rĆ©gĆ©nĆ©ration ā par le sang et les larmes. Elle fut alors collaboratrice du RĆ©dempteurĀ ; mais justement cette mansion la rendit encore plus la mĆØre du bel amour, ce qui lāunit Ć nous, lāidentifia Ć notre sort. Ainsi lāhumanitĆ© put renaĆ®tre. Ainsi lāEglise put naĆ®treĀ Ā». Source : Igino Giordani, Marie modĆØle parfait, CittĆ Nuova, 2001, pp. 118-127
Sep 14, 2014 | Non classifiƩ(e)
Il nāest pas possible de construire la paix sans lāapport des religions. De nombreux appels sont arrivĆ©s ces jours-ci de leaders religieux et civils du calibre de Shimon Peres, avec son idĆ©e dāune ONU des Religions comme antidote Ć la violence et au terrorisme mondial, ou de la part de rencontres interreligieuses comme celle qui vient dāĆŖtre organisĆ©e par la CommunautĆ© de SantāEgidio. La VIII° AssemblĆ©e Asiatique des Religions pour la Paix (ACRP), qui sāest dĆ©roulĆ©e Ć Incheon en CorĆ©e du Sud du 25 au 29 aoĆ»t dernier, a apportĆ© sa pierre importante et son aide pour un prĆ©sent et un futur de paix. On ne pouvait choisir de meilleur endroit pour lancer un message dāunitĆ© et de rĆ©conciliation entre peuples et paysĀ : bien quāelle soit le berceau des principales religions monothĆ©istes, « rĆ©cipientĀ Ā» dāune extrĆŖme variĆ©tĆ© culturelle, lāAsie est surtout le théâtre des principaux conflits et guerres. De mĆŖme les Focolari ont apportĆ© leur aideĀ : Christina Lee, responsable du Dialogue interreligieux du mouvement sāest adressĆ©e Ć la prĆ©assemblĆ©e au cours du rendez-vous dĆ©diĆ© aux femmes. Dans son intervention « PriĆØre interreligieuse et mĆ©ditationĀ Ā» elle a mis en Ć©vidence le rĆ“le des femmes en tant que bĆ¢tisseuses de paix dans le monde et en AsieĀ : « qui osent rĆŖver ā affirmait-elle ā comme une communautĆ© en dialogue, faite de personnes diverses de par la culture et les religions, qui font lāexpĆ©rience de la souffrance et la pauvretĆ© mais qui dĆ©sirent une āAsie unieā. Comme premier pas elle a proposĆ© la crĆ©ation dāun itinĆ©raire de formation pour les diverses communautĆ©s religieuses, Ć la dĆ©couverte du patrimoine spirituel asiatique, pour donner vie Ć des signes visibles dāunitĆ© et dāharmonie. De mĆŖme la prĆ©sidente des Focolari dans son message a souhaitĆ© quāun engagement fondĆ© sur lāamour, la compassion, la misĆ©ricorde et la dĆ©votion puisse contribuer Ć rĆ©aliser lāunitĆ© et lāharmonie en Asie et au-delĆ . Dans son message, le pape FranƧois a rĆ©pĆ©tĆ© que le dialogue et la collaboration entre les religions se trouve ĆŖtre le chemin le plus sĆ»r vers la paix et que « sans la fraternitĆ© il est impossible de construire une sociĆ©tĆ© juste et une paix solideĀ Ā». Paroles qui ont rĆ©sonnĆ© comme un avertissement et un souhait pour les 450 participants Ć la ACRP, provenant de dix-sept pays dāAsie, avec des reprĆ©sentants mĆŖme de lāIrak et du Kyrgyzstan. Le titre « UnitĆ© et harmonie en AsieĀ Ā» en disait long sur les prĆ©misses et les attentes de cette confĆ©rence qui compte maintenant quarante annĆ©es de vie et reprĆ©sente le credo religieux de plus des deux tiers de la population mondiale.
Les participants se sont rĆ©partis parmi les trois commissions de travail ā Ć©ducation Ć la paix et Ć la rĆ©conciliation, dignitĆ© de lāhomme et bienĆŖtre, dĆ©veloppement et environnement Ć©cologique ā un quatriĆØme groupe sāest ajoutĆ© sur le thĆØme de lāunification de la pĆ©ninsule corĆ©enne et la paix dans le Nord Est asiatique. Ce dernier, guidĆ© par la ConfĆ©rence corĆ©enne des Religions pour la Paix (KCRP), a formulĆ© une dĆ©claration propre en soutien au processus de rĆ©unification nationale. « Mais le vĆ©ritable travail dĆ©marre maintenant ā a dĆ©clarĆ© un participant ā dans nos communautĆ©s religieuses et dans les secteurs de la sociĆ©tĆ© civileĀ Ā». Et la « DĆ©claration de IncheonĀ Ā», document final de lāAssemblĆ©e dāen indiquer les pistesĀ : engagement commun pour la paix, appel Ć travailler pour la cohĆ©sion sociale dans le continent, travail pour unifier la pĆ©ninsule corĆ©enne.
Sep 12, 2014 | Non classifiƩ(e)
« JāaccepteĀ Ā» est la parole que lāAssemblĆ©e attendait de Maria Voce, Ć peine reconfirmĆ©e par les participants comme PrĆ©sidente du mouvement des Focolari pour les six prochaines annĆ©es. Par retour du courrier la confirmation est arrivĆ©e de la part du Saint SiĆØge ā comme cela est prĆ©vu par les Statuts des FocolariĀ : « Au dĆ©but de ce second mandat, nous souhaitons Ć la Doctoresse Maria Voce une assistance particuliĆØre de lāEsprit Saint et nous confions son service Ć lāintersession maternelle de la Vierge Marie, dont on fĆŖte aujourdāhui le NomĀ Ā», Ć©crit le card. Rylko, prĆ©sident du Conseil Pontifical pour les laĆÆcs. MĆŖme lorsquāelle a annoncĆ© son acceptation, Maria Voce a relevĆ© lāheureuse coĆÆncidence avec cette fĆŖteĀ : « Marie devait mettre son sceau sur ce moment. Je suis sure quāelle continuera Ć le faireĀ Ā». Et dāajouterĀ : « Toute lāÅuvre dans le monde est en train de grandir dans la priĆØre et dans lāamour et cāest dĆ©jĆ un grand fruit du travail que nous faisons ensemble, grĆ¢ce Ć tout le mondeĀ Ā».
Sep 12, 2014 | Non classifiƩ(e)
Capodrise (Italie) ā Angelo Crescente et Emilio Donnarumma sont respectivement maire et secrĆ©taire communal dāune ville du Sud, un contexte territorial pas facile, qui dans lāimaginaire collectif national et international est associĆ© Ć des rĆ©alitĆ©s telles que la corruption et la Camorra. Emilio ā ayant une expĆ©rience de plusieurs dĆ©cennies dans les administrations publiques et promoteur convaincu des valeurs de fraternitĆ© et de participation en politiqueĀ – est aux cĆ“tĆ©s dāAngelo, Ć©lu maire depuis 2011. Ils partagent avec dāautres amis des Focolari, les valeurs de la fraternitĆ© Ć©galement dans le milieu politique et veulent se dĆ©penser pour leurs concitoyens en garantissant aussi de respecter la lĆ©galitĆ© dans lāinterprĆ©tation des lois. Parmi les tĆ¢ches les plus importantes qui les attendent, il y a la rĆ©vision des bilans communaux qui ont un dĆ©ficit important. Refusant les raccourcis, comme par exemple la tentation de culpabiliser les incohĆ©rences des prĆ©cĆ©dentes administrations, ils choisissentĀ de construire le futur de leur ville ensemble avec toute les forces politiques et les citadins. « Efforts qui ont Ć©tĆ© rĆ©compensĆ©s avec un bon rĆ©sultat pour la commune et dāexcellentes relations avec les parties adversesĀ Ā», raconte Angelo. Puis ce fut le tour dāun groupe de familles qui sāest vu dĆ©truireĀ les maisons car elles nāavaient pas Ć©tĆ© construites selon les normes. Cette fois-ci cāest Emilio qui raconteĀ : « MalgrĆ© le fait quā il sāagissait dāun abus, nous ne pouvions pas ne pas accueillir la demande dāaide de ces personnes qui seraient restĆ©es dans la rue.Ā Nous avons ainsi recherchĆ© un parcours dans la lĆ©galitĆ© afin dāarriver Ć la restitution des maisons. La solution est arrivĆ©e de la part deĀ lāadministration rĆ©gionale qui, juste au cours de cette pĆ©riode-lĆ , a votĆ© une loi qui a permis de restituer la possession (exceptĆ©eĀ la propriĆ©tĆ©) des maisons elles-mĆŖmesĀ Ā». Cela nāa rien dāextraordinaire pourĀ quelquāun qui sāoccupe dāadministration locale, pourrait-on conclureĀ ; mais cāest Ć©galement vrai quāil y a moyen de faire les mĆŖmes choses de diffĆ©rentes maniĆØres. Emilio et Angelo ont choisi la « mĆ©thodeĀ Ā» de la fraternité : « Nous nous efforƧons tout dāabord de la vivre entre nousĀ – conclut Emilio –Ā il sāagit dāun effort quotidien, qui requiert un engagement,Ā mais si celui-ci est vĆ©cu dāune faƧon constante, la fraternitĆ© est fĆ©conde, loin, mĆŖme au-delĆ des limites de notre villeĀ Ā».
Salto (Salto de San Paolo ā BrĆ©sil) ā Milta Alves Ribeiro MaronĀ est adjointe Ć lāĆ©ducation de sa ville et se souvient encore de la veille du IX CongrĆØs surĀ lāEducation, organisĆ© lāannĆ©e passĆ©e dans sa commune. A lāextĆ©rieur, par la fenĆŖtre de son bureau, on pouvait constater une grande effervescence agressive, due Ć la contestationĀ de la part des professeurs, des Ć©tudiants et de ceux qui dĆ©pendent de lāĆ©cole, tous contre la campagne anti-gaspillages et privilĆØges que lāadministration publique Ć©tait occupĆ©e Ć promouvoir. « Le congrĆØs prĆ©voyait trois jours de confĆ©rence, workshop et mini-cours et nous nous demandions si nous aurions un jour rĆ©ussi Ć le rĆ©aliser, Ć cause de la menace des manifestations. Certains de mes collĆØgues me conseillaient mĆŖme de lāannuler pour ne pas mettre en danger, le maire et moi-mĆŖmeĀ Ā». Milta continueĀ : « La prĆ©sence de Maria Luisa, ma collaboratrice qui partageait avec moi la vision dāune politique centrĆ©e sur la fraternitĆ©, māa donnĆ© la force dāagir dans le respect de tousĀ : celui de lāadministration publique qui avait organisĆ© le congrĆØs, mais aussi le droit des manifestants Ć protester pour leurs propres idĆ©esĀ Ā». Milta nous confieĀ quāen ces jours-lĆ , elle a Ć©galementĀ renforcĆ© son rapport avec Dieu et avec les collaborateurs qui partageaient ses valeurs politiques, en cherchant ensemble la ligne Ć donner au discours dāouverture quāelle Ć©tait amenĆ©e Ć faire au congrĆØs. « Je voulais quāil soit au diapason de la la valeur de la fraternitĆ© universelle, du bien communĀ Ā». Le matin du congrĆØs, Milta est arrivĆ©e Ć pied, presquāāescortĆ©eā par plusieurs personnes qui dĆ©siraient lui tĆ©moigner leur soutien. Et malgrĆ© la prĆ©sence des manifestants, il nāy a eu aucune violence. Le discours a bien Ć©tĆ© accueilli par quelques sifflements, mais il sāest terminĆ© sous les applaudissements de tous. « Un discours ā explique encore Milta ā qui a marqué le dĆ©but dāun changement. Jāai pu parler avec les professeurs, Ć©couter leurs motivations et cela a provoquĆ© un rapport de confiance entre nous. Au terme du congrĆØs, nous nous sentions tous vainqueurs, ou plutĆ“tĀ : la fraternitĆ© avait gagné ». SourceĀ : www.umanitanuova.org Ā Ā Ā
Sep 11, 2014 | Non classifiƩ(e)
Le PĆØre Justin Nary, 42 ans, de la RĆ©publique Centrafricaine, sāest adressĆ© aux participants du « Net-WorkingĀ Ā», le dernier rendez-vous des prĆŖtres et sĆ©minaristes qui a eu lieu Ć Loppiano. Cāest avec calme quāil leur a parlĆ© de son pays qui a dĆ©frayĆ© la chronique il y a un peu plus dāun an, Ć la suite dāune guerre civile meurtriĆØre entre musulmans, chrĆ©tiens et animistes. Un conflit presque oubliĆ© et qui ne fait plus la une des mĆ©dias, mais qui aujourdāhui encore continue Ć avoir des retombĆ©es quotidiennes sur la population. Ā« Depuis trois ans jāĆ©tais curĆ© dāune grande ville qui, comme lāensemble du Pays, vivait dans la psychose dāun conflit ethnico-religieux imminent. Tout a commencĆ© lorsque je me suis rendu compte, non sans douleur, quāentre prĆŖtres, pasteurs et imams on ne se connaissait mĆŖme pas. Je devais faire quelque chose parce que cāĆ©tait la vie de tous nos fidĆØles qui Ć©tait en jeuĀ Ā» Cāest ainsi que le PĆØre Justin a proposĆ© des rendez-vous rĆ©guliers aux autres responsables religieux pour partager et pour trouver ensemble le moyen dāorienter nos communautĆ©s vers un style de vie porteur de paix. Le coup dāEtat opĆ©rĆ© par une minoritĆ© musulmane a rapidement fait dĆ©gĆ©nĆ©rer et la population non musulmane a commencĆ© Ć ĆŖtre victime de massacres. Mais ce nāest pas toutĀ : une faction rebelle composĆ©e de chrĆ©tiens, dāanimistes et de militaires se rĆ©clamant des traditions locale a renversĆ© Ć nouveau la situation en prenant le pouvoir et en dĆ©clenchant une vengeance fĆ©roce envers les musulmans. Ceux qui en avaient les moyens abandonnaient la ville, mais environ 2000 musulmans ont couru demander refuge auprĆØs de la paroisse et le PĆØre Justin leur a ouvert les portes. La nouvelle nāa pas tardĆ© Ć ĆŖtre connue de tous et les rebelles se sont rendus sur les lieux pour tous les tuer, sauf si le PĆØre Justin rĆ©pondait Ć leur ultimatum.
Le prĆŖtre poursuitĀ : « Jāavais fait tout mon possible pour trouver de lāaide auprĆØs des militaires et des autoritĆ©s, mais en vain. Cāest pendant que je cĆ©lĆ©brais la messe que jāai compris que Dieu me demandait de lui donner ce que jāavais de plus prĆ©cieuxĀ : ma vie. Aussi jāai dĆ©cidĆ© de rester au milieu de mon peuple, musulman ou non, jusquāĆ la fin, conscient que je risquais dāĆŖtre massacrĆ© avec eux. Face Ć ma dĆ©termination, mes frĆØres prĆŖtres, venus pour me sortir de cette situation, ont dĆ©cidĆ© de faire la mĆŖme choseĀ Ā» Il ne Ā manquait alors que Ā quelques heures seulement avant la fin de lāultimatum obtenu, lorsque, Ć lāimproviste, le tĆ©lĆ©phone mobile du PĆØre Justin a sonnĆ©: cāĆ©tait le chef des forces de lāUnion africaine qui lāassurait de son aide en lui envoyant lāarmĆ©e qui est arrivĆ©e juste 17 minutes avant les rebelles⦠permettant ainsi de sauver la vie de tous. Ā«AprĆØs lāĆ©chec dāune tentative dāassaut, la majeure partie des rĆ©fugiĆ©s a rĆ©ussi Ć Ć©migrer au Cameroun ā conclut le PĆØre Justin Ā ā,Ā tandis que 800 dāentre eux se trouvent encore Ć la paroisse. Ce qui māa donnĆ© de la force pendant les moments les plus difficilesĀ a Ć©tĆ© de me demander ce quāauraient fait mes amis des focolari et Chiara Lubich Ć ma place. Je me suis rappelĆ© ses rencontres avec les amis musulmans et ce fut clair tout de suiteĀ : elle aurait donnĆ© sa vie pour euxĀ Ā»
Sep 10, 2014 | Non classifiƩ(e)
CāĆ©tait un Ć©tĆ© vraiment chaud pour les initiatives dans le domaine de lāĆconomie de Communion et de lāĆconomie civile. La derniĆØre en date est celle qui sāest conclue depuis peu Ć Arny, en France. Il sāagit dāune Summer School dāĆconomie de Communion (ĆdeC) au caractĆØre international qui s’est dĆ©roulĆ© du 26 au 31 aoĆ»t derniers. Quarante jeunes provenant dāEurope, Asie et Afrique y ont participĆ©. Les leƧons, prĆ©sentĆ©es par quatre “vĆ©tĆ©rans” de lāĆdeC ā les professeurs Luigino Bruni et Benedetto Gui, Vittorio Pelligra et Anouk Grevin ā se sont concentrĆ©es sur les thĆ©matiques liĆ©es Ć lāesprit dāentreprise social, emploi, dĆ©veloppement, pauvretĆ©, gratuitĆ©, rĆ©ciprocitĆ©, bonheur, Ć la lumiĆØre du nouveau paradigme qui Ć©merge de l’Ćconome de Communion. EspĆ©rance et communion en Ć©conomie sont les mots-clĆ©s de ce laboratoire, explique une des participantes: “Le dĆ©fi pour nous nāest pas sur un champ de bataille, mais derriĆØre les chaires universitaires et les bureaux de quelques multinationales, ou comme responsable dāune entreprise. Cāest lĆ que nous sommes appelĆ©s Ć construire un monde plus juste”. Le prochain rendez-vous ĆdeC sera le Workshop qui se tiendra au PĆ“le entrepreneurial Lionello Bonfanti (Loppiano ā Italie), du 1er au 3 octobre prochains.
“Re-gĆ©nĆ©rer Institutions, Biens communs, Travail” Ć©tait le titre de la VeĀ Summer School dāĆconomie civile (SEC) qui sāest tenue Ć Tarente (Italie) en juillet dernier. Quarante-cinq jeunes y ont participĆ©, Ć la recherche dāune Ć©conomie et dāun travail Ć taille humaine et durable; dāun style entrepreneurial qui tient compte des principes de lāĆ©conomie civile qui prĆ©figurent un homo oeconomicus ā comme lāexplique lāĆ©conomiste Stefano Zamagni ā qui se nourrit aussi de relations, motivations, confiance et qui tend au bien commun plus quāĆ la recherche de satisfactions individuelles. Des concepts vers lesquels grandit l’attention dans le monde entier, et qui rĆ©sonnent dans les paroles prononcĆ©es Ć plusieurs occasions aussi par le Pape FranƧois sur la tyrannie de lāargent comme cause de cette crise financiĆØre, caractĆ©risĆ©e par le refus de lāĆ©thique et de la solidaritĆ©, par le dĆ©ni de la supĆ©rioritĆ© de l’homme.
En conclusion de lāexpĆ©rience, les jeunes participants se sont dĆ©clarĆ©s plus que convaincus que faire des affaires Ć travers les principes de l’Ćconomie civile est une route courageuse pour contribuer Ć redresser aussi la difficile situation Ć©conomique du sud du pays. Le prochain rendez-vous pour les passionnĆ©s dāĆconomie civile est Ć Syracuse (Italie), du 11 au 14 septembre, avec le laboratoire “Lāentreprise civile: nature, motivations et perspectives pour le dĆ©veloppement dāun nouvel Ćtat-providence”.
Sep 9, 2014 | Non classifiƩ(e)
Danielle vient du BrĆ©sil, prĆ©cisĆ©ment du vaste Etat de SĆ£o Paulo. Sa communautĆ© sāest mise en dix pour trouver de quoi Ā payer son billet dāavion. Elle est lĆ pour reprĆ©senter de nombreux jeunes qui nāont pas pu venir mais qui, comme elle, vivent laĀ SpiritualitĆ© de lāunitĆ© au service de lāEglise locale, pour elleĀ cāest sa paroisse. Natalia vient du Portugal. Elle a connu la SpiritualitĆ© de lāunitĆ© grĆ¢ce Ć son curĆ© qui lāaccompagne, ainsi que cinq autres jeunes. Ils sont venus parce que depuis quelques annĆ©es ils ont commencĆ© Ć vivre une expĆ©rience de communion entre eux qui les a fait grandir comme groupe. Aujourdāhui des groupes comme le leur existent dans trois autres paroisses et rassemblent des dizaines dāautres jeunes. Il y a aussi un groupe de 7 jeunes slovaques accompagnĆ©s par leur curĆ©. En rĆ©alitĆ© ils sont 50 mais, pour cette premiĆØre expĆ©rience, ils ont dĆ» faire un choix parce quāil nāy avait pas assez dāargent pour que tous puissent venir. Quant aux slovĆØnes ils sont 14. Parmi eux Lucka, un jeune pianiste au talent prometteur qui Ć un certain moment a compris que la musique nāĆ©tait pas la chose la plus importante. Il a mis Dieu Ć la premiĆØre place dans sa vie et tout a changĆ© pour luiĀ : ses relations avec ses collĆØgues, avec sa famille, et surtout avec lui-mĆŖme, il est beaucoup plus heureux.
LāItalie est reprĆ©sentĆ©e du Nord au Sud. Le groupe de Gaeta est trĆØs vivant: nĆ© il y a dix ans, son rĆ©seau sāĆ©tend aujourdāhui Ć dāautres villes voisines. Sans parler des jeunes de Vallo Torinese, qui suivent le chemin tracĆ© par Maria Orsola Bussone, cette jeune du mouvement des Focolari engagĆ©e dans cette paroisse et proclamĆ©e servante de Dieu quelques annĆ©es aprĆØs son dĆ©cĆØs. Tous ne sont pas engagĆ©s seulement au niveau paroissial, beaucoup le sont au niveau de leur diocĆØse où ils tissent des liens dāunitĆ© qui le vivifient de lāintĆ©rieur. Une semaine vĆ©cue ensemble, au cours de ceĀ mois dāaoĆ»tĀ : une initiative du Mouvement paroissial et du Mouvement diocĆ©sain des Focolari, au Centre Mariapoli du BĆ©nĆ©vent, un programme trĆØs diversifiĆ© comportant des temps de rĆ©flexion, de priĆØre, de dĆ©tente, de jeux, de promenades et aussi dāactions Ć caractĆØre social avec le Secours Catholique de la ville. La tĆ©lĆ©vision rĆ©gionale a fait un reportage qui a incitĆ© plusieurs habitants Ć monter au Centre pour en savoir davantage. En guise de conclusion, une question pratique: comment dĆ©cliner lāexpĆ©rience vĆ©cue Ć BĆ©nĆ©vent dans la vie quotidienne et les programmes des paroisses et des diocĆØses? De nombreuses propositions ont Ć©mergé : visioconfĆ©rences rĆ©guliĆØres, vivre davantage de moments ensemble, conduire des actions dans les « pĆ©riphĆ©ries existentiellesĀ Ā», promouvoir lĆ où chacun se trouve des actions en faveur de la protection de lāenvironnement, de la paix et autres⦠La responsabilitĆ© est confiĆ©e Ć la crĆ©ativitĆ© de tous ceux qui, avec leurs Ā communautĆ©s paroissiales ou diocĆ©saines respectives,Ā se reconnaissent compagnons de route pour donner vie Ć une Eglise plus vivante et Ć une humanitĆ© plus fraternelle.
Sep 9, 2014 | Non classifiƩ(e)
« Et cela nous est finalement aussi arrivĆ©. Dans cette Italie de la crise, dans laquelle la presse enregistre une augmentation des vols en rue, dans les voitures et les maisons, notre cas allait lui aussi sāajouter Ć celui de milliers de gens qui se sont retrouvĆ©s avec des habitations ou des vĆ©hicules cambriolĆ©s de fond en comble. Alors que nous rentrions dāune belle journĆ©e passĆ©e dans un parc aquatique avec nos filles, nous nous sommes rendu compte quāau parking, quelquāun sāĆ©tait introduit dans notre voiture. Un rapide contrĆ“le et la somme des dĆ©gĆ¢ts est bien vite rĆ©pertoriĆ©eĀ : la serrure avait Ć©tĆ© forcĆ©e, les clĆ©s de la maison ainsi que tous les documents avaient Ć©tĆ© volĆ©s. De plus, les voleurs ā de toute Ć©vidence des professionnels ā avait fait de faƧon Ć ce que nous nous rendions compte du vol le plus tard possibleĀ : ils avaient enlevĆ© le GPS de la boite Ć gants pour prendre les documents qui Ć©taient en-dessous, puis lāavaient remis Ć sa place. Nous avons tout de suite mis en route les dĆ©marches nĆ©cessairesĀ : avertir la police en premier lieu, faire la dĆ©clarationĀ ; avertir nos voisins pour quāils soient attentifs aux va- et -vient Ć©ventuels autour de notre maison et le lendemain matin, nous avons pris nos dispositions pour changer toutes nos serrures de la maison, opĆ©ration qui nāa pas particuliĆØrement Ć©tĆ© indolore au portefeuille, mĆŖme si nous avons pu affronter cette dĆ©pense grĆ¢ce Ć un montant qui nous Ć©tait parvenu la veilleĀ : un remboursement inattendu de la part de lāĆ©cole où travaillait mon Ć©pouse Sonia. Le montant dĆ©pensĆ© pour le changement des serrures Ć©tait pratiquement le mĆŖme que celui que nous avions reƧu sur notre compte. Nos filles avaient naturellement vĆ©cu avec nous ce bouleversement familial et cāest pour cela que nous avons voulu en parler avec elles. Se souvenant de la phrase du Notre PĆØreĀ : « Pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons Ć ceux qui nous ont offensĆ©sĀ Ā», le sujet de conversation sur le thĆØme du pardon a donc Ć©tĆ© abordĆ© tout naturellement. Nous nous sommes dit que cāĆ©tait vraiment lāoccasion de pardonner non seulement en paroles mais avec le cÅur et sans garder de rancÅur. La Parole de Vie du mois nous a Ć©galement aidĆ©s. Nous avons rĆ©citĆ© tous ensemble une priĆØre justement pour « nosĀ Ā» voleurs, tout en laissant Ć nos filles le soin dāy adhĆ©rer ou non. Elles ont tout de suite acceptĆ©. Nous avons demandĆ© que ces personnes se convertissent. Cela a Ć©tĆ© un moment fort et intense dāunitĆ© en famille, suivi dāun beau dialogue sur la justice et le sens du pardon. Pour nous parents, Ƨa a Ć©tĆ© lāoccasion dāĆŖtre des tĆ©moins crĆ©dibles. Quelques jours aprĆØs, Ć midi, alors que nous Ć©tions en train de prier pour la paix avec nos filles,Ā une dāentre elles nous demandeĀ : “On peut prier encore pour les voleursĀ ? “Ā». Source CittĆ Nuova online
Sep 8, 2014 | Non classifiƩ(e)
āLes Ć©lections de la prĆ©sidente, du coprĆ©sident et des membres Ć©lus du Conseil gĆ©nĆ©ral seront prĆ©cĆ©dĆ©es par trois jours de retraite spirituelle afin que les Ć©lecteurs, unis au nom de JĆ©sus (ā¦) soient dociles Ć la grĆ¢ce de lāEsprit Saint, de maniĆØre que leur choix soit pour le plus grand bien de lāÅuvre » : ainsi sāexpriment les statuts gĆ©nĆ©raux du mouvement des Focolari. Un dĆ©fi notable, vu la grande variĆ©tĆ© des participantsĀ : focolarini, familles, jeunes, religieux et prĆŖtres. Quelques Ć©vĆŖques sont aussi invitĆ©s pour reprĆ©senter les Ć©vĆŖques « amisĀ Ā» des Focolari. La prĆ©sence ÅcumĆ©nique est belle et nourrie par la participation de chrĆ©tiens de diffĆ©rentes Eglises. En plus, au nom de nombreux fidĆØles dāautres religions qui font partie des Focolari, se trouvent aussi Metta, bouddhiste et Racim, musulman. Le groupe de personnes de convictions non religieuses, qui se sont jointes les derniers jours, expriment eux aussi lāuniversalitĆ© du charisme de lāunitĆ©.
La plupart des prĆ©sents ont dĆ©fini les trois jours de retraite spirituelle comme nĆ©cessaires, afin que les choix sur le terrain soient le fruit dāun discernement collectif. Ensuite, un des points de la spiritualitĆ© de lāunité : « LāEucharistie, mystĆØre de communionĀ Ā» a Ć©tĆ© prĆ©sentĆ© et sera offert Ć la rĆ©flexion de tous ceux qui appartiennent aux Focolari. Un sujet potentiellement āincommodeā si on le regarde sous lāoptique ÅcumĆ©nique ou interreligieux, mais il est devenu point de dĆ©part dāun dialogue profond entre tous les participants. La priĆØre de JĆ©sus pour lāunitĆ© (Jn 17) a prĆ©cĆ©dĆ© la prĆ©sentation du thĆØme. Un groupe de focolarines et de focolarini de diverses Eglises prĆ©sentes en ont fait la lecture. Quelques-uns dāentre eux ont fait ensuite un commentaire du thĆØmeĀ : « Pour Luther lāEucharistie est un mystĆØre ā explique Heike, luthĆ©rienne ā et donc je me sens āchez moiā par le titre-mĆŖme. Il reste encore quelque chose qui nous divise, mais Ć mon avis nous pouvons le vivre ensemble Ć plus de 90%Ā Ā». Cathy, de lāEglise anglicane, confie queĀ : « ne pas pouvoir participer Ć lāunique table me donne la possibilitĆ© de reconnaĆ®tre et dāaccepter la souffrance de la division, et donc dāaimer plusĀ Ā». Metta, bouddhiste thaĆÆlandaise, Ć©prouve son appartenance Ć la famille des focolarini. « Comment je peux vivre moi, ce point de la spiritualité ? ā se demande-t-elle ā Jāai compris que je dois me purifier chaque jour, nāĆŖtre rien, pour accueillir les frĆØresĀ Ā». Racim aussi, jeune musulman algĆ©rien, raconte que lorsque Chiara parle de lāEucharistie elle nous rappelle un Hadith du ProphĆØte où lāon dit que Dieu entre dans le cÅur et dans le corps de chacun.
Lieux privilĆ©giĆ©s pour un partage tous azimuts sur des thĆØmes et des dĆ©fis prĆ©sents et futurs, on les trouve dans les groupes de travail ā plus dāune trentaine ā composĆ©s de participants de divers provenances, Ć¢ges et vocations. Ce sont de vĆ©ritables sessions de dialogue et de confrontations quotidiennes qui donnent la parole au peuple des Focolari. Les moments de dialogue donnent lāoccasion dāune grande participation en session plĆ©niĆØreĀ : on se partage ses histoires personnelles, tĆ©moignages et dĆ©fis dans les diffĆ©rents contextes de chaque pays et culture. Jean Paul, burundais, Ć©tudie en AlgĆ©rie et raconte le dĆ©fi quotidien que comporte le fait dāĆŖtre du cĆ“tĆ© de la minoritĆ© chrĆ©tienne dans un pays Ć 90% musulman. Il exprime sa satisfaction pour lāattention de Maria Voce Ć lāĆ©gard des jeunes prĆ©sents Ć lāAssemblĆ©e.
Le compte rendu de la PrĆ©sidente a marquĆ© un moment central de la premiĆØre semaine. Maria Voce et Giancarlo Faletti ont tracĆ© un bilan rĆ©troactif du parcours fait depuis 2008 Ć maintenant. Ils ont touchĆ© beaucoup dāaspectsĀ : depuis la diffusion de la pensĆ©e de Chiara Lubich dans diffĆ©rentes rĆ©alitĆ©s, jusquāĆ la requĆŖte faite Ć lāEglise catholique dāouvrir son procĆØs de bĆ©atificationĀ ; la rĆ©partition des personnes qui font partie des Focolari par rĆ©gions gĆ©ographiquesĀ ; les souffrances vĆ©cues, Ć©chos des maux qui affligent la sociĆ©tĆ© tout entiĆØreĀ ; les dialogues avec les Eglises, les religions, la cultureĀ ; les jeunesĀ ; les perspectives pour les six ans Ć venir et qui sont Ć lāĆ©tude de lāAssemblĆ©e. Une session plĆ©niĆØre a permis une rĆ©flexion sur le panorama culturel actuel, dirigĆ©e par ālāEcole Abbaā, centre des Ć©tudes interdisciplinaires des Focolari. La mondialisation a Ć©tĆ© abordĆ©e, la technologie et lāenvironnement, les relations humaines, la question de Dieu, sujet prĆ©sent dans les 3.000 et plus propositions arrivĆ©es aux membres du mouvement dans le monde. Il sāen est suivi un bon nombre dāinterventions comme celle dāEddie de Hong Kong sur la recherche des voies pour porter Dieu en Orient, en mettant en relief la nĆ©cessitĆ© dāassocier aux paroles, plus dāactions et plus de concret dans la vie. Cette semaine, les travaux de groupe se poursuivent sur les dĆ©fis culturels et lāouverture sociale, la formation, la vie des communautĆ©s des Focolari dans des contextes diffĆ©rents tels que famille et nouvelles gĆ©nĆ©rations, dialogue interreligieux, culture, rapports avec lāEglise catholique et avec les autres Eglises. Cette semaine sera dĆ©diĆ©e Ć lāĆ©lection de la PrĆ©sidente et du CoprĆ©sident.