Mouvement des Focolari
La Thaïlande appelle et Latina répond

La Thaïlande appelle et Latina répond

Ā« Aves quelques amis des Focolari de Bangkok, raconte Luigi Butori un des protagonistes de l’action, nous essayions depuis longtemps d’apporter notre aide concrĆØte Ć  quelques familles de rĆ©fugiĆ©s du Myanmar, de l’ethnie Karen qui s’étaient Ć©tablies dans le nord de la ThaĆÆlande.

Nous avions partagĆ© cette expĆ©rience avec quelques amis italiens qui nous soutenaient Ć  distance et auxquels nous envoyions rĆ©guliĆØrement des photos pour les mettre au courant. Il s’est crƩƩ un rapport spĆ©cial en particulier aprĆØs la visite de l’un de nous en Italie en octobre 2013, avec les enfants de l’école de l’enfance du ICG Giuliano de Latina, qui ont montrĆ© tout de suite un grand dĆ©sir de faire quelque chose pour ces enfants du mĆŖme Ć¢ge si Ć©loignĆ©s mais que l’on sentait proches maintenant. Leurs aides se sont orientĆ©es spĆ©cialement vers un orphelinat de Mae au nord de la ThaĆÆlande. Ce fut pour nous une expĆ©rience vraiment touchante : arriver dans ces lieux en Ć©tant conscients d’être des messagers d’enfants qui, Ć  10 000 kilomĆØtres de lĆ , se coupaient en quatre pour pouvoir leur envoyer leurs aides aussi petites soient-elles.

Les visages des enfants s’illuminaient au fur et Ć  mesure que nous ouvrions les cartons, auxquels nous avions aussi ajoutĆ© du chocolat, du lait et d’autres bonnes choses, fruit du partage avec des amis bouddhistes, chrĆ©tiens et musulmans. C’était une fĆŖte pour ces enfants que de voir ces jouets : motocyclettes, camions de pompiers et autres petits jeux que nous-mĆŖmes n’aurions pas su comment faire fonctionner : les enfants Ā»Karen Ā» au contraire, Ć©taient dĆ©jĆ  experts aprĆØs quelques secondes. Nous avons Ć©galement pu distribuer des aides Ć  d’autres enfants au camp de rĆ©fugiĆ©s et dans d’autres villages (en rĆ©alitĆ© des cabanes regroupĆ©es Ć  cĆ“tĆ© de fabriques ou bien de riziĆØres).

Le don de tout cela est bien sĆ»r important mais nous expĆ©rimentons chaque fois que plus important encore est de regarder la personne dans les yeux, de lui tendre la main, Ā« toucher l’autre Ā», lui faire sentir que tu es lĆ  pour lui. Au dĆ©but, ils ont l’air suspicieux, mais peu Ć  peu ils s’illuminent de joie, d’espĆ©rance et mĆŖme si nous ne comprenons pas leur langue, il semble qu’ils nous disent : Ā« Merci, aujourd’hui tu m’as rendu heureux…Tout cela est-il un cadeau gratuit ? Quand reviendras-tu ? Ā». Ā« Tiens compte que je suis lĆ  et que je vis pour toi…n’aie crainte Ā».

L’expĆ©rience s’est renouvelĆ©e encore cette annĆ©e et une fois de plus, rien ne nous a Ć©tĆ© demandĆ© comme paiement de la part de leur douane thaĆÆlandaise qui a Ć©tĆ© Ć©merveillĆ©e par les dessins originaux et amusants que les petits de Latina avaient collĆ©s sur les 30 grands colis. Nous avons consignĆ© le chargement entre les riziĆØres et les canaux de Mae Sot, où ceux qui n’ont pas de documents essaient de survivre comme ils le peuvent.

Mais nous avons aussi Ć©tĆ© touchĆ©s Ć  quel point cette expĆ©rience est en train de changer la vie des familles des enfants de Latina. Un papa nous disait : Ā« La vie de nos enfants ainsi que la nĆ“tre a changĆ© depuis qu’on a commencĆ© Ć  faire quelque chose pour la population karen dont nous ne soupƧonnions mĆŖme pas l’existence avant. Ā» Et une maman : Ā« Merci de nous donner une occasion de faire quelque chose pour les autres ; beaucoup parmi nous voulaient faire quelque chose mais nous ne savions quoi faire ni comment le faire. La tĆ©lĆ©vision nous donne tellement de mauvaises nouvelles, au contraire, celle-ci est une bouffĆ©e de joie et d’espĆ©rance Ā». Puis une institutrice : Ā« les enfants sont Ć©lectrisĆ©s Ć  l’idĆ©e que leurs jouets soient arrivĆ©s Ć  l’autre bout du monde avec un grand navire et ce pour des enfants qui n’ont rien. Une petite fille n’en pouvait plus de joie de voir sa poupĆ©e dans les bras d’une fille de son Ć¢ge de l’orphelinat de Mae Sot Ā».

Les yeux ne trahissent pas et ceux des parents sont sincĆØres. Nous continuerons Ć  travailler afin que ce rĆŖve, ce miracle d’amour qui unit Latina et un endroit perdu entre les montagnes du nord ouest de la ThaĆÆlande, se poursuive encore Ā».

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Deux papes saints : Jean XXIII

« …je comprends combien les paroles du pape Jean XXIII sont vraies et pleines de sagesseĀ : « Je dois faire chaque chose, rĆ©citer chaque priĆØre, accomplir telle rĆØgle comme si je n’avais rien d’autre Ć  faire, comme si le Seigneur m’avait mis au monde rien que pour bien faire telle action et qu’à l’aboutissement de celle-ci soit liĆ©e ma sanctification, sans penser ni Ć  l’avant, ni Ć  l’aprĆØsĀ».

C’est avec ces paroles inscrites dans son journal et souvent rĆ©pĆ©tĆ©es en public, que Chiara Lubich redisait l’importance pour un chrĆ©tien de se sanctifier en faisant la volontĆ© de Dieu, moment aprĆØs moment. Concept d’où elle trouvait confirmation dans l’enseignement de Jean XXIII. Et sur la mĆŖme page, elle Ć©crivaitĀ :

« Je vois comme mon Ć¢me est souvent investie, dans le moment prĆ©sent, par deux, voire trois choses Ć  faire, qui la rendent comme inquiĆØte. Je remarque que souvent, le dĆ©sir d’arriver Ć  tous, de tout faire, d’embrasser le monde, je l’interprĆØte pratiquement d’une maniĆØre qui n’est pas juste. Il s’agit d’une aviditĆ© spirituelle qui appartient toujours au vieil homme, bien qu’elle soit teintĆ©e de zĆØle.

Ce n’est pas la faƧon chrĆ©tienne de vivre. MĆŖme celui qui se trouve dans un magasin d’alimentation, s’il le dĆ©sire, mange une chose, puis une autre, mais pas toutes ensemble ni non plus tout le magasinĀ ! Il s’agit de se nourrir et donc de se contenter de ce que Dieu veut de nous dans le moment prĆ©sent.

J’ai essayĆ© de vivre ainsi ces derniers joursĀ : c’est une expĆ©rience merveilleuse. Amputer avec violence tout ce qui n’est pas volontĆ© de Dieu, afin de « plonger corps et Ć¢meĀ Ā» seulement dans telle ou telle actionĀ : j’en ai Ć©prouvĆ© la satiĆ©tĆ© de l’âmeĀ : la paix, la joie, le bonheurĀ ! Une sorte de bĆ©atitudeĀ Ā».

SourceĀ : CittĆ  Nuova du 8-11-2010

Jean-Paul II

A l’occasion de la canonisation de Karol Wojtyla et Angelo Roncalli, nous publions une vidĆ©o qui parcourt quelques moments historiques de Jean-Paul II avec le Mouvement des Focolari, recueillis dans une brĆØve vidĆ©o, don de Chiara Lubich au Saint PĆØre en 2003, Ć  l’occasion du 25ĆØme anniversaire de son Pontificat.

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A contre-courant : la fidƩlitƩ des personnes sƩparƩes

Ā« Giorgio et moi, nous nous sommes mariĆ©s aprĆØs trois annĆ©es de fianƧailles au cours desquelles notre union a grandi jour aprĆØs jour. C’est ainsi que, ensemble, nous avons pensĆ© former une famille.

AprĆØs quelques annĆ©es, une splendide petite fille nous est nĆ©e, avec cependant une petite malformation cardiaque. J’étais heureuse, je sentais que cette naissance nous avait unis encore davantage. Mais aprĆØs une annĆ©e seulement, alors que nous Ć©tions Ć  l’hĆ“pital pour un simple contrĆ“le, notre petite fille est dĆ©cĆ©dĆ©e d’une faƧon totalement imprĆ©vue. Cela fut un moment de souffrance terrible. A ce moment-lĆ , je ne broyais que du noir, j’étais trĆØs en rage avec Dieu qui m’avait pris ce que j’avais de plus cher au monde. Ce fut mon mari qui m’aida Ć  m’en sortir, sans son amour, je ne m’en serais jamais sortie.

Un an aprĆØs, Sofia est nĆ©e et nous Ć©tions Ć  nouveau heureux. Par la suite, nous avons aussi adoptĆ© un petit garƧon. Alors que les annĆ©es passaient, je me rendais compte cependant que Giorgio n’était pas serein, qu’il s’occupait peu des enfants. MĆŖme s’il les aimait beaucoup, il me laissait seule Ć  dĆ©cider de ce qui Ć©tait le mieux pour eux. A un moment donnĆ©, il a dĆ©cidĆ© de quitter son travail et de commencer de nouvelles activitĆ©s. De cette maniĆØre, nous avons commencĆ© Ć  frĆ©quenter d’autres personnes, le plus souvent des personnes seules qui aimaient voyager de par le monde et vivre plus la nuit que le jour.

(C) Caris Mendes CSCAu dĆ©but, j’ai essayĆ© de suivre mon mari par amour dans cette vie-lĆ , mais par la suite, j’ai compris que je n’avais rien de commun avec eux et ainsi, peu Ć  peu, notre vie a pris des directions diffĆ©rentes. Je savais que mon mari m’aimait et qu’il aimait nos enfants mais il Ć©tait inquiet, Ć  la recherche de quelque chose. J’ai pensĆ© alors que nous avions peut-ĆŖtre besoin d’aide en tant que couple mais lui n’en voulait rien savoir, il disait qu’il n’y avait pas de problĆØmes. Entretemps ses affaires allaient mal, aussi parce qu’il Ć©tait entourĆ© de gens qui n’avaient aucun scrupule.

C’est ainsi qu’il dĆ©cida un jour de s’en aller car disait-il, Ā« il ne sentait plus ni la capacitĆ©, ni l’envie de jouer le rĆ“le de pĆØre Ā», que mĆŖme s’il nous aimait, il avait besoin de se retrouver face Ć  lui-mĆŖme. Je ne pouvais croire qu’aprĆØs autant d’annĆ©es vĆ©cues ensemble, tout finisse de cette maniĆØre-lĆ .

Je ne rĆ©ussissais plus Ć  penser, je me sentais dĆ©sespĆ©rĆ©e. La douleur la plus grande Ć©tait pour moi le sens de l’échec que je ressentais et je me sentais coupable. Ce fut une pĆ©riode dure: la journĆ©e, j’essayais d’être forte pour mes enfants qui avaient respectivement 11 et 14 ans, mais le soir, toute la souffrance ressortait avec mille questions. Et maintenant, qu’est-ce que je fais ? Je saurai aider mes enfants Ć  grandir en un moment aussi dĆ©licat de leur vie ? J’essayais de leur faire sentir que j’étais lĆ  et que leur papa les aimait mĆŖme s’il faisait rarement entendre parler de lui.

Je ne sortais plus avec les amis, tous ayant une famille et moi, j’étais seule. L’unique chose qui m’a aidĆ©e Ć  aller de l’avant, ce fut l’amour pour mes enfants, notre rapport a grandi, est devenu plus profond. Ma famille m’a Ć©galement Ć©tĆ© proche, mĆŖme si, aprĆØs un certain temps, elle a commencĆ© Ć  me dire que je devais refaire ma vie, que j’étais encore jeune. Mais pour moi, le mariage reprĆ©sentait encore un sacrement, mĆŖme si mon mari n’était plus lĆ .

(C) Caris Mendes CSCEnsuite, j’ai Ć©tĆ© invitĆ©e Ć  participer Ć  une rencontre organisĆ©e par le Mouvement des Focolari, rencontre destinĆ©e aux personnes sĆ©parĆ©es. LĆ , parmi plusieurs personnes qui vivaient la mĆŖme souffrance, je me suis sentie aimĆ©e, acceptĆ©e pour ce que j’étais et notre amitiĆ©, unie par le cheminement de foi vĆ©cu ensemble, m’a aidĆ©e Ć  surmonter mon sentiment d’échec. J’ai expĆ©rimentĆ© que l’amour est plus grand que la douleur, j’ai compris que je suis encore le signe du sacrement et lorsque je reƧois l’Eucharistie, je sens que JĆ©sus me dit : je ne t’abandonnerai jamais ! Cela me donne la force, chaque jour, de rester fidĆØle au Ā« oui Ā» prononcĆ© pour toujours le jour de notre mariage, mĆŖme si civilement je suis sĆ©parĆ©e. Je sais que je ne suis pas seule, parce que Dieu est avec moi et m’aide Ć  voir ma vie comme Lui la voit : avec tout son amour et sa misĆ©ricorde.

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Brésil : Tapisseries de lumière

Le voyage au BrĆ©sil de la prĆ©sidente des Focolari, Maria Voce, accompagnĆ©e par le co-prĆ©sident Giancarlo Faletti, s’est Ć  peine terminĆ©. Pendant les 55 annĆ©es de prĆ©sence du Mouvement dans le grand pays sud amĆ©ricain, la spiritualitĆ© de l’unitĆ© a imprĆ©gnĆ© diffĆ©rents domainesĀ : le domaine social (avec de nombreuses œuvres de solidaritĆ©), l’économie avec le dĆ©veloppement du projet de l’Economie de communion(EdC) nĆ© justement au BrĆ©sil, la politique avec le Mouvement politiciens pour l’unitĆ© (MPPU), le monde ecclĆ©sial, l’œcumĆ©nisme, le dialogue avec les autres religions et avec la culture contemporaine.

« Le BrĆ©sil vit un moment de transformations rapides non exemptĆ©es de contradictions, affirme Klaus Bruschke, directeur de l’Edition Cidade Nova. C’est la huitiĆØme Ć©conomie mondiale, toutefois, le douziĆØme pays le plus inĆ©gal au monde et malgrĆ© tout, les derniĆØres annĆ©es, 40 millions de brĆ©siliens sont sortis du niveau de la misĆØre.Ā  Chiara Lubich indiquait dĆ©jĆ  comme prioritĆ© pour ce pays,Ā  l’aspect social Ć  travers l’amour aux plus dĆ©shĆ©ritĆ©s, en harmonie avec l’Eglise d’AmĆ©rique latine et aujourd’hui aussi, avec le Pape FranƧoisĀ Ā». Et d’ajouterĀ : « A Recife, justement dans le quartier pauvre dans lequel le Mouvement dĆ©veloppe une action sociale depuis le tout dĆ©but, l’île Santa Teresinha, se trouvant face Ć  un mur qui la sĆ©pare d’un shopping center, Maria Voce a prĆ©cisĆ© que la richesse n’est pas de ce cĆ“tĆ©-lĆ , dans le shopping center, mais bien de ce cĆ“tĆ©-ci, dans cette communautĆ© de l’île car la richesse est la communionĀ Ā». A partir de la citadelle «  Ginetta CalliariĀ Ā», aux alentours de San Paolo, Maria Voce et Giancarlo Faletti se sont reliĆ©s par streaming avec les nombreuses communautĆ©s des Focolari rĆ©pandues dans le monde et ont synthĆ©tisĆ© le riche et intense voyage dans l’immense BrĆ©sil.

Une impression à chaud sur ce voyage, un titre pour le définir ?

Maria VoceĀ : « Le BrĆ©sil m’a enchantĆ©e et si voulions donner un titre Ć  ce voyage, je le prendrais d’une expression de Chiara LubichĀ : « Tapisseries de lumiĆØreĀ Ā», car j’ai dans le cœur prĆ©sents tous les fruits merveilleux que nous avons vus rĆ©alisĆ©s par ce peuple de Chiara au BrĆ©sil. Et je pense aux fruits, comme les nombreuses œuvres sociales, les projets menĆ©s par les jeunes, les entreprises de l’Economie de Communion…Mais je pense aussi Ć  beaucoup d’autres groupes, Mouvement ecclĆ©siaux, personnes qui se sentent inspirĆ©es par le charisme de Chiara et qui prennent la Parole de Vie, ou l’amour Ć  JĆ©sus abandonnĆ©, ou l’appel de Chiara « Donne-moi tous les gens isolĆ©sĀ Ā», qui ont dĆ©veloppĆ© des œuvres merveilleuses que nous avons eu l’occasion de rencontrer ces jours)ci. En ces personnes, nous avons vu les fruits abondants de la spiritualitĆ© de l’unité ; et naturellement, on y voit la racine dans le Mouvement des Focolari, dans le peuple de Chiara. Mais la racine se rĆ©jouit de ces fruits qui sont nĆ©s Ć©galement au-delĆ  d’elle- mĆŖme et remercie Dieu. Ces fruits Ć  leur tour, remercie la racine car ils se sentent alimentĆ©s et veulent continuer Ć  l’être. Il s’agit donc d’un grand amour rĆ©ciproque, qui fait voir ces tapisseries de lumiĆØre rĆ©pandues dans tout le BrĆ©sil.Ā Ā»

L’inauguration de la chaire Chiara Lubich Ć  Recife nous confirme queĀ  nombreux sont ceux qui peuvent vivre la spiritualitĆ© de l’unité…

Giancarlo FalettiĀ : « En cette pĆ©riode (pascale), dans laquelle nous sentons rĆ©sonner d’une maniĆØre particuliĆØrement forte les pages du testament de JĆ©susĀ Ā» Que tous soient unĀ Ā» (Jn15, 17), la forte impression a Ć©tĆ© que la catĆ©gorie de la fraternitĆ©, Ć  travers le charisme de l’unitĆ©, pĆ©nĆØtre dans de nombreuses disciplines, Ć©galement d’une grande universitĆ©. Il s’agit donc d’une expĆ©rience trĆØs dynamique, liĆ©e au testament de JĆ©susĀ Ā».

Pendant ce voyage, vous avez Ć©coutĆ© beaucoup d’histoires, connu et participĆ© Ć  la vie des communautĆ©s locales. Comment aller de l’avantĀ ?

Maria VoceĀ : « Il me semble qu’il faut vraiment continuer Ć  « broderĀ Ā», ces tapisseries de lumiĆØre dont on a parlĆ© avant. Dans l’humilitĆ© du moment prĆ©sent, en faisant ce que Dieu nous fait voir, moment par moment, sans jamais perdre de vue le dessein total de la fraternitĆ© universelle, le dessein du monde uni.

Et que donc, chacune de ces merveilleuses œuvres que nous avons connues, se sente partie intĆ©grante de ce dessein universel et qu’ensemble, nous puissions donner au monde, le modĆØle, l’exemple, d’une unitĆ© qui naĆ®t de l’abondance des dons de Dieu, dans tout le BrĆ©sil et dans le monde, pour ne jamais perdre de vue le rĆŖve de DieuĀ : faire de tous les peuples une seule familleĀ Ā».

“Ces jours-ci, conclut Klaus Bruschke, nous ont donnĆ© un sĆ©rieux coup de pouce Ć  chercher Ć  transmettre avec plus de passion, le message de l’unitĆ© qui dĆ©passe l’inĆ©galitĆ© et qui contient les diffĆ©rences, richesse qui exprime la richesse de Dieu”.

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Website: www.focolares.org.br/sitenacional

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IndonƩsie, il y a toujours quelque chose Ơ donner

Les tragiques images du typhon Haiyan ou Yolanda restent toujours vives en nos mĆ©moires (Ā« oiseau des tempĆŖtes), typhon qui s’est dĆ©chaĆ®nĆ© sur quelques pays du Pacifique, particuliĆØrement sur les Philippines en novembre 2013. Il a Ć©tĆ© parmi les cyclones tropicaux, un des plus violents jamais enregistrĆ©s et ce, dans le monde entier. Des pays et des organisations solidaires se sont mobilisĆ©s afin de faire arriver les aides aux victimes du dĆ©sastre.

La communautĆ© des Focolari a Ć©galement donnĆ© sa propre contribution particuliĆØrement aux pays les plus proches. Comme par exemple dans l’immense archipel que compose l’IndonĆ©sie (245 millions d’habitants), pays qui ne baigne certainement pas dans la richesse. Jeunes et adultes du Mouvement se sont mis Ć  l’ouvrage dans la ville de Yogyakarta, sur l’île de Java. Ils n’avaient pas d’argent mais, se sont-ils dits, il y a toujours quelque chose que l’on peut encore donner. C’est ainsi qu’ils ont organisĆ© une grande rĆ©colte de biens Ā« superflus Ā» dans les propres maisons afin de mettre sur pied une Ā« brocante Ā». Ā« On a constituĆ© un comitĆ© pour coordonner le travail, racontent-ils. Le centre des Focolari est devenu le point de rĆ©colte des donations, il y avait donc un va et vient de personnes qui sĆ©lectionnaient les objets, les regroupaient par catĆ©gories et ce, avec joie et enthousiasme Ā».

La Ā« Brocante Ā» Ć©tait fixĆ©e pour les 3 et 4 mars, auprĆØs d’une paroisse situĆ©e Ć  20 kilomĆØtres de Yogyakarta. Mais il y a eu entretemps les Ć©ruptions volcaniques de Sinabung et de Kelud et les victimes Ć©taient nos concitoyens, nous dit Tegar. Nous nous sommes dĆØs lors demandĆ©s si les gens auraient encore adhĆ©rĆ© Ć  notre initiative pour des victimes lointaines, des Philippines.

Ils n’ont pas perdu leur gĆ©nĆ©rositĆ© et tout en aidant aussi pour les nouvelles prioritĆ©s, ils ont Ć©tĆ© de l’avant dans leur intention d’aider des frĆØres encore plus dans le besoin. Ā« J’ai Ć©tĆ© choisie comme coordinatrice de l’action, nous raconte Edang. Ayant Ć©tĆ© moi-mĆŖme victime d’un tremblement de terre prĆ©cĆ©dent, je savais ce que cela signifiait et quelle tristesse on Ć©prouvait dans cette situation. Je me suis ainsi engagĆ©e et mĆŖme si je n’avais pas d’argent, j’ai pu donner de mon temps et de mon Ć©nergie. Quelques jours avant la Ā« Brocante Ā», lors d’une rencontre, j’ai compris ce que signifie cette phrase qu’on entend souvent dans le Mouvement des Focolari, c’est-Ć -dire que lorsque nous sommes rĆ©unis au nom de JĆ©sus, il est prĆ©sent au milieu de nous. Nous avons en effet expĆ©rimentĆ© que si nous nous mettons ensemble et que nous travaillons en Son nom, Il optimalise notre travail Ā».

Pour William, ce fut Ć©galement une expĆ©rience incroyable. Je me suis engagĆ© pleinement dans cette action. Nous avons en particulier ciblĆ© les personnes du village qui participaient Ć  la messe le samedi ou le dimanche. Nous Ć©tions une vingtaine au service des gens. Il y avait ceux qui orientaient les personnes, qui servaient les Ā« clients Ā» lorsqu’ils venaient petit-Ć -petit regarder et Ā« acheter Ā» les objets et ceux qui prĆ©voyaient nos collations! Une trĆØs belle expĆ©rience : expĆ©rimenter que lorsque tu aimes les autres, Dieu te redonne la joie au plus profond de toi-mĆŖme Ā».

On a ainsi rĆ©coltĆ© 5.115.700.00 Rupiah (452 dollars amĆ©ricains), somme qui est loin d’être nĆ©gligeable si l’on considĆØre que plus ou moins la moitiĆ© de la population vit avec 2 dollars par jour. La joie de tous n’était pas seulement due au fait d’avoir rĆ©coltĆ© une belle somme, tient Ć  nous prĆ©ciser William, mais par l’amour et la contribution que chacun a donnĆ© pour aider les victimes de Haiyan Ā».

Ā«Je pense qu’à travers cette Ā« Brocante Ā», conclut Wulan, on a donnĆ© un peu de joie non seulement aux personnes qui recevront de l’argent mais aussi Ć  ceux qui ont contribuĆ© en achetant les objets. Je suis certain que l’amour ne s’arrĆŖtera pas lĆ  mais qu’il se rĆ©pandra dans beaucoup d’autres lieux Ā».

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Ɖvangile. Vivre PĆ¢ques chaque jour.

Auto-stop

Ā«Je rentrais avec ma femme Ć  la maison en voiture, lorsque nous remarquons un auto-stoppeur. Nous le dĆ©passons, mais nous ressentons l’absurditĆ© d’ĆŖtre passĆ©s Ć  cĆ“tĆ© en faisant semblant de ne pas le voir. Nous dĆ©cidons de rebrousser chemin. C’est un Ć©tudiant sĆ©nĆ©galais qui se rend Ć  Anvers et qui est au bord de la route depuis longtemps, avec des habits d’étĆ©. Il a trĆØs froid et nous l’invitons chez nous pour dĆ©jeuner. AprĆØs avoir mangĆ©, nous lui proposons de l’amener Ć  Anvers (25Ā km de chez nous). Il est heureux et Ć©mu. Au moment de lui dire au revoir, je sens que je ne peux pas l’abandonner ainsi, dans le froid. Je lui donne mon meilleur manteau. En rentrant Ć  la maison, je chante tout seul.Ā» L.H. – Belgique

Disputes

Ā«Un jour, j’étais particuliĆØrement Ć©nervĆ© et c’Ć©tait surtout ma femme qui en faisait les frais. Voulant calmer ma mauvaise humeur, je suis sorti de la maison et j’ai passĆ© l’aprĆØs-midi chez nos voisins, m’ennuyant devant la tĆ©lĆ©vision. ƀ peine rentrĆ©, la petite voix sĆ©vĆØre du petit Milos m’a fait tressaillir: “Papa, tu ne sais pas que JĆ©sus ne veut pas de disputes?” C’était une leƧon salutaire. J’ai couru donner un baiser Ć  ma femme. Les enfants, vĆ©ritable “thermomĆØtre” de notre unitĆ© familiale.Ā» Stjepan – Croatie

Paresse

«»Parfois, il est difficile pour moi de m’impliquer dans un travail en raison de ma paresse. Comme ce jour-lĆ : je devais ranger la bibliothĆØque, où il y avait beaucoup de livres par terre, mais j’avais envie de ne rien faire. Tout Ć  coup, il m’a semblĆ© que quelqu’un me suggĆØre au fond de moi: “Sois amour!” J’ai alors dĆ©cidĆ© de tout faire pour Dieu et pour ceux qui allaient utiliser la bibliothĆØque. Quand j’ai terminĆ©, j’ai senti une grande joie dans mon cœur et j’ai compris que cette joie Ć©tait un don de Dieu.Ā» T. – BrĆ©sil

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Aujourd’hui encore, j’ai aimĆ©

Ā« […] PĆ¢ques est tout proche alors que NoĆ«l nous semble Ć  peine passĆ©. J’ai l’impression que le temps fuit, rapidement, et je ressens profondĆ©ment en moi – je vous l’avoue – que je ne me rĆ©signe pas Ć  le laisser s’enfuir, Ć  condition que tout soit amour. C’est-Ć -dire, Ć  condition qu’au soir que chaque jour je puisse dire : “Aujourd’hui encore j’ai aimĆ©”.

[…] En cette fĆŖte de PĆ¢ques qui nous rappelle qu’aprĆØs sa mort, JĆ©sus est ressuscitĆ© et que nous aussi nous ressusciterons un jour, avec notre corps, je voudrais que vous toutes vous vous engagiez Ć  pouvoir dire tous les soirs : Aujourd’hui encore, j’ai aimĆ©.

[…] Nous, nous ne savons pas combien de jours nous avons encore [Ć  vivre]; mais quelle amertume ce serait de voir arriver la mort en ayant vĆ©cu peu de jours dans l’amour. Quels regrets ! Nous dirions alors : “Je pouvais aimer et je n’ai pas aimĆ© !”

Voici alors PĆ¢ques qui nous rappelle que chacune de nos journĆ©es doit ĆŖtre comme une rĆ©surrection : toujours heureuses, toujours prĆŖtes Ć  aimer tous ceux que nous rencontrons sans regarder si cela nous plaĆ®t ou non. Aimer, aimer, aimer. Ne jamais se fatiguer d’aimer. Ne jamais arrĆŖter notre rĆ©volution.

Nous en retirerons une grande joie qui nous fera goĆ»ter la fĆŖte de PĆ¢ques parce qu’elle est la fĆŖte de l’AllĆ©luia.

De mĆŖme que les premiers apĆ“tres et les premiers chrĆ©tiens allaient dire Ć  tout le monde que le Christ est ressuscitĆ© (et donc, nous aussi, nous ressusciterons), ainsi ceux qui nous connaissent devront pouvoir dire que nous sommes spirituellement ressuscitĆ©s d’une vie sans aucun sens Ć  une vie pleine de lumiĆØre et de feu Ā».

Source : Centre Chiara Lubich

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La Fazenda da EsperanƧa et le Ā« charisme Ā» de l’unitĆ©

Maria Voce et Nelson Giovannelli

« Fazenda da EsperanƧa » : une histoire longue de 30 ans, depuis qu’un jeune, Nelson Giovannelli, mĆ» par les paroles de l’apĆ“tre Paul « Je me suis fait faible avec les faibles… » a approchĆ© un groupe de jeunes droguĆ©s de son quartier, avec le dĆ©sir de faire quelque chose pour eux. Le PĆØre Hans Stapel (Frei Hans) l’a assistĆ© dĆØs les premiers pas dans son action et lui a donnĆ© le courage nĆ©cessaire par son propre tĆ©moignage. Aujourd’hui, les « FazendasĀ Ā» se sont multipliĆ©es dans plusieurs pays et assurent une importante action de rĆ©cupĆ©ration de la rue et de renaissance Ć  partir de l’enseignement de l’Evangile, Ć  un tel point qu’un Ć©vĆŖque brĆ©silien les a dĆ©finies « un sanctuaire de la Nouvelle Ć©vangĆ©lisationĀ !Ā Ā».

Le 15 avril, Ć  l’occasion du voyage de Maria Voce et Giancarlo Faletti au BrĆ©sil, un moment de profond partage s’est vĆ©cu entre les jeunes de la Fazenda (en plus des 600 jeunes prĆ©sents, Ć©galement d’autres reliĆ©s par internet des 70 Fazendas dans le monde) et les reprĆ©sentants des Focolari. Frei Hans a lui-mĆŖme introduit la rencontre en confiant sa rĆ©cente hospitalisation comme une « expĆ©rience de DieuĀ Ā». Ensuite, musique puis quelques passages de l’histoire des dĆ©buts de la Fazenda, des expĆ©riences et un dialogue soutenu. Emotion due aux tĆ©moignages poignants de ceux qui sont passĆ©s par l’enfer de la drogue. Il y a aussi ceux qui, comme Mario, sont arrivĆ©s Ć  la donation Ć  Dieu et Ć  la fondation de nouvelles communautĆ©s dans d’autres pays d’AmĆ©rique Latine.

Par le dialogue avec Maria Voce et Giancarlo Faletti, les jeunes ont dĆ©couvert la spiritualitĆ© qui est Ć  la source de leur expĆ©rience de rĆ©cupĆ©ration, le charisme de l’unitĆ©, qui anime la vie mĆŖme de leurs fondateurs. C’est un dialogue Ć  travers lequel les jeunes confient leurs questions les plus profondesĀ : Ć  propos des cicatrices que laisse l’expĆ©rience passĆ©e, Ć  propos de la sexualitĆ© et de la chastetĆ© et aussi sur la signification du charisme- entendu comme don Ć  travers une ou plusieurs personnes, pour toute l’humanitĆ©- de la Fazenda en lien avec l’expĆ©rience de Chiara Lubich.

C’est ici qu’émerge la nouveautĆ© Ā de ce qui a caractĆ©risĆ© la rencontreĀ : « Un charisme, fruit du charisme de l’unitĆ© – affirme Giancarlo Faletti- montre la dynamique de la vie de Dieu en acte, sa prĆ©sence dans l’histoire de l’humanitĆ©. En venant ici aujourd’hui, nous sommes en train de faire avec vous une grande expĆ©rience de la « productivité » de DieuĀ !Ā Ā». Et Maria Voce d’ajouterĀ : « En pensant au charisme de l’unitĆ©- Ć©galement aprĆØs avoir rencontrĆ© ici au BrĆ©sil d’autres charismes qui en sont le fruit- je le voyais comme la racine d’un arbre ayant plusieurs branches et chaque branche ayant beaucoup de fruits, chaque fruit m’apparaissant comme un agrandissement d’un aspectĀ  particulierĀ Ā».

« Si je pense Ć  la Fazenda, continue-t-elle, je pense au problĆØme de la dĆ©pendance de la drogue et je disĀ : c’est JĆ©sus qui a assumĆ© le drame de la drogue, qui crie l’Abandon (du PĆØre). Cette œuvre a fait sien seulement cet aspect particulier, mais c’est une grande particularitĆ©, et elle l’a fait devenir une œuvre merveilleuse. Une autre œuvre assume l’aspect du manque d’instruction des enfants- l’ignorance est aussi assumĆ©e par JĆ©sus dans l’Abandon- et du charisme de l’unitĆ© naĆ®t une œuvre qui pratique une nouvelle pĆ©dagogie. MĆŖme si la racine est cachĆ©e et que l’on ne voit que les branches et les fruits, la racine s’en rĆ©jouit. Et les fruits sont reconnaissants vis-Ć -vis de la racineĀ Ā». Frei Hans l’évoque en souhaitant une collaboration rĆ©ciproque plus intense et exprime l’exigence que les formateurs soient alimentĆ©s, comme c’est dĆ©jĆ  le cas dans quelques Fazendas, par la spiritualitĆ© de l’unitĆ©.

« Il me semble, conclut Maria Voce, que tous les charismes que nous sommes en train de connaĆ®tre ainsi que beaucoup d’autres que nous ne connaissons pas et qui naĆ®tront, se retrouvent dans le charisme de l’unitĆ©, Ć©tant liĆ©s par l’amour rĆ©ciproque qui fait voir comme l’aspect particulier de l’un et de l’autre est grand et ensemble, qu’ils contribuent Ć  accomplir la priĆØre de JĆ©susĀ Ā» que tous soient unĀ Ā». Je vous dis doncĀ : « Viva la Fazenda da EsperanƧaĀ !Ā Ā».

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Website: www.focolares.org.br/sitenacional

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La Thaïlande appelle et Latina répond

PĆ¢ques : ressusciter Ć  une nouvelle vie en aimant le frĆØre.

La résurrection du Christ qui nous rend participants de sa vie, nous oblige à ne jamais désespérer. Il nous donne le secret pour nous relever de chaque débâcle, il est le signe sacré, visible, de notre résurrection.

La nĆ“tre est une religion de la vieĀ : la seule de laquelle la mort ait Ć©tĆ© victorieusement et, si nous le voulons, dĆ©finitivement bannie. Le carĆŖme a Ć©tĆ©-ou devait ĆŖtre- Ć©galement un examen de conscience, Ć  travers lequel nous pouvions contempler ce qui grouille de nĆ©gatif sur le fond de notre Ć¢me et de notre sociĆ©tĆ©. En un grand nombre d’entre nous est en vigueur un christianisme composĆ© d’ordinaires dĆ©marches administratives, sans impulsions et sans Ć©lans, tout comme une voile sans vent.

La rĆ©surrection du Christ doit ĆŖtre un motif de renaissance de notre foi, espĆ©rance et charitĆ©, victoire de nos œuvres sur les tendances nĆ©gatives. PĆ¢ques nous apprend Ć  confondre le mal afin de renaĆ®tre.

RenaĆ®tre chacun, en unitĆ© de sentiment avec le prochain et avec chaque peuple, en harmonie avec les œuvres des autres peuples.

En la grĆ¢ce divine est prĆ©sente la force d’Óter toute forme de mal.

JĆ©sus pria-« …afin que tous soient unĀ Ā», l’amour culmine dans l’unitĆ© et la politique elle-mĆŖme qui fournit l’effort d’unifier, est amour en acte, christianisme qui se concrĆ©tise.

L’amour est la solution Ć  la douleur et Ć  la mort. LĆ  où l’on s’aime, il n’y a ni patrons ni tyrans, il y a des frĆØres qui se communiquent des biens liĆ©s au temps et Ć  l’éternitĆ©. Aimons-nous donc les uns les autres en remplaƧant chaque hostilitĆ© par la recherche du frĆØre, pour s’entraider Ć  vivre. Ainsi, nous ressusciterons.

Igino Giordani dans : Les Fêtes, Société Editrice Internationale de Turin, 1954