Mouvement des Focolari
7 Mai  1995: un dialogue qui a 20 ans et plus!

7 Mai 1995: un dialogue qui a 20 ans et plus!

20150523-04Mai 1995. Cité Pilote de Loppiano (Italie). C’est le soir. Au cours du dîner, un groupe de personnes de convictions et d’origines culturelles diverses discute avec vivacité. Elles sont restées ensemble une journée entière pour vérifier s’il est possible de se comprendre, de s’accepter et de s’estimer entre chrétiens et non-croyants, en dépassant les clivages idéologiques et les préjugés millénaires. Cet échange, entre personnes aussi différentes par le langage et les convictions, a débuté à la fin de l’année 1978, avec la création par Chiara Lubich, fondatrice du Mouvement des Focolari, du « Centre pour le dialogue avec les non-croyants », dans le cadre plus vaste de l’expérience conduite par les Focolari. La rencontre qui a eu lieu à Loppiano est donc un bilan et un défi: celui de se regarder dans les yeux pour s’assurer que oui, s’estimer est possible. Au cours des années, en fait, on est devenus vraiment des « amis ». Se confronter et rester ensemble n’est plus seulement un stimulant, c’est devenu un plaisir. Mais à ce dîner, il manque l’un d’eux, peut-être le plus actif : Ugo Radica, un focolarino un peu spécial, a eu une idée. Il est allé se poster près de la maison de Chiara qui devait arriver ce soir-là à Loppiano. Sa patience l’a récompensé : voilà que la voiture arrive. Ugo s’en approche. Chiara, surprise, abaisse la vitre et lui demande : « Ugo, que fais-tu ici ? » Il répond sans hésiter: “ Je suis avec un groupe d’amis de convictions diverses. Pourquoi ne viens-tu pas nous voir demain ? Je pense qu’il serait important pour eux d’avoir un échange direct avec toi ». Chiara, après un instant d’hésitation, accepte. Elle demande que soient préparées quelques questions auxquelles elle répondra. Ugo, enthousiaste, rejoint ses amis.

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Loppiano, 7 mai 1995

C’est ainsi que le lendemain, le 7 mai 1995, Chiara Lubich passe une demi-heure avec quelques uns de ceux qui vont devenir les colonnes d’une expérience toute particulière, délicate mais forte : le dialogue entre personnes qui normalement ont de la difficulté à se parler et à s’estimer. Ce qu’on appelle le « Quatrième dialogue » du Mouvement des Focolari naît officiellement dans ce lieu et au cours de cette demi-heure, avec ces réponses adressées à un petit groupe auquel Chiara parle de respect réciproque, de « non-prosélytisme » (un concept presque révolutionnaire à l’époque !), d’amour réciproque possible entre personnes d’idées et de cultures différentes. Une expérience enthousiasmante, digne d’être poursuivie et diffusée avec détermination et conviction parce que, si le but du Mouvement est « Que tous soient un », sans les non-croyants il manquerait une partie essentielle et irremplaçable de l’humanité. Ce soir-là Tito, un des amis arrivés à Loppiano juste au dernier moment, téléphone à sa femme, « une catholique ad hoc », membre du mouvement depuis des années, pour lui annoncer, tout content, qu’il venait de parler en personne à Chiara. Elle qui, au cours de toutes ces années, n’avait jamais réussi à voir Chiara, même de loin! 20150523-03Mai 2015, vingt ans après. C’est de nouveau la fête à Loppiano. Une commémoration nostalgique? Assurément pas. Armando, Morena, Tito, Dolores, Piero, Luciana, Roberto, Silvano et de nombreuses autres personnes se succèdent sur la scène pour rappeler ces moments, faire le bilan des vingt années écoulées et mettre le cap sur les vingt à venir. Une chose est bien claire pour tous: ce type de dialogue est extrêmement précieux. 20150523-01 A la différence des moments d’échange entre croyants, on ne sait jamais où va nous conduire une rencontre du “quatrième dialogue”. Mais c’est justement là un gage d’authenticité, parce que chacun doit forcément mettre en jeu toute sa personne, prêt à offrir sa propre idée, mais aussi à accueillir celle de l’autre dans un échange exigeant, mais fructueux. Un dialogue qui, au cours des années, non sans difficultés, est devenu international et touche de nombreux pays. Sa diffusion est ressentie par les participants comme une responsabilité encore plus urgente. Un style de vie à promouvoir avant tout entre les membres du Mouvement, pour être ensuite offert à toute l’humanité.

Du Congo à la Belgique, le voyage de Belamy

Du Congo à la Belgique, le voyage de Belamy

Video – http://www.youtube.com/watch?v=ymXHLfOal4U

Belamy Paluku est originaire de Goma, mais il se trouve en Belgique pour trois mois. Dans son pays,  le Congo, il fait partie du groupe « Gen Fuoco », un orchestre qui s’inspire de la spiritualité de l’Unité. Il est aussi responsable du « Foyer Culturel », un centre culturel de sa ville. Ses talents musicaux lui ont valu une bourse d’études offerte par le Centre Wallonie-Bruxelles pour travailler le chant à Verviers (Belgique) Belamy compose des chansons qui mettent en lumière la paix, le dialogue, la valeur de la souffrance. Sa chanson la plus connue, « Nos couleurs et nos saveurs », est une invitation à apprécier la diversité des couleurs et des goûts des différents peuples, parce que « un monde où il n’y aurait qu’une seule couleur et qu’un seul type de nourriture serait très pauvre ». Nous proposons cette vidéo de l’interview à un jeune musicien congolais et à une jeune belge. Belamy, tu es de Goma au Congo, et en ce moment tu vis en Belgique dans le cadre d’un échange pour te spécialiser comme musicien. Comment te sens-tu dans un monde si différent? Je découvre plusieurs personnes de différentes origines, et je réalise que tout le monde a toujours quelque chose à offrir ou à recevoir des autres. Et ni culture, ni langue ne peut être un prétexte pour ne pas cohabiter et communiquer.

Belamy Paluku

Elisabeth, tu es née en Belgique, que signifie pour toi l’accueil et la présence, dans ton pays, de  nombreux ressortissants   provenant du monde enter? C’est vrai, en Europe, et à  Bruxelles plus particulièrement,   il y a une extraordinaire richesse de cultures et de nationalités. J’ai vécu avec des jeunes du Mouvement venant de Syrie, de Slovaquie, d’Italie… L’art d’aimer m’ouvre une voie qui m’aide à surmonter la peur de ce qui est différent. Vivre en paix les uns à côté des autres ne suffit pas. Nous sommes plutôt réservés et le défi pour nous européens, je le dis aussi pour moi, c’est de prendre l’initiative d’aller à la rencontre de celui qui est différent jusqu’à nous reconnaître frères l’un de l’autre. Belamy,  c’est à partir de cet échange de richesses que tu as composé une chanson. C’est bien cela? Venant d’une région où la guerre entre ethnies fait rage, cet échange m’est apparu comme une voie vers un monde de partage et de tolérance, et je suis parti de nos différences pour crier au monde qu’ensemble réunis, nous saurons dévoiler le puzzle de l’humanité.  Belamy Paluku sur facebook :  Belamusik (le centre culturel de Goma)

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Le Pari de la confiance

Elle aborde la place des femmes dans la société et dans l’Église et n’esquive aucune question, pas même les plus délicates. Ainsi ses réponses vont-elles des problèmes de l’Église catholique en matière de pédophilie, de pouvoir et d’inculturation, aux défis de la mondialisation, du dialogue avec les fidèles des autres religions jusqu’à l’accueil des critiques adressées aux Focolari, de la présence de musulmans dans le Mouvement jusqu’à sa dimension volontairement laïque…

Contact livre : Muriel Fleury

courriel : muriel.fleury@nouvellecite.fr  ; Tél. : 01 75 59 26 04

>> Présentation du livre à la Presse à l’occasion des Semaines Sociales, le samedi 24 novembre à 12 h 45, au Parc Floral de Paris. Puis à 17 h, Maria Voce interviendra sur le thème « Hommes et femmes en Église »

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Focolare.org : « Une maison accueillante pour tous »

Durant les quatre premiers mois de cette année, focolare.org a été visité 477 687 fois, pour un total de 1 422 450 pages visualisées, avec un temps moyen de 1,54 minute sur la page. Le visiteur type de focolare.org est âgé de 35 à 54 ans et préfère naviguer sur le site les jours ouvrables, surtout le lundi, et depuis son lieu de travail. Les tranches d’âge plus jeunes sont par contre atteintes grâce aux réseaux sociaux (Facebook, Twitter et Google+), avec un trafic hebdomadaire de 30 000 personnes.

C’est ce qui ressort d’une étude réalisée par trois étudiants de la Faculté de Communication sociale institutionnelle de l’Université pontificale de la Sainte-Croix à Rome, qui ont choisi le site officiel du Mouvement des Focolari comme sujet de recherche. Leurs noms sont Oleksii Fedorovych, père Rastislav Hamráček et père Tiago José Síbula da Silva. Dans l’introduction, les étudiants rappellent que le portail www.focolare.org est né en 1998, a eu sa deuxième version en 2006 et a été remodelé en 2011. Il a par la suite obtenu le prix WeCa 2011 (Association italienne des webmasters catholiques) dans la catégorie Sites institutionnels. Et ils ajoutent : « La mission générale du portail www.focolare.org est d’être une maison accueillante pour tous, qui a en même temps le devoir d’exprimer l’unité et la multiplicité des membres de la famille des Focolari, en dialogue avec le monde, et les événements qui la caractérisent ».

Nos visiteurs. La grande majorité, 44%, sont de langue italienne. Le nombre moyen de pages visualisées par visite est de 2,98, avec une durée moyenne de 3,45 minutes. Le site est plus visité par des hommes que par des femmes. Mais cette grande incidence masculine dépend du fait que les hommes sont beaucoup plus que la moyenne du total des utilisateurs d’Internet. Les personnes naviguent beaucoup plus depuis le travail que depuis la maison. En reliant ce fait aux données de GoogleAnalytics concernant la fidélité, il semble que le site est surtout visité les jours ouvrables. En effet, selon GoogleAnalytics, sur la période du 01.01 au 30.04.2012, le jour recevant le plus de visites durant la semaine est très souvent le lundi.

Le « trafic ». Environ la moitié des « visiteurs » (48,58% sur la période du 01.01 au 30.04.2012) provient des moteurs de recherche. 44,2% des visites viennent de la recherche sur Google avec les mots suivants : focolare.org, mouvement des focolari, www.focolare.org, focolare. 4% des visites proviennent de téléphones portables, iPad et iPhone. Par contre, une bonne partie des visiteurs (37,4%) arrive depuis Facebook.

Qui contribue ? L’étude analyse aussi la composition de la rédaction de « focolare.org » et parle d’une vraie et propre « workforce », avec une rédaction élargie composée des représentants des différents centres des Focolari, des référents dans chaque nation, de quelques collaborateurs techniques, des rédacteurs des nouvelles, des traducteurs et d’une équipe fixe de quatre personnes avec un collaborateur à temps partiel pour la gestion des réseaux sociaux.

Les contenus et « la meilleure page » du site. Dans le paragraphe réservé aux contenus présentés par le site, dont on observe le « caractère informatif et formatif », les étudiants soulignent « la cohérence » entre le message écrit et « les valeurs du Mouvement ». Le fait que, en plus des nouvelles concernant l’Église catholique, le site publie systématiquement des nouvelles sur d’autres Églises chrétiennes, sur les grandes religions, sur des personnes de convictions non religieuses et différentes nouvelles à caractère social qui offrent des représentations de vie des différentes parties du monde est très apprécié. Enfin, la page « Parole de Vie » est définie comme « bien faite » : une citation de la bible et le commentaire sur l’extrait cité. « Cette page – écrivent les étudiants – a une grande valeur formative et est parmi les meilleurs contenus du site, avec de nombreuses visites et commentaires des utilisateurs. »

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Lettres à la France

Nous avons appelé « lettres à la France » les lettres envoyées par Tous­saint Lou­verture à Étienne Laveaux, gou­verneur français de la colonie de Saint-​​Domingue, entre 1794 et 1798. Tous­saint est un Noir né esclave dans la colonie, qui adhère au mou­vement de rébellion de 1791 et en devient le chef. Laveaux est un mili­taire de car­rière, qui devient gou­verneur en 1793, le moment le plus cri­tique, lorsque l’île, rongée de l’intérieur par deux années de guerre et de des­truc­tions, est attaquée par les Espa­gnols et les Anglais.Com­mence entre les deux hommes une col­la­bo­ration : la France répu­bli­caine, assaillie par les deux monar­chies, est défendue par les anciens esclaves en armes. Tous­saint vit une situation para­doxale : il a compris que les idées en faveur de la libé­ration des esclaves ne pou­vaient venir que de la France et les esclaves, après s’être insurgés contre elle pour se libérer, doivent à présent la défendre.Mais Tous­saint nous explique aussi le contraire.

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