21 Mai 2012 | Focolare Worldwide
Avec ses 93 millions d’habitants et ses 70 dialectes, répartis sur une archipel de plus de 7000 îles, les Philippines – l’unique pays catholique d’Asie du sud – sont parmi les nations les plus peuplées du monde. Malgré la richesse de ses traditions et ses ressources naturelles, une grande partie de la population vit dans la pauvreté. Sa structure sociale peut être comparée à une pyramide: 80% de la richesse est entre les mains de 5% de la population, et la classe moyenne est quasi inexistante
Les Philippins sont un peuple très accueillant, joyeux, généreux, qui sait supporter la souffrance et lui donner de la valeur, grâce à ses racines chrétiennes. Depuis 1966, il a accueilli la spiritualité du Mouvement des Focolari, qui a pénétré peu à peu dans de nombreux milieux, religieux et civils. Aujourd’hui, ses membres les plus proches sont environ 5000, et les adhérents et sympathisants plus de 100 000.
Chiara Lubich a visité les Philippines à deux reprises: en 1982 où elle a souligné quel « puits de pétrole spirituel » étaient les Philippines pour le reste de l’Asie, et en 1997 où elle a reçu de la part de l’Université Saint Thomas à Manille un doctorat « honoris causa » en théologie, première femme et laique à être ainsi honorée. Cela a permis d’établir des relations de coopération, en particulier dans le domaine de l’économie de communion.
Les centres des Focolari sont présents à Manille, Cebu et Davao. Les diverses communautés du Mouvement disséminées dans les milliers d’îles sont unies par le même style de vie : malgré les distances, un véritable esprit de famille, qui s’accorde si bien à la culture locale.
La Mariapolis Pace de Tagaytay, l’une des citadelles, fondée par Chiara Lubich en 1982, témoigne qu’un un amour concret et réciproque est possible aussi avec des amis musulmans, indous et boudhistes.
Elle est le siège de la School for Oriental Religions, qui organise régulièrement des formations sur le dialogue dans le respect mutuel. Une riche communion de vie avec les chrétiens des autres églises et communautés ecclésiales est aussi bien présente .
Il faut souligner la participation de nombreux prêtres et séminaristes à la vie du Focolare, et la présence de plusieurs évêques amis, grâce aux « écoles de formation pour les prêtres » à Tagaytay.
L’esprit des Focolari s’est affirmé comme une réponse possible aux divers problèmes sociaux. A noter l’expérience des 6 centres de Bukas Palad, qui touchent des milliers de pauvres, le Pag-asa Social Center à Tagaytay, Sulyap ng Pag-asa, la Focolare Carpentry à Cainta, l’un des principaux projets développés par l’AMU aux Philippines, qui a donné une formation professionnelle à des centaines de jeunes . Et l’adoption à distance, en collaboration avec le mouvement Familles Nouvelles, qui permet d’aider plus de 1800 enfants.
Nombreuses sont les expériences d’actions concrètes dans les villes et villages ;depuis les aides après les catastrophes naturelles, comme lors du typhon Ondoy en 2010, jusqu’aux interventions en faveur de lois plus justes . C’est le cas de la communauté d’Antipolo, une ville de plus d’un demi-million d’habitants, à l’extrême périphérie de la capitale. Elle s’est engagée dans une campagne de sensibilisation visant à protéger la famille et la vie, suite à un décret sur ce qu’on appelle la « santé reproductive ».

De particulière importance est l’engagement des entreprises qui participent au projet de l’économie de communion – les plus connues sont le Bangko Kabayan et l’APCEI à Manille, l’entreprise « Filo d’Oro » à Cebu- , l’action de volontaires hospitaliers ( Sinag Volunteers) dans diverses structures sanitaires publiques, celle de plusieurs journalistes dans les médias et de nombreuses initiatives dans le monde de l’éducation.
Teresa Ganzon, une des premières jeunes à avoir connu les Focolari dans les années turbulentes entre 60 et 70, animent avec son mari, et maintenant avec ses deux filles, aujourd’hui professionnelles, la Bangko Kabayan, déjà mentionnée, une banque rurale, avec dix mille clients. 85% sont des femmes d’origine pauvre: avec courage et ingéniosité, elles ont conquis une dignité sociale grâce aux programmes de micro-crédit. Même la récente crise n’a pas ébranlé la confiance dans la Bangko Kabayan , qui, en collaboration avec d’autres établissements bancaires dans les zones rurales et même avec certains concurrents, a contribué de manière décisive à sauver l’industrie sur le territoire dans lequel elle opère
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Philippines – Focolare Worldwide
Flickr photostream: Viaggio di Maria Voce nelle Filippine nel 2010
20 Mai 2012 | Focolare Worldwide

Tacloban City se trouve sur l’Ile de Leyte, au Nord Est des Philippines. Dans cette ville, habite Placido Mega, connu de tous sous le nom de “Plash”. Depuis 1991, il vit l’idéal de l’unité, en cherchant à concrétiser cet engagement dans la vie quotidienne.
En 1996 Placido a commencé à travailler comme guitariste, apprenant à jouer aux enfants de plusieurs écoles élémentaires. L’enseignement devient ainsi pour lui une occasion d’aimer et de servir le prochain.
En marchant sur les routes d’Ormoc, une des villes de sa province, Placido aperçoit quelques enfants étendus au bord de la route. Ils utilisent des cartons et des journaux comme tapis et abris. Certains n’ont même pas de vêtement pour se protéger du froid. Ils n’ont rien à manger, et dorment presque toujours le ventre vide.
Impressionné par cette situation, il achète un peu de nourriture et décide d’y revenir : eux, les plus oubliés, mais aussi les plus fragiles de la ville, ont trouvé un nouvel ami. Une phrase de Chiara Lubich lui tourne dans la tête : «Quand nous donnons quelque chose de nous, en mettant de l’amour dans chaque action, la vie grandit en nous ». Et la joie de cette soirée, avec la rencontre de ces enfants, en est la preuve.
Placido tient sa promesse. Mais il pense devoir faire plus, prendre soin d’eux, en cherchant une solution digne et solide. Cet Idéal, reçu des années auparavant, trouve aujourd’hui la possibilité de s’actualiser, de devenir concret en prenant en charge ceux à qui personne ne pense.
Il présente le problème à la Mairie, contacte les Organisations non Gouvernementales sur place. Sans crainte d’être moqué ou incompris, il continue à chercher une solution. Il réussit ainsi à impliquer d’autres personnes dans son projet, et s’aperçoit que lorsque l’amour évangélique devient “la règle” de notre vie, nous devenons tous plus créatifs, plus courageux et quelquefois plus héroïques.
Comment ensuite mettre les enfants dans les conditions de pouvoir donner quelque chose eux aussi ? En apprenant à jouer d’une petite guitare, l’Ukulélé, et en créant ainsi un petit répertoire que les enfants présentent au cours de deux spectacles.
Aujourd’hui, les enfants vivent au Centre Lingap, une ancienne maison de rééducation transformée en abri du Département de Santé Sociale. Placido continue à rendre visite aux petits, leur apprenant non seulement à jouer, mais aussi à prier, restant très proche d’eux.
Tiré du site : www.umanitanuova.org
19 Mai 2012 | Non classifié(e)
15 mai – 22 mai: Maria Voce en Autriche
19 Mai 2012 | Focolare Worldwide
Avertissement : toutes les informations géocodifiées figurant sur ce site sont purement indicatives. Les objets représentés (par exemple les lieux de rencontre et autres) et les systèmes de localisation ou de navigation peuvent être imprécis ou erronés pour la recherche d’adresses, de positions, de distances, d’indications et d’orientation.
19 Mai 2012 | Focolare Worldwide

Le séjour de la présidente et du co-président du Mouvement des focolari en Autriche, jeudi 17 mai, a été l’occasion de trois rendez-vous très différents et très significatifs : la visite, avec la messe et le déjeuner, à l’abbaye cistercienne de l’Heiligenkreuz, coeur mystique de la forêt viennoise; la rencontre suivante à l’archevêché de Vienne, avec le cardinal Christoph Schőnborn ; et enfin, près du Centre Mariapolis « Am Spiegeln », la soirée avec un groupe important de « Jeunes pour un monde uni » arrivés de différentes régions du pays, intitulée « Let’s Bridge Österreich » (construire des ponts en Autriche), une des étapes préliminaires vers le prochain Genfest de Budapest (31 août-2 septembre 2012).
Passant en revue les évènements de la journée, le co-président Giancarlo Faletti nous a confié «la profonde impression ressentie durant la visite à l’Heiligenkreuz, abbaye millénaire liée à un charisme – bénédictin – qui exprime toute sa vitalité à travers les murs eux-mêmes, à travers la liturgie et à travers l’accueil véritablement fraternel de la part de l’Abbé et des principaux responsables de la communauté cistercienne».

La présidente Maria Voce, à propos de l’entretien également très ouvert et cordial qu’elle a eu avec le primat de Vienne, a commenté: «Le cardinal a une grande estime du Mouvement pour ce qu’il réalise en Autriche et pour le témoignage donné par le Centre Mariapolis; il a également remercié les focolarines et les focolarini de Vienne d’avoir tout de suite accueilli et mis en acte son appel pour une école de formation pour devenir disciples du Christ. A mon tour, je l’ai remercié pour la possibilité qu’il a donné à nos prêtres de former un focolare dans la cité-pilote naissante. La vie commune entre prêtres est un sujet auquel le cardinal nous a semblé particulièrement sensible, car il a très à coeur la solitude dans laquelle ils vivent souvent. Entre autre, il a rappelé Chiara Lubich, qu’il a vu pour la première fois au Synode du vingtième anniversaire de Vatican II, auquel elle avait été invitée avec mère Teresa de Calcutta. Il était alors un jeune théologien et n’avait pas osé approcher ces deux figures, dont il admirait toute la force charismatique».
Les deux, ensuite, à propos de l’effervescente soirée passée au Centre Mariapolis – deux heures et plus de témoignages, moments musicaux et dialogue entre générations – se sont accordés pour dire: «Cela a été merveilleux, un vrai bain de vitalité. Par l’ouverture et la liberté de tant de schémas, les jeunes de toutes les parties du monde se ressemblent. C’était intéressant de voir leurs yeux, leurs visages, de les sentir projetés vers le futur mais aussi à notre écoute, car nous avons plus d’expérience derrière nous. Quand le cardinal a été informé sur eux et du Genfest, il en a été heureux. Il a fait remarqué que les jeunes ont besoin de ces manifestations de masse pour ne pas se sentir seuls et peu nombreux, mais ensemble être encouragés à témoigner leur foi en Christ».
De notre envoyé Oreste Paliotti
18 Mai 2012 | Focolare Worldwide

2012 marque pour le Mouvement des Focolari en Autriche une date importante : voici 50 ans que l’Idéal de l’unité en commençant à Insbruck, est arrivé dans ce petit pays d’une grande et riche histoire. A cette occasion, la présidente Maria Voce et le co-président Giancarlo Faletti sont venus pour rencontrer la communauté autrichienne et pour fêter ensemble cet anniversaire.
Le programme du 15 mai prévoyait une visite au Centre Mariapolis Seminarzentrum (Centre de conférences) ‘’Am Spilgeln’’ et la Cité-Pilote Giosi, tous les deux situés près du château de Schönbrunn, résidence estivale des Habsbourg au sud de Vienne.
Lieu de rencontre pour tous les membres du Mouvement, pour sa proximité de la capitale, le Centre Mariapolis est aussi un lieu recherché pour les conférences et les congrès, mais également lieu de vacances pour le tourisme. « Cette structure moderne immergée dans la nature, est une voie privilégiée pour la nouvelle évangélisation à laquelle cette année l’Eglise nous appelle » a défini Maria Voce.

Dans l’après-midi, visite à la Cité-Pilote dédiée à Giosi Guella, une des premières focolarine : une centaine d’habitants (des familles, une communauté de prêtres, des focolarine et des jeunes) parmi lesquels Gerda et Hans Schwinger ; la septantaine, mais toujours jeunes d’esprit, ils se sont transférés dans la cité-pilote pour participer activement à sa construction, en laissant maison et habitudes pour commencer, en vrais pionniers, une aventure nouvelle. Ils ont raconté leur parcours lors d’une soirée festive dédiée à la présentation de la vie qu’ils mènent et de son rayonnement externe.
« En préparant le déménagement – ont-ils dit entre autre – nous nous sommes rendu compte des nombreuses choses accumulées durant les années. Nous devions choisir lesquelles garder et lesquelles donner, car dans le nouvel appartement il n’y aurait pas de place pour tout. Un détachement réel de tout cela n’est certainement pas facile (spirituellement il nous semblait l’avoir toujours eu présent), et cela a demandé chaque fois une solution commune. Mais l’effet a toujours été d’expérimenter une liberté nouvelle. Maintenant depuis trois ans nous sommes citadins de la Mariapolis Giosi et depuis le premier moment nous nous sommes sentis à la maison. Cette vie en commun qui comprend des activités et des moments divers, est une croissance continuelle. Souvent nous accueillons des personnes de passage. Nous sommes aussi en contact avec quelques couples attirés par notre style de vie. Nous voudrions donner notre temps surtout pour construire des relations personnelles authentiques ».
Oreste Paliotti
15 Mai 2012 | Focolare Worldwide

Burgos, Jerez de la Frontera, Granada, Jaen, Madrid, Talaveira de la Reina, Vigo et Canarie ! Ce sont les villes qui, de part et d’autre de l’Espagne, ont vu le Gen Verde en scène avec leur nouveau spectacle, centré sur la figure de Marie, de laquelle il prend le titre. « Déjà dès les premiers accords – écrit Javier Rubio dans la revue espagnole Ciudad Nueva – le spectacle annonce le fil qui tisse une séquence de chansons inspirées par Marie. Mais plus que l’expression d’une dévotion, ce que le spectateur perçoit est un continuel passage de la figure de Marie à l’expérience de chaque personne, de façon à ce que l’histoire de la Mère de Jésus touche l’histoire de chacun, et que les épisodes de sa vie jettent une lumière sur les vicissitudes du temps présent ».
Après une ouverture poétique qui définit Marie comme l’étoile qui guide dans l’obscurité, le spectacle alterne les étapes de sa vie, et présente la Mère de Jésus avec les caractéristiques et les sentiments des différentes cultures. Rythmes brésiliens, coréens, africains, celtiques, composent une invocation unique, et tendent à souligner que le lien qui unit les personnes est vraiment celui de la fraternité.
Enfin, ajoute encore le directeur de la revue espagnole, « On est surpris par l’intense conjoncture entre l’expérience de chaque mère d’aujourd’hui et le moment vécu par Marie aux pieds de la croix, où elle a été capable de dépasser la douleur la plus aigüe et la plus absurde. L’ultime parole est la Résurrection du Fils, qui transforme pour toujours Marie en Mère de tous les hommes ».

Un aspect surprenant est le travail du Gen Verde en dehors du spectacle. Il s’agit d’une série de workshop, selon les différentes formes artistiques, qui figurent une photographie d’un monde uni, à partir de l’intégration entre cultures que le groupe démontre déjà avec sa même internationalité.
Durant le séjour entre chaque ville, le groupe offre en fait un vaste panorama d’activités multidisciplinaires : chants liturgiques, dialogue avec les étudiants, ou dans les prisons, et rencontres pour approfondir les valeurs universelles. L’objectif proposé, à travers la musique et l’art, est la fraternité universelle comme modèle de société. Ainsi en Espagne l’écho de milliers de personnes qui ont pris part au spectacle et celui de centaines d’étudiants dans les workshops, démontrent que cet objectif est proche.
13 Mai 2012 | Focolare Worldwide
L’Autriche, un petit pays (84.000 km²) au cœur de l’Europe, a une grande et longue histoire.
Ses 8,6 millions d’habitants parlent, en majorité, l’allemand, mais il existe aussi six groupes linguistiques reconnus. L’Autriche a toujours eu un rôle de pont entre l’Est et l’Ouest, en particulier dans les périodes historique difficiles, comme celle du « rideau de fer ». Le territoire présente un relief très varié : des plateaux secs à l’Est, de hautes régions montagneuses alpines à l’Ouest, des forêts, collines, lacs et fleuves .On connaît bien sa grande richesse culturelle, spécialement dans la musique, le théâtre et bien d’autres domaines.

Un pays riche d’histoire: le premier document dans lequel l’Autriche est mentionnée (Ostarrichi) remonte à 996. L’Autriche a connu des hauts et des bas : depuis les grandeurs de l’empire austro-hongrois au 19ème siècle (il comprenait non seulement l’Autriche et la Hongrie, mais aussi les autres républiques Tchèques, Slovaques, Slovènes, Croates, la Bosnia-Erzegovine, une partie de l’Italie, la Serbie, le Monténégro, la Roumanie, la Pologne et l’Ucraine) on est passé à l’écroulement de la monarchie, et à l’inclusion, pendant la période du nazisme, dans la zone allemande de l’Ostmark. Devenue un des pays les plus pauvres d’Europe après la Deuxième Guerre Mondiale, il connaît, les années suivantes, un grand développement qui l’a placé parmi les pays les plus riches du monde. En 1995,l’Autriche devient membre de l’Europe.
Les premiers signes des Focolari en Autriche remontent en 1952, avec la présence temporaire de quelques’ uns des premiers focolarini à Innsbruck. C’est en 1962 que s’est ouvert le premier focolare à Vienne. Ces jours-ci nous nous rappelleront les 50 ans de vie des Focolari dans ce pays d’Europe centrale, et en cette occasion la présidente Maria Voce, en visite en Autriche pour une semaine, sera présente.
La spiritualité s’est diffusée rapidement parmi les prêtres, les jeunes et les familles, et en 1963 a eu lieu à Watens (Tyrol) la première Mariapolis pour les pays de langue allemande. Depuis, cette manifestation caractéristique des Focolari est devenue un point fixe pour beaucoup ( de 500 à 1000 personnes). La Mariapolis est une expression importante du Mouvement en Autriche, avec des programmes pour tous les âges.
La spiritualité collective fait naître en beaucoup de lieux des communautés locales où jeunes et enfants, personnes de toutes les professions et de diverses traditions religieuses se sentent « chez eux ». Ils donnent ainsi une contribution à la fraternité universelle à un niveau local. Il existe actuellement 60 communautés locales.
Depuis des dizaines d’années les focolari en Autriche sont engagés dans le dialogue eucuménique, maintenant de profonds contacts avec les membres des différentes églises, en particulier avec le métropolite grec-ortodoxe M. Staikos. Parmi les membres du Mouvement, il y a aussi des chrétiens évangélistes. Dans le projet commun « Ensemble pour l’Europe » se retrouvent des mouvements catholiques, des chrétiens évangélistes et des membres des Eglises libres. Aussi avec quelques musulmans, s’est développé une relation profonde, qui a commencé avec des membres de la mosquée de Linz. Un projet-pilote ,exemplaire et sur le long terme, est le « petit déjeuner des femmes »à Hall. En 2010 en coopération avec l’université de Innsbruch a été organisé un séminaire chrétien –musulman qui se répètera.

Avec des personnes de convictions non religieuses un dialogue s’est aussi construit. Parmi celles-ci, les dirigeants du parti communiste autrichien, dès les années 90 ; une autre coopération est née dans le cadre du Forum Social Mondial Européen.
La citadelle naissante du Mouvement en Autriche, la « Mariapolis Giosi » est située au sud de Vienne. Ses habitants, des familles, une communauté de prêtres, des membres du focolare, et des jeunes. Le Centre Mariapolis « Am Spiegeln » est un lieu de rencontre aussi bien pour tous les membres du Mouvement que pour les initiatives sociales et les séminaires sur l’économie locale.
Avec une attention particulière aux nouvelles générations est né ARGE-Pédagogie, qui organise entr’autres des congrès européens de pédagogie. Pour le sport, l’usage du dé Sports4peace accompagné des règles du fairplay s’est répandue, des écoles et associations de diverses régions l’utilisent ( teamtime.net). Avec les enfants et les jeunes, diverses activités et rencontres sont nées :
Social-day, Run4unity, peace-worker, des camps d’été, des musicals et la traditionnelle fête de la fin de l’année.
Chiara Lubich a visité l’Autriche deux fois: en 1997, elle a traité un des thèmes principaux sur la spiritualité de réconciliation durant la deuxième Assemblée Eucuménique Européenne à Graz.
En 2001, invité par le maire de Innsbruck Van Staa, elle a parlé de la fraternité en politique au congrès «1000 cités pour l’Europe ». Auparavant Chiara avait rencontré 6000 jeunes dans la cathédrale de Vienne, avec le cardinal Schönborn, pour une rencontre sur l’appel à suivre Jésus.
12 Mai 2012 | Non classifié(e)
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12 Mai 2012 | Focolare Worldwide
Pour la journée du 12 mai, la mosaïque de l’édition 2012 d’Ensemble pour l’Europe est presque définie, à laquelle adhèrent les jeunes et les adultes de plus de 300 mouvements et communautés chrétiennes. Cette troisième édition internationale voudrait donner une visibilité à un dynamisme de fraternité qui traverse le continent et qui se décline sous forme d’expériences et de propositions qui touchent l’économie et le travail, la justice et la paix, l’intégration, la famille en plus d’autres thèmes.
Le moment central sera la rencontre au Square Meeting Centre de Bruxelles qui, avec les représentants des mouvements et des communautés de toute l’Europe, accueillera des personnalités du panorama politique, institutionnel et culturel européen.
Partie intégrante de la journée sont les 130 événements réalisés contemporainement dans autant d’autres villes de tout le continent, qui seront reliées par satellite et internet avec la rencontre de Bruxelles. (plus)
Site officiel – http://www.together4europe.org
Programme du 12 mai à Bruxelles – http://www.together4europe.org/fr/51-ipe-2012/154-programma-12-maggio-2012.html
Zone presse
11 Mai 2012 | Focolare Worldwide, Senza categoria
Scène, lumière, couleur, danse, musique et beaucoup de mouvement sont quelques caractéristiques du Projet « Arts & Culture reshaping urban life – Art et Culture pour revitaliser la ville » qui maintenant arrive dans sa dernière étape en Belgique avec « du Gen Rosso. 5 au 13 mai, à Bruxelles, le groupe international avec ses membres de huit nationalités met en relief l’importance de la créativité en faveur d’un monde uni. Donc, pour 120 jeunes qui participent, c’est une expérience d’unité dans la diversité.
Bruxelles est une ville vivante, mélange de nationalités et cultures diverses. Dans ce beau décor, le Gen Rosso a proposé, durant les deux premiers jours de la tournée, quelques ateliers adressés aux jeunes en vue de la représentation de la comédie musicale Streetlight sur une grande scène dans le Tour&Taxis, renommé petit palais de la ville. Les jeunes provenaient d’au moins trois souches linguistiques – flamand, français, allemand – sans compter ceux qui venaient de plus loin : Moyen Orient, Afrique, Asie. Sous le slogan « l’un pour l’autre » les travaux de préparation de la comédie musicale ont commencé dans les ateliers de danse hip-hop, musique instrumentale, Broadway, chœur, décors et danse brésilienne.
« Streetlight – The Musical » raconte un fait véridique qui s’est produit en 1969. Deux jeunes, Charles et Jordan, vivent des réalités opposées et, dans un moment important de leur vie, voient leurs histoires s’entremêler. L’un d’eux, Charles, avec ses amis du Streetlight Band, qui promeut les valeurs d’un monde uni à travers la musique, sera dans son milieu – un ghetto de Chicago – un signe de contradiction.
Voici quelques impressions recueillies auprès des jeunes :
Beaucoup de langues différentes, noms, nations, idées et attitudes, et, malgré toute cette différence, il y avait un battement de cœur commun l’un pour l’autre. Je n’oublierai jamais cela !
Je voudrais dire merci, parce qu’avant de venir ici je ne me sentais pas en paix, comme un panier vide. Mais, maintenant, je me sens comme un panier plein, plein d’amour et d’espérance, et j’aimerais les emmener chez moi. Merci !
Les derniers jours de la tournée du Gen Rosso sur le sol belge sont le 12 et 13 mai, dans le cadre de l’événement « Ensemble pour l’Europe ». La participation de la présidente des Focolari, Maria Voce, est prévue.
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Together4peace à Bruxelles est cofinancé par la Commission européenne, ) comme sous-projet du grand projet européen « Arts and Culture reshaping urban life ». Ce dernier a pour but de favoriser les relations entre les personnes à travers l’art, dans le contexte urbain. Des rencontres artistiques ont déjà eu lieu dans différentes villes, en Allemagne (Schwerte), Italie (Udine, Venise) et République tchèque (Sternberk, Olomouc), avec la collaboration du Gen Rosso. Ces rendez-vous comprennent des tables rondes, des conférences et des échanges internationaux. Together4peace est une initiative des Jeunes pour un Monde Uni du Mouvement des Focolari en Belgique (focolare.be), en étroite collaboration avec le groupe Gen Rosso et le Mouvement des Focolari à Solingen.
11 Mai 2012 | Focolare Worldwide
11 Mai 2012 | Non classifié(e)

La 15ème édition de la Semaine Monde Uni (SMU) ayant pour titre ‘’We are ready to bridge’’ (Nous sommes prêts pour construire des ponts) a commencé le 1er mai à Loppiano avec une liaison téléphonique mondiale. En bref, le web a été envahi de photos, vidéos, nouvelles, propositions et de messages à vivre durant les jours de la SMU. Cette manifestation se réalise tous les ans depuis 1996 et laisse toujours son empreinte dans la vie de nombreux jeunes impliqués dans des actions de fraternité et de sensibilisation de l’opinion publique, non seulement au niveau communautaire, mais avant tout au niveau personnel. Les échos se sont prolongés de la Syrie au Kenya, de Mexico à Singapour, de l’Argentine à l’Italie, de la cité-pilote de Loppiano à Budapest, la ville des ponts.
Cette semaine Monde Uni a été une étape fondamentale pour la préparation du Genfest qui se déroulera à Budapest du 31 août au 2 septembre 2012, avec pour titre ‘’ Let’s bridge’’ (construisons des ponts). Le moment central de la SMU a été, le premier jour, une liaison directe et mondiale à travers le site officiel, et aussi à travers les contenus diffusés sur Twitter, Facebook, Youtube et Blogs.
Chaque jour des milliers de Jeunes pour un Monde Uni (GMU) sont allés sur les réseaux proposés, qui allaient de l’écologie à la spiritualité. L’année du Genfest finira avec la 16ème SMU le 1er mai 2013.
Effectuons maintenant un tour du monde pour connaître la réponse créative de tous ceux, qui, de différentes cultures, ont adhéré à l’invitation à prendre part à cette manifestation.
Voici quelques flashs :

PANAMA – Dans la communauté de Pacora, le 29 avril, la journée d’ouverture de la SMU réunissait 500 jeunes. Méditations de Chiara Lubich, Mère Thérésa de Calcuta et Gandhi. La vie de Chiara ‘Luce’ Badano a été présentée. Mgr. Yovko Pishtiyski (secrétaire de la Nonciature Apostolique au Panama) a célébré l’Eucharistie.
BRESIL – Les JPMU de Manaus ont préparé une minestra (soupe de légumes italienne) pour la porter tôt le matin au centre-ville et l’offrir aux plus démunis. Ils ont ainsi parlé à beaucoup d’entre eux, en accueillant leurs difficultés.
CONGO – à Kinshasa les JPMU ont visité un centre pour handicapés, et proposé un programme d’une journée pour les jeunes, ayant pour titre : ‘’construire des ponts de fraternité‘’.
TERRE SAINTE et ITALIE – les JPMU de Terre Sainte et d’Italie se sont engagés dans le ‘’Projet – Ways of peace’’ (Chemins pour la paix). Un groupe de jeunes de Terre Sainte en visite dans les Marche et en Emilia Romagna y a participé pour construire des ponts entre les religions et les cultures différentes.
ITALIE – à Turin s’est déroulé ‘’Enjoy the Fluo’’ Volley-ball, un tournoi de volley-ball nocturne, avec une particularité : ils ont joué éclairés seulement de quelques lampes qui rendaient fluorescents les maillots et les lignes de champ, balle et filet précédemment traités avec du verni spécial. Les équipes inscrites étaient au nombre de 7 avec environ 90 participants, sans compter tous ceux qui sont venus seuls ou en supporteurs.
Sant’Anastasia (NA) – Avec l’association ‘’Lucincitta’’ les JPMU ont organisé la représentation ‘’Something Bright’’ une comédie musicale, pour raconter la vie de Chiara Luce Badano. La soirée à laquelle ont participé environ 500 personnes, a été sponsorisée par la Commune.
Poggio Mirteto (RI) – les JPMU ave le ‘’Bloccoverde Greenaction’’ ont porté de l’avant d’intéressantes initiatives pour l’amélioration et la sauvegarde des espaces verts publics.

SUISSE – à Montet a eu lieu pour la troisième fois la Journée Uni’’ à laquelle ont participé 120 jeunes de la Suisse française, avec workshop qui avait comme arguments : la réponse chrétienne à la souffrance ; quel sens donner à la vie ; un regard social, et comment aider un ami en difficulté.
De cette SMU, qui a mis en lumière des initiatives déjà existantes et en a produit de nouvelles, a émergé un projet qui veut ‘’raconter’’ les actions de fraternité qui se réalisent dans le monde. Nous l’avons appelé ‘United World Project’. Nous voudrions créer un observatoire permanent, qui mesure à 360° le développement des pratiques de fraternité’’ dit Letizia qui fait partie de l’équipe des organisateurs du Genfest. Le rendez-vous que les JPMU ont eu avec les Nations Unies à New York, le 30 avril, a encouragé à aller de l’avant pour faire en sorte que ce projet soit reconnu comme une pierre fondamentale pour la paix et le développement des peuples.
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The Genfest 2012 project has been funded with support from the European Commission.
This communication reflects the views only of the author, and the Commission cannot be held responsible for any use which may be made of the information contained therein.
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10 Mai 2012 | Focolare Worldwide

Serenella Silvi aux côtés de Chiara Lubich, à la sortie de la mosquée, le 18 mai 1997
« Un moment lumineux dans la relation entre chrétiens et musulmans. » C’est le titre qu’a donné un journal new-yorkais à l’événement qui se produira précisément à New York, le 20 mai prochain, dans la mosquée de Malcom Shabbaz, intitulé « Our Journey Towards the Excellence of the Human Family ». C’est le souvenir de ce pacte sans précédent conclu entre deux leaders, l’imam W.D. Mohammed et Chiara Lubich, de travailler ensemble pour la réalisation de la fraternité dans la famille humaine. Approfondissons ce qu’il s’est passé alors, grâce au récit de Serenella Silvi, témoin direct de ces événements.
Ce jour-là, à Harlem, aux côtés de Chiara. « 18 mai 1997. Le souvenir de ce jour restera pour toujours dans mon âme. J’étais à côté de Chiara lorsque nous avons franchi ensemble le seuil de la Mosquée Malcolm Shabazz, toutes deux portant un tchador. La foule était nombreuse. Chiara s’était préparée avec grand soin. Elle sentait que nous allions vivre un moment très important. En entrant, l’atmosphère avait quelque chose d’incroyable. Ensuite, durant son discours, c’était comme si elle parlait à un groupe de personnes qu’elle connaissait depuis des années.
À la fin du programme, nous marchions vers la sortie ensemble, lorsque tout d’un coup elle m’a prise par le bras. « Viens », a-t-elle dit, « j’ai besoin que tu traduises pour moi. » Je l’ai suivie dans le bureau de l’imam Izak-El M. Pasha, où l’imam W.D. Mohammed venait également d’entrer. « Imam Mohammed », a dit Chiara, « faisons un pacte, au nom du Dieu unique, de travailler assidument pour la paix et l’unité. » La réponse de l’imam Mohammed a été immédiate. « Ce pacte est scellé pour toujours, a-t-il déclaré. « Dieu m’est témoin que tu es ma sœur. Je suis ton ami et je t’aiderai toujours.« C’était un moment très fort. C’étaient deux grands leaders qui répondaient à un appel de Dieu, celui de donner vie à un monde de paix et d’amour. Ils avaient compris qu’en travaillant ensemble ils pourraient contribuer à le rendre réalité.
L’imam Mohammed et Chiara Lubich provenaient de deux cultures et de deux religions très différentes. Ils avaient connaissance l’un de l’autre, mais ce jour-là ils se rencontraient pour la première fois en personne. En invitant Chiara, l’imam avait accompli un grand acte de confiance, sûr qu’elle aurait été en mesure d’aider sa communauté.
« Laisse-moi marcher au milieu de ces personnes », a-t-elle confié. Elle aimait déjà les partisans de l’imam W.D.
Dans la voiture avec elle, certains d’entre nous commentaient cet événement extraordinaire, lorsque Chiara a soudainement demandé du papier et un stylo. Elle voulait écrire au Mouvement des Focolari dans le monde qu’il s’était passé quelque chose d’important ce jour-là. Elle cherchait les bons mots, lorsque lui sont venues à l’esprit quelques expressions des Gen 3, les jeunes du Mouvement, utilisées pour décrire leur récent congrès : « C’était super… c’était méga ! ».
Imam Pasha avait tout préparé avec beaucoup de soin et, par la suite, il a continué à maintenir vivante, dans sa communauté, la réalité vécue.
À partir de ce jour, chaque fois que je me rendais à la mosquée, j’avais l’impression que toute personne que je rencontrais dans la rue connaissait Chiara, savait ce qu’il s’était passé et nous reconnaissait comme ses partisans. Les gens nous demandaient toujours comment elle allait, ce qu’elle faisait, où elle voyageait.
Un moment de Dieu ! Un grand moment de Dieu même ! Cela n’arrive pas tous les jours, et je sens que nous devons tout faire pour que cela continue à travers notre vie, pour poursuivre les fruits d’unité que cette rencontre a produits ».
Par Sharry Silvi
Ancienne éditrice de la revue américaine Living City, Sharry Silvi a été coresponsable du Mouvement des Focolari de la région de la Côte est des États-Unis en 1997.
8 Mai 2012 | Focolare Worldwide

« L’Institut de Technologie de Costa Rica est l’unique université spécialisée dans l’enseignement de la technologie dans notre pays. En 2003, on m’a demandé de préparer un cours pour la formation humaniste des étudiants auquel j’ai donné ce titre: « La culture de l’altérité: une espérance pour le monde d’aujourd’hui ».
La méthodologie du cours s’appuie sur l’éducation en tant que processus de transformation dans la société. L’altérité produit la liberté, avec la possibilité de toujours recommencer. Elle développe le sens de la vie, l’interdépendance et la solidarité. Il s’agit de la capacité pour l’être humain de développer « l’intelligence de l’amour » qui permet de comprendre et de promouvoir des initiatives concrètes en faveur des autres: s’occuper de quelqu’un, manifester de la tendresse, de la sympathie, de la compréhension, rendre service.
Pour atteindre ce but, on utilise des techniques traditionnelles comme le cours magistral, le théâtre, le ciné forum, la lecture guidée en groupes, dans lesquels les jeunes réfléchissent sur l’actualité et la façon dont ils peuvent réaliser des actions positives pour les autres. Le cours comprend quatre modules hebdomadaires de trois heures. Plus de mille élèves l’ont déjà fréquenté. En dehors de l’Institut, les élèves mettent en pratique ce qu’ils apprennent et durant la leçon suivante ils racontent aux autres comment cela s’est passé.
En mettant en pratique l’altérité, une étudiante a commencé à dédier de son temps à sa petite soeur trisomique: elles se sont parlées, sont allées au cinéma, ont dansé, mangé à l’extérieur. Elle a découvert une personne intelligente, avec des goûts semblables aux siens et avec qui il était agréable de rester.

Une autre étudiante: « J’étais assise dans le bus, lorsque est montée une dame chargée de sacs. Au début, je ne voulais pas lui céder ma place, car j’étais fatiguée. Puis je me suis rappelée que j’avais décidé de mettre en pratique ce que j’avais appris en cours, alors je lui ai proposé ma place. Nous sommes descendues au même arrêt. Comme il pleuvait, je l’ai accompagnée avec mon parapluie jusqu’à chez elle, en l’aidant à porter ses sacs. J’étais heureuse et elle aussi, au point qu’elle m’a fait entrer, m’invitant à prendre un café. Depuis, nous sommes devenues amies ».
Avec un des groupes, nous allons dans une maison de retraite. La semaine suivant cette expérience, je me souviens qu’un jeune nous a dit: « Je ne voulais pas y aller car je ne me sens pas bien avec les personnes âgées. Cependant, j’y suis allé pour relever ce défi de vivre l’altérité là où ça me coûtait le plus. Au début, cela a été difficile, mais en voyant mes camarades, cela m’a encouragé. Cela a été un beau moment. J’ai ressenti une plénitude et un bonheur si grands que, ce jour-là, je n’ai pas eu besoin de me droguer pour me remonter, comme je le fais parfois”.
Cette proposition éducative est aussi une réponse à la crise que nos pays traversent actuellement dans toutes ses dimensions: économique, politique, sociale, culturelle et environnementale. Pour cette raison, nous approfondissons aussi le projet de l’Economie de Communion, l’expérience du Mouvement politique pour l’unité, l’art en communion et la protection de la nature. »
(Témoignage raconté lors du Symposium international sur la fraternité le 4 avril 2012, à l’Université Manuela Beltrán de Bogotá, en présence de Giancarlo Faletti, co-président du Mouvement des focolari).
7 Mai 2012 | Non classifié(e)

« Les Mouvements ecclésiaux et Nouvelle évangélisation » est le titre du quatrième rendez-vous des membres du Mouvement des Focolari engagés dans la communion et la collaboration à différents niveaux avec les réalités charismatiques qui enrichissent l’Église.
Les représentants proviennent en grande partie d’Italie, mais aussi d’autres pays européens : Espagne, Suisse (sa première participation), Allemagne et République tchèque. Le timbre international est aussi donné grâce aux nouvelles parvenues d’Argentine et du Brésil, qui disent tout le ferment et toute l’impulsion qui existent partout de la part des laïcs, à contribuer activement dans l’Église et dans l’humanité. Elles confirmaient en ce sens la valeur des charismes dans leur particularité la plus authentique : signes des temps et réponses aux besoins de chaque époque. Un exemple est ce qu’il s’est passé en Amérique centrale, lorsque les responsables de différents mouvements ecclésiaux se sont réunis dans la ville de Guatemala.
Parmi les arguments centraux, un rendez-vous a été fixé par l’Église catholique, pour octobre prochain, avec l’Assemblée générale du Synode des Évêques sur le thème : « La nouvelle évangélisation pour la transmission de la foi chrétienne », approfondi aussi à travers l’étude des Lineamenta, le document de travail qui introduit au Synode.
En passant en revue les points des Lineamenta, on a constaté l’implication des Mouvements ecclésiaux, amplement appelés en cause, en tant que promoteurs de l’évangélisation, et donc cités dans certains passages : « … le printemps des mouvements (…) sont des signes visibles d’un sentiment religieux qui ne s’est pas éteint » (n°8). « (…) Il faut reconnaître comme un don de l’Esprit la fraîcheur et les énergies que la présence de groupes et de mouvements ecclésiaux ont pu inspirer dans cette tâche de transmission de la foi » (n°15).

Guatemala mars 2012 : Maria Voce rencontre les responsables des mouvements éclésiaux
Dans les Lineamenta, on met en évidence, encore, l’importance d’être un peuple qui annonce l’Évangile : jeunes et familles, l’ensemble des fidèles, témoins personnels et globaux, capables de diffuser un style communautaire qui va au-delà des propres limites pour s’ouvrir au dialogue avec tous les hommes, croyants et non-croyants, porteurs d’une vie imprégnée d’Évangile dans les scenarii du monde.
Les scenarii du monde n’ont pas pu mettre de côté celui de la politique et, lors de la conclusion de la première journée, un moment pour regarder l’Europe, le rendez-vous où des Mouvements catholiques et des différentes Églises chrétiennes en sont les promoteurs : « Ensemble pour l’Europe » (www.together4europe.org). Le programme s’est poursuivi par une réflexion sur Igino Giordani, avec diapositives et vidéos : « Igino Giordani – La politique comme prophétie ». La vision de l’Europe de Giordani, qui, même en vivant durant les années de l’après-guerre lorsque la reconstruction de l’Italie était une priorité, élargissait son regard par-delà les Alpes pour regarder l’Europe dans son unité en arrivant à inclure, en des temps politiquement difficiles, la Russie également.
D’autres suggestions pour continuer la réflexion sur les Mouvements ecclésiaux : « Paroles » qui évangélisent ont été offertes par les textes de Chiara Lubich, choisis pour aider à comprendre que chaque mouvement dans l’Église est une parole de l’Évangile traduite en vie.
Il en est résulté une compréhension renouvelée de la beauté du « jardin » de l’Église : faire en sorte que les nombreuses « Paroles » et les nombreux charismes vivent en communion entre eux pour ensuite se déverser sur le plan civil, en filtrant toute la fascination de l’Évangile qui devient vie.
7 Mai 2012 | Non classifié(e)

Quatre ans après sa naissance, l’Institut universitaire Sophia (Loppiano, Florence – Italie) renouvelle le graphisme et le contenu de son portail.
Avec le récent étoffement de la proposition formative et l’introduction de nouveaux domaines de spécialisation – trois nouveaux cours : Études politiques, Économie et management, Ontologie trinitaire – le site reflète maintenant plus fidèlement les objectifs : fournir à la femme et à l’homme d’aujourd’hui les instruments pour comprendre et contribuer à recomposer la complexité de l’époque moderne.
« Nous avons voulu créer une plateforme qui communique de la façon la plus claire possible ce qu’est et ce que fait Sophia, explique José Luis Bomfim, Brésilien, designer responsable du projet. Les pages se révèlent graphiquement plus épurées, et nous visons à fournir une information plus accessible pour permettre à l’utilisateur une plus grande navigabilité et richesse de contenus, en donnant des instruments supplémentaires pour suivre les principaux événements soutenus par l’Institut. De plus, l’intégration avec les réseaux sociaux, comme Facebook et Twitter, a été optimisée.
Les nouveautés du portail. Parmi les différentes nouveautés, une « Media Gallery » plus riche en vidéos et images qui décrivent au mieux la vie de l’Institut et la page « News et Événements » qui donnera prochainement la possibilité de s’enregistrer en ligne et de recevoir un courriel qui rappelle le rendez-vous le jour précédent. En outre, il sera possible de télécharger le calendrier des événements au moyen de Google Calendar et de ressources similaires.
Un important espace est dédié à l’offre académique, ainsi qu’aux témoignages d’étudiants et anciens étudiants (enrichies par des contenus multimédia), afin de favoriser une plus grande compréhension de la particularité de Sophia au niveau académique et du vécu.
Une page est en outre dédiée à la synergie éditoriale renouvelée avec la maison d’édition Città Nuova. Il est possible de visionner la version numérique de la Revue Sophia, en plus des collections de livres publiés en collaboration avec Città Nuova, qui peuvent être achetés en ligne sur le site de l’éditeur.
7 Mai 2012 | Non classifié(e)
“ La grandeur de Marie est le reflet de la grandeur de Dieu : image et ressemblance, comme on pouvait s’attendre d’une créature qui voulait être seulement la volonté de Dieu en acte. Une grandeur en parfaite unité avec la simplicité. On ne trouve rien de compliqué en elle : tout est droit et limpide et régulier. Paroles recherchées et gestes étudiés sont inutiles pour s’approcher d’elle. Il suffit de dire sa pensée, et qu’elle dise la sienne, en toute vérité et complètement.
C’est pour cela qu’elle est libre. Déjà libre des innombrables précautions et attentions avec lesquelles l’homme s’approche de son semblable, avec une charge intérieure de peurs et de calculs, de fantasmes et de désirs. Marie aime : elle est libre. Elle aime en Dieu et pour Dieu : c’est pourquoi elle n’a pas peur, elle est libre de la peur. Ne l’épouvantent ni Hérode, ni les gardes du prétoire, ni la foule déchaînée : elle fait la volonté du Père, le reste compte-t-il ? Si Dieu est avec elle, qui sera contre elle ?
Ainsi elle est une créature qui a compris la vie et l’a vécue: elle n’a pas passé les années à cultiver des illusions et attendre les occasions, et à gémir sur les désillusions, s’éveillant chaque matin avec une nouvelle angoisse, pour s’endormir le soir avec une nouvelle défaite. Marie a cueilli de l’existence ce qu’elle peut donner de plus beau : la foi en l’Eternel, la décision de vivre, instant après instant, l’union avec l’Eternel ; et dans cette communion, les personnes et les choses se présentent dans une lumière limpide, et dans l’amour, elles perdent leurs complications spectroscopiques.
Dans son portrait, il n’y a aucun signe de complaisance personnelle, d’amour de soi, d’orgueil ou d’ennui: elle recevait de la part de Dieu, et de Jésus sur terre, et de Joseph l’amour le plus grand et elle le redistribuait autour d’elle. Pour définir sa conduite, il suffirait de dire qu’elle aimait tous, qu’elle aimait chacun, qu’elle aimait toujours : servante de Dieu en personne, des fils de Dieu.
En dehors de Nazareth, bien peu de gens la connaissaient: et à Nazareth, bien peu parlaient d’elle. Sa journée était enveloppée de silence. D’ailleurs, habituellement, on ne parle pas de ceux qui vivent de leur travail, dans la chasteté, dans l’obéissance à leurs devoirs : les journaux débordent d’articles sur les truands et les killers, sur ceux qui violent l’intimité, les règles, la liberté. Dans les chroniques, ce sont les stars et les démagogues, anormaux et criminels,- deux ou trois cents noms répétés- qui ont une place immensément plus grande, et non pas les milliers de mères et de travailleurs, de sœurs et de missionnaires, la foule des humbles qui font vivre la société.
Et Marie fut le prototype de cette vie pleine, réelle: si par la passion de Jésus elle vécut les souffrances les plus atroces, dans la mission de Jésus, à laquelle elle avait lié sa propre existence sur la terre, elle vit les joies les plus sublimes. Son amour pour Dieu et pour les hommes la nourrit d’extases ; pour qui fut proche d’elle sur terre comme pour ceux qui la recherchent au ciel, elle fut source de joie : cause de notre joie. La joie était Dieu en elle : Dieu qui donnait sens et valeur à tout ce qu’elle vivait : aussi à la souffrance.
Et voilà ce qui est beau : en Marie et avec Marie, elle qui met « sur nos routes » Jésus, et donc Dieu Tout-puissant, notre existence peut devenir un avant-goût de paradis : une expérience de béatitude divine qu’il vaut la peine, et même plus, la joie, de vivre. »
Extrait de : Maria modello perfetto, Città Nuova, 20017, pp.214-219
6 Mai 2012 | Focolare Worldwide
Pain parfumé et sel sont les cadeaux que la Russie offre à qui arrive sur cette terre immense qui s’étend de l’Europe à l’Asie, de l’océan Arctique à l’océan Pacifique. Les blessures de l’histoire soviétique brûlent encore : des souvenirs très vifs du socialisme et de ses tentatives pour effacer, rayer Dieu, et la mémoire du sang versé par les orthodoxes pour rester fidèles à leur foi.
Cependant, derrière ce sombre rideau de fer impénétrable au monde, les visites touristiques de quelques focolarini, le déplacement d’une famille hongroise et les rencontres en Occident avec quelques prêtres ont silencieusement diffusé la spiritualité de Chiara Lubich, dans cette terre.
Aujourd’hui, il y a des communautés animées par cette spiritualité de part et d’autre de l’Oural, en Sibérie, à Tcheliabinsk, Novossibirsk, Omsk, Divnogorsk et Krasnoïarsk.
En parcourant à nouveau les étapes de cette histoire – à partir des premiers contacts dans les années 70 avec des personnes de l’Union soviétique à l’époque, grâce à des focolarini présents en République démocratique allemande – on arrive au moment où toute la communauté du mouvement se rassemble pour la première fois de tout le pays, à l’occasion de la visite de la présidente Maria Voce et du coprésident Giancarlo Faletti à Moscou, en mai 2011. Deux cents personnes sont présentes, venant de Saint-Pétersbourg à Krasnoïarsk, après avoir affronté des voyages de 42 heures pour ceux qui viennent de Tcheliabinsk, qui ont traversé 3500 km de steppes et forêts en train.
« Arrivée en Russie, je me suis retrouvée immergée dans une unité plus profonde avec Dieu – raconte la présidente des Focolari en ces jours-là – et je me suis rappelé une expression, peut-être étudiée en littérature, qui disait : La sainte Russie. Je me suis senti portée par cette vie de sainteté qui se respire dans cette nation, dans l’histoire de son christianisme. J’ai compris que le don pour moi et pour l’humanité que la Russie peut faire est cette sainteté, grâce aussi aux martyrs de toutes les Églises. »

Les histoires des pionniers fascinent encore aujourd’hui : ce sont les détails des rendez-vous secrets, mais aussi les souvenirs des persécutions, racontés par Oleg, un des disciples du prêtre orthodoxe Alexandre Men, tué en 1990.
Men avait créé une petite communauté d’étude de l’Évangile, avec une grande ouverture œcuménique, et ses disciples sont nombreux à s’être rapprochés de l’expérience des Focolari. Ensuite, c’est la surprise de la découverte d’une spiritualité évangélique qui va au-delà de la différence et de la méfiance entre les Églises. Père Vladimir, prêtre orthodoxe de Saint-Pétersbourg, rappelle que ses « préjugés sur le catholicisme ont été effacés par la fascination, l’attrait de la vie spirituelle du focolare, qui ne connaît pas les frontières confessionnelles et incarne le christianisme, l’amour réciproque au quotidien ».
Parmi les pionniers de ce défi, Eduardo Guedes, focolarino portugais, qui a dépensé ici aussi dans ce territoire, forces, enthousiasme, intelligence ; il est mort en janvier 2011, et beaucoup ici présents se souviennent de lui : sans proclamation, avec douceur il a témoigné d’un Dieu qui n’abandonne pas, n’oublie pas, mais sait toujours accueillir, les malheureux et les puissants, et faire grandir dans cette « sainte Russie », le désir d’une sainteté moderne et pour tous.
Et aussi Régine Betz, focolarine allemande, qui a vécu à Moscou de 1990 à 2008, tissant des relations vraies et durables avec de nombreuses personnes.
Après l’effondrement du régime soviétique, on remarque dans la société russe une recherche d’identité. Dans cette démarche, la manière d’agir du Mouvement a toujours été appréciée, en particulier dans la relation avec l’Église orthodoxe russe. Aux manifestations des Focolari participent aussi de temps en temps des représentants officiels du Patriarcat de Moscou. La présence de Giancarlo Faletti, coprésident du Mouvement des Focolari à l’intronisation du patriarche Cyrille 1er en février 2009 a été très importante pour la communauté. Le projet « Ensemble pour l’Europe », auquel ils participent depuis 2004, est suivi avec un grand intérêt par un certain nombre de membres d’associations orthodoxes.
La majorité des membres de la communauté des Focolari à Moscou est orthodoxe. Elle compte de nombreuses familles, dans une société où l’institution familiale est mise à rude épreuve, et beaucoup de jeunes, qui savent s’engager de façon radicale pour l’Évangile.
À l’occasion du troisième anniversaire du départ de Chiara Lubich, le 18 avril 2008, à la basilique Sainte-Marie-Majeure, à Rome, l’une de ces jeunes, Nina Vyazovetskaya, s’est exprimée ainsi : « Je viens de Moscou, j’appartiens à l’Église orthodoxe russe. Je suis médecin et j’ai travaillé pendant deux ans comme interne à l’hôpital de Moscou. J’ai grandi dans une famille non croyante, comme la plupart des gens en Russie. En 1990, on m’a baptisée un peu « par hasard », parce que, avec l’effondrement du communisme, il y avait une période de grands changements et tout le monde cherchait quelque chose de nouveau. Mais, après ce jour là, je ne suis jamais allée à l’église. La rencontre avec le Mouvement des Focolari a marqué un tournant : J’ai rencontré Dieu et ma vie a changée. Pour le connaître, je me suis adressée aux focolarines, qui sont catholiques, et elles m’ont amenée vers mon Église orthodoxe. Ainsi, j’ai commencé à découvrir la beauté et la richesse de l’Église, le fait d’être chrétienne, de vivre pour Dieu. Et maintenant, j’ai pris la décision de suivre Dieu, derrière Chiara, dans le focolare ».
Focolare Worldwide – Russie
5 Mai 2012 | Focolare Worldwide
Le premier congrès international en Afrique pour les fillettes membres des Focolari s’est déroulé au Kenya, dans la « cité-pilote Piero » (Nairobi), durant les jours de Pâques, et a rassemblé les gen 4 provenant du Rwanda, Ouganda, Tanzanie et Kenya.
Comment a-t-il été possible de réunir des fillettes de pays qui, jusqu’il y a peu, étaient en guerre entre eux ? Comment vaincre les distances avec le manque de communication ? Comment trouver les moyens économiques pour couvrir les dépenses ?
Seule une grande motivation pouvait surmonter toute difficulté : la découverte de l’Évangile par ces fillettes et leur désir de se retrouver ensemble pour partager les expériences faites en le mettant en pratique et la joie qu’il produit.
« L’Évangile, le plus beau des livres » a été choisi comme slogan du congrès, parce qu’il est le fruit d’une expérience déjà faite avant de venir. En effet, les gen 4 sont habituées à vivre « l’art d’aimer », c’est-à-dire toutes les phrases de l’Écriture qui soulignent l’amour : aime ton prochain comme toi-même, aimez-vous les uns les autres, aime ton ennemi…
De nombreuses gen 4 ont écrit de petites lettres qu’elles ont voulu adresser à Jésus : « C’était un grand succès ! » ; « Je suis très contente de participer à ce congrès. Jésus, aide-moi à comprendre ce que tu attends de moi » ; « Cher Jésus, merci pour tout ce que tu as fait pour moi. Je te donne tous mes actes d’amour. Je veux être comme toi, aide-moi à faire les choses comme toi » ; « Cher Jésus, j’ai compris que nous devons aimer les autres comme nous-mêmes, que nous devons partager ce que nous avons avec ceux qui n’ont pas » ; « J’ai aidé ma sœur à ranger ses vêtements. Et j’ai été aidée par mon amie kenyane à ranger mes vêtements. Je t’en remercie » ; « Merci de nous avoir donné la vie. Je t’aime comme je n’ai jamais aimé personne… ». Et on pourrait continuer indéfiniment.
La Semaine sainte, vécue aussi intensément dans l’amour réciproque, a été une vraie rencontre avec Jésus : du Vendredi saint vécu avec l’attitude de consoler qui souffre, qui est pauvre, marginal… jusqu’au jour de Pâques, où nous avons organisé une grande fête. En présence des habitants de la cité-pilote Piero et de quelques parents de Nairobi, dans un climat incandescent de joie, les gen 4 ont exprimé, par des danses et des chants, l’immense joie procurée par la présence du Ressuscité au milieu d’elles.
Maria Voce, présidente des Focolari, leur avait écrit, entre autres : « Ce seront certainement de magnifiques jours durant lesquels vous pourrez mieux connaître Jésus et les moments importants de Sa vie. Ouvrez vos cœurs à Jésus, gen 4, et dites-Lui : « Je t’aime, Jésus. Merci pour tout ce que tu fais pour moi et pour chacun. Apprends-moi à aimer toujours plus comme Tu le fais. » Il vous aidera sûrement et vous rentrerez chez vous heureuses et prêtes à amener partout Son amour et Sa joie ». Et c’est ce qu’il s’est passé.
4 Mai 2012 | Focolare Worldwide

« Il y a environ quatre ans, lorsque la Sclérose latérale amyotrophique (SLA) a été diagnostiquée à Fernando, un frisson a parcouru tout mon corps, raconte Maria. J’étais effarée et emplie de peur. Lui, pressentant mon état d’âme, m’a chuchoté : “Je suis prêt. Tu verras, Dieu nous donnera la grâce pour ce moment précieux”. Je me suis sentie renaître : moi aussi je veux adhérer au dessein d’amour que Dieu a préparé pour nous. Ainsi, nous commençons cette aventure.
Quelque temps après, Fernando est hospitalisé en Unité de Soins intensifs pour une crise respiratoire, mais notre façon d’affronter la maladie sereinement et l’attitude d’amour qu’il avait envers les médecins et infirmiers ont fait que l’approche rigidement professionnelle devienne familiale et affectueuse.
Toute la famille du Mouvement des Focolari et les personnes rencontrées durant toute notre vie sont à nos côtés. Autour de nous, une authentique compétition d’amour se développe : je n’ai jamais pris les transports publics, un tournus est organisé pour m’accompagner à l’hôpital et pour régler les nombreux papiers nécessaires pour mettre en place les soins à domicile.
Lorsque Fernando est rentré à la maison, j’ai affronté les difficultés de la vie quotidienne pour l’assister jour et nuit, et j’ai appris à utiliser les instruments nécessaires pour garantir sa vie. La nuit, mes oreilles sont toujours vigilantes et mon sommeil, souvent interrompu. Mais, si quelques fois je suis un peu tendue, le regard amoureux de Fernando me soutient toujours.
Durant ces quatre ans, j’ai expérimenté continuellement que Dieu est Père et est présent chaque jour, de la plus inattendue des manières, surtout à travers les frères. Un matin, le docteur venu pour les soins à domicile me trouve au lit, parce que je me sentais mal. Alors, après avoir accompli son travail, elle prépare la soupe, remplit le lave-linge et donne à manger à Fernando.
De petites actions similaires se produisent chaque jour. Un dimanche, la réserve de gants nécessaires pour les services d’assistance était épuisée et, à ce moment-là, arrive la voisine qui, sans rien savoir, m’apporte une boîte de cent gants. Les petites formalités de tous les jours trouvent aussi une solution, parce que quelqu’un sonne à la porte et dit : “Tu as des factures à payer ?”.
Fernando n’est pas un malade difficile : avec ses 87 ans, la joie et la bonne humeur envers tous prédominent en lui. Il se tient informé et continue à suivre plus particulièrement la politique et surtout l’école du Mouvement politique pour l’unité. Il a été maire de Ghilarza (Oristano) pour trois mandats et directeur du CED (Centre de traitement des données, Région Sardaigne). Il a spécialement dans son cœur les jeunes, auxquels il suggère de s’engager en politique et recommande : “Il est nécessaire de faire la purification de la pensée”.
Pendant ce temps, la maladie évolue et empêche les actions les plus simples et élémentaires, mais il vit cette réalité dans une dimension “céleste”, en cherchant à faire la volonté de Dieu avec simplicité, comme lorsqu’il allait bien. Sa foi soutient nous tous qui l’entourons. Si quelqu’un vient lui rendre visite et le plaint, il me confie ensuite : “Eux parlent de mort, moi je sens la vie qui déborde !” et il n’hésite pas à communiquer à des croyants et non-croyants son expérience et philosophie de vie : “Je me remets complètement à Dieu, comme Jésus. Lorsque j’ai peur, je ne crains pas. La peur détruit la vie”. »
2 Mai 2012 | Focolare Worldwide
Une initiative avant-gardiste en Amérique latine. Elle prend le nom de “Projet Innocence” et est soutenue par la Faculté de Droit de l’Université Manuela Beltrán de Bogotá. Le projet vise à rouvrir, gratuitement, des affaires de personnes condamnées injustement, mais privées des ressources économiques nécessaires pour payer leur défense.
L’initiative naît en 2007. « En général, les affaires que nous affrontons le plus fréquemment – explique Juan Carlos Cárdenas C., directeur du “Projet Innocence” – sont celles qui concernent une négligence ou une erreur dans l’identification des auteurs des infractions. Ce sont des affaires dans lesquelles les fonctionnaires judiciaires omettent de faire correctement leurs devoirs et, en raison d’actes de négligence, formation insuffisante, faute de preuves ou faux témoignages, mais aussi corruption, de mauvaises décisions sont prises, qui condamnent injustement une personne. »
Le “Projet Innocence” est composé d’une équipe interdisciplinaire de travail, dont font partie des avocats, des psychologues, des détectives et, naturellement, des étudiants de tous ces domaines d’étude.
Divisés en groupes de travail, les représentants du Projet Innocence visitent les Centres pénitentiaires de Bogotá (pour hommes et femmes) deux fois par semaine. Dans ces Centres, les détenu(e)s s’inscrivent sur une liste d’attente pour être reçu(e)s. Les déclarations d’innocence de la part de parents ou amis affluent, ainsi que les demandes d’aide par courrier électronique à travers la page web .
Un avocat professionnel, un surveillant et, en général, des étudiants en droit et en psychologie participent à l’entretien : « On ne perd jamais de vue – souligne le directeur du Projet – le fait qu’il pourrait s’agir de l’unique opportunité qu’a cette personne d’être écoutée ».
« Normalement – explique l’avocat Cárdenas – les détenus affirment que, lors du procès et du jugement, il y a eu des erreurs. Pour cette raison, il est important d’avoir une formation professionnelle sérieuse et profonde. On part du respect et de la conviction que tous les jugements rendus par les juges sont fondés sur le principe de légalité et de rectitude. Il est donc encore plus difficile de démontrer à l’administration de la justice qu’elle s’est trompée, après qu’un jugement a été rendu en dernière instance. Par principe, notre travail ne consiste pas à chercher à identifier le fonctionnaire qui s’est trompé, mais plutôt à démontrer où et quelle a été l’erreur commise à l’interne de ce procès qui a amené à la condamnation d’un innocent. »
Au “Projet Innocence” parviennent des affaires comme des enlèvements, homicides, crimes sexuels, extorsions, blanchiment d’argent, mais derrière lesquelles il y a des personnes injustement accusées et privées de liberté. Comme l’affaire de Manuel Mena, condamné à 17 ans de prison pour un homicide qu’il n’a pas commis. Après trois ans et demi en prison et un travail rigoureux accompli par l’équipe de l’Université, pour analyser preuves et faits, la Cour constitutionnelle a annulé le jugement de condamnation, en ordonnant la libération immédiate.
« Les détenus – conclut le professeur – sont parmi les plus nécessiteux de la population ; ils ont besoin d’aide et de solidarité. Mais ceux qui vivent un procès de réhabilitation ont aussi besoin d’un soutien amical, d’un conseil, d’une écoute. Le monde de la justice doit aussi être renouvelé par l’Évangile et par la vérité, et cette initiative, pour nous qui sommes engagés, représente un petit grain de ce renouveau. »
(Témoignage raconté lors du Symposium international sur la fraternité le 4 avril 2012, à l’Université Manuela Beltrán, avec la présence de Giancarlo Faletti, coprésident du Mouvement des Focolari.)
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Juan Carlos Cárdenas C., directeur du “Projet Innocence”, enseigne le Droit à l’Université Manuela Beltrán de Bogotá (Colombie). Il est engagé dans le Mouvement des Focolari depuis que, dans sa jeunesse, il a fait sienne la spiritualité de Chiara Lubich.
Pour lire d’autres expériences sur ce domaine, visitez : Comunione e diritto
30 Avr 2012 | Non classifié(e), Parole di vie
« C’est un feu que je suis venu apporter sur la terre, et comme je voudrais qu’il soit déjà allumé ! »
Jésus nous donne l’Esprit. Mais comment l’Esprit Saint agit-il ? En répandant l’amour en nos cœurs. Cet amour qu’il nous faut maintenir allumé en nous, selon son désir.
Quelle est la nature de cet amour ?
C’est l’amour évangélique qui n’est ni terrestre, ni limité, mais universel comme celui du Père du ciel qui « fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons et tomber la pluie sur les justes et les injustes »[3], y compris sur les ennemis.
Cet amour n’attend rien des autres. Il prend toujours l’initiative, il aime en premier.
Cet amour ‘se fait un’ avec chaque personne. Il souffre et se réjouit avec elle, se préoccupe ou espère avec elle et il le fait en agissant concrètement si c’est nécessaire. C’est un amour qui n’est pas seulement un sentiment et qui ne se contente pas de mots.
Cet amour nous fait aimer le Christ en chaque frère et sœur rencontrés, nous rappelant qu’il a dit : « C’est à moi que vous l’avez fait. »[4]
Il tend à la réciprocité, à réaliser avec les autres l’amour réciproque.
Expression visible, concrète de notre vie évangélique, cet amour accrédite, donne toute sa portée à la parole qu’ensuite nous pourrons et devrons annoncer pour évangéliser.
« C’est un feu que je suis venu apporter sur la terre, et comme je voudrais qu’il soit déjà allumé ! »
L’amour est comme un feu, l’important, c’est qu’il reste allumé. Pour cela, il lui faut toujours quelque chose à brûler. Avant tout, notre moi égoïste, et cela se réalise car en aimant, nous sommes complètement projetés en dehors de nous-même, soit vers Dieu, en accomplissant sa volonté, ou vers le prochain, lorsque nous l’aidons.
Un feu qui brûle, même petit, peut devenir un grand incendie s’il est alimenté. C’est l’incendie d’amour, de paix, de fraternité universelle que Jésus a apporté sur la terre.
Chiara LUBICH
* Parole de Vie publiée en août 2001
30 Avr 2012 | Focolare Worldwide
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À une époque marquée par des crises globalisées de tous genres qui font trembler économies, styles de vie et certitudes acquises concernant le présent et le futur, les Jeunes pour un Monde Uni des Focolari (JPMU) réunissent ceux qui désirent être les protagonistes d’un vrai changement et construire des ponts de fraternité dans nos sociétés.
Et ils se donnent un an pour travailler, entrecoupé d’étapes dont le moment central sera le genfest de Budapest, du 31 août au 2 septembre 2012. La manifestation mondiale accueillera des jeunes de plus de 150 pays, tous mus par la même idée, qui est aussi une expérience de vie et une action sociale : la fraternité universelle.
La 42e édition de la Rencontre de Loppiano sera une étape fondamentale. « Cette année, le 1er mai veut s’orienter vers le Genfest » – déclare Jacopo Casprini, du secrétariat Jeunes pour un Monde Uni et de la commission de travail à Loppiano – « et le moment central de la journée sera justement la vidéoconférence mondiale, durant laquelle sera officiellement ouverte l’année du Genfest. » Durant la Rencontre s’ouvrira également la Semaine Monde Uni, rendez-vous annuel des JPMU. La vidéoconférence mondiale en streaming live à 12h (GMT +1) permettra à des milliers de jeunes, de la Syrie au Japon, à Nairobi et Sidney, d’échanger des témoignages et des projets avec les 2000 jeunes présents à Loppiano, en vue du rendez-vous à Budapest. La vidéoconférence avec les jeunes de la Syrie est très attendue, ainsi que l’annonce du Projet Monde Uni : réseau mondial de jeunes pour donner vie à un Observatoire permanent qui « mesure », en degrés, le développement d’expériences de fraternité, en demandant aux Institutions internationales un engagement précis dans cette direction.
« Que dirais-je aux jeunes qui viendront à Loppiano et à ceux qui suivront l’événement à travers les réseaux sociaux du Genfest ? – continue Jacopo – « Que la préparation voit participer tous les jeunes présents dans la cité-pilote et dans les environs, le climat que l’on respire est un climat de joie, sérénité et volonté de rendre cette journée un moment de témoignage véritable. À tous les jeunes, je dirais seulement une chose : il vaut vraiment la peine de vivre pour un monde uni ! »
Et Rafael, jeune brésilien qui fait partie de l’organisation du Genfest, explique encore : « Dans le monde, un témoignage de paix, d’unité et de fraternité universelle est nécessaire : nous ne pouvons pas nous dérober. Le slogan du Genfest est “Let’s bridge” et représente pleinement notre engagement de construire des ponts entre hommes, entre cultures, entre peuples, dans les réalités les plus diverses ».
Le programme du 1er mai se poursuivra l’après-midi avec des ateliers thématiques conduits par des experts et des professionnels : choix de vie, famille aujourd’hui, ville et cohabitation multiculturelle, engagement politique et citoyenneté seront les thèmes traités. À relever les deux ateliers artistiques de musique et de danse avec le Groupe international Gen Rosso.
Pour en savoir plus et pour suivre la retransmission mondiale en direct (active dès 11h GMT+1) :
www.genfest.org (en cliquant sur ‘LIVE’ dans la barre du menu principal)
www.loppiano.it
live.focolare.org
LIVE STREAMING EVENT
29 Avr 2012 | Focolare Worldwide
Aujourd’hui, après sa réunification en 1990, l’Allemagne, avec plus de 81 millions d’habitants, est le pays le plus peuplé de l’Union Européenne et en constitue un des pays fondateurs. Par rapport au produit national brut, l’économie allemande est considérée parmi une des plus importantes du monde. Par ailleurs, elle a développé, après la seconde guerre mondiale, une solide démocratie parlementaire.
Le passé dramatique de la dictature nazie, autant que la division du pays est-ouest pendant 40 ans, ont marqué fortement le pleuple allemand. Etant un des pays de la Réforme, avec une forte présence d’Eglises protestantes, aux cotés de l’Eglise catholique et des Eglises orthodoxes, il a en plus souffert de la division des Eglises. En même temps, il découvre les richesses inhérentes à ces différentes églises et donne un témoignage plus incisif de la vie chrétienne dans la societé.
Ils sont plus de 30.000 ceux qui se disent amis du Mouvement des focolari en Allemagne. Parmi eux, environ 5000 – adultes, jeunes et enfants – sont engagés et participent régulièrement à des groupes de familles, de jeunes ou des groupes d’intérêts et arguments spécifiques. Les premiers contacts avec l’Allemagne remontent déjà à 1955. Peu de temps après, l’évêque catholique de Meißen, Mgr Otto Spülbeck et le cardinal Alfred Bengsch de Berlin, demandent à la fondatrice des Focolari, Chiara Lubich, d’envoyer des focolarini également en Allemagne de l’Est. Le manque de médecins en DDR facilitait l’entrée d’étrangers avec des formations médicales. C’est ainsi que huit focolarini médecins, allemands et italiens, arrivent à Berlin et Lipsia. Avec eux, il y avait aussi Natalia Dallapiccola, une focolarine proche de Chiara Lubich depuis les débuts des Focolari à Trente. De là, la spiritualité du Mouvement des focolari se répand dans les autres pays du bloc de l’Est, surtout en Pologne, en Tchéchoslovaquie et en Hongrie.
Dans le pays de la Réforme, le dialogue œcuménique est d’une importance capitale aussi pour le Mouvement des focolari.
Une des caractéristiques des Focolari en Allemagne depuis le début, sont les rencontres avec des chrétiens évangéliques (les fraternités, la communauté des soeurs évangéliques de Marie à Darmstadt). Durant les années 60 ont lieu de nombreuses rencontres avec des personalités et membres de différentes Eglises. Depuis, et jusqu’à aujourd’hui, des chrétiens de ces Eglises ont trouvé leur place dans les différents groupes du Mouvement des focolari. Ils y puisent l’inspiration pour leur vie, et la motivation pour promouvoir et approfondire l’unité parmi les chrétiens.
A partir de ces rapports personnels parmi des chrétiens de différentes Eglises se sont développées des initiatives communes et d’intenses parcours communautaires. Parmi eux, le Centre de Vie Œcuménique de Ottmaring, près d’Augsburg. Ses fondateurs et promoteurs sont membres de la Fraternité de vie commune et du Mouvement des focolari. Ottmaring devient ainsi une des « cités-pilotes » des Focolari, avec une forte empreinte œcuménique. Construite avec la bénédiction des respectives autorités ecclésiastiques, environ 120 personnes y vivent de manière stable et y sont engagées et reliées de différentes façons.
Durant les mois d’été, des jeunes, européens, participent pour une période déterminée à la vie de la cité-pilote. C’est en 1999, à partir de l’expérience œcuménique, qu’a débuté à Ottmaring l’initiative « Ensemble pour l’Europe », regroupant plus de 300 mouvements et communautés de chrétiens, évangéliques, catholiques, orthodoxes, anglicans et d’églises libres.
En Allemagne, se trouvent d’autres centres de rencontres du Mouvement des Focolari à Solingen et à Zwochau.
Là où les membres du Mouvement des focolari s’engagent encore est dans le dialogue avec des fidèles d’autres religions et avec des personnes sans convictions religieuses. La réalisation de ce dialogue se fait grâce aux efforts en commun pour la paix, la justice et dans les initiatives sociales.
Dans l’histoire des Focolari d’autres personnes – aux cotés de Chiara Lubich – ont apporté un contribution importante au développement du Mouvement. Une de ces figures est l’évêque allemand d’Aix-la-Chapelle, Klaus Hemmerle (1929-1994).
Il donne l’impulsion décisive au développement d’une théologie née du charisme de Chiara Lubich et prend régulièrement part aux rencontres du centre d’études interdisciplinaires dénommé “Ecole Abba”. Il contribue de plus à la naissance d’un parcours spirituel oecuménique avec des évêques, de différentes nationalités et Eglises, qui s’inspirent de la spiritualité de l’unité.
A l’occasion du dixième anniversaire de la mort de Klaus Hemmerle, le Mouvement des focolari en Allemagne a institué un prix attribué, tous les deux ans, à des personnes qui se sont distinguées comme « bâtisseurs de ponts » dans l’esprit de l’évêque d’Aix-la-Chapelle et qui se sont par conséquent engagées dans le dialogue entre les Eglises, les religions et les différentes convictions (parmi les primés, nommons le Patriarche Bartolomé I).
27 Avr 2012 | Focolare Worldwide
Alberto et Carlo sont deux jeunes de Gênes (Italie) pour lesquels la cause de béatification – originale parce que conjointe – a été ouverte en 2008. L’amitié entre eux et l’amitié avec les autres a été l’une des caractéristiques marquantes de leur vie : dans ce sentiment humain précisément, vécu chrétiennement, l’Église a vu un élément de sainteté, surtout en raison de la volonté de s’aider réciproquement pour porter à tous l’idéal évangélique du monde uni, de la fraternité universelle. Le visionnage et le téléchargement du documentaire en italien « Insieme possiamo » (Ensemble c’est possible), réalisé par Mario Ponta, sont disponibles gratuitement sur le nouveau site qui leur est consacré : un groupe de jeunes d’aujourd’hui, sur les traces d’Alberto et Carlo, suivant leur parcours, rencontrant leurs amis d’alors, découvre l’authenticité d’une expérience qu’il est possible de vivre aussi aujourd’hui. La version sous-titrée en différentes langues est en phase d’élaboration. Le Comité Alberto Michelotti et Carlo Grisolia vous invite à visiter le site et à laisser vos impressions : www.albertoecarlo.it
24 Avr 2012 | Focolare Worldwide
« Ciao Chiara ! Quelle joie de vivre avec toi cet après-midi.
Te rappelles-tu la phrase que je t’ai écrite ce 16 décembre, quelques heures avant ce fameux accident de mobylette – j’avais 18 ans – accident qui m’a mené proche de la mort ? : « Je n’aurais jamais imaginé qu’être profondément touché par l’amour de Dieu puisse être aussi beau… ».
Là, se révélait – en réalité s’accomplissait – le mystère de ma vie. Ces paroles étaient denses de stupeur, pour la joie de la paix retrouvée uniquement par la Grâce de l’amour de Dieu pour moi. C’est cette stupeur qui, au cours de toutes ces années, a nourri ma créativité, mon expressivité, ma socialité et ma toute nouvelle matérialité et corporéité… en un développement inattendu !
Un matin, alors que je me coiffais devant un miroir, le cœur plein de joie, je me suis demandé ce qui était le plus vrai : que les trois quarts de mon corps ne bougeaient plus ou que mes bras fassent encore acte de donation ? Les deux choses étaient vraies et avaient la même valeur. Il y avait donc en moi l’unité et avec elle la perception de ma pleine intégrité psychophysique. Et, bien que vivant dans ma chair toutes les limites relatives à ma condition, la fracture de mon identité n’avait pas eu lieu. J’étais ‘Un’ [unifié] en moi ! Ce jour-là, je me suis dit : « Chacune des fibres de tous mes muscles encore innervés doit servir à aimer ».
Plus tard, stupéfait et ébahi par le fait que ma joie soit stable en moi malgré les innombrables difficultés, je compris Jésus dans Son cri : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? », cette grande attraction expérimentée quelques années avant l’accident en rencontrant l’Idéal de l’unité. Il me semblait que c’est Jésus qui avait porté en moi l’« évidence » de la complexité et que, justement en vertu de cette dynamique, il est possible de mettre dans une relation positive et constructive – en un jeu d’amour – limites et ressources.
La condition de personne handicapée est illuminée par une vision toute nouvelle de sagesse, si bien que cette situation, retenue par beaucoup uniquement souffrance, drame, tragédie qui ne suscite que piétisme, assistanat et larmes agaçantes, devient non seulement vivable et piédestal pour la sainteté, mais aussi une « véritable occasion » de transformation de ce ‘social’ qui peut être considéré à partir de la nouvelle perspective culturelle qu’est le handicap de l’homme, que tout handicap soit toujours une occasion d’accueillir Jésus dans son Cri.
Le « Handicap » – dit la doctrine scientifique – représente la socialisation des problèmes, des besoins. Connu et accueilli, il ne peut qu’être aimé par la société, en modifiant les structures, les transformant, les changeant de façon radicale, afin que le social soit le lieu de l’accueil de Jésus présent en chaque homme ; d’où la nécessité qu’urbanisme et architecture – sciences mères – reportent Jésus dans « Sa ville », le seul lieu des relations.
Le « Handicap », qui naît toujours comme un malaise social, dans le rapport néfaste entre le handicap de l’homme et la société du refus, du « non-amour », n’existe plus puisque l’infirmité est aimée par qui en est porteur et le handicap qui en dérive est aimé et accueilli par la société non seulement renouvelée, mais devenue tissu d’accueil de la souffrance de l’Homme-Jésus.
Ainsi, la souffrance de l’infirmité, aimée par qui en est porteur et aimée par la société, est vainqueur du handicap, permettant que la souffrance devienne, dans cette relation réciproque, un joug suave et léger, mais aussi source de lumière et étincelle de transformation sociale véritable.
Tu sais, Chiara, durant ces 42 ans, dans chaque souffrance, je n’ai jamais trouvé de croix vide, mais j’ai toujours trouvé un homme de chair sur la croix. Mon Jésus, ton Jésus… Le révolutionnaire de Dieu. Au revoir, Chiara ! »
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Beppe Porqueddu est Technologue en rééducation, enseignant pour la formation et le perfectionnement de médecins, personnel de la rééducation, architectes et techniciens de projets, ainsi que de personnes avec un handicap.
23 Avr 2012 | Focolare Worldwide
22 Avr 2012 | Focolare Worldwide
Le Paraguay, anciennement appelé ‘’province géante des Indes’’, naît de la rencontre pas toujours facile des ‘’conquistadores’’ espagnols et les Guarani natifs. Donc, un pays bilingue. Avec une superficie de 406.752 km2, il est divisé en deux régions : la région Orientale, désertique, et la région Occidentale, riche d’une végétation subtropicale. Sa population est de 6 millions d’habitants. Il ne possède aucune côte maritime, mais il est arrosé par deux grands fleuves : le Panama et le Paraguay. Dans son sous-sol, l’acquifero guarani, la plus grande réserve d’eau douce de la planète. La capitale, Asuncion, avec 600.000 habitants, est une ville cosmopolite encore à taille humaine.
Au début du XVIème siècle, le Paraguay constitue le principal carrefour vers les autres régions du continent. Asuncion est appelé ‘’Mères des villes’’ puisque les caravanes espagnoles partent de là pour fonder de nouvelles villes.
Dans la seconde moitié du XVIème siècle, arrivent les franciscains, qui fondent des centres habités à l’intérieur du Pays. Leur influence est très grande. Un chapitre très important de l’histoire du Paraguay est la présence de la Compagnie de Jésus (1609-1768), avec les marques des missions jésuitiques ou ‘’Reducciones’’, (Réductions), villes organisées sur la base des principes de la réciprocité et de la redistribution. De ce moment historique restent les ruines de Trinidad, de Jésus, San Ignacio Guazu et autres, aujourd’hui déclarées patrimoine de l’Humanité. L’art et la musique ont durant cette période un grand développement et laissent comme exemple le barocco guarani. En 1811 le Paraguay devient une nation indépendante de l’Espagne.
L’histoire paraguayenne est une alternance continuelle de grands moments tragiques, mais aussi de grands héroïsmes. Le résultat : un peuple simple, qui se réjouit chaque jour des petits actes quotidiens, spécialement fruit de la foi semée un jour dans le plus profond de son cœur.
Le Mouvement des Focolari se présente comme une grande famille formée de communautés éparpillées sur tout le territoire national, bien intégrées dans la vie civile, religieuse et dans la culture du pays. La joie, la profonde religiosité, l’accueil typique des paraguayens ont facilité la diffusion de la spiritualité des Focolari.
L’idéal de l’unité est arrivé au Paraguay en 1964, par deux prêtres qui ont été en contact avec les Focolari alors qu’ils étudiaient à Rome. En rentrant dans leur patrie, ils diffusent cette nouvelle spiritualité spécialement parmi les membres de leurs paroisses respectives. Les premiers adhérents du Mouvement participent à une ‘’Mariapolis’’ sur les montagnes de Cordoba (Argentine), à environ 1200 km. Ils reviennent avec le cœur ‘’incendié’’ par ce qu’ils ont expérimenté durant ces jours. Ils font comme Chiara Lubich et ses premières compagnes : ils choisissent Dieu comme unique idéal de leur vie.
Ils se réunissent avec régularité pour lire la Parole de Vie et pour se communiquer les expériences, fruits de la Parole vécue et ainsi s’aider réciproquement. En novembre 1964 arrive la première focolarine, Ada Ungaro (Fiore), et ensuite Anna Sorlini, pour visiter la communauté naissante. L’année suivante un beau groupe s’est déjà constitué. Daniel Galenao sera le premier focolarino marié du Paraguay, et le principal animateur de la communauté jusqu’à ce que s’ouvrent les centres focolari.
En 1967 s’organise la première Mariapolis du Paraguay, avec trois cents personnes, à laquelle participent Lia Brunet et Vittorio Sabbione, deux des premiers compagnons et compagnes de Chiara.
De la vie de l’amour réciproque surgit spontanément le désir d’aider les plus pauvres. Naissent ainsi les premières initiatives en leur faveur, qui ensuite s’étendent dans d’autres villes. Les jeunes aussi se sentent attirés par cet idéal radical. En 1970 quarante jeunes participent aux ‘’vacances Gen’’ en Argentine. Deux ans plus tard d’autres jeunes les rejoignent. La consigne de Chiara aux gen ‘’mourir pour son peuple’’ les poussent à mettre en commun leurs biens matériels et spirituels ‘’afin qu’aucun ne manque du nécessaire’’. En juin 1981 s’ouvre le focolare féminin à Asuncion et en février de 1988 arrivent aussi les focolarini. Naissent alors les différentes vocation qui constituent les piliers du Mouvement : focolarine et focolarini, consacrés et mariés, volontaires masculins et féminins, prêtres et séminaristes, religieux et religieuses, jeunes et adolescents, adhérents et sympathisants.
A cause des fortes inondations, en 1983 les membres du Mouvement prennent contact avec les habitants d’un des quartiers les plus inondés et pauvres d’Asuncion. Animés par les valeurs de la fraternité et de la solidarité ils acquièrent un terrain à Capiata (24 km. d’Asuncion) où une vingtaine de familles se transfèrent, améliorant notablement leur qualité de vie. Actuellement ces familles sont au nombre de 70 et ‘’San Miguel de Capiata’’ se présente comme un village serein, avec des activités éducatives, sanitaires, économiques et récréatives.
En 2003 est inauguré le Centre Mariapolis ‘’Marie, Mère de l’Humanité ‘’ tant attendu (18 km. de la capitale), pour la formation des membres du Mouvement, mais ouvert à tous.
Dans le domaine politique se développe le Mouvement politique pour l’unité (MppU) ; dans le domaine économique, le projet de l’Economie de Communion se répand. L’Idéal de l’unité pénètre aussi dans le domaine de la Santé, de l’Education, de l’Art, des moyens de Communications, etc.
Aujourd’hui, ils sont environ 9.000 entre les membres, les adhérents et les sympathisants qui vivent la spiritualité de l’unité, appartenant à toutes les classes sociales.
22 Avr 2012 | Focolare Worldwide
Tout commence en 1983, en réponse à une demande de l’Église locale. Quelques personnes du Mouvement des Focolari commencent à se rendre dans le « Barrio Republicano », quartier périphérique d’Asunción où se dresse une immense décharge. L’humidité constante et les ordures déversées chaque jour sont la cause de maladies qui touchent surtout les enfants. Les familles vivent sur les rives de la rivière Paraguay dans des baraques en carton, bâches en plastique et vieilles tôles. Les fréquentes inondations emportent souvent tout le quartier, obligeant les personnes à se déplacer continuellement.
« Face à une situation aussi grave, nous ne pouvions pas rester inactifs » – raconte quelqu’un qui a vécu personnellement cette expérience. « Nous nous sommes donc mis au travail pour trouver une solution qui résolve en même temps le problème des maladies et celui des habitations, en cherchant un lieu où les familles les plus à risque puissent déménager. » Les petites économies sont mises en commun et, avec d’autres aides, on réussit à acquérir un terrain à Capiatá, à 24 km d’Asunción. On trace les rues, on commence à construire le premier lot de maisons, on creuse un puits, on installe un réservoir pour l’eau potable et, enfin, on amène l’électricité.
Entre 1992 et 1993, les 20 premières familles y emménagent ; c’est la naissance officielle du quartier « San Miguel ». Entre-temps, l’Association UNIPAR (Unité et Participation) est constituée, une association sans but lucratif qui coordonne les différentes actions sociales. Actuellement, les familles qui ont déménagé sont au nombre de 70, soit environ 300 habitants. Pour faire face aux besoins sanitaires, la « Clinique San Miguel » est créée, un dispensaire qui pourvoit au soin des infections les plus répandues, à diffuser des pratiques nutritionnelles correctes, à réaliser des campagnes de vaccination et prophylaxie, à offrir des consultations obstétricale et pédiatrique, ainsi qu’une assistance dentaire.
Une école maternelle est mise sur pied en 2002, suivie par une école primaire en 2004. Reconnue par le gouvernement, l’école a comme objectif l’éducation à la paix, à la fraternité et à la solidarité. Le Ministère de l’Éducation la considère comme une école « modèle », au point d’y envoyer les enseignants publics de la région pour compléter leur formation professionnelle.
Pour donner une continuité aux actions entreprises et garantir la subsistance et l’instruction des enfants, naît le projet « Santé – Éducation – Alimentation », auquel contribue AFN – Association Action pour Familles Nouvelles avec l’adoption à distance.
Mais il existe beaucoup d’autres activités en faveur des habitants de San Miguel et des quartiers voisins : une bibliothèque ouverte à tous, une librairie et papeterie qui permet aux familles d’acheter directement à des prix avantageux, des cours d’alphabétisation pour adultes, des consultations professionnelles variées (assistance juridique, protection contre des cas d’abus sur mineurs, aide psychopédagogique, campagnes ophtalmiques et distribution de lunettes, etc.). Il s’agit d’une action incisive et coordonnée avec les habitants mêmes, les autorités locales, les organismes et les institutions nationales.
Un aspect fondamental, présent depuis les origines de San Miguel, est de veiller à favoriser de petites activités productives pour donner une autonomie économique aux familles. Au fil des ans, l’AMU – Association Action pour un Monde uni a contribué à la naissance de ces activités et est toujours engagée au Paraguay dans le soutien de micro-entreprises. Ce sont des projets qui ont de solides bases et de bonnes perspectives pour les grandes capacités qui caractérisent le peuple paraguayen. Il suffit de penser que, précisément au Paraguay, il y a l’entreprise d’Économie de Communion, Todo Brillo, avec le plus grand nombre d’employés au monde : plus de 600 !
Qui souhaite participer aux interventions pour le développement de micro-entreprises, réalisées par l’AMU au Paraguay et dans d’autres pays de l’Amérique latine, peut verser sa contribution sur le compte bancaire courant suivant, au nom d’« Association Action pour un Monde uni » : Banca Popolare Etica, filiale de Rome. IBAN : IT16G0501803200000000120434 Code SWIFT/BIC : CCRTIT2184D Mention : « Développement d’activités productives en Amérique latine ».
20 Avr 2012 | Focolare Worldwide
Samedi 24 mars, un concert organisé en collaboration avec la Kadhampa Buddhist Society a eu lieu à Melbourne, dans un centre du Mouvement des Focolari.
Une centaine de personnes y ont assisté, permettant une recette de 840 dollars destinée au projet AMU sur la frontière entre la Thaïlande et la Birmanie : un programme scolaire et alimentaire pour les enfants des réfugiés birmans.
Une famille soudanaise présente au concert, également arrivée en Australie comme réfugiée, a exprimé sa joie de participer à la récolte de fonds et pouvoir ainsi aider d’autres réfugiés.
Le concert s’est réalisé en concomitance avec le « Jour de l’Harmonie » (Harmony Day), une initiative du gouvernement australien pour célébrer la richesse des différentes cultures présentes en Australie et partager ce que les Australiens ont en commun. Avec le groupe de la Kadhampa Buddhist Society, des amis de différentes communautés musulmanes et juives étaient aussi présents.
Les jeunes du Mouvement des Focolari ont contribué au concert en invitant leurs amis à se produire et, au cours de la soirée, ils ont servi des amuse-gueules à tous, en faisant que chacun se sente chez lui. Ils ont représenté le slogan du Monde uni avec un fond où la terre est entourée de personnes qui se tiennent par la main.
Les personnes présentes ont suivi avec attention une présentation Powerpoint qui a illustré le projet de récolte de fonds et a mis en évidence la collaboration entre Focolare et Kadampha au cours de l’année dernière.
À la fin du concert, une des invitées musulmanes a déclaré avoir beaucoup apprécié l’ambiance de famille qui a caractérisé la soirée, alors qu’un couple de religion juive, touché par l’accueil reçu à leur arrivée, a été surpris en bien en voyant autant de jeunes mettre à disposition leurs talents pour une bonne cause. Leur belle conversation avec un jeune palestinien qui s’était produit durant le concert résume mieux que toute chose l’esprit d’unité construit durant la soirée.
19 Avr 2012 | Non classifié(e)
Visita di Maria Voce e Giancarlo Faletti alla cittadella – 16 aprile 2012
18 Avr 2012 | Non classifié(e)
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18 Avr 2012 | Focolare Worldwide
« La multitude de ceux qui étaient venus à la foi avait un seul cœur et une seule âme et personne ne se disait propriétaire de ce qui lui appartenait mais ils mettaient tout en commun ». Cette phrase de l’Évangile nous inspire, nous Gen, à vivre la communion des biens. Dans notre groupe, nous avons commencé à faire une sorte d’inventaire de tous nos biens de façon à pouvoir les mettre à la disposition des autres. Chacun de nous a une situation économique différente : Il y a celui qui est étudiant avec une entrée fixe, mensuelle. Ensemble et librement nous décidons comment dépenser et destiner cet argent. Avec Federico, par exemple, nous avons compris qu’il aurait pu moins dépenser pour acheter des jeux pour son PC et que nous pouvions utiliser cet argent pour abonner André à une revue de photographie, pour son travail. Dans un cas comme dans l’autre il n’est jamais question du « combien » mais du « comment » nous dialoguons ouvertement et sincèrement. Et c’est extraordinaire de constater que la conscience parle à chacun de nous en nous faisant comprendre ce qui est important. Gabriel, diplômé de géologie avec une bourse de post-doctorat, ne recevait plus de salaire depuis plusieurs mois à cause des fortes coupes dans l’université italienne. À ce moment-là il avait des échéances impérieuses : il devait participer à un cours de remise à niveau à Cagliari et payer la vignette de la voiture. Il était un peu gêné de nous communiquer qu’il n’avait plus d’argent ! Mais l’amour réciproque et le fait d’être un seul cœur et une seule âme lui ont fait surmonter l’incertitude et la crainte de nous en parler. Une bombe de générosité a éclaté entre nous : « J’ai un livret d’épargne avec quelque chose dessus… », « J’ai quelques économies…». Nous avons donc pu avancer ce qu’il fallait. Et Gabriel a perçu la beauté et la responsabilité d’utiliser ce petit capital. Ce fait nous a rendus davantage frères. L’un de nous, à peine diplômé, a commencé un stage au barreau pour devenir avocat. Il reçoit un petit remboursement pour ses frais mais insuffisant pour former une famille. Il rencontre un jour un ami qui lui propose de gagner tout de suite et beaucoup grâce à des pratiques de dédommagements pour les dommages et intérêts après des accidents de la route. Il doit seulement mettre sa signature sans trop vérifier ni se demander si l’accident a eu lieu ou non. La tentation est forte mais en se réveillant pendant la nuit, une phrase de l’Évangile lui revient : « Votre Père sait de quoi vous avez besoin encore avant que vous ne le lui demandiez ». Le matin, il appelle son ami en lui disant qu’il n’accepte pas. Quelques mois plus tard, il reçoit un coup de téléphone inattendu d’une Compagnie d’Assurances pour un entretien d’embauche. Aux questions du dernier entretien il réussit à répondre grâce à l’expérience faite durant le stage non rétribué au barreau. Et il est embauché comme inspecteur liquidateur des sinistres de la Compagnie d’assurances qu’il avait précédemment refusé pour être cohérent et honnête. Les gen de Naples
17 Avr 2012 | Focolare Worldwide
16 Avr 2012 | Non classifié(e)
À l’occasion de ces deux événements, des vœux du monde entier parviennent à notre pape Benoît XVI. Nous nous unissons nous aussi, du mouvement des Focolari, aux prières de tous – comme l’a demandé le pape lui-même – pour que Dieu lui accorde la force d’accomplir la mission qu’il lui a confiée. De l’Argentine où, actuellement, elle rend visite aux communautés des Focolari, la présidente Maria Voce exprime au Saint Père ses vœux les plus fervents au nom du Mouvement tout entier. Elle souhaite que la présence du Ressuscité, toujours plus resplendissante dans Son Eglise, puisse le combler de lumière et de force. Que nos vœux lui parviennent avec notre reconnaissance pleine d’affection pour son témoignage courageux, son magistère éclairé et le grand soutien qu’il a toujours accordé à tous les mouvements dans lesquels il reconnaît « la force de l’Esprit-Saint qui offre de nouvelles voies et redonne toujours, de façon inattendue, une nouvelle jeunesse à l’Église ». Ce sont les paroles que Benoît XVI, en mars 2010, a adressées au cardinal Cordes, auteur du livre : « Benoît XVI inspire les nouveaux mouvements et les réalités ecclésiales », publié récemment par les Éditions Vaticanes et dédié – parmi d’autres personnes – aussi à Chiara Lubich. |
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Pour adresser des vœux personnels, directement au Saint Père, une adresse de courrier électronique a été créée : auguri.benedettoxvi@vatican.va, accessible également sur la ‘home page’ du Saint Siège : www.vatican.va |
15 Avr 2012 | Focolare Worldwide
La République Orientale de l’Uruguay – son nom officiel – est, avec trois millions et demi d’habitants, un des plus petits pays du continent et se trouve entre deux géants : Argentine et Brésil.
Il doit son nom au fleuve Uruguay – « rivière des oiseaux peints », en guarani – qui constitue sa frontière occidentale. C’est une terre légèrement ondulée, avec de grandes prairies, sillonnées par une infinité de cours d’eau et une vaste côte océanique avec de très belles plages. Un pays tranquille, avec une population hospitalière, qui a accueilli à bras ouverts, depuis la fin du XIXe siècle, de grandes vagues migratoires : de l’Italie, de l’Espagne, mais aussi, à moindre mesure, de l’Allemagne, de la France, de la Suisse et de l’Afrique. Chacun s’est senti chez lui, se mélangeant harmonieusement avec les autres habitants.
Les Uruguayens sont affables, respectueux et naturellement solidaires. Ils sont dotés d’un grand sens critique : ils aiment le débat, la lecture, l’art, le football – vraie passion nationale – et ils sont très attachés à la famille et aux amis. Ils ont une grande tradition démocratique.
La capitale, Montevideo, fondée en 1726, se présente aujourd’hui comme une ville à taille humaine, où vit environ 40% de la population. C’est ici que, à la fin des années cinquante, le Père Pedro Richards, fondateur du Mouvement Familial Chrétien, invite Chiara Lubich – qu’il a rencontrée à Rome – à participer à l’assemblée générale de son mouvement. Chiara, dans l’impossibilité de s’y rendre, envoie à sa place Marco Tecilla, premier focolarino, qui se trouvait au Brésil. Le 12 janvier 1959, Marco se retrouve devant un groupe de personnes pour raconter l’histoire des débuts des Focolari. Parmi ces personnes se trouve un jeune étudiant en architecture, Guillermo Piñeyro, qui devient le premier membre uruguayen du Mouvement des Focolari.
Marco y retourne en avril de la même année avec Lia Brunet, focolarine du premier groupe de Trente. En 1963 se forme le premier focolare, suivi par un deuxième en 1967.
Pendant ce temps, la vie du Mouvement se diffuse aussi dans d’autres villes : San José, Canelones, Durazno, Mercedes, Tacuarembó, Salto, Florida, Paysandú, Treinta y Tres.
Vers la fin des années 60, dans les environs de Canelones, une expérience constante de formation des jeunes démarre. On rêve de bâtir une cité-pilote, qui aurait été la première après la cité-pilote internationale de Loppiano. C’est un rêve qui se réalisera plus tard, en Argentine, où ces jeunes se déplacent en masse pour restaurer l’ex-monastère légué par les Pères Capucins, au milieu de la pampa. C’est celle que nous connaissons aujourd’hui comme la « Mariapolis Lia ».
En 1968, la première Mariapolis en territoire uruguayen se réalise. Par la vie évangélique de ses membres naissent, dans les années, des contacts et des initiatives avec des membres d’autres religions – surtout des juifs, dont une des plus grandes communautés de l’Amérique du Sud est présente dans la capitale –, avec des chrétiens d’autres Églises – anglicane, luthérienne, méthodiste, arménienne – et avec des personnes de convictions non religieuses. L’Uruguay est, en effet, un pays atypique dans la région : seul 55% de sa population se déclare catholique. Les agnostiques sont nombreux.
Ciudad Nueva, édition locale de la revue Nouvelle Cité, fait ses débuts en 1980. Dès 1985, la vie du Mouvement se diffuse aussi au Paraguay. En 1994 commence la construction d’un centre de formation ou « Centre Mariapolis », appelé par Chiara Lubich « Le Pélican ». En 2003, trois parlementaires de différents partis, lors de la présentation d’un livre d’Igino Giordani, découvrent qu’ils ont de nombreuses valeurs en commun. C’est ainsi que naît le Mouvement politique pour l’Unité (MppU) dans le pays. En octobre 2008, dans le « temple de la laïcité » qu’est le Palais Législatif, siège du Parlement, dans une salle pleine à craquer, on se souvient avec gratitude de Chiara Lubich, quelques mois après sa mort.
Avant la création de l’association civile « Comunión para el Desarrollo Sociale » (CO.DE.SO., Communion pour le Développement social), des interventions en faveur des personnes moins aisées se réalisaient. Mais c’est depuis 2000, à la demande de l’archevêque de Montevideo, que les Focolari s’occupent de Nueva Vida (Nouvelle Vie), une œuvre sociale dans un des quartiers les plus malfamés et pauvres de la capitale. Grâce au charisme de l’unité, en plus d’étendre les services et travailler « avec » les habitants du quartier, on favorise le travail en réseau avec les autres associations qui desservent la zone. Aujourd’hui, il y a environ 9.000 membres et adhérents du Mouvement, et de nombreux Uruguayens sont venus au contact de la spiritualité de l’unité.
15 Avr 2012 | Focolare Worldwide
L’Uruguay, terre de frontière, entre Brésil et Argentine, est un des pays les plus développés de l’Amérique latine, avec la distribution des richesses la plus équitable. Toutefois, ici également il existe des zones de pauvreté extrême, comme dans le barrio Borro, quartier de la zone nord de Montevideo, habité par environ 4000 familles, presque 26 000 personnes. Dans les itinéraires touristiques internationaux, le barrio Borro est signalé comme un quartier à éviter, parce que bon nombre de ses habitants vivent d’expédients à la limite de la légalité. C’est précisément ici qu’est né le Centre social Nueva Vida.
Ses origines remontent à 1992, grâce aux actions de sœur Eva Aguilar, de la congrégation des Ancelles du Sacré-Cœur, avec l’aide de sa communauté, jusqu’à ce qu’elle soit appelée en 2000 pour d’autres tâches. Interpelé alors par l’évêque, le Mouvement des Focolari, en s’occupant des besoins du barrio, a mis en route Nueva Vida, projet de vie nouvelle né de l’amour pour les plus pauvres et les exclus. En 2001, l’évêque a officiellement confié cette œuvre sociale naissante à CO.DE.SO (Communion pour le Développement social), association civile fondée par des membres du Mouvement.
L’objectif premier de Nueva Vida est de créer un contexte positif pour favoriser le développement des enfants, des adolescents et de leur famille, à commencer par celles qui ont le plus de difficultés, en promouvant une formation « intégrale » de la personne. Les activités se déroulent dans deux hangars de 300 m2 chacun et sont organisées par tranches d’âge : la garderie pour les enfants jusqu’à 5 ans, le Club des Enfants (6-12 ans) et le Centre des Jeunes (13-18 ans).
Aujourd’hui, le Centre Nueva Vida est une réalité sociale ancrée dans le quartier, avec une structure bien articulée, où travaillent pratiquement 40 personnes et dont la valeur éducative est reconnue par les autorités locales. Il accueille régulièrement environ 250 enfants et jeunes, intégrés dans des activités parascolaires qui comprennent, entre autres, des ateliers de psychomotricité pour les plus petits, des ateliers artistiques, les devoirs surveillés, des cours de langues, des activités récréatives, culturelles et environnementales et des ateliers professionnels. En outre, le Centre fournit un repas par jour, une consultation pédiatrique et un service d’assistance juridique, grâce aussi à la contribution économique de l’Adoption à Distance de l‘Association AFN (Actions pour Familles Nouvelles).
Barrio Solidario Natural
Après quelques années d’activité avec des enfants et des jeunes, les responsables de Nueva Vida se sont aperçu qu’il était nécessaire de travailler aussi avec leur mère. La famille typique du barrio Borro est constituée d’une jeune mère avec 4-5 enfants ; c’est donc la femme qui a la responsabilité de prendre soin des enfants et du soutien économique de la famille. La précarité économique et la fragilité familiale (80% des pères sont absents) produisent des effets négatifs et une forte exclusion sociale.
Une réponse est le projet Barrio Solidario Natural (Quartier solidaire naturel), qui propose le développement d’entreprises féminines grâce à des cours de transformation de la laine (teinture, filage, tissage, conditionnement). Le projet, soutenu par l’AMU, a commencé en 2007. Il a compté jusqu’à maintenant plusieurs dizaines de femmes qui ont appris un métier et acquis des compétences professionnelles difficiles à trouver dans ce contexte.
« L’Uruguay – raconte une responsable des cours professionnels – est un pays de culture très laïque, dans lequel il n’est pas fréquent de parler de valeurs ou d’aspects religieux. Un jour, nous nous sommes retrouvées pour parler d’un trait caractéristique du projet, c’est-à-dire de la communion que nous essayons de vivre et de la spiritualité dont elle s’alimente. Après avoir écouté, toutes ont partagé ce qu’elles avaient compris sur comment mettre en pratique la réciprocité du don. Leur situation économique ne change peut-être pas aussi rapidement, mais la façon de l’affronter et de vivre en famille change sûrement. »
14 Avr 2012 | Non classifié(e)
14 Avr 2012 | Focolare Worldwide

Le charisme de l’unité en dialogue avec la culture contemporaine. C’était le thème d’un nouveau rendez-vous de la présidente des Focolari, Maria Voce, à Buenos Aires le 13 avril. Durant les cinquante ans de présence du Mouvement dans ces contrées, la vie de ses membres a pénétré les nombreux domaines de la culture. Dans ce contexte, Maria Voce a pris la parole devant plus de 300 personnes, dans la salle de la Faculté des Sciences économiques de l’Université de Buenos Aires.
En citant Chiara Lubich, Maria Voce a rappelé que « les fortes contradictions qui marquent notre époque ont besoin d’un point de référence, aussi pénétrant qu’incisif, de catégories de pensée et d’actions capables de faire participer chaque personne, tout comme les peuples, avec leurs systèmes économiques, sociaux et politiques. Il existe une idée universelle qui se révèle en mesure de soutenir le poids du défi de cette époque : la fraternité universelle ». « La proposition de la fraternité – a-t-elle ajouté – commence à avoir une importance scientifique. Cette proposition culturelle est une dans son origine et source – le charisme de l’unité – et plurielle dans la dynamique du recevoir et être accueillie dans les contextes les plus variés, dans de nombreuses valeurs et dans les différentes applications existentielles, sociales. »
Quelques personnalités se sont inspirées de la présentation de Maria Voce pour offrir aux personnes présentes leurs réflexions. Marta Oyhanarte, membre du Conseil économique et social de l’ONU, a souligné qu’« un nouveau contrat social se construit, fondé sur la fraternité, non seulement dans la politique et dans l’économie, mais dans tous les domaines, en dialogue à 360 degrés ». Cristian Cox, doyen de l’Université catholique du Chili, s’est lui référé au fait que l’idée de la fraternité peut influencer le domaine éducatif : « Nos programmes ne forment pas suffisamment à établir des rapports avec la personne différente, avec la personne éloignée culturellement et socialement. La fraternité devrait occuper, dans nos programmes éducatifs, un poste équivalent à celui occupé jusqu’à maintenant par le concept de nation ». Rafael Velazco, recteur de l’Université catholique de Córdoba, s’est quant à lui référé à la construction d’une théologie de la fraternité qui, pour être un témoignage convainquant du message évangélique, doit privilégier la proximité avec les pauvres, avec ceux qui sont exclus de l’histoire. « Dieu ne voit pas les choses d’en haut, mais depuis les côtés, les périphéries », a-t-il affirmé. « Une théologie de la fraternité – a-t-il conclu – naît du commandement nouveau, qui, lorsqu’il est vécu avec radicalité, engendre unité et a une conséquence extraordinaire, le même Jésus, le Ressuscité, qui se fait présent au milieu de nous. »
Au terme d’une brève série de questions, en se référant à comment dialoguer dans une réalité plurielle et complexe comme la réalité latino-américaine, Maria Voce, décidée, a affirmé : « L’Amérique latine peut être un don pour l’humanité, justement en raison de ses profondes racines culturelles. Elle peut être un exemple de construction d’une société nouvelle, dans laquelle la diversité n’est pas un obstacle, mais devient une richesse. Je le dis en tant qu’Européenne : je vous prie de nous donner cette expérience. Le monde a besoin de la voir réalisée à quelque part, et je pense que ces contrées sont le lieu idéal. » Ce sont des paroles qui ont une grande portée, dans une région qui, depuis toujours, s’est sentie discriminée, exclue. Les applaudissements enthousiastes montrent la volonté de changer l’histoire.
D’Alberto Barlocci
13 Avr 2012 | Focolare Worldwide
Vers une économie équitable, l’intégration des exclus de la société et des réfugiés, des familles pour une société plus humaine, représentent quelques uns des problèmes de l’Europe d’aujourd’hui qui seront évoqués le 12 mai à Bruxelles, au cours de l’évènement central d’ « Ensemble pour l’Europe », une manifestation de masse qui se déroulera le même jour dans beaucoup de villes du continent, avec des expressions différentes. Parmi celles-ci, celle des juniors : en fait, simultanément avec « Ensemble pour l’Europe » aura lieu l’édition 2012 de Run4unity, le relais sportif mondial organisé par les Juniors pour un Monde Uni du Mouvement des focolari. Les objectifs communs ont été synthétisés en une série de « Oui » (à la paix, à la solidarité, à la vie et à la famille, à la création, à l’économie équitable) que les Juniors ont exprimé, avec leur créativité, par des signes mathématiques. En beaucoup de lieux, concernés par le relais mondial, les Juniors réaliseront un flash mob (mobilisation éclair) pour composer la parole « OUI! » dans les différentes langues. Programme du 12 mai à Bruxelles, Square Meeting Centre Après une salutation à Bruxelles et aux autres 150 villes concernées par l’unique évènement européen, la présentation d’ « Ensemble pour l’Europe : ce que c’est, comment le mouvement est né et ce qu’il offre à l’Europe d’aujourd’hui » est confiée à la présidente du Mouvement des focolari, Maria Voce. Puis interviendra Romano Prodi, ex-président de la Commission Européenne, avec une réflexion sur la « Contribution des Communautés et des Mouvements chrétiens à l’Europe d’aujourd’hui ». La parole sera ensuite donnée aux étudiants universitaires européens, suivie d’une vue d’ensemble sur les problèmes de l’Europe d’aujourd’hui et sur les engagements pour la protection de la vie et la sauvegarde de l’environnement, pour la paix et une citoyenneté active. À partir de 17h, la seconde partie du programme sera transmise par Internet et satellite, en liaison avec les autres évènements locaux. Fondateur de la Communauté de Sant’Egidio et Ministre du Gouvernement italien pour la Coopération internationale et l’Intégration, Andrea Riccardi prendra la parole. Puis on laissera la place aux Juniors, à leur vision de l’Europe et à leur engagement créatif. Les représentants des institutions européennes seront présents : Herman Van Rompuy, Président du Conseil de l’Europe avec un message vidéo, et Martin Schulz, Président du Parlement européen. En conclusion, Thomas Römer, responsable de l’YMCA de Munich, et la présentation du « Manifeste de Bruxelles 2012 ». L’évènement a reçu la médaille de représentation du Président de la République italienne Giorgio Napolitano. Il est par ailleurs placé sous le patronage de José Manuel Barroso, Président de la Commission Européenne, de Thorbjørn Jagland, Secrétaire général du Conseil de l’Europe et d’Irina Bokova, Directrice générale de l’UNESCO. Téléchargement du programme en français : http://together4europe.org/fr/home-fr/51-ipe-2012/157-programme-12-mai-2012.html
13 Avr 2012 | Non classifié(e)
Dernier mois de préparation pour les Jeunes pour l’unité, engagés dans un événement qui, lors de son édition précédente, en 2008, avu la participation de plus de 100.000 moins de vingt ans dans différentes villes, dans tous les coins du monde. Jeunes de différentes nations, cultures et religions, qui courront unis pour témoigner de leur engagement pour la paix et l’unité dans différents lieux significatifs de la planète. Nombreux sont les pays concernés: de Malte où le Président de la République donnera le départ de la course qui rassemblera des jeunes chrétiens de différents mouvements et des jeunes musulmans au Texas (USA) où le relais aura lieu dans différentes villes de l’Etat; de l’Australie, qui verra également la participation de jeunes des populations aborigènes à l’Afrique du Sud. En Irlande, l’invitation pour le relais a été diffusée aux enfants des écoles au niveau national; en Lithuanie, le parcours à travers les rues de la capitale partira du siège du Parlement. Les relais traverseront aussi des lieux symboles de paix et d’unité. En Terre Sainte, des jeunes de religion juive, musulmane et chrétienne courront ensemble à Césarée Maritime, localité riche d’histoire pour les trois religions et important site archéologique reconnu par l’Unesco comme appartenant au Patrimoine de l’Humanité. Au Luxembourg, le relais passera notamment par Schengen, localité célèbre pour la convention qui a ouvert le chemin à la libre circulation aux frontières pour les citoyens dela Communauté européenne. Sur le continent européen, l’édition 2012 de Run4unity se déroulera au même moment que la manifestation “Ensemble pour l’Europe”, un réseau de mouvements et communautés chrétiennes dont l’engagement vise à raviver l’âme chrétienne du continent. Les objectifs communs ont été résumés dans un série de “Oui” (à la paix, à la solidarité, à la vie et à la famille…) que, avec leur créativité, les jeunes ont exprimés par des signes mathématiques. Dans beaucoup des points concernés par le relais mondial, les jeunes feront une mobilisation éclair (flash mob) figurant le mot “OUI!” dans les différentes langues. Dans différents endroits, des personnalités du monde du sport et de la culture, des autorités civiles et religieuses seront présentes. Ce sont les îles Fidji dans le Pacifique qui, à 15 heurs locales, inaugureront le relais. Ensuite à 16 heures sonnantes, le témoin passera au fuseau horaire suivant, comme cela sera le cas ultérieurement pour tous les fuseaux horaires. Dans divers endroits des différentes latitudes, commenceront des événements sportifs, des actions de solidarité et d’espérance de citoyenneté active dans des lieux où prévalent la solitude, la pauvreté et la marginalité. Sur les réseaux sociaux, de Facebook à Youtube, nombreux sont les messages, les photos, les vidéos qui montrent les nombreuses idées en chantier dans différents Pays du monde. Le 12 mai, sur lnternet, il sera possible de suivre Run for unity: sont prévus des actualités pendant les 24 heures et des liens avec différentes villes des 5 continents, réalisés par les jeunes eux-mêmes, pour suivre le déroulement des relais.
12 Avr 2012 | Focolare Worldwide

Avec la rencontre d’hier soir, avec un groupe important de membres de différentes communautés juives de l’Argentine et de l’Uruguay, a commencé une série d’engagements qui, en ces jours, mettront la présidente des Focolari, Maria Voce, en contact avec différentes expressions du Mouvement dans le Cône Sud.
Le rendez-vous a eu lieu dans la somptueuse Salle dorée du Palais Saint Martin, siège du Ministère des Affaires étrangères argentin, où les autorités du Secrétariat au Culte ont souhaité la bienvenue à Maria Voce.
Le contexte ferait penser à une réunion formelle, mais la longue amitié établie avec différents membres de la communauté juive en Argentine a immédiatement transformé la soirée en un moment familial et de dialogue fraternel. Le sous-secrétaire, ambassadeur Juan Landaburu, a conclu ses salutations en soulignant que l’Argentine a fait du dialogue interreligieux une véritable politique d’État. Il s’en est suivi une série d’interventions, qui ont parcouru à nouveau les étapes de l’amitié et du dialogue des Focolari avec des membres de différentes communautés juives de ces pays. « Ici, tes frères juifs se présentent devant toi, avec leur visage, leurs histoires, leurs volontés », a commencé la femme rabbin Silvina Chemen. Paul Varsawsky a signalé la nécessité de se retrouver autour du message biblique et a fait allusion au rôle que la « Règle d’Or » (ne fais pas aux autres ce que tu ne voudrais pas qu’on te fasse) assume pour les trois grandes religions monothéistes. D’autres interventions ont souligné l’importance des quatre symposiums judéo-chrétiens célébrés ces dernières années, dont le dernier s’est déroulé précisément en Argentine ; les Journées pour la Paix, qui depuis douze ans ont lieu à la Mariapolis Lia, à 250 km de Buenos Aires ; la figure de Lia Brunet, une des premières compagnes de Chiara Lubich, qui a donné une forte impulsion à ce dialogue des Focolari.
Un épisode qui a plusieurs fois été cité comme essentiel dans l’histoire de cette amitié : la visite, en 1998, de Chiara Lubich à la B’nai B’rith, à l’occasion de son voyage en Argentine, quand, après avoir allumé les bougies de la Ménorah, elle a invité les personnes présentes à formuler un pacte d’amour réciproque.
Deux questions posées à Maria Voce lui ont donné l’occasion d’approfondir quelques sujets.
Comment avancera-t-on, dans le Mouvement, sans Chiara et avec Maria Voce ? « Chiara était porteuse d’une spiritualité collective et communautaire… pour la vivre, il faut être au moins deux, parce qu’elle requiert un amour réciproque, qui va et qui vient. Je ne me suis pas sentie seule en succédant à Chiara, parce que je sentais que tout le Mouvement était avec moi. Et vous êtes aussi tous engagés, et je sens qu’ensemble nous pouvons marcher le long de la voie que Chiara a ouverte. »
Comment pouvons-nous éviter que le dialogue entre nous reste limité au domaine des spécialistes ? « Je dois regarder le prochain qui est à côté de moi comme un frère. Ainsi, nous amorçons une chaîne qui ne s’arrête pas. De cette façon, nous pouvons atteindre tout le monde et surmonter les préjugés et les difficultés qui ont surgi dans l’Histoire. Retrouver la possibilité d’avoir confiance entre nous, abolir la méfiance, nous aimer sincèrement… cela nous aidera à atteindre toute la société. »
« Nous faisons partie de la même famille, parce que nous sommes fils de Dieu et nous devons L’atteindre, mais nous devons L’atteindre unis », a ensuite conclu Maria Voce entre les applaudissements des personnes présentes.
La réunion arrive à son terme. Ensemble, bras dessus, bras dessous, on chante : « Hine ma tov umanaim, Shevet ajim gam iajad (qu’il est bon, qu’il est doux d’habiter en frères tous ensemble), tiré du Psaume 133. Il est difficile de se dire au revoir… comme c’est souvent le cas entre frères.
D’Alberto Barlocci
12 Avr 2012 | Focolare Worldwide
L’Amérique centro-méridionale, terre à l’histoire riche, ancienne, multiple, fonde ses racines bien avant l’arrivée des Espagnols. Traditions et cultures profondes parcourent et traversent des peuples divers qui cohabitent ici. « Il ne faut pas seulement résoudre les inégalités économiques. Il me semble que ce continent peut devenir une société harmonisée de peuples qui font un don réciproque de leurs racines, de leurs événements historiques et culturels pour montrer au monde le témoignage d’une cohabitation qui récupère tout le passé. » Se concentre dans ces paroles la « consigne » que la présidente du Mouvement des Focolari, Maria Voce, laisse aux membres des communautés de Colombie, Costa Rica, Équateur, Panama, Pérou et Venezuela, réunis durant les jours de Pâques dans le Palais des Sports à Bogotá pour trois jours de rencontre et de fête au titre évocateur : « La Parole vécue nous fait être un ». Il y a un millier de personnes. Le coprésident Giancarlo Faletti est présent. Maria Voce suit le congrès en vidéoconférence depuis le Guatemala. « Il y a du chemin à parcourir – dit-elle – j’ai confiance en chacun de vous. Jésus au milieu de nous nous aidera à avancer pas après pas. » Le peuple. La Colombie. Nouvelle étape du voyage engagé que Giancarlo Faletti et Maria Voce font en Amérique latine. Ici aussi, le programme est chargé de rendez-vous. Au fil des ans, les personnes qui ont suivi la proposition des Focolari ont réussi à entrer dans l’histoire et dans la vie de ces peuples, en s’appropriant le défi osé lancé dans les années 70 par Chiara Lubich : « mourir pour son peuple ». Arrivé du Mexique, Faletti parcourt à nouveau, étape après étape, les fruits de cet engagement : le premier rendez-vous est avec le « Centre social Unidad » qui se trouve à Los Chircales, un quartier de la périphérie sud de Bogotá et qui aujourd’hui peut compter sur un centre médical et un cabinet dentaire, une boutique qui récupère et vend des vêtements à des prix accessibles, des devoirs surveillés pour les enfants du quartier.
Die KulturLa culture. « Le dialogue avec la culture. Voie de la fraternité » est le titre d’un symposium international qui s’est déroulé à l’Université Manuela Beltràn de Bogotá, auquel ont participé des politiques, des académiciens, des artistes et des représentants de différentes Églises chrétiennes provenant aussi du Venezuela, d’Équateur et du Pérou. Miguel Niño, coordinateur des travaux, a mis en évidence le dialogue comme catégorie culturelle et dimension existentielle qui se réfèrent à Chiara Lubich et comme plateforme de pensée et action à décliner au niveau interpersonnel, multiethnique et interculturel entre les différents savoirs. Qu’il s’agisse d’une frontière riche en futur a aussi émergé de l’influence grandissante qui œuvre en milieu universitaire la Chaire libre Chiara Lubich, introduite par le recteur, prof. Lombardi, à l’université catholique de Maracaibo, au Venezuela. Les jeunes. « Bonjour, Amérique latine ! Nous voulons que ce soit une avant-première du Genfest. » Presque 200 jeunes remplissent la salle du Centre Mariapolis de Tocancipà, près de Bogotá. Ils viennent d’Équateur et du Pérou, du Venezuela et du Costa Rica, du Panama et de la Colombie, pour représenter les jeunes engagés dans le Mouvement des Focolari. Ils se succèdent sur la scène pour parler de leurs expériences : des initiatives, aussi sociales, qu’ils poursuivent pour contribuer à soulager les douleurs, la pauvreté et les marginalisations de leurs concitoyens. Un dialogue profond, qui fait ressortir problèmes, attentes et espérance, naît aussi avec Maria Voce, reliée par Internet. « Vous êtes la parole vivante de Chiara – a déclaré Faletti en prenant la parole – et vous lui permettez de crier son message encore plus fort. On voit que Dieu est le protagoniste de votre vie personnelle et communautaire. Pour cette raison, j’affirme que le Genfest a commencé aujourd’hui. » Une nouvelle évangélisation. À la rencontre des communautés du Mouvement des Focolari de l’Amérique centrale, qui s’est déroulée à Bogotá durant les jours de Pâques, a aussi participé Mgr Octavio Ruiz, secrétaire du Conseil pontifical pour la promotion de la nouvelle évangélisation, l’organisme créé par Benoît XVI en 2010, dont Maria Voce aussi est consultrice. « La caractéristique de la nouvelle évangélisation – a-t-il dit – est dans la fraîcheur qui vient de la Parole. » Mais – a-t-il ajouté – « il faut des hommes nouveaux, avec des cœurs nouveaux, avec une conviction nouvelle, avec force intérieure et ardeur ». « En suivant le charisme de Chiara Lubich, vous pouvez contribuer à réaliser la nouvelle évangélisation. Vous tous êtes des protagonistes. »
12 Avr 2012 | Focolare Worldwide
L’Amérique centro-méridionale, terre à l’histoire riche, ancienne, multiple, fonde ses racines bien avant l’arrivée des Espagnols. Traditions et cultures profondes parcourent et traversent des peuples divers qui cohabitent ici. « Il ne faut pas seulement résoudre les inégalités économiques. Il me semble que ce continent peut devenir une société harmonisée de peuples qui font un don réciproque de leurs racines, de leurs événements historiques et culturels pour montrer au monde le témoignage d’une cohabitation qui récupère tout le passé. » Se concentre dans ces paroles la « consigne » que la présidente du Mouvement des Focolari, Maria Voce, laisse aux membres des communautés de Colombie, Costa Rica, Équateur, Panama, Pérou et Venezuela, réunis durant les jours de Pâques dans le Palais des Sports à Bogotá pour trois jours de rencontre et de fête au titre évocateur : « La Parole vécue nous fait être un ». Il y a un millier de personnes. Le coprésident Giancarlo Faletti est présent. Maria Voce suit le congrès en vidéoconférence depuis le Guatemala. « Il y a du chemin à parcourir – dit-elle – j’ai confiance en chacun de vous. Jésus au milieu de nous nous aidera à avancer pas après pas. » Le peuple. La Colombie. Nouvelle étape du voyage engagé que Giancarlo Faletti et Maria Voce font en Amérique latine. Ici aussi, le programme est chargé de rendez-vous. Au fil des ans, les personnes qui ont suivi la proposition des Focolari ont réussi à entrer dans l’histoire et dans la vie de ces peuples, en s’appropriant le défi osé lancé dans les années 70 par Chiara Lubich : « mourir pour son peuple ». Arrivé du Mexique, Faletti parcourt à nouveau, étape après étape, les fruits de cet engagement : le premier rendez-vous est avec le « Centre social Unidad » qui se trouve à Los Chircales, un quartier de la périphérie sud de Bogotá et qui aujourd’hui peut compter sur un centre médical et un cabinet dentaire, une boutique qui récupère et vend des vêtements à des prix accessibles, des devoirs surveillés pour les enfants du quartier.
Die KulturLa culture. « Le dialogue avec la culture. Voie de la fraternité » est le titre d’un symposium international qui s’est déroulé à l’Université Manuela Beltràn de Bogotá, auquel ont participé des politiques, des académiciens, des artistes et des représentants de différentes Églises chrétiennes provenant aussi du Venezuela, d’Équateur et du Pérou. Miguel Niño, coordinateur des travaux, a mis en évidence le dialogue comme catégorie culturelle et dimension existentielle qui se réfèrent à Chiara Lubich et comme plateforme de pensée et action à décliner au niveau interpersonnel, multiethnique et interculturel entre les différents savoirs. Qu’il s’agisse d’une frontière riche en futur a aussi émergé de l’influence grandissante qui œuvre en milieu universitaire la Chaire libre Chiara Lubich, introduite par le recteur, prof. Lombardi, à l’université catholique de Maracaibo, au Venezuela. Les jeunes. « Bonjour, Amérique latine ! Nous voulons que ce soit une avant-première du Genfest. » Presque 200 jeunes remplissent la salle du Centre Mariapolis de Tocancipà, près de Bogotá. Ils viennent d’Équateur et du Pérou, du Venezuela et du Costa Rica, du Panama et de la Colombie, pour représenter les jeunes engagés dans le Mouvement des Focolari. Ils se succèdent sur la scène pour parler de leurs expériences : des initiatives, aussi sociales, qu’ils poursuivent pour contribuer à soulager les douleurs, la pauvreté et les marginalisations de leurs concitoyens. Un dialogue profond, qui fait ressortir problèmes, attentes et espérance, naît aussi avec Maria Voce, reliée par Internet. « Vous êtes la parole vivante de Chiara – a déclaré Faletti en prenant la parole – et vous lui permettez de crier son message encore plus fort. On voit que Dieu est le protagoniste de votre vie personnelle et communautaire. Pour cette raison, j’affirme que le Genfest a commencé aujourd’hui. » Une nouvelle évangélisation. À la rencontre des communautés du Mouvement des Focolari de l’Amérique centrale, qui s’est déroulée à Bogotá durant les jours de Pâques, a aussi participé Mgr Octavio Ruiz, secrétaire du Conseil pontifical pour la promotion de la nouvelle évangélisation, l’organisme créé par Benoît XVI en 2010, dont Maria Voce aussi est consultrice. « La caractéristique de la nouvelle évangélisation – a-t-il dit – est dans la fraîcheur qui vient de la Parole. » Mais – a-t-il ajouté – « il faut des hommes nouveaux, avec des cœurs nouveaux, avec une conviction nouvelle, avec force intérieure et ardeur ». « En suivant le charisme de Chiara Lubich, vous pouvez contribuer à réaliser la nouvelle évangélisation. Vous tous êtes des protagonistes. »
12 Avr 2012 | Focolare Worldwide
L’Amérique centro-méridionale, terre à l’histoire riche, ancienne, multiple, fonde ses racines bien avant l’arrivée des Espagnols. Traditions et cultures profondes parcourent et traversent des peuples divers qui cohabitent ici. « Il ne faut pas seulement résoudre les inégalités économiques. Il me semble que ce continent peut devenir une société harmonisée de peuples qui font un don réciproque de leurs racines, de leurs événements historiques et culturels pour montrer au monde le témoignage d’une cohabitation qui récupère tout le passé. » Se concentre dans ces paroles la « consigne » que la présidente du Mouvement des Focolari, Maria Voce, laisse aux membres des communautés de Colombie, Costa Rica, Équateur, Panama, Pérou et Venezuela, réunis durant les jours de Pâques dans le Palais des Sports à Bogotá pour trois jours de rencontre et de fête au titre évocateur : « La Parole vécue nous fait être un ». Il y a un millier de personnes. Le coprésident Giancarlo Faletti est présent. Maria Voce suit le congrès en vidéoconférence depuis le Guatemala. « Il y a du chemin à parcourir – dit-elle – j’ai confiance en chacun de vous. Jésus au milieu de nous nous aidera à avancer pas après pas. » Le peuple. La Colombie. Nouvelle étape du voyage engagé que Giancarlo Faletti et Maria Voce font en Amérique latine. Ici aussi, le programme est chargé de rendez-vous. Au fil des ans, les personnes qui ont suivi la proposition des Focolari ont réussi à entrer dans l’histoire et dans la vie de ces peuples, en s’appropriant le défi osé lancé dans les années 70 par Chiara Lubich : « mourir pour son peuple ». Arrivé du Mexique, Faletti parcourt à nouveau, étape après étape, les fruits de cet engagement : le premier rendez-vous est avec le « Centre social Unidad » qui se trouve à Los Chircales, un quartier de la périphérie sud de Bogotá et qui aujourd’hui peut compter sur un centre médical et un cabinet dentaire, une boutique qui récupère et vend des vêtements à des prix accessibles, des devoirs surveillés pour les enfants du quartier.
Die KulturLa culture. « Le dialogue avec la culture. Voie de la fraternité » est le titre d’un symposium international qui s’est déroulé à l’Université Manuela Beltràn de Bogotá, auquel ont participé des politiques, des académiciens, des artistes et des représentants de différentes Églises chrétiennes provenant aussi du Venezuela, d’Équateur et du Pérou. Miguel Niño, coordinateur des travaux, a mis en évidence le dialogue comme catégorie culturelle et dimension existentielle qui se réfèrent à Chiara Lubich et comme plateforme de pensée et action à décliner au niveau interpersonnel, multiethnique et interculturel entre les différents savoirs. Qu’il s’agisse d’une frontière riche en futur a aussi émergé de l’influence grandissante qui œuvre en milieu universitaire la Chaire libre Chiara Lubich, introduite par le recteur, prof. Lombardi, à l’université catholique de Maracaibo, au Venezuela. Les jeunes. « Bonjour, Amérique latine ! Nous voulons que ce soit une avant-première du Genfest. » Presque 200 jeunes remplissent la salle du Centre Mariapolis de Tocancipà, près de Bogotá. Ils viennent d’Équateur et du Pérou, du Venezuela et du Costa Rica, du Panama et de la Colombie, pour représenter les jeunes engagés dans le Mouvement des Focolari. Ils se succèdent sur la scène pour parler de leurs expériences : des initiatives, aussi sociales, qu’ils poursuivent pour contribuer à soulager les douleurs, la pauvreté et les marginalisations de leurs concitoyens. Un dialogue profond, qui fait ressortir problèmes, attentes et espérance, naît aussi avec Maria Voce, reliée par Internet. « Vous êtes la parole vivante de Chiara – a déclaré Faletti en prenant la parole – et vous lui permettez de crier son message encore plus fort. On voit que Dieu est le protagoniste de votre vie personnelle et communautaire. Pour cette raison, j’affirme que le Genfest a commencé aujourd’hui. » Une nouvelle évangélisation. À la rencontre des communautés du Mouvement des Focolari de l’Amérique centrale, qui s’est déroulée à Bogotá durant les jours de Pâques, a aussi participé Mgr Octavio Ruiz, secrétaire du Conseil pontifical pour la promotion de la nouvelle évangélisation, l’organisme créé par Benoît XVI en 2010, dont Maria Voce aussi est consultrice. « La caractéristique de la nouvelle évangélisation – a-t-il dit – est dans la fraîcheur qui vient de la Parole. » Mais – a-t-il ajouté – « il faut des hommes nouveaux, avec des cœurs nouveaux, avec une conviction nouvelle, avec force intérieure et ardeur ». « En suivant le charisme de Chiara Lubich, vous pouvez contribuer à réaliser la nouvelle évangélisation. Vous tous êtes des protagonistes. »
12 Avr 2012 | Focolare Worldwide
L’Amérique centro-méridionale, terre à l’histoire riche, ancienne, multiple, fonde ses racines bien avant l’arrivée des Espagnols. Traditions et cultures profondes parcourent et traversent des peuples divers qui cohabitent ici. « Il ne faut pas seulement résoudre les inégalités économiques. Il me semble que ce continent peut devenir une société harmonisée de peuples qui font un don réciproque de leurs racines, de leurs événements historiques et culturels pour montrer au monde le témoignage d’une cohabitation qui récupère tout le passé. » Se concentre dans ces paroles la « consigne » que la présidente du Mouvement des Focolari, Maria Voce, laisse aux membres des communautés de Colombie, Costa Rica, Équateur, Panama, Pérou et Venezuela, réunis durant les jours de Pâques dans le Palais des Sports à Bogotá pour trois jours de rencontre et de fête au titre évocateur : « La Parole vécue nous fait être un ». Il y a un millier de personnes. Le coprésident Giancarlo Faletti est présent. Maria Voce suit le congrès en vidéoconférence depuis le Guatemala. « Il y a du chemin à parcourir – dit-elle – j’ai confiance en chacun de vous. Jésus au milieu de nous nous aidera à avancer pas après pas. » Le peuple. La Colombie. Nouvelle étape du voyage engagé que Giancarlo Faletti et Maria Voce font en Amérique latine. Ici aussi, le programme est chargé de rendez-vous. Au fil des ans, les personnes qui ont suivi la proposition des Focolari ont réussi à entrer dans l’histoire et dans la vie de ces peuples, en s’appropriant le défi osé lancé dans les années 70 par Chiara Lubich : « mourir pour son peuple ». Arrivé du Mexique, Faletti parcourt à nouveau, étape après étape, les fruits de cet engagement : le premier rendez-vous est avec le « Centre social Unidad » qui se trouve à Los Chircales, un quartier de la périphérie sud de Bogotá et qui aujourd’hui peut compter sur un centre médical et un cabinet dentaire, une boutique qui récupère et vend des vêtements à des prix accessibles, des devoirs surveillés pour les enfants du quartier.
Die KulturLa culture. « Le dialogue avec la culture. Voie de la fraternité » est le titre d’un symposium international qui s’est déroulé à l’Université Manuela Beltràn de Bogotá, auquel ont participé des politiques, des académiciens, des artistes et des représentants de différentes Églises chrétiennes provenant aussi du Venezuela, d’Équateur et du Pérou. Miguel Niño, coordinateur des travaux, a mis en évidence le dialogue comme catégorie culturelle et dimension existentielle qui se réfèrent à Chiara Lubich et comme plateforme de pensée et action à décliner au niveau interpersonnel, multiethnique et interculturel entre les différents savoirs. Qu’il s’agisse d’une frontière riche en futur a aussi émergé de l’influence grandissante qui œuvre en milieu universitaire la Chaire libre Chiara Lubich, introduite par le recteur, prof. Lombardi, à l’université catholique de Maracaibo, au Venezuela. Les jeunes. « Bonjour, Amérique latine ! Nous voulons que ce soit une avant-première du Genfest. » Presque 200 jeunes remplissent la salle du Centre Mariapolis de Tocancipà, près de Bogotá. Ils viennent d’Équateur et du Pérou, du Venezuela et du Costa Rica, du Panama et de la Colombie, pour représenter les jeunes engagés dans le Mouvement des Focolari. Ils se succèdent sur la scène pour parler de leurs expériences : des initiatives, aussi sociales, qu’ils poursuivent pour contribuer à soulager les douleurs, la pauvreté et les marginalisations de leurs concitoyens. Un dialogue profond, qui fait ressortir problèmes, attentes et espérance, naît aussi avec Maria Voce, reliée par Internet. « Vous êtes la parole vivante de Chiara – a déclaré Faletti en prenant la parole – et vous lui permettez de crier son message encore plus fort. On voit que Dieu est le protagoniste de votre vie personnelle et communautaire. Pour cette raison, j’affirme que le Genfest a commencé aujourd’hui. » Une nouvelle évangélisation. À la rencontre des communautés du Mouvement des Focolari de l’Amérique centrale, qui s’est déroulée à Bogotá durant les jours de Pâques, a aussi participé Mgr Octavio Ruiz, secrétaire du Conseil pontifical pour la promotion de la nouvelle évangélisation, l’organisme créé par Benoît XVI en 2010, dont Maria Voce aussi est consultrice. « La caractéristique de la nouvelle évangélisation – a-t-il dit – est dans la fraîcheur qui vient de la Parole. » Mais – a-t-il ajouté – « il faut des hommes nouveaux, avec des cœurs nouveaux, avec une conviction nouvelle, avec force intérieure et ardeur ». « En suivant le charisme de Chiara Lubich, vous pouvez contribuer à réaliser la nouvelle évangélisation. Vous tous êtes des protagonistes. »
12 Avr 2012 | Focolare Worldwide
L’Amérique centro-méridionale, terre à l’histoire riche, ancienne, multiple, fonde ses racines bien avant l’arrivée des Espagnols. Traditions et cultures profondes parcourent et traversent des peuples divers qui cohabitent ici. « Il ne faut pas seulement résoudre les inégalités économiques. Il me semble que ce continent peut devenir une société harmonisée de peuples qui font un don réciproque de leurs racines, de leurs événements historiques et culturels pour montrer au monde le témoignage d’une cohabitation qui récupère tout le passé. » Se concentre dans ces paroles la « consigne » que la présidente du Mouvement des Focolari, Maria Voce, laisse aux membres des communautés de Colombie, Costa Rica, Équateur, Panama, Pérou et Venezuela, réunis durant les jours de Pâques dans le Palais des Sports à Bogotá pour trois jours de rencontre et de fête au titre évocateur : « La Parole vécue nous fait être un ». Il y a un millier de personnes. Le coprésident Giancarlo Faletti est présent. Maria Voce suit le congrès en vidéoconférence depuis le Guatemala. « Il y a du chemin à parcourir – dit-elle – j’ai confiance en chacun de vous. Jésus au milieu de nous nous aidera à avancer pas après pas. » Le peuple. La Colombie. Nouvelle étape du voyage engagé que Giancarlo Faletti et Maria Voce font en Amérique latine. Ici aussi, le programme est chargé de rendez-vous. Au fil des ans, les personnes qui ont suivi la proposition des Focolari ont réussi à entrer dans l’histoire et dans la vie de ces peuples, en s’appropriant le défi osé lancé dans les années 70 par Chiara Lubich : « mourir pour son peuple ». Arrivé du Mexique, Faletti parcourt à nouveau, étape après étape, les fruits de cet engagement : le premier rendez-vous est avec le « Centre social Unidad » qui se trouve à Los Chircales, un quartier de la périphérie sud de Bogotá et qui aujourd’hui peut compter sur un centre médical et un cabinet dentaire, une boutique qui récupère et vend des vêtements à des prix accessibles, des devoirs surveillés pour les enfants du quartier.
Die KulturLa culture. « Le dialogue avec la culture. Voie de la fraternité » est le titre d’un symposium international qui s’est déroulé à l’Université Manuela Beltràn de Bogotá, auquel ont participé des politiques, des académiciens, des artistes et des représentants de différentes Églises chrétiennes provenant aussi du Venezuela, d’Équateur et du Pérou. Miguel Niño, coordinateur des travaux, a mis en évidence le dialogue comme catégorie culturelle et dimension existentielle qui se réfèrent à Chiara Lubich et comme plateforme de pensée et action à décliner au niveau interpersonnel, multiethnique et interculturel entre les différents savoirs. Qu’il s’agisse d’une frontière riche en futur a aussi émergé de l’influence grandissante qui œuvre en milieu universitaire la Chaire libre Chiara Lubich, introduite par le recteur, prof. Lombardi, à l’université catholique de Maracaibo, au Venezuela. Les jeunes. « Bonjour, Amérique latine ! Nous voulons que ce soit une avant-première du Genfest. » Presque 200 jeunes remplissent la salle du Centre Mariapolis de Tocancipà, près de Bogotá. Ils viennent d’Équateur et du Pérou, du Venezuela et du Costa Rica, du Panama et de la Colombie, pour représenter les jeunes engagés dans le Mouvement des Focolari. Ils se succèdent sur la scène pour parler de leurs expériences : des initiatives, aussi sociales, qu’ils poursuivent pour contribuer à soulager les douleurs, la pauvreté et les marginalisations de leurs concitoyens. Un dialogue profond, qui fait ressortir problèmes, attentes et espérance, naît aussi avec Maria Voce, reliée par Internet. « Vous êtes la parole vivante de Chiara – a déclaré Faletti en prenant la parole – et vous lui permettez de crier son message encore plus fort. On voit que Dieu est le protagoniste de votre vie personnelle et communautaire. Pour cette raison, j’affirme que le Genfest a commencé aujourd’hui. » Une nouvelle évangélisation. À la rencontre des communautés du Mouvement des Focolari de l’Amérique centrale, qui s’est déroulée à Bogotá durant les jours de Pâques, a aussi participé Mgr Octavio Ruiz, secrétaire du Conseil pontifical pour la promotion de la nouvelle évangélisation, l’organisme créé par Benoît XVI en 2010, dont Maria Voce aussi est consultrice. « La caractéristique de la nouvelle évangélisation – a-t-il dit – est dans la fraîcheur qui vient de la Parole. » Mais – a-t-il ajouté – « il faut des hommes nouveaux, avec des cœurs nouveaux, avec une conviction nouvelle, avec force intérieure et ardeur ». « En suivant le charisme de Chiara Lubich, vous pouvez contribuer à réaliser la nouvelle évangélisation. Vous tous êtes des protagonistes. »
12 Avr 2012 | Focolare Worldwide
L’Amérique centro-méridionale, terre à l’histoire riche, ancienne, multiple, fonde ses racines bien avant l’arrivée des Espagnols. Traditions et cultures profondes parcourent et traversent des peuples divers qui cohabitent ici. « Il ne faut pas seulement résoudre les inégalités économiques. Il me semble que ce continent peut devenir une société harmonisée de peuples qui font un don réciproque de leurs racines, de leurs événements historiques et culturels pour montrer au monde le témoignage d’une cohabitation qui récupère tout le passé. » Se concentre dans ces paroles la « consigne » que la présidente du Mouvement des Focolari, Maria Voce, laisse aux membres des communautés de Colombie, Costa Rica, Équateur, Panama, Pérou et Venezuela, réunis durant les jours de Pâques dans le Palais des Sports à Bogotá pour trois jours de rencontre et de fête au titre évocateur : « La Parole vécue nous fait être un ». Il y a un millier de personnes. Le coprésident Giancarlo Faletti est présent. Maria Voce suit le congrès en vidéoconférence depuis le Guatemala. « Il y a du chemin à parcourir – dit-elle – j’ai confiance en chacun de vous. Jésus au milieu de nous nous aidera à avancer pas après pas. » Le peuple. La Colombie. Nouvelle étape du voyage engagé que Giancarlo Faletti et Maria Voce font en Amérique latine. Ici aussi, le programme est chargé de rendez-vous. Au fil des ans, les personnes qui ont suivi la proposition des Focolari ont réussi à entrer dans l’histoire et dans la vie de ces peuples, en s’appropriant le défi osé lancé dans les années 70 par Chiara Lubich : « mourir pour son peuple ». Arrivé du Mexique, Faletti parcourt à nouveau, étape après étape, les fruits de cet engagement : le premier rendez-vous est avec le « Centre social Unidad » qui se trouve à Los Chircales, un quartier de la périphérie sud de Bogotá et qui aujourd’hui peut compter sur un centre médical et un cabinet dentaire, une boutique qui récupère et vend des vêtements à des prix accessibles, des devoirs surveillés pour les enfants du quartier.
Die KulturLa culture. « Le dialogue avec la culture. Voie de la fraternité » est le titre d’un symposium international qui s’est déroulé à l’Université Manuela Beltràn de Bogotá, auquel ont participé des politiques, des académiciens, des artistes et des représentants de différentes Églises chrétiennes provenant aussi du Venezuela, d’Équateur et du Pérou. Miguel Niño, coordinateur des travaux, a mis en évidence le dialogue comme catégorie culturelle et dimension existentielle qui se réfèrent à Chiara Lubich et comme plateforme de pensée et action à décliner au niveau interpersonnel, multiethnique et interculturel entre les différents savoirs. Qu’il s’agisse d’une frontière riche en futur a aussi émergé de l’influence grandissante qui œuvre en milieu universitaire la Chaire libre Chiara Lubich, introduite par le recteur, prof. Lombardi, à l’université catholique de Maracaibo, au Venezuela. Les jeunes. « Bonjour, Amérique latine ! Nous voulons que ce soit une avant-première du Genfest. » Presque 200 jeunes remplissent la salle du Centre Mariapolis de Tocancipà, près de Bogotá. Ils viennent d’Équateur et du Pérou, du Venezuela et du Costa Rica, du Panama et de la Colombie, pour représenter les jeunes engagés dans le Mouvement des Focolari. Ils se succèdent sur la scène pour parler de leurs expériences : des initiatives, aussi sociales, qu’ils poursuivent pour contribuer à soulager les douleurs, la pauvreté et les marginalisations de leurs concitoyens. Un dialogue profond, qui fait ressortir problèmes, attentes et espérance, naît aussi avec Maria Voce, reliée par Internet. « Vous êtes la parole vivante de Chiara – a déclaré Faletti en prenant la parole – et vous lui permettez de crier son message encore plus fort. On voit que Dieu est le protagoniste de votre vie personnelle et communautaire. Pour cette raison, j’affirme que le Genfest a commencé aujourd’hui. » Une nouvelle évangélisation. À la rencontre des communautés du Mouvement des Focolari de l’Amérique centrale, qui s’est déroulée à Bogotá durant les jours de Pâques, a aussi participé Mgr Octavio Ruiz, secrétaire du Conseil pontifical pour la promotion de la nouvelle évangélisation, l’organisme créé par Benoît XVI en 2010, dont Maria Voce aussi est consultrice. « La caractéristique de la nouvelle évangélisation – a-t-il dit – est dans la fraîcheur qui vient de la Parole. » Mais – a-t-il ajouté – « il faut des hommes nouveaux, avec des cœurs nouveaux, avec une conviction nouvelle, avec force intérieure et ardeur ». « En suivant le charisme de Chiara Lubich, vous pouvez contribuer à réaliser la nouvelle évangélisation. Vous tous êtes des protagonistes. »
12 Avr 2012 | Focolare Worldwide
L’Amérique centro-méridionale, terre à l’histoire riche, ancienne, multiple, fonde ses racines bien avant l’arrivée des Espagnols. Traditions et cultures profondes parcourent et traversent des peuples divers qui cohabitent ici. « Il ne faut pas seulement résoudre les inégalités économiques. Il me semble que ce continent peut devenir une société harmonisée de peuples qui font un don réciproque de leurs racines, de leurs événements historiques et culturels pour montrer au monde le témoignage d’une cohabitation qui récupère tout le passé. » Se concentre dans ces paroles la « consigne » que la présidente du Mouvement des Focolari, Maria Voce, laisse aux membres des communautés de Colombie, Costa Rica, Équateur, Panama, Pérou et Venezuela, réunis durant les jours de Pâques dans le Palais des Sports à Bogotá pour trois jours de rencontre et de fête au titre évocateur : « La Parole vécue nous fait être un ». Il y a un millier de personnes. Le coprésident Giancarlo Faletti est présent. Maria Voce suit le congrès en vidéoconférence depuis le Guatemala. « Il y a du chemin à parcourir – dit-elle – j’ai confiance en chacun de vous. Jésus au milieu de nous nous aidera à avancer pas après pas. » Le peuple. La Colombie. Nouvelle étape du voyage engagé que Giancarlo Faletti et Maria Voce font en Amérique latine. Ici aussi, le programme est chargé de rendez-vous. Au fil des ans, les personnes qui ont suivi la proposition des Focolari ont réussi à entrer dans l’histoire et dans la vie de ces peuples, en s’appropriant le défi osé lancé dans les années 70 par Chiara Lubich : « mourir pour son peuple ». Arrivé du Mexique, Faletti parcourt à nouveau, étape après étape, les fruits de cet engagement : le premier rendez-vous est avec le « Centre social Unidad » qui se trouve à Los Chircales, un quartier de la périphérie sud de Bogotá et qui aujourd’hui peut compter sur un centre médical et un cabinet dentaire, une boutique qui récupère et vend des vêtements à des prix accessibles, des devoirs surveillés pour les enfants du quartier.
Die KulturLa culture. « Le dialogue avec la culture. Voie de la fraternité » est le titre d’un symposium international qui s’est déroulé à l’Université Manuela Beltràn de Bogotá, auquel ont participé des politiques, des académiciens, des artistes et des représentants de différentes Églises chrétiennes provenant aussi du Venezuela, d’Équateur et du Pérou. Miguel Niño, coordinateur des travaux, a mis en évidence le dialogue comme catégorie culturelle et dimension existentielle qui se réfèrent à Chiara Lubich et comme plateforme de pensée et action à décliner au niveau interpersonnel, multiethnique et interculturel entre les différents savoirs. Qu’il s’agisse d’une frontière riche en futur a aussi émergé de l’influence grandissante qui œuvre en milieu universitaire la Chaire libre Chiara Lubich, introduite par le recteur, prof. Lombardi, à l’université catholique de Maracaibo, au Venezuela. Les jeunes. « Bonjour, Amérique latine ! Nous voulons que ce soit une avant-première du Genfest. » Presque 200 jeunes remplissent la salle du Centre Mariapolis de Tocancipà, près de Bogotá. Ils viennent d’Équateur et du Pérou, du Venezuela et du Costa Rica, du Panama et de la Colombie, pour représenter les jeunes engagés dans le Mouvement des Focolari. Ils se succèdent sur la scène pour parler de leurs expériences : des initiatives, aussi sociales, qu’ils poursuivent pour contribuer à soulager les douleurs, la pauvreté et les marginalisations de leurs concitoyens. Un dialogue profond, qui fait ressortir problèmes, attentes et espérance, naît aussi avec Maria Voce, reliée par Internet. « Vous êtes la parole vivante de Chiara – a déclaré Faletti en prenant la parole – et vous lui permettez de crier son message encore plus fort. On voit que Dieu est le protagoniste de votre vie personnelle et communautaire. Pour cette raison, j’affirme que le Genfest a commencé aujourd’hui. » Une nouvelle évangélisation. À la rencontre des communautés du Mouvement des Focolari de l’Amérique centrale, qui s’est déroulée à Bogotá durant les jours de Pâques, a aussi participé Mgr Octavio Ruiz, secrétaire du Conseil pontifical pour la promotion de la nouvelle évangélisation, l’organisme créé par Benoît XVI en 2010, dont Maria Voce aussi est consultrice. « La caractéristique de la nouvelle évangélisation – a-t-il dit – est dans la fraîcheur qui vient de la Parole. » Mais – a-t-il ajouté – « il faut des hommes nouveaux, avec des cœurs nouveaux, avec une conviction nouvelle, avec force intérieure et ardeur ». « En suivant le charisme de Chiara Lubich, vous pouvez contribuer à réaliser la nouvelle évangélisation. Vous tous êtes des protagonistes. »