« Face à une spécialisation et technologisation à outrance, qui a réduit la médecine à une pure dimension biophysique de l’homme, on a souligné la priorité de la dimension spirituelle et de l’étroite corrélation entre milieu, conditions socio-économiques et santé. Réduire le fossé entre les riches et les pauvres, encourager la solidarité, signifie donc également réduire les maladies et les dépenses de la Santé ». Le professeur Flavia Caretta, présidente internationale de l’Association Médecine Dialogue Communion en est convaincue. Elle a illustré le projet sur la santé intégrale de la personne humaine au Symposium « Santé intégrale – défis et priorités en Amérique Latine », promu par l’ »Associaçào Paulista de Médecine (APM) et par les Associations brésiliennes « Saude, Dialogo, Comunhào », réseaux d’opérateurs de la Santé qui s’inspirent de la spiritualité de l’Unité du Mouvement des Focolari. Un thème brûlant, à en juger d’après les récentes manifestations brésiliennes contre les restrictions de la Santé et l’utilisation de l’argent public pour le Mondial de football d’avril 2014 ; une onde de choc des désordres de l’année précédente, pendant lesquels des milliers de personnes descendirent dans la rue pour dénoncer l’état de lourde et mauvaise gestion de la Santé du pays. Des médecins, professeurs universitaires, étudiants de différents opérateurs de la Santé, provenant de tout le Brésil, de l’Argentine, de l’Uruguay, Paraguay et du Chili ont participé à l’événement qui s’est déroulé à San Paolo (Brésil) au mois d’août dernier et qui a affronté le grand thème de la santé intégrale de la personne. Un autre point stratégique mis en évidence a été la fameuse « révolution des patients », qui, ayant été des sujets passifs, sont maintenant appelés à devenir les protagonistes actifs des soins, en partenariat avec les médecins. Et non seulement : la responsabilité des citoyens, appelés à la participation sociale du même ordre du Système sanitaire brésilien (SUS) a été soulignée.
De ce débat animé est ressorti un projet articulé qui peut contribuer à dessiner un modèle de politique sanitaire en réponse aux attentes, non seulement du Brésil, mais aussi d’autres pays d’Amérique Latine. Un modèle de santé intégrale de la personne – d’après le Docteur Ruy Tanigawa, membre du Conseil régional de Médecine de l’Etat de San Paolo – « pour sa valeur sociale, est fait pour se propager ». C’est cela l’engagement pris comme conclusion de l’événement par les participants qui ont consolidé et amplifié le réseau de collaboration au niveau régional, national, en s’étendant aussi au niveau latino-américain et international.
Espérer en Dieu
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