«Je viens d’écrire un livre sur Lui, intitulé Le cri . Je le lui ai dédié. Ce livre veut être, comme je l’affirme en exergue, une lettre d’amour à Jésus abandonné, écrite aussi en votre nom, au nom de l’Œuvre de Marie tout entière. Il traite de Celui qui, dans la seule vie que Dieu nous a donnée, un jour, un jour précis mais différent pour chacun, nous a appelés à le suivre, à nous donner à Lui. Il est donc logique – et je l’affirme dans le livre – que, pour exprimer ce que je veux dire dans ces pages, un thème, fût-il le plus chaleureux, intime et ardent, ne saurait suffire. Il y faut un chant, un hymne de joie et surtout de gratitude envers Lui. Il avait tout donné : sa vie auprès de Marie dans la pauvreté et dans l’obéissance. Trois années de prédication, trois heures sur la croix, d’où il pardonne à ses bourreaux, ouvre au larron les portes du Paradis et nous donne sa Mère. Il lui restait sa divinité. Son union avec le Père, sa très douce et ineffable union avec Lui, qui l’avait rendu si puissant sur la terre en tant que Fils de Dieu et si royal sur la croix, ce sentiment de la présence de Dieu devait disparaître de son âme, ne plus se faire sentir ; il devait se sentir désuni en quelque sorte de Celui avec qui il affirmait être un. Et il s’écrie : ” Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? ” (Mt 27, 46).» Source : Chiara Lubich en liaison téléphonique. Castel Gandolfo, Rome 20 aprile 2000.
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