Mai 2, 2022 | Non classifiƩ(e)
La Parole de Vie du mois de maiĀ 2022 nous propose de mettre en Åuvre le Commandement nouveau de JĆ©susĀ : l’amour rĆ©ciproque. Regarder au-delĆ des diffĆ©rences – si accentuĆ©es ces temps-ci – afin de crĆ©er donner vie Ć de vĆ©ritables communautĆ©s qui rĆ©vĆØlent la grande nouveautĆ© de l’Ćvangile Comme tu le sais peut-ĆŖtre, JĆ©sus est prĆ©sent dans les sacrementsĀ : dans l’Eucharistie par exemple, JĆ©sus est lĆ . Mais il est aussi prĆ©sent lĆ où se vit l’amour rĆ©ciproque. Il dit en effetĀ : « LĆ où deux ou trois se trouvent rĆ©unis en mon nom – ce que l’amour mutuel rend possible -, je suis au milieu d’eux[1].Ā Ā» Par consĆ©quent lorsque la vie profonde d’une communautĆ© est fondĆ©e sur l’amour rĆ©ciproque, JĆ©sus peut rester prĆ©sent efficacement. Il peut continuer, Ć travers la communautĆ©, Ć se rĆ©vĆ©ler au monde et Ć exercer son influence sur lui. Cāest formidable et donne aussitĆ“t le dĆ©sir de vivre cet amour avec nos proches, les chrĆ©tiens. Jean, [ā¦] voit dans l’amour rĆ©ciproque le commandement par excellence de l’Ćglise dont la vocation est prĆ©cisĆ©ment d’ĆŖtre communion, d’ĆŖtre unitĆ©. [ā¦] Si tu veux trouver la vraie marque d’authenticitĆ© des disciples du Christ, si tu veux connaĆ®tre leur signe distinctif, c’est dans l’amour rĆ©ciproque vĆ©cu qu’il faut les dĆ©couvrir. C’est par cette caractĆ©ristique que l’on reconnaĆ®t les chrĆ©tiens. Si elle manque, le monde ne dĆ©couvrira pas la prĆ©sence de JĆ©sus dans l’Ćglise. [ā¦] L’amour mutuel engendre l’unitĆ©. Mais que fait lāunité ? « Que tous soient un ā dit encore JĆ©sus – , afin que le monde croie[2]Ā ā¦Ā» L’unitĆ©, en rĆ©vĆ©lant la prĆ©sence du Christ, entraĆ®ne le monde Ć sa suite. Le monde, confrontĆ© Ć l’unitĆ©, Ć l’amour mutuel, se met Ć croire en lui. [ā¦]
Chiara Lubich
(Chiara Lubich, in Parole di Vita, CittĆ Nuova, 2017, p.Ā 171. [1]Mt 18,20. [2] Jn 17, 21.
Avr 30, 2022 | Non classifiƩ(e)
Le 30 avril 1982, 7000 prĆŖtres, religieux et sĆ©minaristes du monde entier, unis par la spiritualitĆ© de l’unitĆ©, se sont rĆ©unis Ć Rome pour l’Ć©vĆ©nement « Le prĆŖtre aujourd’hui, le religieux aujourd’huiĀ Ā». Souvenir de ce jour, 40 ans plus tard. Des prĆŖtres qui se sentent appelĆ©s Ć ĆŖtre avant tout des tĆ©moins de l’Ćvangile et des hommes de dialogue ; des religieux qui ont trouvĆ© dans la spiritualitĆ© du mouvement des Focolari un aiguillon pour incarner plus pleinement le charisme de leurs fondateurs ; des sĆ©minaristes qui ont compris qu’ils veulent choisir Dieu et confirmer leur appel. Telles ont Ć©tĆ© les expĆ©riences de nombreux participants au CongrĆØs international intitulĆ© « Le prĆŖtre aujourd’hui, le religieux aujourd’huiĀ Ā», qui s’est tenu le 30 avril 1982 dans l’Aula Nervi au Vatican. Un rendez-vous qui a vu la participation d’environ 7000 personnes et qui, Ć travers des tĆ©moignages provenant de toutes les parties du monde, a mis en Ć©vidence les fruits de la rencontre du charisme de l’unitĆ© avec les ministres de l’Ćglise catholique et des autres Ćglises et le renouveau apportĆ© Ć de nombreuses communautĆ©s religieuses. Chiara Lubich, dans son exposĆ© ce jour-lĆ , a soulignĆ© les deux points centraux de cette expĆ©rience : JĆ©sus crucifiĆ© et abandonnĆ© comme modĆØle du prĆŖtre et du religieux ; l’amour rĆ©ciproque et l’unitĆ© comme style et finalitĆ© de leur mission. Ćtre des hommes de « dialogueĀ Ā». C’est le mandat qui, dĆ©jĆ Ć l’Ć©poque, rĆ©sumait le dĆ©sir d’une Ćglise sortante, comme le montrent les paroles de la fondatrice des Focolari, qui sont plus actuelles que jamais : « Jamais autant qu’aujourd’hui où l’Ćglise doit regarder hors d’elle-mĆŖme vers tous les chrĆ©tiens, vers ceux qui croient diffĆ©remment et vers ceux qui ne croient pas, vient en lumiĆØre ce que certains appellent le mandat missionnaire du quatriĆØme Ćvangile. Jean le donne en ces termes : « A ceci, tous vous reconnaĆ®tront pour mes disciples : Ć lāamour que vous aurez les uns pour les autresĀ Ā». (…) Aujourd’hui, les chrĆ©tiens sont appelĆ©s Ć Ć©vangĆ©liser de cette maniĆØre aussi : en s’aimant les uns les autres et en prĆ©sentant aux autres l’expĆ©rience de leur nouvelle vie. Elle ne peut manquer de toucher, d’Ć©tonner et de questionner. Et ainsi le dialogue s’Ć©panouit. Ce jour-lĆ , le Saint-PĆØre Jean-Paul II a prĆ©sidĆ© « la plus grande concĆ©lĆ©bration depuis l’institution de l’EucharistieĀ Ā», selon les termes de L’Osservatore Romano. Ce fut un moment de joie et de partage, une occasion de faire le bilan, un point de dĆ©part pour de nouveaux dĆ©veloppements. Aujourd’hui, 40 ans plus tard, nous Ć©coutons les tĆ©moignages de certains des participants.
Aux bons soins de Maria Grazia Berretta
https://youtu.be/YPKlI4cujxU
Avr 28, 2022 | Non classifiƩ(e)
Ćlargir les horizons de la connaissance. Du 27 mars au 2 avril, en Colombie, la rencontre « UniversitĆ©, savoir et sagesse : une perspective pour l’AmĆ©rique latineĀ Ā». Un siĆØge latino-amĆ©ricain pour Sophia. Ouverture et progressivitĆ©. Tels Ć©taient les principes directeurs de la rĆ©union « UniversitĆ©, savoir et sagesse : une perspective pour l’AmĆ©rique latineĀ Ā». OrganisĆ© Ć TocancipĆ”, en Colombie, du 27 mars au 2 avril, l’Ć©vĆ©nement a rĆ©uni le recteur de l’Institut Universitaire Sophia, Giuseppe Argiolas, et la Commission Transdisciplinaire et Interculturelle qui travaille depuis plus de dix ans Ć jeter les bases de la future branche latino-amĆ©ricaine de l’universitĆ©. Ćtaient Ć©galement prĆ©sents Francisco Canzani et Renata Simon, reprĆ©sentant le Conseil gĆ©nĆ©ral du mouvement des Focolari.
Au centre des rĆ©flexions se trouvaient les orientations de la CongrĆ©gation pour l’Ćducation Catholique pour la rĆ©alisation d’un projet sans prĆ©cĆ©dent dans l’histoire des universitĆ©s pontificales : les unitĆ©s individuelles de l’Institut Universitaire Sophia, mĆŖme si elles sont ouvertes sur d’autres continents, feront partie d’une seule universitĆ© globale dont le siĆØge sera Ć Loppiano (Florence, Italie). Si le projet Sophia ALC (AmĆ©rique latine et CaraĆÆbes) est approuvĆ©, il constituera la premiĆØre Ć©tape de la construction de cette « universitĆ© en rĆ©seauĀ Ā» et se dĆ©clinera dans trois contextes distincts : en Argentine, le projet prĆ©voit l’offre d’un master « Ćcologie intĆ©grale et inter culturalismeĀ Ā» selon une modalitĆ© hybride (en personne et en ligne) ; au BrĆ©sil, un cours diplĆ“mant en prĆ©sence en « PĆ©dagogie avec une adresse en Humanisme intĆ©gralĀ Ā» ; au Mexique, des cours d’extension universitaire ( surtout en ligne).
Pendant les six jours de la rencontre, les membres de la commission ont travaillĆ© intensĆ©ment pour trouver des solutions pour la mise en Åuvre progressive de ce projet complexe, dans ses diffĆ©rents aspects : de l’adĆ©quation aux normes ecclĆ©siales Ć l’adaptation Ć la lĆ©gislation locale ; de la durabilitĆ© Ć©conomique aux stratĆ©gies de collecte de fonds et de diffusion ; des infrastructures aux programmes d’Ć©tudes. Enfin, une certitude : le moment est venu d’Ć©largir encore davantage les horizons de l’expĆ©rience d’unitĆ© dans la diversitĆ© construite jusqu’Ć prĆ©sent par les membres de la commission locale Sophia ALC, provenant de pays tels que l’Argentine, le BrĆ©sil, la Colombie, le Costa Rica, le Mexique et l’Uruguay, et de disciplines telles que l’Ć©conomie, l’administration, la thĆ©ologie, la philosophie, l’histoire, le droit, la pĆ©dagogie, la sociologie et la communication. L’avenir du projet dĆ©pend de l’approfondissement du dialogue dĆ©jĆ intense avec le Recteur et le corps enseignant de Sophia, avec les Responsables du mouvement des Focolari et surtout avec la CongrĆ©gation pour l’Ćducation Catholique, qui indique les voies par lesquelles le rĆŖve de Chiara Lubich peut ĆŖtre progressivement rĆ©alisĆ© dĆ©sormais sur le continent latino-amĆ©ricain.
Daniel Fassa
Avr 27, 2022 | Non classifiƩ(e)
Ā “Oser prendre soin” sera Ć nouveau le thĆØme central de la prochaine Semaine Monde Uni, du 1er au 8 mai 2022. Une occasion Ć ne pas manquer pour les grandes rĆ©gions et les territoires.
Nous y sommes presque ! Dans quelques jours ce sera la Semaine Monde Uni 2022, qui, cette annĆ©e encore, impliquera des milliers de personnes de tous Ć¢ges, toutes origines, races et croyances Ć travers le monde. Souvent, Ć propos de cet Ć©vĆ©nement, nous viennent immĆ©diatement Ć l’esprit les jeunes, les grands rassemblements et les “manifestations”. Mais la Semaine Monde Uni est bien plus que cela, car elle ne concerne pas seulement les jeunes. Tout au long de l’annĆ©e, il y a une richesse de vie, qui voit les diffĆ©rentes gĆ©nĆ©rations du mouvement des Focolari, associĆ©es Ć d’autres groupes, agir tous ensemble pour la fraternitĆ© universelle.
Les Jeunes pour un Monde Uni ont proposĆ©, il y a prĆØs de 27 ans, de consacrer une semaine par an pour impliquer plus activement l’opinion publique dans le cheminement vers un Monde Uni. Je me souviens quāen mai 1995, au cours du Genfest, on essayait de comprendre le sens de cette proposition et comment agir Ć lāavenir. La rĆ©ponse est venue quelques semaines aprĆØs et, comme toujours, elle sāest clarifiĆ©e en lāincarnant. L’invitation Ć©tait et reste trĆØs prĆ©ciseĀ car depuis la premiĆØre SMU en 1996 jusquāĆ la derniĆØre en 2021, 25 ans dāhistoire l’ont confirmĆ©eĀ : il s’agit avant tout d’approfondir et de donner une continuitĆ© Ć toutes les activitĆ©s que les communautĆ©s des Focolari rĆ©alisent avec courage et parfois mĆŖme sans bruit, pour soutenir le chemin vers l’unitĆ© dans les contextes les plus divers (dans les quartiers, dans les Ć©coles, sur les lieux de travail, dans les situations de fragilitĆ© et de dĆ©tresse) en faisant une proposition aux villes, aux institutions, aux mĆ©dias, pour promouvoir l’unitĆ© et la paix Ć tous les niveaux, et avec toutes les personnes animĆ©es par les mĆŖmes principes et objectifs.
Les jeunes nāagissent pas seuls, mais avec le concours de tous, y compris des adultes, avec lāimplication des familles, des professionnels, des acteurs sociaux, des politiques… tous unis par les valeurs de la fraternitĆ© universelle. Ensemble et de maniĆØre inclusive, grĆ¢ce Ć des actions de grande envergure qui modifient le tissu social et l’amĆ©liorent, nous pouvons avoir un plus grand impact sur l’opinion publique mondiale. David Sassoli (1956-2022), l’ancien prĆ©sident du Parlement europĆ©en rĆ©cemment dĆ©cĆ©dĆ©, sāĆ©tait adressĆ© ainsi aux Jeunes pour un Monde Uni Ć l’occasion de la Semaine Monde Uni 2021 : « Je crois que c’est un travail de pĆ©dagogie citoyenne qui d’une certaine maniĆØre doit nous concerner, il nous concerne nous les politiques, nous les institutions mais aussi bien sĆ»r tout le tissu associatif europĆ©en qui est trĆØs important. Je crois que vous ĆŖtes tout particuliĆØrement dans une position privilĆ©giĆ©e, car vous avez dĆ©jĆ compris qu’il est non seulement important de prendre soin des autres, mais aussi de prendre soin d’amĆ©liorer les conditions de vie des autres.Ā Ā»
Tel est le “soin” dont le monde a besoin et, en cette annĆ©e trĆØs spĆ©ciale, n’a pas manquĆ© dāĆŖtre vĆ©cu sur tous les continents. « Oser prendre soin des autres est un acte de courageĀ Ā», affirme Jomery Nery, un jeune avocat fiscaliste brĆ©silien qui est aussi le directeur des projets de l’Anpecom (Association nationale pour une Ć©conomie de communion.) Lā Anpecom est Ć l’origine d’une initiative appelĆ©e Supera (Programme for Overcoming Economic Vulnerability). Jomery le dĆ©crit comme suit : « Tout au long de l’annĆ©e, nous recevons des messages, des courriels, des communications de personnes qui ont besoin d’aide pour manger, pour construire une maison parce qu’elles vivent dans un logement trĆØs prĆ©caire, pour payer un loyer, pour Ć©tudier ou pour crĆ©er une entreprise. Supera est une campagne visant Ć collecter de l’argent, qui est ensuite utilisĆ© pour aider les personnes dans le besoin.Ā Ā» Une faƧon de prendre soin de contextes et de situations fragiles. Mais Belfast, la capitale de l’Irlande du Nord, ne mĆ©nage pas moins ses forces car depuis quatre ans, la ville accueille une initiative que nous pourrions dĆ©finir comme Ć la fois Ć©cologique et sociale et qui se dĆ©roule de la mĆŖme maniĆØre dans d’autres parties du monde : il s’agit du Repair CafĆ©, où des bĆ©nĆ©voles se mettent Ć la disposition des personnes qui apportent leurs objets cassĆ©s pour les faire rĆ©parer et passent entre-temps une agrĆ©able matinĆ©e ensemble. Le Repair CafĆ© est une vĆ©ritable expĆ©rience, tant pour les bĆ©nĆ©voles qui rĆ©parent que pour les personnes qui dĆ©cident de prendre de leur temps pour leur apporter un objet abĆ®mĆ© plutĆ“t que de le jeter. Les motivations de ce choix sont les plus diverses, ce peut ĆŖtre aussi bien le souci du changement climatique que le dĆ©sir de voir Ć nouveau un objet familier en usage. Avec ce prĆ©texte des relations et des liens se tissent, et on trouve plus de force pour faire face aux dĆ©fis quotidiens. Ć Lecce, en Italie, une communautĆ© composĆ©e de familles, de jeunes, de professionnels et d’artistes, ainsi que des associations et de la paroisse, travaille au rĆ©amĆ©nagement d’un quartier de banlieue, difficile et triste Ć bien des Ć©gards. « La premiĆØre idĆ©e Ć©tait de rendre le mur de l’oratoire plus joyeux et colorĆ© – explique Don Gerardo – d’où l’idĆ©e de la premiĆØre peinture murale, qui a Ć©galement Ć©tĆ© apprĆ©ciĆ©e par la population.Ā Ā» Peu Ć peu, grĆ¢ce au bouche-Ć -oreille et aux jeunes Ć©crivains de la rĆ©gion, des artistes du monde entier sont arrivĆ©s pour embellir les bĆ¢timents du quartier du Stadio, et avec eux des photographes, des touristes et des administrateurs locaux, attirĆ©s par les vĆ©ritables Åuvres d’art que reprĆ©sentent ces peintures murales. VoilĆ qui rĆ©sulte d’une fraternitĆ© crƩƩe entre les artistes et les habitants du quartier et qui a dĆ©clenchĆ© un changement vertueux dont chacun se sent partie prenante : un vĆ©ritable projet d’aide aux plus faibles, qui a aussi comportĆ© des actions en faveur de l’emploi et du rĆ©amĆ©nagement environnemental et social. Ce sont des histoires comme celles-ci qui donnent une Ć¢me Ć la Semaine Monde Uni : ces communautĆ©s de personnes actives se mobilisent et, du 1er au 7 mai 2022, trouveront, Ć travers Ā # Dare to Care (Oser prendre soin) une vitrine dans de nombreux rendez-vous, virtuels et prĆ©sentiels, dispersĆ©s dans le monde, une faƧon de recueillir et mettre en valeur la vie qui existe un peu partout: « Oser prendre soinĀ Ā», voilĆ un titre de grande actualitĆ© qui fait Ć©cho aux paroles que Chiara Lubich a adressĆ©es en 2002 Ć la Semaine Monde Uni: « C’est toujours une occasion un peu spĆ©ciale. C’est l’une des initiatives les plus conformes au charisme.Ā Ā»
Paolo Balduzzi
Avr 27, 2022 | Non classifiƩ(e)
Together for a New Africa (T4NA) est une formation conƧue et mise en Åuvre par des jeunes de diffĆ©rents pays africains pour une gouvernance responsable et participative. Elle leur permet de relever les principaux dĆ©fis de leur continent en promouvant et en dĆ©veloppant une culture de l’unitĆ©. AdĆ©lard Kananira nous conduit au cÅur de cette formation, de cet accompagnement, de ce travail en rĆ©seau et nous en montre les fruits Ć ce jour. Participer activement Ć la sociĆ©tĆ© et faire des choix qui contribuent au bien commun de tous, lĆ où chacun vit. C’est le rĆŖve qui anime Ensemble pour une Nouvelle Afrique qui, en impliquant de nombreux jeunes, propose de repenser un nouveau leadership africain capable de faire face aux nombreux dĆ©fis de chaque pays. AdĆ©lard Kananira, un jeune Burundais qui vit en Italie depuis cinq ans et qui est l’un des organisateurs des diffĆ©rentes sessions d’Ć©tĆ© T4NA, nous en parle. AprĆØs avoir Ć©tĆ© diplĆ“mĆ© de l’Institut Universitaire Sophia, il travaille pour le secrĆ©tariat du Mouvement Politique pour l’UnitĆ©. AdĆ©lard, comment est nĆ© T4NA ? Together for a new Africa ā Ensemble pour une Nouvelle Afrique ā est un projet lancĆ© par des Ć©tudiants africains de l’Institut Universitaire Sophia, qui ont rĆ©flĆ©chi Ć la maniĆØre dont ils pourraient faire profiter leur continent de l’expĆ©rience qu’ils vivaient Ć la lumiĆØre de la culture de lāunitĆ©. Ils se sont rĆ©unis, ont rĆ©flĆ©chi, ont Ć©changĆ© des idĆ©es et ont donnĆ© naissance Ć ce projet. La premiĆØre Ćcole d’Ć©tĆ© a eu lieu en 2018 Ć Nairobi (Kenya) dans lāune des citĆ©s pilotes du Mouvement des Focolari, la Mariapolis Piero, où se sont aussi dĆ©roulĆ©es les rencontres qui ont suivi. Quāy-a-t-il au cÅur de ce projet ? Le cÅur de ce projet est de donner aux jeunes Africains les moyens de relever les dĆ©fis de chaque jour dans leurs communautĆ©s, dans leurs pays, sur l’ensemble du continent. Au dĆ©part, nous n’avions pas beaucoup de moyens, et comme l’Afrique est vraiment grande et multiforme, nous avons commencĆ© par impliquer les pays de la rĆ©gion orientale, en rĆŖvant de toucher tout le monde. Je me souviens que lors des premiĆØres universitĆ©s d’Ć©tĆ©, certains participants ne voulaient mĆŖme pas se parler. Il y a eu des difficultĆ©s qui ont conduit Ć dire : Ā« Nous ne nous connaissons pas, comment pouvons-nous avancer ? Ā» Mais Ć notre grande surprise, aprĆØs avoir passĆ© du temps ensemble, nous avons remarquĆ© comment, petit Ć petit, toutes les barriĆØres entre les cultures, entre les tribus, tombaient. Nous avons en fait Ć©tĆ© tĆ©moins de cette croissance au niveau des personnes, des groupes et de notre grand continent. Quels fruits rĆ©coltĆ©s au cours de ces annĆ©es ? AprĆØs trois ans dāuniversitĆ©s d’Ć©tĆ© et de cours de formation, les fruits sont nombreux et nous pouvons vraiment en tĆ©moigner. Nous avons vu certains participants se lancer dans la politique, devenir des militants et des leaders, faire beaucoup de choses pour leurs communautĆ©s. Ils ont acquis une forte audience, se sont associĆ©s Ć d’autres organisations dans diffĆ©rents pays et ont rĆ©pondu Ć de nombreuses urgences. Cela nous donne non seulement de l’espoir, mais cela montre que le projet se dĆ©veloppe. Et nous en sommes fiers. Quelles sont les prochaines Ć©tapes ? Nous avons maintenant conclu notre premier cycle de cours de trois ans en Afrique australe et Ƨa a Ć©tĆ© incroyable. Nous entamons Ć prĆ©sent le deuxiĆØme cycle, qui dĆ©butera Ć la fin de cette annĆ©e. Et nous passerons de sept Ć quatorze pays. C’est un dĆ©fi. Nous le reconnaissons… mais notre rĆŖve Ć©tait et demeure lāensemble du continent africain et ce pas en avant nous montre que nous pouvons y arriver, parce que les jeunes eux-mĆŖmes l’ont pris comme āāleur projetāā et ensemble nous avanƧons.
Maria Grazia Berretta
https://www.youtube.com/watch?v=80-csnByI64
Avr 25, 2022 | Non classifiƩ(e)
« Allez par le monde entier, proclamez lāĆvangile Ć toutes les crĆ©aturesĀ Ā» (Marc 16,15), est la Parole de vie que nous essayons de mettre en pratique durant ce mois d’avril 2022. Ćtre des tĆ©moins de l’Ćvangile, c’est aussi l’encouragement qui nous vient des paroles de Chiara Lubich. Comment ĆŖtre tĆ©moins de JĆ©susĀ ? En vivant la vie nouvelle quāil a apportĆ©e sur la terre, lāamour, et en en montrant les fruits. Je dois suivre lāEsprit Saint qui, chaque fois que je rencontre un frĆØre ou une sÅur, me rend prĆŖt Ć me « faire unĀ Ā» avec lui ou avec elle, Ć les servir Ć la perfectionĀ ; qui me donne la force de les aimer lorsque je les considĆØre comme mes ennemisĀ ; qui emplit mon cÅur de misĆ©ricorde pour savoir pardonner et me prĆ©occuper de leurs besoinsĀ ; qui me pousse Ć communiquer au moment opportun ce que jāai de plus beau dans le cÅur⦠à travers mon amour, cāest celui de JĆ©sus qui se rĆ©vĆØle et se transmet. Pensons Ć la loupe qui concentre les rayons du soleil. Elle peut enflammer ainsi une touffe dāherbe, alors que, mise directement face au soleil, celle-ci ne prend pas feu. Il se produit parfois la mĆŖme chose pour ceux que la religion semble laisser indiffĆ©rents, mais parfois, ils peuvent sāenflammer en rencontrant quelquāun qui participe Ć lāamour de Dieu. Une telle personne joue alors le rĆ“le de la loupe qui Ć©claire et enflamme. Avec cet amour de Dieu dans le cÅur, et grĆ¢ce Ć lui, on peut aller loin, et faire partager notre dĆ©couverte Ć beaucoup dāautresĀ :
Chiara Lubich
(Chiara Lubich, in Parole di Vita, CittĆ Nuova, 2017, p.Ā 691-692)
Avr 22, 2022 | Non classifiƩ(e)
Un tombeau vide, une lumiĆØre qui illumine le mondeĀ et dans son sillage il est possible de construire des ponts de vĆ©ritable unitĆ©. Heike Vesper, Enno Dijkema et Mervat Kelli, focolarini de diffĆ©rentes Ć©glises chrĆ©tiennes, nous parlent de PĆ¢ques. « PĆ¢ques est le centre de la foi chrĆ©tienne, c’est le mystĆØre du Salut. Sans PĆ¢ques, il n’y a pas de christianisme. JĆ©sus s’est incarnĆ© pour nous sauver. Tous les chrĆ©tiens croient en un seul et mĆŖme JĆ©sus-Christ, mort et ressuscité ». Par ces mots, Mervat Kelli, focolarine orthodoxe de Syrie, nous montre le terrain fertile où rien ne finit mais où tout commence ; l’espace tangible où il est possible de se rencontrer, de partager et de se laisser envelopper par la lumiĆØre de la RĆ©surrection. C’est le sens ÅcumĆ©nique de PĆ¢ques, l’hĆ©ritage que le Christ nous laisse, « un temps pour L’adorerĀ Ā», dit Enno Dijkema, focolarino catholique des Pays-Bas. JĆ©sus, poursuit-il, nous aime jusqu’Ć l’abandon du PĆØre, jusqu’Ć la mort. Il donne tout ! Je peux lui confier en toute sĆ©curitĆ© toutes mes misĆØres, mes limites et les douleurs de tout un chacun. Il n’y a aucune mesure de tĆ©nĆØbres qui ne soit vaincue par la lumiĆØre de son amourĀ Ā». Pour Heike Vesper, focolarine allemande de l’Ćglise luthĆ©rienne, Ć PĆ¢ques, JĆ©sus abandonnĆ© « a guĆ©ri notre relation avec le PĆØreĀ Ā». Dans son cri, dans son « pourquoi ?Ā Ā» – dit-elle – je trouve tous mes « pourquoiĀ Ā» et mes angoisses. Ensuite, pour chaque rĆ©surrection, il y a l’attente, le temps, la prĆ©sence de Marie sous la croix sans savoir quoi faire, le silence et l’obscuritĆ© du Samedi saint avant que n’arrive l’aube du Dimanche avec le feu, la liturgie de la lumiĆØre et le renouvellement du baptĆŖmeĀ». Un moment de grande communion avec les frĆØres et sÅurs, nĆ© du pardon, comme le dit Mervat : Dans l’Ćglise Syro-Orthodoxe Ć laquelle j’appartiens, PĆ¢ques est appelĆ©e « la grande FĆŖteĀ Ā». La prĆ©paration commence au dĆ©but du CarĆŖme avec la consĆ©cration de l’huile de la RĆ©conciliation. A la fin de la liturgie, chaque fidĆØle trempe un morceau d’ouate dans l’huile consacrĆ©e et va vers les autres pour demander leur pardon un par un, apporter le sien et recevoir le leur Ć son tour. Dessiner une petite croix sur son front et dire : « Je te pardonne de tout mon cÅur, que cette huile soit le signe de mon pardon. Je vous demande de me pardonnerĀ Ā». Les diverses traditions et les diffĆ©rentes formes de liturgie reprĆ©sentent une richesse, et le fait de pouvoir les vivre ensemble, comme cela arrive souvent dans le mouvement des Focolari, met en Ć©vidence, comme le dit Heike, « la grandeur de l’Amour de DieuĀ Ā». « Depuis quelque temps dĆ©jĆ , poursuit-elle, je vis dans une communautĆ© avec des catholiques, et ce sont prĆ©cisĆ©ment ces liturgies que nous essayons de vivre ensemble si l’horaire des cĆ©lĆ©brations le permettent. Ainsi, presque chaque annĆ©e, le Vendredi saint, nous nous rendons ensemble d’abord Ć l’Ć©glise luthĆ©rienne, puis Ć l’Ć©glise catholique. La mĆŖme chose Ć PĆ¢quesĀ Ā». « Pour moi, c’est la premiĆØre PĆ¢ques en Italie, dit Enno, mais aux Pays-Bas, j’ai pu cĆ©lĆ©brer le Vendredi saint avec mon compagnon de focolare protestant Ć quelques reprises. C’Ć©tait trĆØs beauĀ Ā». Selon le calendrier julien, Mervat s’apprĆŖte Ć cĆ©lĆ©brer la PĆ¢que orthodoxe le 24 avrilĀ ; elle se trouve en Italie depuis quelques annĆ©es et est heureuse de participer avec les focolarines Ć tous les offices de l’Ćglise catholique, estimant qu’il s’agit d’une merveilleuse opportunitĆ© : « Nous avons encore des dates diffĆ©rentes, mais nous avons la mĆŖme foi, la mĆŖme espĆ©rance, le mĆŖme amour de Dieu PĆØre, du Fils et de l’Esprit Saint. Nous avons tous le mĆŖme commandement : aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimĆ©s. C’est la clĆ© qui ouvre la porte vers l’unité ».
Maria Grazia Berretta
Avr 21, 2022 | Non classifiƩ(e)
L’Ćvangile parle de l’amour de Dieu. Semer les graines, transmettre cette annonce et choisir de la vivre est une expression de la belle et fructueuse libertĆ© qui nous est accordĆ©e. RĆ©union de copropriĆ©tĆ© Lorsque la convocation Ć la rĆ©union de copropriĆ©tĆ© est arrivĆ©e, ma premiĆØre pensĆ©e a Ć©tĆ© de trouver une excuse pour un autre engagement incontournable. Le plus jeune de mes fils, m’entendant me plaindre de ces rĆ©unions que je jugeais inutiles, m’a objectĆ© : « Mais papa, c’est l’occasion de faire de tout le quartier une famille !Ā Ā» Je n’avais vraiment pas pensĆ© Ć cela. Mais comment transformer cette rencontre en quelque chose d’agrĆ©able et de nouveau ? Avec l’aide de tous les membres de la maison, nous avons imaginĆ© un jeu de devinettes sur les noms des locataires, le nombre d’enfants, le type de travail… Puis un programme pour combiner les visites et les dĆ®ners, puis une liste des anniversaires et autres occasions. Plus les idĆ©es fusaient, plus j’avais hĆ¢te d’ĆŖtre Ć la rĆ©union. Et ce fut Ā une vraie fĆŖte. Ma femme avait prĆ©parĆ© des gĆ¢teaux, les enfants avaient fait des cartes pour les visites combinĆ©es, et notre fille, qui Ć©tait douĆ©e en dessin, avait fait des certificats de rĆ©compense pour les gagnants. Bref, jamais la rĆ©union de la copropriĆ©tĆ© n’avait semblĆ© aussi courte que ce soir-lĆ . Il y avait une atmosphĆØre diffĆ©rente dans lāimmeuble. R.M. – Italie PoupĆ©es AprĆØs la mort de papa, en pensant Ć maman, qui ne pouvait plus vivre seule, la question a circulĆ© parmi nous, les enfants : « Serons-nous dans lāobligation de mettre maman dans une maison de retraite ?Ā Ā» Ma famille occupe un appartement qui est trop petit pour l’accueillir. Ma femme et moi avons donc dĆ©cidĆ© de faire confiance Ć la providence de Dieu et, dans cette optique, nous avons louĆ© pour notre mĆØre l’appartement voisin du nĆ“tre, qui Ć©tait devenu vacant entre-temps. Cela semblait ĆŖtre un pari, mais l’arrivĆ©e de la grand-mĆØre a enrichi la vie de nos enfants et la nĆ“tre. Elle Ć©tait trĆØs douĆ©e pour fabriquer des poupĆ©es en tissu et a commencĆ© Ć en offrir Ć des personnes ayant des enfants. Puis quelqu’un de la paroisse est venu et les a apprĆ©ciĆ©es, mettant en place un marchĆ© où elles Ć©taient vendues avec d’autres articles de couture. Aujourd’hui, la maison de maman est devenue un petit centre d’artisanat et une Ć©cole pour ceux qui ont du temps libre. Nous sommes heureux de la voir joyeuse et presque rajeunie en se sentant utile. J.H. – France Le portefeuille Je suis allĆ©e rendre visite Ć ma mĆØre dans le petit village où elle vit. Je ne sais pas pourquoi, mais avant de passer, j’ai eu envie de prendre un cappuccino au bar. En entrant jāai repĆ©rĆ© un portefeuille sur le sol devant la caisse et j’ai informĆ© Ć la caissiĆØre. Celle-ci a demandĆ© aux clients qui Ć©taient lĆ sāil leur appartenait, mais aucun d’entre eux nāĆ©tait concernĆ©. AprĆØs avoir examinĆ© les documents, le nom du propriĆ©taire Ć©tait une connaissance de ma mĆØre, je pouvais donc le lui remettre Ć travers elle. La caissiĆØre qui connaissait ma mĆØre m’a confiĆ© le portefeuille. Et voilĆ que, non loin du bar, je vois le propriĆ©taire. Je l’ai saluĆ©, nous avons Ć©changĆ© quelques mots, puis je lui ai demandĆ© s’il avait son portefeuille sur lui. Quand il a rĆ©alisĆ© qu’il ne l’avait plus, je lui ai montrĆ©. Il m’a quittĆ© en ne cessant de me remercierĀ ! Plus tard, en repensant Ć cette envie soudaine de passer par le bar, j’ai rĆ©alisĆ© que parfois, sans le savoir, nous devenons des instruments pour faire le bien. Ā J.M. – Slovaquie
Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Aux bons soins de Maria Grazia Berretta
(Extrait de Il Vangelo del Giorno, Città Nuova, année VIII, n°2, mars-avril 2022)
Avr 20, 2022 | Non classifiƩ(e)
La maison pour personnes Ć¢gĆ©es « Chiara LubichĀ Ā» en Amazonie pĆ©ruvienne fĆŖte sa premiĆØre annĆ©e. Le Centre prend en charge une cinquantaine de personnes Ć¢gĆ©es abandonnĆ©es. “C’est notre contribution Ć la paix”, disent-ils.
Le 8 mars 2021, au plus fort de l’urgence sanitaire provoquĆ©e par le Covid-19, les portes du “Centre Chiara Lubich pour personnes Ć¢gĆ©es” ont Ć©tĆ© ouvertes dans la jungle amazonienne pĆ©ruvienne, un grand rĆŖve qui, aprĆØs de nombreuses annĆ©es, est enfin devenu rĆ©alitĆ©. « DĆØs le dĆ©but, tout a Ć©tĆ© offert avec simplicitĆ©, explique Jenny López ArĆ©valo, PrĆ©sidente du centre, de la maison Ć la vaisselle, en passant par les ingrĆ©dients pour prĆ©parer le dĆ©jeuner de prĆØs de 50 personnes Ć¢gĆ©es, les chaises, les tables, les matelas, les draps…. Ć notre grande surprise, tout est arrivĆ© et a pris sa placeĀ Ā». Le Centre est situĆ© Ć LĆ”mud, une ville amazonienne du nord-ouest du PĆ©rou Ć 2 330 mĆØtres au-dessus du niveau de la mer. Ć quelques kilomĆØtres de lĆ se trouve la citadelle de Kuelap, un important site archĆ©ologique prĆ©-inca de la culture Chachapoyas. « Le travail d’Ć©quipe Ć©tait trĆØs important. Les bĆ©nĆ©voles ont fait le maximum, dĆ©clare Jenny López ArĆ©valo. Il y a eu des difficultĆ©s, mais nous avons rĆ©ussi Ć les surmonter, en nous concentrant sur le fait de bien vivre le moment prĆ©sent. Les mois ont filĆ© et nous voilĆ rĆ©unis pour fĆŖter notre premier anniversaire. Quelle Ć©motion pour nous tous !Ā Nous avons dĆ©cidĆ© d’organiser un Ć©vĆ©nement de deux jours avec un programme ouvert Ć tous, en impliquant les institutions locales, la presse et les rĆ©seaux sociaux. Une faƧon simple de remercier Dieu et tout le monde.
Le premier jour, nous avons prĆ©vu une promenade dans la nature, en dehors de la ville, suivie de jeux et de danses. Nous avons partagĆ© un dĆ©licieux cafĆ© avec des ātamalesā (nourriture Ć base de maĆÆs) et des sandwichs. Nous avons Ć©tĆ© surpris et rĆ©jouis de voir combien de personnes se sont jointes Ć nous, sans compter les bĆ©nĆ©voles – adultes et enfants – pour nous aider Ć prendre soin des grands-parents. C’Ć©tait agrĆ©able de voir flotter notre logo avec le visage de Chiara Lubich. Le lendemain, nous avons commencĆ© par l’Eucharistie et continuĆ© par une fĆŖte de la populaire, pleine de couleurs, de musique et de danses typiques, prĆ©cĆ©dĆ©e par le lever du drapeau national au nom des anciens, en l’honneur de notre pays. Enfin, le toast d’honneur avec les autoritĆ©s locales prĆ©sentes et, encore une fois, des danses typiques !Ā Ā» « De nombreux amis de diffĆ©rentes parties du monde se sont joints Ć nous dans la priĆØre, ajoute Javier Varela, administrateur du Centre, et une grande partie de la nourriture que nous avons offerte est venue en cadeau. Les personnes Ć¢gĆ©es, comblĆ©es, ont apprĆ©ciĆ© cette journĆ©e et nous, bien quāun peu fatiguĆ©, avons partagĆ© la mĆŖme joie. Nous nous sentons encouragĆ©s et renforcĆ©s pour continuer Ć travailler afin d’apporter notre contribution Ć la paix en prenant soin des personnes Ć¢gĆ©es abandonnĆ©es, qui font dĆ©jĆ partie de nos viesĀ Ā». Un an aprĆØs, le « Centre Chiara Lubich pour personnes Ć¢gĆ©esĀ Ā», plus qu’un « CentreĀ Ā», est une vĆ©ritable « familleĀ Ā» qui accomplit son travail dĆ©licat et important au profit des plus dĆ©munis. Une maniĆØre simple de semer de petites actions de paix lĆ , dans les lieux où nous vivons chaque jour.
Gustavo E. ClariĆ”
Avr 18, 2022 | Non classifiƩ(e)
JĆ©sus nous a assurĆ© quāil serait prĆ©sent lĆ ou deux ou plus seront unis en son nom. Donc, laisser le RessuscitĆ© vivre en nous et parmi nousĀ : voilĆ le secret, voilĆ la maniĆØre concrĆØte de rĆ©aliser le Royaume de Dieu, voilĆ le Royaume de Dieu en action. […] JĆ©sus a laissĆ© une consigne non seulement Ć ses apĆ“tres, mais Ć toute lāĆglise et Ć chacun de nous. Le but de lāĆglise, cāest de tĆ©moigner du RessuscitĆ©, et pas seulement par lāannonce que doivent en faire ses ministres, mais aussi et surtout par la vie de chacun de nous, qui en sommes les membres. TĆ©moigner du RessuscitĆ© signifie faire voir au monde que JĆ©sus est le Vivant, et ce sera possible si le monde peut voir que JĆ©sus vit en nous. Si nous vivons sa Parole, si nous savons renoncer aux tendances du « vieil hommeĀ Ā», surtout en ayant Ć cÅur lāamour du prochain, si nous nous efforƧons tout spĆ©cialement de garder toujours, entre nous, lāamour rĆ©ciproque, alors le RessuscitĆ© vivra en nous, il vivra au milieu de nous. Sa lumiĆØre et sa grĆ¢ce rayonneront et transformeront nos milieux de vie, avec des fruits incalculables. Cāest lui, par son Esprit, qui guidera nos pas et nos activitĆ©s. Cāest lui qui orientera les circonstances et nous fournira les occasions de porter sa vie aux personnes qui ont besoin de lui. [ā¦] Sans sous-estimer les projets que nous devons Ć©tablir ni les moyens que le progrĆØs technique nous offre pour annoncer lāĆvangile, nous devons nous attacher surtout Ć ĆŖtre ses tĆ©moins, en laissant vivre le RessuscitĆ© en nous.
Chiara Lubich
(Chiara Lubich, in Parole di Vita, CittĆ Nuova, 2017, p. 345/8)