Mouvement des Focolari

Naissance de la revue Ekklesía

Revue trimestrielle destinée à ceux qui travaillent à différents niveaux de la sphère ecclésiale, en synergie avec l’Œuvre de Marie et le groupe d’édition Città Nuova.  De quoi va parler la revue? « Sentiers de communion et de dialogue » est le sous-titre qui indique le style qui caractérisera les contenus   L’objectif est audacieux: créer une nouvelle revue qui puisse exprimer et servir l’engagement ecclésial non plus de quelques branches, mais de tout le Mouvement. Elle s’appellera ˝Ekklesía. Sentiers de communion et de dialogueˮ. Elle verra le jour à la fin de cette année. Cette nouvelle publication du Groupe éditorial Città Nuova veut être “source d’inspiration, instrument de formation et aide à l’action”, non seulement pour ceux qui connaissent le Charisme de l’Unité, mais aussi pour beaucoup d’autres personnes engagées dans une Église qui “sort“, en harmonie avec le Concile Vatican II, avec les orientations du pontificat du Pape François et avec l’expérience œcuménique. Carlos García Andrade, Hubertus Blaumeiser  

Plus du tout de violence sur les femmes

La “Journée internationale pour l’élimination de la violence contre les femmes”, instituée par l’ONU en 1999, est célébrée chaque année le 25 novembre, pour inviter les gouvernements, les organisations internationales et les ONG à s’engager dans la sensibilisation de l’opinion publique. Beaucoup a déjà été fait, mais malheureusement beaucoup reste encore à faire. Inutile de se rendre dans des pays lointains pour trouver la violence cruelle qui s’abat encore sur les femmes, même à notre porte et dans un silence le plus sordide. Les paroles de la lettre apostolique Mulieris dignitatem (MD, 15/08/1988) de S. Jean Paul II résonnent encore avec force, il souligne que « Dieu a créé l’homme et la femme à son image, non seulement en tant qu’individus, mais dans leur commune humanité, en tant que « unité des deux ». La femme et l’homme, donc, essentiellement égaux, sont toutes les deux des personnes appelées en tant que telles à participer à la vie intime de Dieu, à vivre en communion réciproque entre elles, dans l’amour, sur le modèle de Dieu qui est Amour, qui est unité dans la Trinité, et à répandre dans le monde la communion d’amour qui est en Dieu (MD 7) ». Un but à remettre en évidence chaque jour, autant personnellement qu’en société.

Restyling et nouveauté chez focolare.org

Restyling et nouveauté chez focolare.org

Nouveauté en vue pour les lecteurs de focolare.org. Prochainement, le site des Focolari vous accueillera avec un aspect renouvelé et d’ultérieures opportunités de navigation. Il s’agit d’un projet, mûri depuis presque deux ans de travail au Centre International des Focolari de Rocca di Papa (Rome), qui a tenu compte des développements advenus dans le panorama de la communication mondiale et du Mouvement des Focolari lui-même. Ce projet a pour intention d’intégrer le travail de communication qui s’est effectué jusqu’à présent par quatre rédactions distinctes (Site web, Service Information, Journal Mariapolis et Collegamento CH) en donnant vie à un unique ‘’Bureau communication’’. Déjà opérationnel depuis février dernier, ce Bureau recueille les nouvelles de la vie du Mouvement dans le monde entier et les transmet à travers différents médias. Parmi ses objectifs, il y a celui de promouvoir les activités, faire connaître à un large public la vie du Mouvement des Focolari et contribuer à une communion de vie et de nouvelles toujours plus grande parmi les différentes communautés du monde. Le développement de nouvelles technologies et de modalités de communication, a rendu nécessaire un restyling du site web qui, en plus d’un nouvel aspect graphique, se présentera particulièrement simplifié dans la structure et avec une nouvelle approche quant à la logique de navigation. L’utilisation de nouvelles applications permettra une plus grande intégration avec également, les réseaux sociaux et potentialisera l’offre des contenus auxquels les utilisateurs pourront accéder d’une manière diversifiée et personnalisée. La nouvelle structure sera en effet mobile-friendly, c’est-à-dire qu’elle tiendra compte de l’utilisation toujours plus grande des smartphones dans notre vie quotidienne. Elle visera à des contenus plus courts et variés avec différentes formes de présentation (textes, info-graphiques, fiches-vidéo…). Les contenus du site actuel cependant, ne seront pas perdus. Les textes des pages fixes seront récoltés dans quelques e-book et les nouvelles seront dans le futur, rendues accessibles dans les archives. Un espace privilégié sera consacré à la communication des multiples aspects de la vie du Mouvement des Focolari. Ce sera la rubrique ‘’Mariapolis’’, qui portera le même nom que celui des traditionnelles rencontres d’été des Focolari dans le monde entier et du périodique qui sera publié en format papier jusqu’à fin décembre 2018. Un espace ‘’community’’, ouvert à quiconque souhaite le visiter. Un système de notifications permettra aux utilisateurs de choisir quand, à propos de quel sujet, et à partir de quel canal (computer, tablette ou smartphone) ils voudront être informés. Tous les deux mois, un journal ‘’Mariapolis’’ en format pdf offrira une récolte des principales nouvelles. Bonne navigation ! Joachim Schwind

Évangile vécu: “Si quelqu’un m’ouvre sa porte, j’entrerai chez lui”

Une enfant handicapée Une maman ne s’attend jamais à avoir un enfant handicapé. Lorsque cela nous est arrivé, mon épouse, déjà fragile sur le plan psychologique, est tombée en dépression. Je me suis trouvé à devoir guider la famille à l’improviste. Au cours des premiers mois chargés d’interrogations, j’étais en train de m’isoler de mes parents et de mes amis. Un jour j’ai rencontré dans les escaliers de notre immeuble un couple qui, tout en ayant une enfant atteinte du syndrome de Down, semblait très serein. Quand je leur ai demandé comment ils faisaient pour garder le moral, leur réponse nous a sidérés: “Notre fille est le cadeau le plus grand que nous pouvions recevoir. Elle nous a replongés dans la réalité, pour le plus grand bien de toute notre famille”. Avec ma femme nous sommes souvent allés les voir. Nous avons compris leur foi et, grâce à eux, jour après jour, nous avons redécouvert des valeurs que nous avions délaissées. (G.F. Italie) Un cadeau inespéré Des parents qui s’étaient éloignés de nous pour des questions d’héritage ont répondu à notre invitation à venir passer quelques jours chez nous. Mais lorsqu’ils nous ont communiqué la date de leur arrivée, ce n’était pas le meilleur moment: nous avions des difficultés économiques et je n’avais pas le temps de bien préparer la maison comme je l’aurais voulu. J’ai alors pensé que la paix retrouvée était le plus grand cadeau et nous avons décidé, avec toute la famille, de faire de notre mieux pour rendre leur séjour agréable. Nous aurions aussi voulu leur offrir un cadeau, mais à défaut d’autre chose, notre dernier a préparé un dessin et notre aînée une poésie de bienvenue. La veille de leur arrivée, dans l’entreprise où travaille mon mari, les employés ont reçu un cadeau en prime. Lorsque nous l’avons ouvert, il y avait deux montres, l’une pour femme et l’autre pour homme: un cadeau inespéré pour nos invités. (R.H. – Allemagne) Une seconde chance Une de mes belles-sœurs nous avait demandé de l’héberger pour un temps et de nous porter garants d’un prêt bancaire dont elle avait besoin. La maison où nous vivons est petite, mais nous l’avons volontiers accueillie. Pour ce qui est du prêt, je voyais mon mari très préoccupé, sachant que quelques années auparavant  nous lui avions prêté une somme qu’elle ne nous avait jamais restituée. Je lui ai dit que quelle que soit la décision la décision qu’il prendrait je l’accepterais, en précisant cependant que chacun mérite toujours une chance de se rattraper.  Dieu ne fait-il pas ainsi pour nous? Nous avons signé la caution du prêt, que ma belle-sœur est en train de payer, même si avec quelques retards. Quant à moi, je sens que je dois continuer à l’aider, et il arrive que nous ayons ensemble de longues conversations où elle s’ouvre à moi comme une sœur, dépassant les barrières qui nous divisaient. (M.D. Paraguay)   A leur entière disposition  Après la mort de notre petite fille, âgée de 14 mois seulement,  les deux autres petits garçons que nous avons eus par la suite ont commencé aussi à  présenter les mêmes symptômes, chose très déconcertante pour nous. Notre maison était devenue comme un petit hôpital. Mais en  cherchant à vivre l’amour en famille, nos enfants grandissaient dans une grande paix. Combien de fois me suis-je converti seulement en les regardant! De retour à  la maison après  une journée le travail, je mettais de côté toutes mes préoccupations et mes problèmes pour être à leur entière disposition. C’est seulement ainsi que les choses pouvaient bien marcher. Faute de quoi nous aurions pu être submergés par par l’angoisse et les préoccupations pour l’avenir. Nous avons touché du doigt la grande générosité de Dieu qui peut nous faire vivre un avant-goût de paradis, même dans un contexte  délicat. (G.M.B. – Italie)  

Donner une âme à la ville

Donner une âme à la ville

Avec un langage simple, comme celui de Jésus qui, pour expliquer ‘’son règne’’ utilisait des termes et des comparaisons à la portée de tous, Sándor a commencé à raconter comment il essayait de mettre l’Évangile en pratique dans tout ce qu’il faisait. Un groupe assidu d’agriculteurs s’est formé autour de lui et régulièrement, ils se sont rencontrés pour échanger leurs joies, douleurs, réussites et progrès… En eux s’est faite peu à peu la conviction d’avoir comme une mission. Leur rapport à la nature, source de sagesse, était un bien à transmettre aussi à ceux qui vivaient en ville. De cette étincelle jusqu’au pas réalisé pour rencontrer aussi des maires, le délai fut plutôt court. Des rencontres entre maires et agriculteurs est fortement ressortie la nécessité de créer une alternative à la globalisation qui homologue et éteint valeurs et traditions. C’est ainsi qu’en septembre 2016, ils ont réalisé une rencontre qui, avec des expériences et des interventions de spécialistes, avait pour but de trouver la manière pour donner une âme au pays, en commençant par la campagne. Ils étaient 350 participants, dont 20 maires . En septembre dernier, la deuxième rencontre, cette fois-ci à Újkígyós, une commune au sud-est de la Hongrie qui, malgré le froid précoce, a vu une présence de 500 participants, 27 stands qui exposaient des fromages, des tapis faits main, du miel, de petits meubles, des confitures…Avec gratuité, et générosité, les agriculteurs provenant de plusieurs communes, villages et bourgs ont offert le meilleur de leurs produits culinaires et d’artisanat. Ils ont aussi apporté des chevaux pour faire faire un tour aux enfants. Une vraie fête populaire. Les conférenciers, des spécialistes en écologie, en agriculture, en nuisances sonores, des agriculteurs, des chercheurs et professeurs d’université, étaient déjà liés entre eux par une réelle amitié. C’est cela qui n’est pas seulement le secret de la réussite mais aussi de la voie réalisable pour arriver à donner une contribution de vraie fraternité. Le Maire de la Commune aussi, qui a mis au service de l’événement des groupes folkloriques, a révélé qu’il voyait dans la communauté, une ‘’nouvelle âme’’. Le curé de la paroisse a souligné la manière efficace d’évangéliser qu’il avait expérimentée. Un des organisateurs me disait : « Nous n’avons eu aucune aide financière politique ou d’institutions : tout est cadeau. La rencontre n’a pas coûté un centime : autant pour les chaises que pour les stands et les tables. Ici, comme tu le vois, tous se retrouvent frères, parce que dans les villages, le rapport humain, l‘amitié, c’est la force gagnante. Dans les villes, ce sont des manières de se rencontrer différentes. On crée des cercles, des clubs selon l’intérêt, des lieux de détente… mais les gens sont isolés. Les habitants d’un même immeuble ne se connaissent pas. Nous sentons que les habitants des campagnes peuvent donner une contribution au pays, ils peuvent en être l’âme. L’agriculteur, grâce au contact qu’il a avec la nature, nourrit une âme religieuse et connaît la valeur et le prix de chaque chose et reconnaît dans l’homme, la sacralité à laquelle le pape François fait continuellement allusion. Cette rencontre nous semble être un petit pas, non seulement pour l’Église elle-même mais aussi pour la société ». Csaba Böjte (ofm), un franciscain de la Transylvanie (Roumanie), bien connu non seulement dans sa terre mais aussi en Hongrie, et dans l’est européen où, avec la collaboration de volontaires, il accueille depuis 1992, des enfants et des adolescents avec des situations familiales difficiles. Aujourd’hui, les maisons sont au nombre de 82 et accueillent 2500 enfants. L’expérience de Sándor est un caillou jeté dans l’eau qui, avec ses vagues, s’élargit, s’élargit . Tanino Minuta