Avr 28, 2014 | Focolare Worldwide, Senza categoria
Ā« Aves quelques amis des Focolari de Bangkok, raconte Luigi Butori un des protagonistes de lāaction, nous essayions depuis longtemps dāapporter notre aide concrĆØte Ć quelques familles de rĆ©fugiĆ©s du Myanmar, de lāethnie Karen qui sāĆ©taient Ć©tablies dans le nord de la ThaĆÆlande.
Nous avions partagĆ© cette expĆ©rience avec quelques amis italiens qui nous soutenaient Ć distance et auxquels nous envoyions rĆ©guliĆØrement des photos pour les mettre au courant. Il sāest crƩƩ un rapport spĆ©cial en particulier aprĆØs la visite de lāun de nous en Italie en octobre 2013, avec les enfants de lāĆ©cole de lāenfance du ICG Giuliano de Latina, qui ont montrĆ© tout de suite un grand dĆ©sir de faire quelque chose pour ces enfants du mĆŖme Ć¢ge si Ć©loignĆ©s mais que lāon sentait proches maintenant. Leurs aides se sont orientĆ©es spĆ©cialement vers un orphelinat de Mae au nord de la ThaĆÆlande. Ce fut pour nous une expĆ©rience vraiment touchante : arriver dans ces lieux en Ć©tant conscients dāĆŖtre des messagers dāenfants qui, Ć 10 000 kilomĆØtres de lĆ , se coupaient en quatre pour pouvoir leur envoyer leurs aides aussi petites soient-elles.
Les visages des enfants sāilluminaient au fur et Ć mesure que nous ouvrions les cartons, auxquels nous avions aussi ajoutĆ© du chocolat, du lait et dāautres bonnes choses, fruit du partage avec des amis bouddhistes, chrĆ©tiens et musulmans. CāĆ©tait une fĆŖte pour ces enfants que de voir ces jouets : motocyclettes, camions de pompiers et autres petits jeux que nous-mĆŖmes nāaurions pas su comment faire fonctionner : les enfants Ā»Karen Ā» au contraire, Ć©taient dĆ©jĆ experts aprĆØs quelques secondes. Nous avons Ć©galement pu distribuer des aides Ć dāautres enfants au camp de rĆ©fugiĆ©s et dans dāautres villages (en rĆ©alitĆ© des cabanes regroupĆ©es Ć cĆ“tĆ© de fabriques ou bien de riziĆØres).
Le don de tout cela est bien sĆ»r important mais nous expĆ©rimentons chaque fois que plus important encore est de regarder la personne dans les yeux, de lui tendre la main, Ā« toucher lāautre Ā», lui faire sentir que tu es lĆ pour lui. Au dĆ©but, ils ont lāair suspicieux, mais peu Ć peu ils sāilluminent de joie, dāespĆ©rance et mĆŖme si nous ne comprenons pas leur langue, il semble quāils nous disent : Ā« Merci, aujourdāhui tu māas rendu heureuxā¦Tout cela est-il un cadeau gratuit ? Quand reviendras-tu ? Ā». Ā« Tiens compte que je suis lĆ et que je vis pour toiā¦nāaie crainte Ā».
LāexpĆ©rience sāest renouvelĆ©e encore cette annĆ©e et une fois de plus, rien ne nous a Ć©tĆ© demandĆ© comme paiement de la part de leur douane thaĆÆlandaise qui a Ć©tĆ© Ć©merveillĆ©e par les dessins originaux et amusants que les petits de Latina avaient collĆ©s sur les 30 grands colis. Nous avons consignĆ© le chargement entre les riziĆØres et les canaux de Mae Sot, où ceux qui nāont pas de documents essaient de survivre comme ils le peuvent.
Mais nous avons aussi Ć©tĆ© touchĆ©s Ć quel point cette expĆ©rience est en train de changer la vie des familles des enfants de Latina. Un papa nous disait : Ā« La vie de nos enfants ainsi que la nĆ“tre a changĆ© depuis quāon a commencĆ© Ć faire quelque chose pour la population karen dont nous ne soupƧonnions mĆŖme pas lāexistence avant. Ā» Et une maman : Ā« Merci de nous donner une occasion de faire quelque chose pour les autres ; beaucoup parmi nous voulaient faire quelque chose mais nous ne savions quoi faire ni comment le faire. La tĆ©lĆ©vision nous donne tellement de mauvaises nouvelles, au contraire, celle-ci est une bouffĆ©e de joie et dāespĆ©rance Ā». Puis une institutrice : Ā« les enfants sont Ć©lectrisĆ©s Ć lāidĆ©e que leurs jouets soient arrivĆ©s Ć lāautre bout du monde avec un grand navire et ce pour des enfants qui nāont rien. Une petite fille nāen pouvait plus de joie de voir sa poupĆ©e dans les bras dāune fille de son Ć¢ge de lāorphelinat de Mae Sot Ā».
Les yeux ne trahissent pas et ceux des parents sont sincĆØres. Nous continuerons Ć travailler afin que ce rĆŖve, ce miracle dāamour qui unit Latina et un endroit perdu entre les montagnes du nord ouest de la ThaĆÆlande, se poursuive encore Ā».
Avr 26, 2014 | Non classifiƩ(e)
« ā¦je comprends combien les paroles du pape Jean XXIII sont vraies et pleines de sagesseĀ : « Je dois faire chaque chose, rĆ©citer chaque priĆØre, accomplir telle rĆØgle comme si je nāavais rien dāautre Ć faire, comme si le Seigneur māavait mis au monde rien que pour bien faire telle action et quāĆ lāaboutissement de celle-ci soit liĆ©e ma sanctification, sans penser ni Ć lāavant, ni Ć lāaprĆØsĀ».
Cāest avec ces paroles inscrites dans son journal et souvent rĆ©pĆ©tĆ©es en public, que Chiara Lubich redisait lāimportance pour un chrĆ©tien de se sanctifier en faisant la volontĆ© de Dieu, moment aprĆØs moment. Concept dāoù elle trouvait confirmation dans lāenseignement de Jean XXIII. Et sur la mĆŖme page, elle Ć©crivaitĀ :
« Je vois comme mon Ć¢me est souvent investie, dans le moment prĆ©sent, par deux, voire trois choses Ć faire, qui la rendent comme inquiĆØte. Je remarque que souvent, le dĆ©sir dāarriver Ć tous, de tout faire, dāembrasser le monde, je lāinterprĆØte pratiquement dāune maniĆØre qui nāest pas juste. Il sāagit dāune aviditĆ© spirituelle qui appartient toujours au vieil homme, bien quāelle soit teintĆ©e de zĆØle.
Ce nāest pas la faƧon chrĆ©tienne de vivre. MĆŖme celui qui se trouve dans un magasin dāalimentation, sāil le dĆ©sire, mange une chose, puis une autre, mais pas toutes ensemble ni non plus tout le magasinĀ ! Il sāagit de se nourrir et donc de se contenter de ce que Dieu veut de nous dans le moment prĆ©sent.
Jāai essayĆ© de vivre ainsi ces derniers joursĀ : cāest une expĆ©rience merveilleuse. Amputer avec violence tout ce qui nāest pas volontĆ© de Dieu, afin de « plonger corps et Ć¢meĀ Ā» seulement dans telle ou telle actionĀ : jāen ai Ć©prouvĆ© la satiĆ©tĆ© de lāĆ¢meĀ : la paix, la joie, le bonheurĀ ! Une sorte de bĆ©atitudeĀ Ā».
SourceĀ : CittĆ Nuova du 8-11-2010
Avr 26, 2014 | Non classifiƩ(e)
A lāoccasion de la canonisation de Karol Wojtyla et Angelo Roncalli, nous publions une vidĆ©o qui parcourt quelques moments historiques de Jean-Paul II avec le Mouvement des Focolari, recueillis dans une brĆØve vidĆ©o, don de Chiara Lubich au Saint PĆØre en 2003, Ć lāoccasion du 25ĆØme anniversaire de son Pontificat.
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Avr 25, 2014 | Focolare Worldwide
Ā« Giorgio et moi, nous nous sommes mariĆ©s aprĆØs trois annĆ©es de fianƧailles au cours desquelles notre union a grandi jour aprĆØs jour. Cāest ainsi que, ensemble, nous avons pensĆ© former une famille.
AprĆØs quelques annĆ©es, une splendide petite fille nous est nĆ©e, avec cependant une petite malformation cardiaque. JāĆ©tais heureuse, je sentais que cette naissance nous avait unis encore davantage. Mais aprĆØs une annĆ©e seulement, alors que nous Ć©tions Ć lāhĆ“pital pour un simple contrĆ“le, notre petite fille est dĆ©cĆ©dĆ©e dāune faƧon totalement imprĆ©vue. Cela fut un moment de souffrance terrible. A ce moment-lĆ , je ne broyais que du noir, jāĆ©tais trĆØs en rage avec Dieu qui māavait pris ce que jāavais de plus cher au monde. Ce fut mon mari qui māaida Ć māen sortir, sans son amour, je ne māen serais jamais sortie.
Un an aprĆØs, Sofia est nĆ©e et nous Ć©tions Ć nouveau heureux. Par la suite, nous avons aussi adoptĆ© un petit garƧon. Alors que les annĆ©es passaient, je me rendais compte cependant que Giorgio nāĆ©tait pas serein, quāil sāoccupait peu des enfants. MĆŖme sāil les aimait beaucoup, il me laissait seule Ć dĆ©cider de ce qui Ć©tait le mieux pour eux. A un moment donnĆ©, il a dĆ©cidĆ© de quitter son travail et de commencer de nouvelles activitĆ©s. De cette maniĆØre, nous avons commencĆ© Ć frĆ©quenter dāautres personnes, le plus souvent des personnes seules qui aimaient voyager de par le monde et vivre plus la nuit que le jour.
Au dĆ©but, jāai essayĆ© de suivre mon mari par amour dans cette vie-lĆ , mais par la suite, jāai compris que je nāavais rien de commun avec eux et ainsi, peu Ć peu, notre vie a pris des directions diffĆ©rentes. Je savais que mon mari māaimait et quāil aimait nos enfants mais il Ć©tait inquiet, Ć la recherche de quelque chose. Jāai pensĆ© alors que nous avions peut-ĆŖtre besoin dāaide en tant que couple mais lui nāen voulait rien savoir, il disait quāil nāy avait pas de problĆØmes. Entretemps ses affaires allaient mal, aussi parce quāil Ć©tait entourĆ© de gens qui nāavaient aucun scrupule.
Cāest ainsi quāil dĆ©cida un jour de sāen aller car disait-il, Ā« il ne sentait plus ni la capacitĆ©, ni lāenvie de jouer le rĆ“le de pĆØre Ā», que mĆŖme sāil nous aimait, il avait besoin de se retrouver face Ć lui-mĆŖme. Je ne pouvais croire quāaprĆØs autant dāannĆ©es vĆ©cues ensemble, tout finisse de cette maniĆØre-lĆ .
Je ne rĆ©ussissais plus Ć penser, je me sentais dĆ©sespĆ©rĆ©e. La douleur la plus grande Ć©tait pour moi le sens de lāĆ©chec que je ressentais et je me sentais coupable. Ce fut une pĆ©riode dure: la journĆ©e, jāessayais dāĆŖtre forte pour mes enfants qui avaient respectivement 11 et 14 ans, mais le soir, toute la souffrance ressortait avec mille questions. Et maintenant, quāest-ce que je fais ? Je saurai aider mes enfants Ć grandir en un moment aussi dĆ©licat de leur vie ? Jāessayais de leur faire sentir que jāĆ©tais lĆ et que leur papa les aimait mĆŖme sāil faisait rarement entendre parler de lui.
Je ne sortais plus avec les amis, tous ayant une famille et moi, jāĆ©tais seule. Lāunique chose qui māa aidĆ©e Ć aller de lāavant, ce fut lāamour pour mes enfants, notre rapport a grandi, est devenu plus profond. Ma famille māa Ć©galement Ć©tĆ© proche, mĆŖme si, aprĆØs un certain temps, elle a commencĆ© Ć me dire que je devais refaire ma vie, que jāĆ©tais encore jeune. Mais pour moi, le mariage reprĆ©sentait encore un sacrement, mĆŖme si mon mari nāĆ©tait plus lĆ .
Ensuite, jāai Ć©tĆ© invitĆ©e Ć participer Ć une rencontre organisĆ©e par le Mouvement des Focolari, rencontre destinĆ©e aux personnes sĆ©parĆ©es. LĆ , parmi plusieurs personnes qui vivaient la mĆŖme souffrance, je me suis sentie aimĆ©e, acceptĆ©e pour ce que jāĆ©tais et notre amitiĆ©, unie par le cheminement de foi vĆ©cu ensemble, māa aidĆ©e Ć surmonter mon sentiment dāĆ©chec. Jāai expĆ©rimentĆ© que lāamour est plus grand que la douleur, jāai compris que je suis encore le signe du sacrement et lorsque je reƧois lāEucharistie, je sens que JĆ©sus me dit : je ne tāabandonnerai jamais ! Cela me donne la force, chaque jour, de rester fidĆØle au Ā« oui Ā» prononcĆ© pour toujours le jour de notre mariage, mĆŖme si civilement je suis sĆ©parĆ©e. Je sais que je ne suis pas seule, parce que Dieu est avec moi et māaide Ć voir ma vie comme Lui la voit : avec tout son amour et sa misĆ©ricorde.
Avr 24, 2014 | Focolare Worldwide
Le voyage au BrĆ©sil de la prĆ©sidente des Focolari, Maria Voce, accompagnĆ©e par le co-prĆ©sident Giancarlo Faletti, sāest Ć peine terminĆ©
. Pendant les 55 annĆ©es de prĆ©sence du Mouvement dans le grand pays sud amĆ©ricain, la spiritualitĆ© de lāunitĆ© a imprĆ©gnĆ© diffĆ©rents domainesĀ : le domaine social (avec de nombreuses Åuvres de solidaritĆ©), lāĆ©conomie avec le dĆ©veloppement du projet de lāEconomie de communion(EdC) nĆ© justement au BrĆ©sil, la politique avec le Mouvement politiciens pour lāunitĆ© (MPPU), le monde ecclĆ©sial, lāÅcumĆ©nisme, le dialogue avec les autres religions et avec la culture contemporaine.
« Le BrĆ©sil vit un moment de transformations rapides non exemptĆ©es de contradictions, affirme Klaus Bruschke, directeur de lāEdition Cidade Nova. Cāest la huitiĆØme Ć©conomie mondiale, toutefois, le douziĆØme pays le plus inĆ©gal au monde et malgrĆ© tout, les derniĆØres annĆ©es, 40 millions de brĆ©siliens sont sortis du niveau de la misĆØre.Ā Chiara Lubich indiquait dĆ©jĆ comme prioritĆ© pour ce pays,Ā lāaspect social Ć travers lāamour aux plus dĆ©shĆ©ritĆ©s, en harmonie avec lāEglise dāAmĆ©rique latine et aujourdāhui aussi, avec le Pape FranƧoisĀ Ā». Et dāajouterĀ : « A Recife, justement dans le quartier pauvre dans lequel le Mouvement dĆ©veloppe une action sociale depuis le tout dĆ©but, lāĆ®le Santa Teresinha, se trouvant face Ć un mur qui la sĆ©pare dāun shopping center, Maria Voce a prĆ©cisĆ© que la richesse nāest pas de ce cĆ“tĆ©-lĆ , dans le shopping center, mais bien de ce cĆ“tĆ©-ci, dans cette communautĆ© de lāĆ®le car la richesse est la communionĀ Ā». A partir de la citadelle « Ginetta CalliariĀ Ā», aux alentours de San Paolo, Maria Voce et Giancarlo Faletti se sont reliĆ©s par streaming avec les nombreuses communautĆ©s des Focolari rĆ©pandues dans le monde et ont synthĆ©tisĆ© le riche et intense voyage dans lāimmense BrĆ©sil.
Une impression à chaud sur ce voyage, un titre pour le définir ?
Maria VoceĀ : « Le BrĆ©sil māa enchantĆ©e et si voulions donner un titre Ć ce voyage, je le prendrais dāune expression de Chiara LubichĀ : « Tapisseries de lumiĆØreĀ Ā», car jāai dans le cÅur prĆ©sents tous les fruits merveilleux que nous avons vus rĆ©alisĆ©s par ce peuple de Chiara au BrĆ©sil. Et je pense aux fruits, comme les nombreuses Åuvres sociales, les projets menĆ©s par les jeunes, les entreprises de lāEconomie de Communionā¦Mais je pense aussi Ć beaucoup dāautres groupes, Mouvement ecclĆ©siaux, personnes qui se sentent inspirĆ©es par le charisme de Chiara et qui prennent la Parole de Vie, ou lāamour Ć JĆ©sus abandonnĆ©, ou lāappel de Chiara « Donne-moi tous les gens isolĆ©sĀ Ā», qui ont dĆ©veloppĆ© des Åuvres merveilleuses que nous avons eu lāoccasion de rencontrer ces jours)ci. En ces personnes, nous avons vu les fruits abondants de la spiritualitĆ© de lāunité ; et naturellement, on y voit la racine dans le Mouvement des Focolari, dans le peuple de Chiara. Mais la racine se rĆ©jouit de ces fruits qui sont nĆ©s Ć©galement au-delĆ dāelle- mĆŖme et remercie Dieu. Ces fruits Ć leur tour, remercie la racine car ils se sentent alimentĆ©s et veulent continuer Ć lāĆŖtre. Il sāagit donc dāun grand amour rĆ©ciproque, qui fait voir ces tapisseries de lumiĆØre rĆ©pandues dans tout le BrĆ©sil.Ā Ā»
Lāinauguration de la chaire Chiara Lubich Ć Recife nous confirme queĀ nombreux sont ceux qui peuvent vivre la spiritualitĆ© de lāunitĆ©ā¦
Giancarlo FalettiĀ : « En cette pĆ©riode (pascale), dans laquelle nous sentons rĆ©sonner dāune maniĆØre particuliĆØrement forte les pages du testament de JĆ©susĀ Ā» Que tous soient unĀ Ā» (Jn15, 17), la forte impression a Ć©tĆ© que la catĆ©gorie de la fraternitĆ©, Ć travers le charisme de lāunitĆ©, pĆ©nĆØtre dans de nombreuses disciplines, Ć©galement dāune grande universitĆ©. Il sāagit donc dāune expĆ©rience trĆØs dynamique, liĆ©e au testament de JĆ©susĀ Ā».
Pendant ce voyage, vous avez Ć©coutĆ© beaucoup dāhistoires, connu et participĆ© Ć la vie des communautĆ©s locales. Comment aller de lāavantĀ ?
Maria VoceĀ : « Il me semble quāil faut vraiment continuer à « broderĀ Ā», ces tapisseries de lumiĆØre dont on a parlĆ© avant. Dans lāhumilitĆ© du moment prĆ©sent, en faisant ce que Dieu nous fait voir, moment par moment, sans jamais perdre de vue le dessein total de la fraternitĆ© universelle, le dessein du monde uni.
Et que donc, chacune de ces merveilleuses Åuvres que nous avons connues, se sente partie intĆ©grante de ce dessein universel et quāensemble, nous puissions donner au monde, le modĆØle, lāexemple, dāune unitĆ© qui naĆ®t de lāabondance des dons de Dieu, dans tout le BrĆ©sil et dans le monde, pour ne jamais perdre de vue le rĆŖve de DieuĀ : faire de tous les peuples une seule familleĀ Ā».
“Ces jours-ci, conclut Klaus Bruschke, nous ont donnĆ© un sĆ©rieux coup de pouce Ć chercher Ć transmettre avec plus de passion, le message de lāunitĆ© qui dĆ©passe lāinĆ©galitĆ© et qui contient les diffĆ©rences, richesse qui exprime la richesse de Dieu”.
Suivez le voyage sur le Notiziario Mariapoli Espace réservé
Website: www.focolares.org.br/sitenacional
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Avr 23, 2014 | Focolare Worldwide, Senza categoria
Les tragiques images du typhon Haiyan ou Yolanda restent toujours vives en nos mĆ©moires (Ā« oiseau des tempĆŖtes), typhon qui sāest dĆ©chaĆ®nĆ© sur quelques pays du Pacifique, particuliĆØrement sur les Philippines en novembre 2013. Il a Ć©tĆ© parmi les cyclones tropicaux, un des plus violents jamais enregistrĆ©s et ce, dans le monde entier. Des pays et des organisations solidaires se sont mobilisĆ©s afin de faire arriver les aides aux victimes du dĆ©sastre.
La communautĆ© des Focolari a Ć©galement donnĆ© sa propre contribution particuliĆØrement aux pays les plus proches. Comme par exemple dans lāimmense archipel que compose lāIndonĆ©sie (245 millions dāhabitants), pays qui ne baigne certainement pas dans la richesse. Jeunes et adultes du Mouvement se sont mis Ć lāouvrage dans la ville de Yogyakarta, sur lāĆ®le de Java. Ils nāavaient pas dāargent mais, se sont-ils dits, il y a toujours quelque chose que lāon peut encore donner. Cāest ainsi quāils ont organisĆ© une grande rĆ©colte de biens Ā« superflus Ā» dans les propres maisons afin de mettre sur pied une Ā« brocante Ā». Ā« On a constituĆ© un comitĆ© pour coordonner le travail, racontent-ils. Le centre des Focolari est devenu le point de rĆ©colte des donations, il y avait donc un va et vient de personnes qui sĆ©lectionnaient les objets, les regroupaient par catĆ©gories et ce, avec joie et enthousiasme Ā». 
La Ā« Brocante Ā» Ć©tait fixĆ©e pour les 3 et 4 mars, auprĆØs dāune paroisse situĆ©e Ć 20 kilomĆØtres de Yogyakarta. Mais il y a eu entretemps les Ć©ruptions volcaniques de Sinabung et de Kelud et les victimes Ć©taient nos concitoyens, nous dit Tegar. Nous nous sommes dĆØs lors demandĆ©s si les gens auraient encore adhĆ©rĆ© Ć notre initiative pour des victimes lointaines, des Philippines.
Ils nāont pas perdu leur gĆ©nĆ©rositĆ© et tout en aidant aussi pour les nouvelles prioritĆ©s, ils ont Ć©tĆ© de lāavant dans leur intention dāaider des frĆØres encore plus dans le besoin. Ā« Jāai Ć©tĆ© choisie comme coordinatrice de lāaction, nous raconte Edang. Ayant Ć©tĆ© moi-mĆŖme victime dāun tremblement de terre prĆ©cĆ©dent, je savais ce que cela signifiait et quelle tristesse on Ć©prouvait dans cette situation. Je me suis ainsi engagĆ©e et mĆŖme si je nāavais pas dāargent, jāai pu donner de mon temps et de mon Ć©nergie. Quelques jours avant la Ā« Brocante Ā», lors dāune rencontre, jāai compris ce que signifie cette phrase quāon entend souvent dans le Mouvement des Focolari, cāest-Ć -dire que lorsque nous sommes rĆ©unis au nom de JĆ©sus, il est prĆ©sent au milieu de nous. Nous avons en effet expĆ©rimentĆ© que si nous nous mettons ensemble et que nous travaillons en Son nom, Il optimalise notre travail Ā».
Pour William, ce fut Ʃgalement une expƩrience
incroyable. Je me suis engagĆ© pleinement dans cette action. Nous avons en particulier ciblĆ© les personnes du village qui participaient Ć la messe le samedi ou le dimanche. Nous Ć©tions une vingtaine au service des gens. Il y avait ceux qui orientaient les personnes, qui servaient les Ā« clients Ā» lorsquāils venaient petit-Ć -petit regarder et Ā« acheter Ā» les objets et ceux qui prĆ©voyaient nos collations! Une trĆØs belle expĆ©rience : expĆ©rimenter que lorsque tu aimes les autres, Dieu te redonne la joie au plus profond de toi-mĆŖme Ā».
On a ainsi rĆ©coltĆ© 5.115.700.00 Rupiah (452 dollars amĆ©ricains), somme qui est loin dāĆŖtre nĆ©gligeable si lāon considĆØre que plus ou moins la moitiĆ© de la population vit avec 2 dollars par jour. La joie de tous nāĆ©tait pas seulement due au fait dāavoir rĆ©coltĆ© une belle somme, tient Ć nous prĆ©ciser William, mais par lāamour et la contribution que chacun a donnĆ© pour aider les victimes de Haiyan Ā».
Ā«Je pense quāĆ travers cette Ā« Brocante Ā», conclut Wulan, on a donnĆ© un peu de joie non seulement aux personnes qui recevront de lāargent mais aussi Ć ceux qui ont contribuĆ© en achetant les objets. Je suis certain que lāamour ne sāarrĆŖtera pas lĆ mais quāil se rĆ©pandra dans beaucoup dāautres lieux Ā».
Avr 22, 2014 | Non classifiƩ(e)

Auto-stop
Ā«Je rentrais avec ma femme Ć la maison en voiture, lorsque nous remarquons un auto-stoppeur. Nous le dĆ©passons, mais nous ressentons lāabsurditĆ© d’ĆŖtre passĆ©s Ć cĆ“tĆ© en faisant semblant de ne pas le voir. Nous dĆ©cidons de rebrousser chemin. Cāest un Ć©tudiant sĆ©nĆ©galais qui se rend Ć Anvers et qui est au bord de la route depuis longtemps, avec des habits dāĆ©tĆ©. Il a trĆØs froid et nous lāinvitons chez nous pour dĆ©jeuner. AprĆØs avoir mangĆ©, nous lui proposons de l’amener Ć Anvers (25Ā km de chez nous). Il est heureux et Ć©mu. Au moment de lui dire au revoir, je sens que je ne peux pas lāabandonner ainsi, dans le froid. Je lui donne mon meilleur manteau. En rentrant Ć la maison, je chante tout seul.Ā» L.H. ā Belgique
Disputes
Ā«Un jour, jāĆ©tais particuliĆØrement Ć©nervĆ© et c’Ć©tait surtout ma femme qui en faisait les frais. Voulant calmer ma mauvaise humeur, je suis sorti de la maison et j’ai passĆ© l’aprĆØs-midi chez nos voisins, m’ennuyant devant la tĆ©lĆ©vision. Ć peine rentrĆ©, la petite voix sĆ©vĆØre du petit Milos māa fait tressaillir: “Papa, tu ne sais pas que JĆ©sus ne veut pas de disputes?” CāĆ©tait une leƧon salutaire. Jāai couru donner un baiser Ć ma femme. Les enfants, vĆ©ritable “thermomĆØtre” de notre unitĆ© familiale.Ā» Stjepan ā Croatie

Paresse
«»Parfois, il est difficile pour moi de māimpliquer dans un travail en raison de ma paresse. Comme ce jour-lĆ : je devais ranger la bibliothĆØque, où il y avait beaucoup de livres par terre, mais jāavais envie de ne rien faire. Tout Ć coup, il māa semblĆ© que quelquāun me suggĆØre au fond de moi: “Sois amour!” Jāai alors dĆ©cidĆ© de tout faire pour Dieu et pour ceux qui allaient utiliser la bibliothĆØque. Quand jāai terminĆ©, jāai senti une grande joie dans mon cÅur et jāai compris que cette joie Ć©tait un don de Dieu.Ā» T. ā BrĆ©sil
Avr 19, 2014 | Non classifiƩ(e)

Ā« [ā¦] PĆ¢ques est tout proche alors que NoĆ«l nous semble Ć peine passĆ©. J’ai l’impression que le temps fuit, rapidement, et je ressens profondĆ©ment en moi – je vous l’avoue – que je ne me rĆ©signe pas Ć le laisser s’enfuir, Ć condition que tout soit amour. C’est-Ć -dire, Ć condition qu’au soir que chaque jour je puisse dire : “Aujourd’hui encore j’ai aimĆ©”.
[…] En cette fĆŖte de PĆ¢ques qui nous rappelle qu’aprĆØs sa mort, JĆ©sus est ressuscitĆ© et que nous aussi nous ressusciterons un jour, avec notre corps, je voudrais que vous toutes vous vous engagiez Ć pouvoir dire tous les soirs : Aujourd’hui encore, j’ai aimĆ©.
[…] Nous, nous ne savons pas combien de jours nous avons encore [Ć vivre]; mais quelle amertume ce serait de voir arriver la mort en ayant vĆ©cu peu de jours dans l’amour. Quels regrets ! Nous dirions alors : “Je pouvais aimer et je n’ai pas aimĆ© !”
Voici alors PĆ¢ques qui nous rappelle que chacune de nos journĆ©es doit ĆŖtre comme une rĆ©surrection : toujours heureuses, toujours prĆŖtes Ć aimer tous ceux que nous rencontrons sans regarder si cela nous plaĆ®t ou non. Aimer, aimer, aimer. Ne jamais se fatiguer d’aimer. Ne jamais arrĆŖter notre rĆ©volution.
Nous en retirerons une grande joie qui nous fera goĆ»ter la fĆŖte de PĆ¢ques parce qu’elle est la fĆŖte de l’AllĆ©luia.
De mĆŖme que les premiers apĆ“tres et les premiers chrĆ©tiens allaient dire Ć tout le monde que le Christ est ressuscitĆ© (et donc, nous aussi, nous ressusciterons), ainsi ceux qui nous connaissent devront pouvoir dire que nous sommes spirituellement ressuscitĆ©s d’une vie sans aucun sens Ć une vie pleine de lumiĆØre et de feu Ā».
Source : Centre Chiara Lubich
Avr 18, 2014 | Focolare Worldwide

Maria Voce et Nelson Giovannelli
« Fazenda da EsperanƧa » : une histoire longue de 30 ans, depuis quāun jeune, Nelson Giovannelli, mĆ» par les paroles de lāapĆ“tre Paul « Je me suis fait faible avec les faiblesā¦Ā Ā» a approchĆ© un groupe de jeunes droguĆ©s de son quartier, avec le dĆ©sir de faire quelque chose pour eux. Le PĆØre Hans Stapel (Frei Hans) lāa assistĆ© dĆØs les premiers pas dans son action et lui a donnĆ© le courage nĆ©cessaire par son propre tĆ©moignage. Aujourdāhui, les « FazendasĀ Ā» se sont multipliĆ©es dans plusieurs pays et assurent une importante action de rĆ©cupĆ©ration de la rue et de renaissance Ć partir de lāenseignement de lāEvangile, Ć un tel point quāun Ć©vĆŖque brĆ©silien les a dĆ©finies « un sanctuaire de la Nouvelle Ć©vangĆ©lisationĀ !Ā Ā».
Le 15 avril, Ć lāoccasion du voyage de Maria Voce et Giancarlo Faletti au BrĆ©sil, un moment de profond partage sāest vĆ©cu entre les jeunes de la Fazenda (en plus des 600 jeunes prĆ©sents, Ć©galement dāautres reliĆ©s par internet des 70 Fazendas dans le monde) et les reprĆ©sentants des Focolari. Frei Hans a lui-mĆŖme introduit la rencontre en confiant sa rĆ©cente hospitalisation comme une « expĆ©rience de DieuĀ Ā». Ensuite, musique puis quelques passages de lāhistoire des dĆ©buts de la Fazenda, des expĆ©riences et un dialogue soutenu. Emotion due aux tĆ©moignages poignants de ceux qui sont passĆ©s par lāenfer de la drogue. Il y a aussi ceux qui, comme Mario, sont arrivĆ©s Ć la donation Ć Dieu et Ć la fondation de nouvelles communautĆ©s dans dāautres pays dāAmĆ©rique Latine.
Par le dialogue avec Maria Voce et Giancarlo Faletti, les jeunes ont dĆ©couvert la spiritualitĆ© qui est Ć la source de leur expĆ©rience de rĆ©cupĆ©ration, le charisme de lāunitĆ©, qui anime la vie mĆŖme de leurs fondateurs. Cāest un dialogue Ć travers lequel les jeunes confient leurs questions les plus profondesĀ : Ć propos des cicatrices que laisse lāexpĆ©rience passĆ©e, Ć propos de la sexualitĆ© et de la chastetĆ© et aussi sur la signification du charisme- entendu comme don Ć travers une ou plusieurs personnes, pour toute lāhumanitĆ©- de la Fazenda en lien avec lāexpĆ©rience de Chiara Lubich.
Cāest ici quāĆ©merge la nouveautĆ© Ā de ce qui a caractĆ©risĆ© la rencontreĀ : « Un charisme, fruit du charisme de lāunitĆ© ā affirme Giancarlo Faletti- montre la dynamique de la vie de Dieu en acte, sa prĆ©sence dans lāhistoire de lāhumanitĆ©. En venant ici aujourdāhui, nous sommes en train de faire avec vous une grande expĆ©rience de la « productivité » de DieuĀ !Ā Ā». Et Maria Voce dāajouterĀ : « En pensant au charisme de lāunitĆ©- Ć©galement aprĆØs avoir rencontrĆ© ici au BrĆ©sil dāautres charismes qui en sont le fruit- je le voyais comme la racine dāun arbre ayant plusieurs branches et chaque branche ayant beaucoup de fruits, chaque fruit māapparaissant comme un agrandissement dāun aspectĀ particulierĀ Ā».
« Si je pense Ć la Fazenda, continue-t-elle, je pense au problĆØme de la dĆ©pendance de la drogue et je disĀ : cāest JĆ©sus qui a assumĆ© le drame de la drogue, qui crie lāAbandon (du PĆØre). Cette Åuvre a fait sien seulement cet aspect particulier, mais cāest une grande particularitĆ©, et elle lāa fait devenir une Åuvre merveilleuse. Une autre Åuvre assume lāaspect du manque dāinstruction des enfants- lāignorance est aussi assumĆ©e par JĆ©sus dans lāAbandon- et du charisme de lāunitĆ© naĆ®t une Åuvre qui pratique une nouvelle pĆ©dagogie. MĆŖme si la racine est cachĆ©e et que lāon ne voit que les branches et les fruits, la racine sāen rĆ©jouit. Et les fruits sont reconnaissants vis-Ć -vis de la racineĀ Ā». Frei Hans lāĆ©voque en souhaitant une collaboration rĆ©ciproque plus intense et exprime lāexigence que les formateurs soient alimentĆ©s, comme cāest dĆ©jĆ le cas dans quelques Fazendas, par la spiritualitĆ© de lāunitĆ©.
« Il me semble, conclut Maria Voce, que tous les charismes que nous sommes en train de connaĆ®tre ainsi que beaucoup dāautres que nous ne connaissons pas et qui naĆ®tront, se retrouvent dans le charisme de lāunitĆ©, Ć©tant liĆ©s par lāamour rĆ©ciproque qui fait voir comme lāaspect particulier de lāun et de lāautre est grand et ensemble, quāils contribuent Ć accomplir la priĆØre de JĆ©susĀ Ā» que tous soient unĀ Ā». Je vous dis doncĀ : « Viva la Fazenda da EsperanƧaĀ !Ā Ā».
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Avr 18, 2014 | Non classifiƩ(e)

La résurrection du Christ qui nous rend participants de sa vie, nous oblige à ne jamais désespérer. Il nous donne le secret pour nous relever de chaque débâcle, il est le signe sacré, visible, de notre résurrection.
La nĆ“tre est une religion de la vieĀ : la seule de laquelle la mort ait Ć©tĆ© victorieusement et, si nous le voulons, dĆ©finitivement bannie. Le carĆŖme a Ć©tĆ©-ou devait ĆŖtre- Ć©galement un examen de conscience, Ć travers lequel nous pouvions contempler ce qui grouille de nĆ©gatif sur le fond de notre Ć¢me et de notre sociĆ©tĆ©. En un grand nombre dāentre nous est en vigueur un christianisme composĆ© dāordinaires dĆ©marches administratives, sans impulsions et sans Ć©lans, tout comme une voile sans vent.
La rĆ©surrection du Christ doit ĆŖtre un motif de renaissance de notre foi, espĆ©rance et charitĆ©, victoire de nos Åuvres sur les tendances nĆ©gatives. PĆ¢ques nous apprend Ć confondre le mal afin de renaĆ®tre.
RenaĆ®tre chacun, en unitĆ© de sentiment avec le prochain et avec chaque peuple, en harmonie avec les Åuvres des autres peuples.
En la grĆ¢ce divine est prĆ©sente la force dāĆ“ter toute forme de mal.
JĆ©sus pria-« ā¦afin que tous soient unĀ Ā», lāamour culmine dans lāunitĆ© et la politique elle-mĆŖme qui fournit lāeffort dāunifier, est amour en acte, christianisme qui se concrĆ©tise.
Lāamour est la solution Ć la douleur et Ć la mort. LĆ où lāon sāaime, il nāy a ni patrons ni tyrans, il y a des frĆØres qui se communiquent des biens liĆ©s au temps et Ć lāĆ©ternitĆ©. Aimons-nous donc les uns les autres en remplaƧant chaque hostilitĆ© par la recherche du frĆØre, pour sāentraider Ć vivre. Ainsi, nous ressusciterons.
Igino Giordani dans : Les Fêtes, Société Editrice Internationale de Turin, 1954