Mar 27, 2014 | Non classifiƩ(e)
FraternitĆ©, non pas comme « une valeur romantique ou uniquement religieuse, Ā mais un appel Ć lāintelligence, un projet concret qui assume le risque de lāhistoireĀ Ā», dāun pays, le BrĆ©sil, « marquĆ© par de graves inĆ©galitĆ©s et en mĆŖme temps un pays Ć©mergent qui occupe une position stratĆ©gique dans le monde » : ainsi sāest exprimĆ© le recteur de lāUnicap, le pĆØre jĆ©suite Pedro Rubens, Ć lāinauguration de la Chaire Chiara Lubich, pour en dĆ©finir le sens. « LāĆ©tude et lāapprofondissement de la fraternitĆ© attirent de plus en plus lāintĆ©rĆŖt des chercheurs des disciplines les plus diversesĀ Ā», ajoute le prof. Paolo Muniz, directeur de la facultĆ© Asces, parternaire de lāUnicap dans ce projet. « Les deux universitĆ©sĀ – continue-t-il ā tournent leur recherche vers la pensĆ©e et lāÅuvre de Chiara Lubich, qui en plus dāĆŖtre leader spirituelle, est Ć lāorigine de nouvelles lumiĆØres qui Ć©clairent les diffĆ©rents domaines de la connaissance humaineĀ Ā». Lāinauguration de la chaire se situe au cÅur du voyage au BrĆ©sil de la prĆ©sidente des Focolari Maria Voce, Ć qui on a confiĆ© le discours dāintroduction. Ses paroles prĆ©sentaient la vision de lāhomme, lāanthropologie qui Ć©mane de la spiritualitĆ© de Chiara, profondĆ©ment enracinĆ©e dans lāEcriture. En partant de la question sur qui est lāhomme, Maria Voce a approfondi Ā la dynamique de lāAmour en Dieu TrinitĆ©, son reflet sur la vie de lāhomme et du cosmos, lāappel Ć ĆŖtre « Amour-en-relationĀ Ā». Elle a rappelĆ© que « nous sommes si nous sommes lāautreĀ Ā», ce qui veut dire « vide de soiĀ Ā», « don sans mesureĀ Ā». De lĆ jaillit un style de vie, a-t-elle continuĆ©, « capable de devenir un terrain fertile sur lequel peut germer un authentique humanisme, une fraternitĆ© concrĆØteĀ Ā».
Parmi les personnalitĆ©s se trouvait aussi lāĆ©vĆŖque de Palmares dom Gerival Saraiva, qui apprĆ©cie le fait que la dimension sociale du savoir commence Ć se percevoir plus concrĆØtement mĆŖme Ć traversĀ des initiatives comme celle-ci. La pensĆ©e de Chiara Lubich est dĆ©jĆ sujet dāapprofondissement dans diverses universitĆ©s, sous diffĆ©rents aspects. 16 doctorats et titres Honoris Causa ont Ć©tĆ© confĆ©rĆ©s Ć la fondatrice des Focolari, aprĆØs avoir reƧu le prix Unesco pour lāEducation Ć la paix en 1996 et le prix pour les droits de lāhomme par le Conseil de lāEurope en 1998. Pour lāoccasion, la maison dāĆ©dition Cidade Nova a publiĆ© un nouveau volume au titreĀ : āFraternidade e Humanismo: uma leitura interdisciplinar do pensamento de Chiara Lubichā, « FraternitĆ© et humanisme, une lecture interdisciplinaire de la pensĆ©e de Chiara Lubich.Ā Ā» PourĀ approfondirĀ : Ā Texte de la confĆ©rence inaugurale de Maria Voce en italien A lāuniversitĆ© catholique de Recife, la « Chaire Chiara Lubich sur la fraternitĆ© et lāhumanismeĀ Ā» – Radio Vaticane Universidades lanƧam CĆ”tedra sobre fraternidade e humanismo ā Cidade Nova Unicap cria a catedra Chiara Lubich de fraternidade e humanismo ā Rede Globo http://www.catedrachiaralubich.org/ Suivez le voyage sur le Notiziario MariapoliĀ Espace rĆ©servĆ©
Mar 26, 2014 | Non classifiƩ(e)
Le 12 juillet 2012, la 66ĆØme session de l’AssemblĆ©e gĆ©nĆ©rale des Nations Unies a choisi la date du 20 mars pour cĆ©lĆ©brer la “JournĆ©e internationale du bonheur” En Italie lāUNRICĀ a choisi d’attirer l’attention du public sur cette question en demandant la contribution de Luigino Bruni, professeur d’Ć©conomie politique Ć l’UniversitĆ© Lumsa de Rome et coordinateur au niveau international du projet Ćconomie de Communion – lancĆ© par Chiara Lubich au BrĆ©sil en 1991 et qui concerne environ 1000 entreprises dans le monde. L’Economie de Communion propose aux chefs d’entreprise de partager les bĆ©nĆ©fices de leur activitĆ© pour soutenir des projets de dĆ©veloppement dans diffĆ©rentes parties du monde et repose sur une culture Ć©conomique basĆ©e sur la rĆ©ciprocitĆ© et sur le don.
Professeur, vous ĆŖtes l’un des premiers Ć avoir renouĆ© avec la tradition italienne du bonheur, diffĆ©rente de celle qui vient des Ćtats Unis. Pourriez-vous mieux nous expliquer les racines de cette conception? « Il faut pour cela remonter Ć la culture antique grecque et romaine: Aristote associait le bonheur aux vertus et le distinguait du plaisir. Cāest un concept que nous devrions traduire aujourdāhui par « épanouissement des hommesĀ Ā» parce quāil renvoie Ć lāidĆ©e que le bonheur est susceptible dāĆŖtre une condition de vie accessible Ć tous. Les grecs ont compris que seul lāhomme vertueux peut devenir heureux prĆ©cisĆ©ment en cultivant les vertus, mĆŖme dans lāadversitĆ©. Il convient ici de situer notre responsabilitĆ© qui commence Ć partir du moment où nous prenons conscience que le principal protagoniste de notre bonheur cāest nous-mĆŖmes et non pas des Ć©vĆ©nements extĆ©rieurs. Ceux-ci influencent certainement notre bien-ĆŖtre, mais ce ne sont pas eux qui, en dernier ressort, dĆ©terminent le bonheurĀ Ā» Mais comment cette idĆ©e de bonheur est-elle entrĆ©e dans la science Ć©conomique? « Les Ć©conomistes et les philosophes italiens du XVIIIĆØme siĆØcle, en se rĆ©fĆ©rant explicitement Ć la tradition romaine et mĆ©diĆ©vale du bonheur considĆ©rĆ© comme un bien commun, le mirent au centre de leur rĆ©flexion Ć©conomique et politique. Tout au long du XVIIIĆØme siĆØcle lāĆ©cole italienne dāĆ©conomie continua Ć se caractĆ©riser par le fait quāelle avait pour principal objet dāĆ©tude le bonheur. Ce nāest donc pas par hasard quāaujourdāhui encore les Ć©conomistes italiens soient parmi les protagonistes du nouveau courant Ā Economie et Bonheur, qui a revu le jour au cours des annĆ©es 70, et quiĀ souligne en particulier le lien qui existe entre le bonheur et les relations sociales. Cāest un hĆ©ritage qui nous vient de la tradition antique qui visait Ć la felicitas publica, au bonheur pour tousĀ Ā» Quels sont les aspects les plus significatifs du bonheur pour la vie Ć©conomique et politique de notre temps?
« Le premier Ć©lĆ©ment, qui me semble particuliĆØrement important au regard de la situation où se trouvent notre Ć©conomie et notre sociĆ©tĆ©, est le lien profond qui existe entre le bonheur et les vertus.Ā Dans une culture qui considĆØre toujours plus le plaisirĀ et le divertissement comme allant de pair avec le bonheur, la tradition antique de la felicitas publica nous invite au contraire Ć prendre conscience que la vie des individus et de la sociĆ©tĆ© ne peut prĆ©tendre au bonheurĀ sans aspirer Ć lāexcellence, ce qui implique engagement et sacrifice. Dāautre part, dans cette phase que traverseĀ le monde occidental où le narcissisme se rĆ©pand comme une vĆ©ritable pandĆ©mie, cette conception du bonheur accessible Ć tous nous rappelle le lien incontournable qui existe entre la qualitĆ© deĀ notre vieĀ etĀ nos relations socialesĀ : on ne peut pas ĆŖtre vraiment heureux tout seul parce que, dans sa rĆ©alitĆ© la plus profonde, le bonheur est un bien relationnelĀ Ā» Source: www.unric.org Interview intĆ©grale en italien
Mar 25, 2014 | Non classifiƩ(e)
Le sang
La voiture devant moi fait une embardĆ©e, heurte un mur et se retourne. Je rĆ©ussis Ć freiner. Des personnes sāarrĆŖtent pour secourir les blessĆ©s: une dame Ć¢gĆ©e, un enfant et un jeune. Mais personne ne veut les transporter Ć lāhĆ“pital, par crainte dāĆŖtre accusĆ© dāavoir provoquĆ© lāaccident. Quant Ć moi, mĆŖme si la vue du sang māa dĆ©jĆ fait tourner de lāÅil, je me force et les prends dans ma voiture. Pour les accepter, lāhĆ“pital demande un paiement, mais ils nāont pas dāargent. Je signe un chĆØque et māassure que les blessĆ©s sont bien installĆ©s, heureux dāavoir vaincu mon Ć©motivitĆ©, mais surtout dāavoir fait quelque chose pour des frĆØres. M.S. ā Argentine
DƩpasser la fatigue
Plusieurs fois, en arrivant Ć la maison, je sens le vide laissĆ© par la mort de ma femme et je prĆ©fĆØre rester seul, tranquille, mais je sens que je dois māoublier et entretenir la relation avec mes enfants. Il est difficile dāĆŖtre pĆØre et mĆØre en mĆŖme temps. Lāautre soir, en rentrant Ć la maison, jāai vu quāils Ć©taient encore tous debout: jāaurais voulu me reposer, au lieu de Ƨa j’ai jouĆ© avec eux, oubliant la fatigue. Ć ma grande surprise, lāun dāeux, avec lequel la relation avait toujours Ć©tĆ© difficile, s’est approchĆ© gentiment et sāest assis sur mes genoux. Il ne lāavait jamais fait.Ā S.R. ā USA
Chocolats
Jāavais apportĆ© une boĆ®te de chocolats Ć des amis proches. Ć leur tour, ils avaient voulu māen donner une plus grande: “Pour tes filles!” Alors que je rentrais chez moi, un couple de Roms, avec une fillette dāenviron cinq ans, est montĆ© dans le bus. La petite fixait ma boĆ®te avec envie. Au dĆ©but, jāai fait semblant de ne pas la voir. Mais je nāĆ©tais pas tranquille. “JĆ©sus, fais-moi comprendre ce que je dois faire.” Ć ce moment-lĆ , la fillette sāest approchĆ©e de moi en tendant la main vers les chocolats. Je ne pouvais pas lāignorer, alors je les lui ai donnĆ©s. Mais, en descendant du bus, je regrettais un peu de rentrer les mains vides. Ć peine arrivĆ©, ma femme māannonce qu’une amie, venue lui dire bonjour, nous a offert un gros panier plein de friandises. Je suis restĆ© sans voix, heureux. W.U. ā Rome
TirĆ© de: LāĆvangile du jour, CittĆ Nuova.Ā
Mar 23, 2014 | Non classifiƩ(e)
Les Ʃtapes du voyage
Le BrĆ©sil. est la cinquiĆØme puissance Ć©conomique mondiale avec 8,5 millions de Km2 et presque 200 millions dāhabitantsā descendants de lāimmigration europĆ©enne et asiatique, des africains arrivĆ©s au cours des siĆØcles passĆ©s en tant quāesclaves et des populations dāorigine du lieu, en plus des immigrants du monde entier ā qui parlent une seule langue : le portugais. Un pays aux dimensions continentales, avec des conditions climatiques et gĆ©ographiques diffĆ©rentes, de grandes richesses naturelles et un fort potentiel de croissance. Un pays Ć©galement marquĆ© par de grands contrastes sociaux, qui diminuent un peu, notamment grĆ¢ce aux efforts des derniers gouvernements. Ce sont les dĆ©fis dāune dĆ©mocratie jeune, dāune nation sortie dāune dictature militaire il y a moins de 30 ans. Cāest ici quāen 1991, Chiara Lubich, touchĆ©e par les graves problĆØmes sociaux, lance les bases dāune vraie rĆ©volution dans le domaine Ć©conomique avec lāĆconomie de Communion (ĆdeC), projet aujourdāhui connu dans le monde entier. Mais ce n’est pas seulement dans le domaine de lāĆ©conomie que lāexpĆ©rience de vie des Focolari sāest dĆ©veloppĆ©e.

Mariapoli Ginetta
En effet, elle a des consĆ©quences sur le tissu social dans diffĆ©rents domaines : Ć©ducation, santĆ©, politique, art, promotion humaine ā comme en tĆ©moignent les expĆ©riences de Santa Teresinha et Magnificat, dans le Nordest ; du Bairro do Carmo et du Jardim Margarida, Ć San Paolo ā ainsi que dans diverses spĆ©cialitĆ©s. Un exemple est le groupe de recherche sur Ā« Droit et fraternitĆ© Ā», actif depuis 2009 au Centre de Sciences juridiques de lāUniversitĆ© fĆ©dĆ©rale de Santa Catarina.
VariĆ©es sont les activitĆ©s dans tous les Ćtats du BrĆ©sil : de lāĆ©cole de formation politique Civitas Ć JoĆ£o Pessoa, aux actions de solidaritĆ© des Jeunes pour un monde uni et aux week-ends pour les familles dans lāĆtat dāAlagoas ; des olympiades pour jeunes dans lāĆtat de Rio Grande do Sul, au Projet Unicidade Ć la Mariapolis Ginetta, qui cette annĆ©e cĆ©lĆØbre son 40e anniversaire ā seulement pour en nommer quelques-unes.
Mais comment est nĆ©e cette vie ? Faisons un bond en arriĆØre. CāĆ©tait lāannĆ©e 1958. Ć Recife arrivent trois focolarini de lāItalie : Marco Tecilla, Lia Brunet et Ada Ungaro. Ils communiquent leur expĆ©rience dans des Ć©coles, universitĆ©s, paroisses, associations, hĆ“pitaux, familles. AprĆØs un mois, ils poursuivent leur voyage : Rio de Janeiro, San Paolo, Porto Alegre et ensuite Uruguay, Argentine et Chili. Ć leur retour en Italie, lāavion fait une escale dāurgence Ć Recife Ć cause dāune avarie sĆ©rieuse et ils y restent quatre jours. Ils en profitent pour nouer de nombreux contacts. Cāest ainsi quāest nĆ©e la communautĆ© des Focolari dans le Nordest brĆ©silien. Elle sera la premiĆØre dāune longue sĆ©rie. Avec lāarrivĆ©e continue dāautres focolarini, les premiers centres du Mouvement sāouvrent Ć Recife en 1959. Une grande diffusion de lāIdĆ©al de lāunitĆ© se produit dans les mĆ©tropoles et dans les villages, entre jeunes et adultes, blancs et noirs, riches et pauvres⦠avec une caractĆ©ristique : l’harmonie sociale. De nombreuses Åuvres sociales sont accomplies comme rĆ©sultat de la vie enracinĆ©e dans lāĆvangile. En 1962 sāouvre un centre Ć San Paolo. Naissent la Maison dāĆ©dition Cidade Nova et le journal Cidade Nova. Dāautres centres Ć©closent : BelĆ©m, 1965 ; Porto Alegre, 1973 ; Brasilia, 1978. Aujourdāhui, il y a des centres dans presque toutes les 27 capitales des Ćtats et dans beaucoup dāautres villes. En 1965 naĆ®t, prĆØs de Recife, la premiĆØre citĆ©-pilote de tĆ©moignage du Mouvement, sous le nom de Santa Maria, pour souligner lāamour de ce peuple pour Marie. Deux ans aprĆØs, naĆ®t celle de San Paolo – Araceli, aujourdāhui Ginetta, en souvenir dāune des premiĆØres focolarines qui a eu un rĆ“le dĆ©terminant dans la diffusion et la progression du Mouvement au BrĆ©sil. Suit la citĆ©-pilote de BelĆ©m, Gloria, pendant quāĆ Porto Alegre le Centre mariapolis Arnold a une orientation ÅcumĆ©nique ; et la citĆ©-pilote de Brasilia est baptisĆ©e Maria Madre della Luce.
Chiara Lubich a toujours tĆ©moignĆ© un grand amour pour le BrĆ©sil et ses habitants, Ā« un peuple qui ressemble beaucoup Ć celui qui Ć©coutait JĆ©sus : magnifique, magnanime, bon, pauvre, qui donne tout : cÅur et biens Ā». Sa premiĆØre visite a lieu en 1961, Ć Recife. Elle y retournera cinq autres fois. Elle reƧoit diffĆ©rentes reconnaissances publiques et des doctorats honoris causa. En 1998, sa derniĆØre visite, elle inaugure le PĆ“le Spartaco, premier complexe entrepreneurial de lāĆdeC dans le monde. Ć cette occasion, un des pĆØres du BrĆ©sil dĆ©mocratique, le professeur Franco Montoro, sāadressant Ć elle dans un discours tenu Ć lāUniversitĆ© publique de San Paolo (USP), a reconnu dans la pensĆ©e et dans lāÅuvre du Mouvement, non seulement au BrĆ©sil, un Ā« tĆ©moignage cohĆ©rent qui a touchĆ© des millions de personnes. Il a sauvĆ© les droits de lāhomme durant les dictatures et, durant le boom de la science, il a montrĆ© que lāĆ©thique doit nous guider. Il a promu lāamour, la fraternitĆ© universelle Ā». Les membres du Mouvement sāengagent Ć vivre ces valeurs aujourdāhui, avec beaucoup dāautres, dans une pĆ©riode historique qui voit le BrĆ©sil se distinguer dans le panorama mondial et ĆŖtre le protagoniste d’Ć©vĆ©nements comme la JournĆ©e mondiale de la Jeunesse en 2013 et la Coupe du Monde de football en 2014. Website: www.focolares.org.br/sitenacional AperƧus sur leĀ Notiziario MariapoliĀ Espace rĆ©servĆ© Ā
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Mar 21, 2014 | Non classifiƩ(e)
« Alors que nous sommes dans lāobscuritĆ© et que quelquāun nous apporte une lumiĆØre,on ne se demande pas si cāest un homme ou une femme, un jeune ou une personne Ć¢gĆ©eĀ Ā», voilĆ comment Chiara Lubich « nous parlera de la lumiĆØre quāelle a dĆ©couverteĀ Ā». Ces paroles du Grand MaĆ®tre bouddhiste Ajahn Thong sont devenues cĆ©lĆØbres lorsquāen 1997 il lāa invitĆ©e Ć lui rendre visite en ThaĆÆlande dans un monastĆØre. Aujourdāhui ce nāest pas seulement un souvenir, mais un pas pour se lancer vers le futur, enracinĆ© dans lāexpĆ©rience ouverte de Chiara Lubich et vĆ©cu par de nombreuses personnes en passant par la diversitĆ© de chacun. « Nous nous sommes rencontrĆ©s en divers endroits du monde, dĆ©couvrant que nous pouvons devenir frĆØres. Ensemble nous sommes appelĆ©s Ć continuer sur cette route et en faire une rĆ©alitĆ© quotidienne. Un tĆ©moignage en chÅur, une polyphonie, qui est la preuve dāun choix et dāun engagement communĀ Ā», affirme Roberto Catalano, co-responsable du Centre pour le dialogue interreligieux du mouvement des Focolari. En disant cela, il a devant lui un parterre de 500 personnes rassemblĆ©es dont 250 qui ont participĆ© aux 3 journĆ©es prĆ©cĆ©dentes du congrĆØs interreligieux Ć Castel Gandolfo. Parmi eux, une reprĆ©sentation de 20 personnes de 8 religions avait rencontrĆ© le Pape FranƧois avant lāaudience gĆ©nĆ©rale du 19 mars: « une figure paternelle qui faisait grandir la fraternitĆ© entre nousĀ Ā», a commentĆ© la thĆ©ologienne musulmane iranienne Shahrzad Houshmand, qui a remis au Pape une lettre au nom des musulmans rĆ©unis au congrĆØs organisĆ© par les Focolari, dans laquelle ils expriment « lāamour profond et respectueux pour Votre personne et pour la main tendue plusieurs fois vers les musulmans dans le mondeĀ Ā». Kala Acharya, hindoue, professeur Ć Mumbai, relate quāelle a accueilli avec joie lāinvitation du Pape Ć cheminer sans sāarrĆŖterĀ : « pour nous aussi la joie de cheminer est plus importante que celle dāarriver Ć destinationĀ Ā». Puis Ć tous le pape a demandé : « Priez pour moiĀ Ā».
Enrichi par ce moment, le congrĆØs interreligieux a ouvert ses portes Ć un aprĆØs midi public. Le lieu choisi est lāUniversitĆ© Pontificale Urbaniana, une acadĆ©mie caractĆ©ristique pour son attention particuliĆØre aux cultures des peuples et des grandes religions du monde. Le titre est « Chiara et les religionsĀ Ā», mais on pourrait aussi parler de Chiara et des croyants de divers chemins religieux. « Parmi ses grandes capacitĆ©s et peut-ĆŖtre celle qui a eu le plus dāimpact sur notre monde que les autres, a Ć©tĆ© de « savoir dialoguerĀ Ā», a affirmĆ© la prĆ©sidente des Focolari Maria Voce. « Chiara avait eu lāintuition que la route de lāhumanitĆ© pouvait ĆŖtre diverse, dirigĆ©es vers la paix, mais Ć condition dāun changement radical de mentalité » parce que lāautre « non seulement nāest pas une menace, mais un donĀ Ā». Quel est son secretĀ ? Maria Voce lāexplique ainsiĀ : « Lāamour, quāelle, en tant que chrĆ©tienne, a dĆ©couvert dans lāĆ©vangile et en JĆ©sus, mais dont elle a trouvĆ© la prĆ©sence mĆŖme dans les autres croyances et culturesĀ Ā». Une proposition qui transforme un « choc possible de civilisations en une vĆ©ritable rencontre dāhommes et de femmes de cultures et religions diffĆ©rentesĀ Ā».
Les rĆ©flexions du cardinal Arinze sur lāimpact du charisme de Chiara sur le dialogue sont les propositions pour le dialogue interreligieux, lui qui Ć©tait prĆ©sident du conseil pontifical pour le dialogue interreligieux et qui a connu personnellement Chiara LubichĀ : « les Focolarini et les Focolarines sont un peuple en chemin, en communion, en mouvement. Ils vont Ć la pĆ©riphĆ©rieĀ : ils sortent, ils rencontrent, ils dialoguent, Ć©coutent et collaborentĀ Ā». A la fin, une sĆ©rie de tĆ©moignages du monde musulman, bouddhiste, hindou et du monde hĆ©braĆÆque, montre une figure gĆ©omĆ©trique aux mille facettesĀ : le Dr. Waichiro Izumita, japonais, bouddhiste duĀ Risho Kosei KaiĀ ; le moine thaĆÆlandaisĀ Phra Thongrattana ThavornĀ qui aime se faire appelerĀ par le nom que ChiaraĀ affectueusement lui a donné : Luce Ardente. Il parle de sa premiĆØre rencontre face Ć face avec ChiaraĀ : « jāai Ć©tĆ© trĆØs impressionnĆ© par sa personne, ses yeux, sa simplicitĆ©, son attention, le respect pour ce que je suis, son Ć©coute profonde, par lāatmosphĆØre indicible⦠elle māa parlĆ© de sa vie chrĆ©tienne, du charisme de lāunité⦠je me sens moi aussi un de ses fils, non seulement pour la lumiĆØre que jāai reƧue, mais pour la passion Ć rĆ©pandre la lumiĆØre de lāunitĆ© entre tousĀ Ā». Le Rabbin David Rosen, de JĆ©rusalem sāest exprimĆ© ainsiĀ : « le commandement dāaimer Dieu exige de nous de suivre lāexemple dāAbrahamĀ : faire en sorte que Dieu soit aimĆ© aussi par les autres. Et Ƨa on le voit dans le mouvement des FocolariĀ Ā». Puis cāest le tour de lāImam Ronald Shaheed, de la mosquĆ©e de Milwaukee, parmi les plus Ć©troits collaborateurs de lāImam W.D. Mohammed et Ahmer Al-Hafi, professeur de religions comparĆ©es en JordanieĀ : « Chiara māa aidĆ© Ć comprendre le Coran sous tous ses aspects les plus profonds. Chiara māa fait comprendre que lāamour est lāessence de Dieu, et que la religion de lāamour est uneĀ Ā». Et Vinu Aram, hindoue, prĆ©sidente honoraire des Religions pour la paix, raconte quāelle a connu Chiara Ć©tant enfant, parce que « amie de ses parentsĀ Ā», et dāen avoir dĆ©couvert le message Ć©tant plus grande, dont elle sāinspire constamment dans son chemin pour « construire un monde uni, un monde où chacun puisse se sentir chez luiĀ Ā».

(C) CSC Media
« Dialogue et prophĆ©tieĀ Ā» de Chiara Lubich qui continuent. Chiara avait un rĆŖveĀ ? demande une journaliste Ć Maria Voce, qui rĆ©pondĀ : « son rĆŖveĀ ? Elle lāa confiĆ© une foisĀ : elle voulait porter Ć Dieu le monde dans ses bras. Nous essayons dāĆŖtre ses bras pour lāaider Ć porter ce monde Ć Dieu, tout uniĀ Ā». Ć voirĀ lesĀ vidĆ©os du congrĆØs Ā sur Vimeo ;
Mar 20, 2014 | Focolare Worldwide
Ils viennent du Burundi, de la RĆ©publique DĆ©mocratique du Congo, CĆ“te dāIvoire, Cameroun et Kenya. Ils ont en commun leurs Ć©tudes Ć lāInstitut Universitaire Sophia (IUS) et une questionĀ : « Si cette expĆ©rience correspond toujours plus au questionnement sur le futur de nos peuples, pourquoi ne pas imaginer que lāon puisse y faire son nid aussi dans le continent africainĀ ?Ā Ā»
Une idĆ©e qui fait son chemin de jour en jour, jusquāau 22 fĆ©vrier où les Ć©tudiants de lāAfrique sub-saharienne, inscrits aux cours de licence et doctorat de lāIUS, se sont donnĆ© rendez-vous pour partager un projet.
Martine Ndaya du Congo raconte: āEtudier Ć Sophia nāa pas Ć©tĆ© un choix facile… Et pourtant, Ć quelques mois de distance depuis que je suis entrĆ©e en salle, je peux dire que cette expĆ©rience interdisciplinaire et de cohabitation multiculturelle rĆ©pond Ć mes attentes, Ć celles qui sont les plus profondesĀ Ā». PulchĆ©rie Prao de la CĆ“te dāIvoire continueĀ : « Nous nous parlons souvent entre nous, nous Ć©changeons impressions et difficultĆ©s, nous nous retrouvons pour parler des dĆ©fis que nous devons affronter. VoilĆ pourquoi, quelquāun a commencĆ© Ć direĀ : Quand sera-t-il possible de voir naĆ®tre Sophia en AfriqueĀ ?Ā Ā».
Nombreuses sont les initiatives de formation supĆ©rieure entreprises mĆŖme durant ces derniĆØres annĆ©es dans les diverses rĆ©gions du continent, mais toutes nāont pas Ć©tĆ© Ć la hauteur de correspondre aux problĆØmes rĆ©els dictĆ©s par ce besoin de paix, de dĆ©veloppement et de participation dans les diffĆ©rentes matiĆØres. MĆŖme en Afrique les sociĆ©tĆ©s ne sont pas Ć©pargnĆ©es par la violence où la sociĆ©tĆ© de consommation et le matĆ©rialisme lacĆØrent le tissu moral et culturel.
Un parcours de formation inspirĆ© de lāexpĆ©rience de Sophia pourrait reprĆ©senter, autant sur le plan de la recherche que de lāengagement Ć©thique et culturel, non seulement un espace de communion entre les peuples africains, avec leurs diversitĆ©s et leurs beautĆ©s, mais aussi un lieu ouvert pour les jeunes dāautres cultures afin de sāenrichirĀ du sens de communautĆ© dont lāAfrique est tĆ©moin, de ses modĆØles de participation diffuse, de ses chemins courageux entrepris pour remonter Ć la surface.

Melchior Nsavyimana du Burundi, en souvenir de Nelson Mandela, affirme que « lāĆ©ducation est le plus puissant moteur de dĆ©veloppement, cāest lāinstrument le plus efficace pour rĆ©pondre Ć la souffrance qui dĆ©vaste la vie de tant de personnesĀ Ā».
Sophia en AfriqueĀ : un rĆŖve, mais en mĆŖme temps, un processus qui commence. Dans le dialogue, diverses possibilitĆ©s ont Ć©mergĆ© quāil faut prendre au vol pour ouvrir la route, sans toutefois sous-Ć©valuer les difficultĆ©s et les obstacles objectifs. Il est nĆ©cessaire dāexplorer les diffĆ©rentes possibilitĆ©s, faire participer beaucoup, recueillir des disponibilitĆ©s et tisser des synergies. Pour lāinstant, le groupe initial Ć IUS a dĆ©cidĆ© de se rencontrer pĆ©riodiquement pour que lāintĆ©rĆŖt soit toujours actif et faire avancer le programme. Puis en faire suivre beaucoup dāautres Ć ce premier pas.
Mar 19, 2014 | Non classifiƩ(e)

CongrĆØs interreligieux 2014
Ā«CāĆ©tait dĆ©jĆ le dĆ©sir de Chiara Lubich de rĆ©aliser un congrĆØs de ce genre, mais cela nāa pas Ć©tĆ© possible durant sa vie terrestreĀ Ā» – affirme Maria Voce Ć lāinauguration du congrĆØs interreligieux Ć Castel Gandolfo le 17 mars ā « Aujourdāhui, nous en sommes certains, avec grande joie, elle nous regarde du ciel tous ensemble, comme des frĆØres et sÅurs, dans cette grande richesse de coutumes, dāethnies, cultures, fois et traditions variĆ©es.Ā Ā» Un moment quāelle dĆ©finirait « solennelĀ Ā» pour diverses raisons, mais surtout pour le fait que pour la premiĆØre fois nous nous retrouvons tous ensembleĀ : juifs, chrĆ©tiens, musulmans, hindous, bouddhistes, sikhs, shintoĆÆstes et membres du Tenrikyo.
Le congrĆØs est le fruit dāun parcours, quelquefois rĆ©cent mais, dans la majeure partie des cas, qui sāĆ©tend sur des dizaines dāannĆ©es, qui a permis dāapprofondir notre connaissance rĆ©ciproque, « devenue amitiĆ©, puis fraternité ». La prĆ©sidente des Focolari retrace les Ć©tapes du dialogue interreligieux des six derniĆØres annĆ©es, correspondant Ć son mandat, le premier aprĆØs la disparition de la fondatrice. Les doutes et les anxiĆ©tĆ©s du dĆ©but Ć©taient lĆ©gitimesĀ : quāallait-il advenir de cette expĆ©rience de dialogue aprĆØs la disparition de ChiaraĀ ? Mais dĆ©jĆ en 2008, deux mois aprĆØs lāĆ©lection de Maria Voce, sāest dĆ©roulĆ© le congrĆØs avec les frĆØres et sÅurs musulmans. Puis avec les religions traditionnelles africaines au Cameroun, un symposium juif-chrĆ©tien Ć JĆ©rusalem et un symposium avec les hindous.
La preuve que lāexpĆ©rience charismatique initiale a tracĆ© un chemin tient dans ce que Maria Voce a exprimĆ© ensuiteĀ : « Nous devons remercier chacune des personnes prĆ©sentes dans cette salle pour leur grande foi en Dieu et pour lāamitiĆ© qui nous a liĆ©s. Nous devons surtout ĆŖtre reconnaissants pour le don du dialogue dans lequel Chiara nous a introduits. Cāest grĆ¢ce Ć cette confiance rĆ©ciproque que nous avons pu avancerĀ sur la route quāelle a tracĆ©e et grĆ¢ce Ć Ā ceux qui, dans leurs croyances religieuses respectives, ont donnĆ© vie Ć cette expĆ©rience de dialogueĀ : le rĆ©vĆ©rend Nikkyo Niwano, lāImam Barkat, le Dr. Aram et sa femme Minoti, le Dr. Somaiya et dāautresĀ».
Pour la nouvelle prĆ©sidente, de nombreux voyages ont suivi, dans diverses parties du monde, comme en Asie en 2010Ā : « Jāai Ć©tĆ© impressionnĆ©e, a-t-elle rappelĆ©,Ā par les frĆØres et les sÅurs hindous et bouddhistes prĆ©sents qui Ć©taient devenus membres Ć part entiĆØre de notre grande famille. Ce nāĆ©tait pas tant un dialogue les uns avec les autres, mais bien plutĆ“t un dialogue où chrĆ©tiens, hindous et bouddhistes ensemble, nous nous ouvrions au dialogue avec le mondeĀ Ā». En 2011, Ć HaĆÆfa (IsraĆ«l), elle sāĆ©tait trouvĆ©e « avec juifs, chrĆ©tiens et musulmans qui essaient de croire, de vivre et de prier pour la paixĀ Ā». Elle confie quāelle « a Ć©tĆ© Ć©mueĀ en Ć©coutant les faits de vie quotidiens, de dĆ©couverte de « lāautre diffĆ©rent-de-soiĀ Ā» de la part de personnes qui ont pariĆ© sur la paix.
Et encore, le moment vĆ©cu avec les frĆØres et sÅurs juifs Ć Buenos Aires ou encore la visite en 2012 Ć la communautĆ© des Focolari en AlgĆ©rie, formĆ©e presque entiĆØrement de musulmans. A Tlemcen elle a trouvĆ© « lāexpression musulmane du mouvement animĆ©e par le mĆŖme IdĆ©al de Chiara. Nous sommes, en fait, devenus une seule familleĀ Ā». Et cette expĆ©rience commence Ć se rĆ©pandre mĆŖme dans dāautres pays.« Il est sĆ»r que cāest une expĆ©rience profonde, pas facile Ć transmettre et qui ne manque pas de susciter des points dāinterrogation, affirme-t-elle. Cāest un tĆ©moignage que lāunitĆ©, dans la distinction, est vraiment possible, mais il faut avoir le courage dāen faire lāexpĆ©rienceĀ Ā».

Mar 18, 2014 | Focolare Worldwide
“Jusquāau 8 novembre dernier, Tacloban, une ville de 60Ā 000 habitants dans une des nombreuses Ć®les des Philippines, Ć©tait presque inconnue du reste du monde. Ensuite, elle est subitement devenue tristement cĆ©lĆØbre parce que lāouragan Yolanda sāest abattu sur elle avec des vents Ć 320 km/h, faisant plus de 10Ā 000 victimes. [Le 25 fĆ©vrier] trois mois et demi aprĆØs, nous y sommes allĆ©s pendant quelques heures pour partager les expĆ©riences de douleur, de donation, de gĆ©nĆ©rositĆ© hĆ©roĆÆque⦠de ces personnes qui ont tout fait pour trouver de lāeau, de la nourriture, des vĆŖtements, de lāessence, pour soi et pour les autres. Des personnes qui ont vaincu la peur avec la foi, des personnes fiĆØres dāavoir survĆ©cu⦔ (la suite sur le site du Gen Rosso) “La ville mĆ©tropolitaine, appelĆ©e MĆ©tro Cebu, est la deuxiĆØme du pays, aprĆØs Manille. La Sacred Heart School Ateneo de Cebu est lāĆ©cole privĆ©e catholique des JĆ©suites qui nous a accueillis pour un autre projet incroyable: “Spark for Change”. LāĆ©vĆ©nement a Ć©tĆ© la participation dāĆ©lĆØves d’une Ć©cole publique, qui mettaient les pieds dans une Ć©cole privĆ©e pour la premiĆØre fois: cāĆ©tait beau de les voir jouer ensemble dans la cour de la Sacred Heart School, comme s’ils Ć©taient de la mĆŖme Ć©cole. Voici lāimpression rĆ©vĆ©latrice de l’un des jeunes: “JāĆ©tais un jeune perdu⦠lorsque jāai rĆ©ussi Ć me libĆ©rer de mon fardeau, j’ai compris merveilleusement ce quāest la vie et ce quāest lāamour: ce nāest pas seulement ĆŖtre respectĆ©, mais cāest un sacrifice et une dĆ©termination pour le bien des autres”.
Ć notre arrivĆ©e dans la ville, nous avons rencontrĆ© la vice-gouverneur. AprĆØs lui avoir expliquĆ© notre travail dans les Ć©coles et aussi dans les prisons, elle nous a invitĆ©s Ć la prison de Cebu, où 600 dĆ©tenus se sont produits pour nous, dansant quatre chorĆ©graphies diffĆ©rentes. Une rĆ©alitĆ© trĆØs parlante qui nous a touchĆ©s est lāaction sociale des Focolari “Fil dāor”: une petite entreprise textile pour jeunes dĆ©favorisĆ©s et en difficultĆ©. Ces mĆŖmes jeunes nous ont aidĆ©s Ć construire les dĆ©cors de Streetlight. Avant de partir, nous sommes allĆ©s dans la basilique de lāEnfant Saint, qui abrite la statue de lāenfant JĆ©sus offerte Ć la Reine de Cebu, comme cadeau de baptĆŖme, par le navigateur portugais Fernand de Magellan, qui a explorĆ© ces terres au XVIeĀ siĆØcle. Nous lui avons confiĆ© nos familles et les jeunes rencontrĆ©s durant notre sĆ©jour.” (la suite sur le site du Gen Rosso) “Davao est la ville natale de lāun de nous: Joseph! Un groupe folklorique de lāĆ©cole nous attendait Ć l’aĆ©roport. Nous Ć©tions bouche bĆ©e devant la beautĆ© des costumes et des danses. Nous avons Ć©tĆ© accueillis par les autoritĆ©s civiles et ecclĆ©siastiques de la ville, vivant avec eux des moments importants. Ć l’HĆ“tel de Ville, nous avons reƧu le certificat dāĀ«Ambassadeurs de bonne volonté» et, Ć la fin, ils nous ont demandĆ© de chanter. Nous avons interprĆ©tĆ© Ć cappella une chanson de la comĆ©die musicale. Les deux soirĆ©es du spectacle, dans lāĆ©norme salle de lāHoly Cross College, ont rĆ©uni environ 7000Ā spectateurs⦠une dĆ©pense dāĆ©nergie sans prĆ©cĆ©dents. La devise de la ville de Davao est: Life is here! Vraiment, nous sommes partis avec une sensation de gratitude dans le cÅur pour avoir expĆ©rimentĆ©, encore une fois, la chaleur familiĆØre de ce peuple merveilleux… qui nous a donnĆ© la VIE.” (la suite sur le site du Gen Rosso)
Mar 17, 2014 | Non classifiƩ(e)

Bouddhiste-chrétien Symposium à Castel Gandolfo (2012)
Ć CastelgandolfoĀ ouvre la confĆ©rence entre juifs, chrĆ©tiens, musulmans, hindous, bouddhistes, sikhs, shintoĆÆstes et membres de la Tenrikyo de plusieurs endroits du mondeĀ : 23 juifs dāIsraĆ«l, USA, Argentine, Uruguay, Mexique, EuropeĀ ; 69 musulmans, shiites etĀ sunnites, du Maghreb et Moyen Orient, Iran, Bangladesh, Pakistan, Europe, USAĀ ; 34 bouddhistes, des traditions mahayana et theravada, de ThaĆÆlande, NĆ©pal, Sri Lanka, TaĆÆwan, CorĆ©e, Japon, Italie, 19, hindou de l’Inde.
Il sāagit de quelque chose dāinĆ©dit mĆŖme pour lāhistoire du dialogue au sein du mouvement des Focolari. Les annĆ©es passĆ©es, de fait, des symposiums ont Ć©tĆ© organisĆ©s et la connaissance et la rĆ©flexion rĆ©ciproque se passaient entre le christianisme et une autre religion (islamo-chrĆ©tienne, Cristiano-bouddhiste, juif-chrĆ©tien, etc.). Or, pour la premiĆØre fois, une pluralitĆ© de traditions religieuses se retrouve ensemble et mettra en valeur la richesse de ce dialogue qui est lāun des aspects les plus actuels du charisme de lāunitĆ© de Chiara Lubich, si lāon reprend son invitation à « toujours fixer le regard sur lāunique PĆØre de tant de filsĀ Ā» pour ensuite « regarder toutes les crĆ©atures, comme enfants de lāunique PĆØreĀ Ā». Il sāagit dāun chemin commun deĀ dialogue avec les frĆØres et sÅurs de diverses croyances, une mosaĆÆque bigarrĆ©e qui sāest composĆ©e au fur et Ć mesure des annĆ©es et dans les communautĆ©s des Focolari Ć©parses dans le monde. Au programme Ć Castelgandolfo des moments de dialogue et des tĆ©moignages sāalterneront, en groupes homogĆØnes par religion et en dāautres sĆ©ances plĆ©niĆØres, qui permettront aux participants de sāouvrir Ć trois cent soixante degrĆ©s en dĆ©passant le spĆ©cifique de chacun, sans ignorer les inĆ©vitables difficultĆ©s rencontrĆ©es et avec les rĆ©flexions muries au cours du temps.
Face aux nouveaux dĆ©fis fruit de lāhistoire des peuples, de la politique et de lāĆ©conomie actuelle et deĀ lāimaginaire collectif, la voie du dialogue interreligieux semble non seulement un pari, mais un « pĆØlerinage vers la vĆ©rité ».
Cāest la perspective de la confĆ©rence « Chiara et les Religions. Ensemble vers lāunitĆ© de la famille humaineĀ Ā» qui se tiendra en lāhonneur de Chiara Lubich, jeudi 20 mars Ć Rome, dans la grande salle de lāuniversitĆ© pontificale Urbaniana, en conclusion dāun congrĆØs Ć Castelgandolfo.
Lāintention est dāoffrir un tĆ©moignage public et pluriel sur Chiara Lubich. Plusieurs personnes sāalterneront dontĀ : le moine Phramaha Thongratana Tavorn et le rĆ©v. Waichiro Izumita, bouddhiste, la dct. Vinu Aram, hindoue, lāImam Ronald Shaheed et le prof. Amer Al Hafi, musulman, le Rabbin David Rosen, juif. Le cardinal Arinze et lāactuelle prĆ©sidente des Focolari Maria Voce ouvriront la confĆ©rence.
Mar 16, 2014 | Focolare Worldwide
Contribuer Ć la rĆ©alisation de lāunitĆ© du monde, dĆ©couvrir que, mĆŖme sāils sont trĆØs diffĆ©rents de par leur ethnie, leur culture et leur tradition religieuse, tous les hommes, en tant que frĆØres et sÅurs, peuvent ensemble faire vivre la paix et lāharmonie universelle. VoilĆ le rĆŖve de Chiara Lubich (1920 _2008), voilĆ le but pour lequel elle a vĆ©cu et ÅuvrĆ©, voilĆ le but spĆ©cifique de son charisme et du mouvement des Focolari auquel elle a donnĆ© sa vie. Un Ć©vĆ©nement de base dans le cheminement du dialogue des Focolari fut la remise du Prix Templeton pour le progrĆØs de la religion en 1977 Ć Chiara Lubich Ć Londres (Grande Bretagne). Alors quāelle racontait son expĆ©rience elle eut la profonde sensation que tous les prĆ©sents, mĆŖme ceux de croyances diffĆ©rentes, appartenaient Ć une famille unique. Une intuition qui a marquĆ© un tournantĀ : lāouverture du mouvement des Focolari audialogue avec des personnes dāautres traditions religieuses. Ć partir de ce moment la diffusion mondiale des Focolari a contribuĆ© au dĆ©veloppement du dialogue interreligieux avec des juifs orthodoxes, conservateurs et rĆ©formĆ©s; avec des musulmans sunnites et chiitesĀ ; avec des hindous de divers courantsĀ ; avec des bouddhistes mahayana et theravadaĀ ; avec des disciples de religions traditionnelles africaines et dāautres culturesĀ indigĆØnes. Des contacts aussi se sont Ć©tablis avec, entre autres, des taoĆÆstes, des shintoĆÆstes, des sikhs etĀ bahaĆÆ. <p
Le dialogue des Focolari se fonde sur la centralitĆ© de lāamour, de la charitĆ©, de la misĆ©ricorde, de la compassion qui peut se synthĆ©tiser dans la āRĆØgle dāorā, prĆ©senteĀ dans les principales religions et cultures, qui nous invite Ć Ā : « Faire aux autres ce que tu aimerais quāon te fasse Ć toi-mĆŖmeĀ Ā». Un dialogue qui porte, parmi ses effets, lāapprofondissement du rapport avec Dieu ou lāAbsolu et la redĆ©couverte des propres racines religieuses et de la propre tradition. Lāouverture vers lāautre favorise la connaissance et la confiance en faisant tomber les idĆ©es erronĆ©es et prĆ©conƧues. On dĆ©couvre que les diversitĆ©s peuvent ĆŖtre un don les uns pour les autres, on entreprend la recherche commune de ce qui nous unit. Ainsi naissent des rencontres dāapprofondissement et des symposiums. LāexpĆ©rience de la fraternitĆ© renforce lāengagement commun Ć la construire, lĆ où la violence et lāintolĆ©rance religieuse semblent avoir le dessus. On donne ainsi la possibilitĆ© dāun assainissement du tissu social en guĆ©rissant les tensions et en intĆ©grant les communautĆ©s en conflit. De significativesĀ rĆ©alisations humanitaires communes fleurissent alors. Le 20 mars 2014, auprĆØs de lāUniversitĆ© Urbaine de Rome, se dĆ©roulera un Ć©vĆ©nement dĆ©diĆ© à « Chiara et les religionsĀ : ensemble vers lāunitĆ© de la famille humaineĀ Ā». Il voudrait mettre en Ć©vidence, aprĆØs six ans de sa disparition, son engagement pour le dialogue interreligieux. La manifestation coĆÆncide avec le 50° anniversaire de la dĆ©claration conciliaire « Nostra AetateĀ Ā» sur lāEglise et les religions non chrĆ©tiennes