Mouvement des Focolari

Brésil : le mur coloré de Manaus

Déc 1, 2016

C'est la dernière réussite financée par le Tribunal de Justice de Manaus en faveur du Centre Roger Cunha Rodrigues qui offre une série d'activités en faveur d'enfants et d'adolescents.

bras2A Coroado, en périphérie de Manaus (capitale de l’État d’Amazonas) le mur d’enceinte du Centre Social Roger Cunha Rodrigues a été fortement endommagé par les pluies catastrophiques de ces derniers temps. Un mur qui sépare et protège le Centre de la dure réalité de la drogue et de la violence qui se déroule dans le quartier. Né dans les premières années ’90, par le travail de quelques personnes des Focolari, ce centre à commencé à fonctionner sous le signe de l’accueil et de l’inclusion sociale avec une école maternelle et primaire, mais très rapidement, il s’est transformé en un véritable Centre Social, ouvert matin et après-midi. Justement pour garantir, aux enfants et aux adolescents de la région, par le biais d’activités éducatives et ludiques, le droit fondamental d’une croissance harmonieuse et intégrale pour soutenir aussi leurs familles. Financièrement, il fonctionne avec la générosité de beaucoup, surtout avec le soutien d’AFNonlus qui, en plus de l’instruction, permet d’offrir aux enfants, la nourriture et les soins médicaux. Elles sont en effet plusieurs, les activités qui se succèdent, comme l’étude – en collaboration avec la faculté de Psychopédagogie de l’Université Fédérale d’Amazonas – pour identifier et surmonter les difficultés d’apprentissage de quelques ados ; ou bien le projet élaboré par des étudiants en Pharmacie pour aider les enfants et les familles à acquérir des notions d’hygiène, une alimentation correcte, et le soin de la personne. On a également fait une recherche sur les maladies infectieuses à travers des prises de sang et des thérapies en conséquence pour les pathologies rencontrées. Ensuite, n’ont pas manqué au tableau, des programmes de prévention à la drogue et de lutte contre l’exploitation du travail des enfants, alors que pour les parents, sont mis à la disposition, des cours de formation professionnelle en collaboration avec le Centre d’Éducation Technologique de l’État d’Amazonas. «Au cours des années – racontent les référents du projet, Jeanne et Carlos – , nous avons conçu des ateliers d’histoires racontées, de théâtre et d’alphabétisation littéraire. Nous avons réussi à réaliser un programme pour la formation d’adolescents et de jeunes à l’affectivité et à la sexualité». bras3 La dernière réussite, c’est encore Janine et Carlos qui nous la racontent : «  La crise économique rend de plus en plus difficile la situation de notre région. Par exemple, une institution qui depuis presque 10 ans offrait un cours d’informatique a dû interrompre la collaboration. Quelques parents des enfants sont en train de perdre leur boulot. Nous n’avions pas les moyens financiers pour peindre notre mur autour du Centre qui avait pris une allure lugubre et même menaçante car souvent dégradé par des vandales. Est alors née l’idée de s’adresser au Tribunal de Justice de Manaus, proposant une partnership portant le titre :”Colorons le mur”. La proposition, qui a été bien accueillie, consistait à décrire avec la peinture, l’expérience et les valeurs que nous vivons avec les enfants dans le Centre Social et à donner une atmosphère de joie et d’harmonie à notre quartier. Nous voulions que les enfants soient les protagonistes de ce projet, ainsi avons-nous recueilli leurs dessins afin qu’ils soient ensuite reproduits sur le mur d’enceinte ». Le nouveau mur restauré et peint, a été inauguré le 27 octobre dernier. « Cela a été pour nous un moment de grande joie – déclarent Janine et Carlos – car  cette reconnaissance de la part du Tribunal, non seulement conforte le travail du Centre, mais nous donne la possibilité de porter encore mieux de l’avant le projet. Nous remercions d’une manière particulière aussi les nombreuses personnes qui généreusement nous soutiennent en donnant aux enfants et aux adolescents, ces opportunités de connaissance et de développement qui leur permettront de prendre en main leur propre vie et de devenir des femmes et des hommes nouveaux ».   Giovanna Pieroni

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