Mouvement des Focolari

Un nouveau printemps au Royaume Uni

Sep 6, 2011

Maria Voce, présidente du Mouvement des Focolari et le co-président Giancarlo Faletti ont rencontré la communauté de Grande Bretagne le samedi 3 septembre à Londres.

20110905-14 « J’ai trouvé la solution pour ma vie ». « C’est un privilège de voir comme le charisme de l’unité transforme les personnes ». « Chacun était vraiment heureux. » Une journée  qui, dans l’histoire du Mouvement des Focolari de la Grande Bretagne,  ne s’oubliera pas facilement. Cinq cents personnes provenant de l’Angleterre, l’Ecosse, le Pays de Galles ainsi qu’une représentation de l’Irlande, se sont réunies autour de la Présidente Maria Voce et du co-président Giancarlo Faletti dans le cadre de la Friend’s Meeting House des Quaccheri de Londre dans le quartier d’Euston. Certaines ont fait jusqu’à dix heures de voyage pour ne pas manquer ce rendez-vous. Lesley, une focolarine anglicane, dans son introduction sur un documentaire illustrant les visites de Chiara au Royaume Uni, rappelle le choc vécu avec la récente révolte dans les quartiers londoniens, en la cadrant dans l’époque d’une culture sécularisée d’exaltation du ‘’je’’ et  qui conduit souvent à des conséquences désastreuses. Elle a souligné comment la Grande Bretagne contient les graines d’une culture différente plantées il y a plus de 40 années, dont les racines pénètrent en profondeur à travers le message de Chiara Lubich venue à Liverpool en 196 ; c’était  la première des huit visites qui ont laissé une marque dans l’histoire du Mouvement des Focolari, lorsque, comme intermédiaire, le révérend Chanoine Bernard Pawley fut invité à parler de la spiritualité de l’unité dans la cathédrale anglicane pour commencer à lever la montagne des incompréhensions et amorcer le dialogue œcuménique. Viennent ensuite le témoignage d’Eddie, de l’Ecosse, de Lucy et David du Pays de Galles, d’Anne de l’Angleterre. Leurs histoires se situent dans des domaines très divers – dialogue oecuménique, dialogue interreligieux, équipes spirituelles du troisième âge  – et touchent par leur profondeur et leur concrétisation. Un couple du Congo qui vit maintenant en Angleterre, nous fait revivre sa propre aventure : la fuite du pays à cause de la guerre, les difficultés d’intégration et de leur relation de couple, résolues et vécues dans la découverte toujours nouvelle de l’amour réciproque proposé par l’Evangile vécu. Dans l’après-midi le moment fort avec l’intervention de Maria Voce et Giancarlo Faletti,  qui ont répondu aux nombreuses questions des participants, touchant les désordres découverts dans le Pays. Tout d’abord, comment donner une nouvelle impulsion à l’œcuménisme. « Peut-être – a dit Maria Voce – cela nécessite un coup d’aile » et elle a invité chacun à réveiller dans sa propre Eglise « le désir d’expérimenter le don que Dieu nous a fait, pour faire venir l’envie, l’eau à la bouche de la fraternité ». Dans leurs voyages dans les divers pays, Maria Voce et Giancarlo Faletti ont trouvé qu’en général dans le mouvement œcuménique on va de l’avant malgré les différences.  A Budapest, Chicago, jusqu’à Tanzanie on cite des expériences d’œcuménisme positives et la gratitude trouvée chez les représentants des différentes Eglises envers les Focolari pour leur soutien et leur engagement. Pour l’autre grand thème, ce sont les désordres, les saccages, la révolte commencés dans les périphéries de Londres et étendus à tout le Pays. Après des années de travail pour construire l’unité,  certains ont eu l’impression d’avoir tout perdu, comme si les violences avaient annulé chaque élan positif. Comment pouvoir espérer dans cette situation ? « Cependant – souligne avec confiance Maria Voce – je continue à espérer. Les violences me semblent exprimer un grand vide, une nécessité d’amour, c’est un besoin extrême d’être considérés, même en faisant appel à des moyens faux, trompeurs ». Elles sont en somme, un défi, « mais si nous répondons avec notre amour nous pouvons créer un bien plus grand », comme il en a été pour « tant de personne qui ont réagi et se sont mises ensemble pour transmettre des signaux positifs ». « La société – a poursuivi Giancarlo Faletti – doit s’interroger sur les valeurs et les modèles culturels qu’elle propose et nous, nous pouvons apporter nos valeurs. C’est une invitation à donner davantage. » 20110905-15 Les questions ne semblent jamais s’arrêter : on parle du refus de Dieu de la part de la société, et Maria Voce : « Je n’ai jamais trouvé personne qui dise ne pas vouloir être aimé. On peut donner Dieu seulement à travers l’amour. » « Nous sommes appelés à vivre ensemble ce témoignage qui est pour tous les hommes, toutes les religions, et aussi pour les non-croyants.  Les valeurs que nous considérons valables mettons-les à la disposition des autres pour construire la fraternité ». Une autre question très importante est relative au thème du sacrifice : l’idée de ‘’savoir perdre’’, présente dans la spiritualité de l’unité, peut présenter pour la culture anglo-saxonne des connotations négatives. Dans la spiritualité focolarine « on parle de ‘’savoir perdre’’ –explique Maria Voce – mais aussi d’épanouissement, de plénitude. Si tu donnes quelque chose, tu le perds, parce que tu as fait un acte d’amour et ainsi tu t’enrichis. On donne et on gagne. C’est la mathématique de Dieu qui ne se laisse pas vaincre en générosité ». La joie dans la salle était tangible et Maria Voce aurait voulu que « l’on vienne de partout pour voir cette cellule vivante des Focolari,  pour goûter les fruits de la fidélité, la richesse qu’elle a apporté pendant plus de 40 années à tout le Mouvement. La famille du Focolare est vivante dans l’amour, et avec la présence de Jésus entre nous, puissions-nous porter l’Amour de Dieu dans le monde.» Beaucoup se rassemblent  autour de Maria Voce et Giancarlo Faletti pour une salutation, une embrassade, une photo souvenir. « C’est une nouvelle phase, c’est un avenir, un futur.» « L’explication du sacrifice personnel m’a éclairée  sur un accident que j’avais eu quand j’étais jeune et que je n’avais jamais compris. » »Parfois je me sens pessimiste, mais l’optimiste de Maria Voce et Giancarlo Faletti m’ont contaminée. » « Ce sera un nouveau printemps. » Ce sont quelques-unes des impressions des participants. Envoyé par Aurélio Molé [nggallery id=64]

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