Oct 26, 2020 | Non classifié(e)
Le Pape François a envoyé un message aux participants du congrès d’EcoOne, l’initiative écologique du mouvement des Focolari. Le pape François a envoyé un message aux participants du congrès d’EcoOne, l’initiative écologique du mouvement des Focolari, qui s’est déroulée du 23 au 25 octobre en live streaming au Centre Mariapolis de Castel Gandolfo (Italie).
« Je salue cordialement tous les participants à ce Congrès international qui se déroule dans le cadre de l’année spéciale consacrée au cinquième anniversaire de l’Encyclique Laudato sì. J’exprime ma gratitude à EcoOne, l’initiative écologique du mouvement des Focolari, ainsi qu’aux représentants du Dicastère pour le développement humain intégral et du Mouvement Catholique Mondial pour le Climat, qui ont collaboré pour rendre cet événement possible. Votre rencontre, qui a pour thème “Nouvelles voies vers l’écologie intégrale : une vision relationnelle de l’humanité et de la prise en charge de notre monde sous différents points de vue : éthique, scientifique, social et théologique, s’impose à cinq ans de la Laudato Si’ ». En rappelant la conviction de Chiara Lubich que le monde porte en lui un charisme d’unité, je suis convaincu que cette perspective peut guider votre travail dans la reconnaissance que “tout est lié” et que “le souci de l’environnement uni à un amour sincère pour les êtres humains et un engagement constant pour les problèmes de la société sont nécessaires” (Laudato si’(91). Parmi ces problèmes, figure l’urgence d’un nouveau paradigme socio-économique plus inclusif qui puisse refléter la vérité selon laquelle nous sommes “une seule humanité, en tant que voyageurs faits de la même chair humaine, en tant qu’enfants de cette même terre qui nous accueille tous”. (Enc. Fratelli tutti, 8). Cette solidarité entre nous et avec le monde qui nous entoure exige une ferme volonté de développer et de mettre en œuvre des mesures concrètes qui favorisent la dignité de toutes les personnes dans leurs relations humaines, familiales et professionnelles, tout en luttant contre les causes structurelles de la pauvreté et en œuvrant à la protection de l’environnement naturel. Pour parvenir à une écologie intégrale, il faut une profonde conversion intérieure, tant au niveau personnel que communautaire. Tout en examinant les grands défis auxquels nous sommes confrontés à l’heure actuelle, notamment le changement climatique, la nécessité d’un développement durable et la contribution que la religion peut apporter à la crise environnementale, il est essentiel de rompre avec la logique de l’exploitation et de l’égoïsme et de promouvoir la pratique d’un mode de vie sobre, simple et humble (cfr Laudato si’, 222-224). J’espère que votre travail contribuera à cultiver dans le cœur de nos frères et sœurs une responsabilité partagée les uns envers les autres, en tant qu’enfants de Dieu, et un engagement renouvelé à être de bons intendants de la création, son don (cf. Gn 2, 15). Chers amis, je vous remercie une fois de plus pour vos recherches et vos efforts de collaboration pour trouver de nouvelles voies qui mènent à une écologie intégrale, pour le bien commun de la famille humaine et du monde. En exprimant mes meilleurs vœux et ma prière pour vos délibérations au cours de cette réunion, j’invoque cordialement sur vous, vos familles et vos collaborateurs la bénédiction de Dieu, source de sagesse, de force et de paix. Et je vous demande, s’il vous plaît, de vous souvenir de moi dans vos prières ».
Bureau de Communication des Focolari
Oct 26, 2020 | Non classifié(e)
Les restrictions causées par la pandémie, en particulier les périodes de confinement, ont souvent provoqué ou augmenté des tensions dans les relations interpersonnelles. Le pardon est nécessaire. Mais il demande force, courage et entraînement. Souvent les familles se brisent parce que nous ne savons pas nous pardonner. De vieilles haines entretiennent des divisions entre les membres d’une même famille, entre groupes sociaux et entre peuples. Certains enseignent même à ne pas oublier les torts subis, à nourrir des sentiments de vengeance… Une rancœur sourde empoisonne alors l’âme et ronge le cœur. Le pardon serait-il un signe de faiblesse comme certains le pensent ? Bien au contraire. Il est l’expression d’un grand courage, d’un amour vrai, authentique car désintéressé. « Si vous aimez ceux qui vous aiment », dit Jésus, « quelle récompense en aurez-vous ? » Tout le monde en fait autant. « Vous, aimez vos ennemis[1]. » A nous aussi il est demandé d’avoir – en l’apprenant de lui – un amour de père, un amour de mère, un amour de miséricorde envers ceux que nous rencontrons au cours de la journée, surtout envers ceux qui sont dans l’erreur. Et à ceux qui sont appelés à vivre une spiritualité de communion, c’est-à-dire la spiritualité chrétienne, le Nouveau Testament demande encore plus : « Pardonnez-vous mutuellement[2]. » L’amour réciproque nécessite presque un pacte entre nous : celui d’être toujours prêts à nous pardonner l’un l’autre. Seulement ainsi, nous pourrons contribuer à créer la fraternité universelle.
Chiara Lubich
Extrait de la Parole de vie d’Août 2014. [1] Cf. Matthieu 5, 46, 44. [2] Cf. Colossiens 3, 13.
Oct 23, 2020 | Non classifié(e)
En cette année spéciale visant à approfondir les principes de l’encyclique Laudato Si’, nous rencontrons Abdullah Al Atrash, un jeune entrepreneur italo-syrien aux Émirats Arabes Unis. En tant que non-croyant, il adhère à l’Économie de communion des Focolari. Dans l’entreprise qu’il dirige, il emploie principalement des migrants asiatiques et africains, en garantissant un salaire et des mesures de soutien social, ainsi qu’une sécurité maximale pour les employés et l’environnement, même en cette période de pandémie.
Ils sont pakistanais, indiens, népalais, philippins et même nigérians, camerounais, sénégalais. Ils ont en commun un passé de grande pauvreté, qui les a contraints à quitter leur patrie et leur famille et à émigrer, et un présent qui tente de les tenir à l’écart de l’exploitation et des nouvelles difficultés. Ils sont nombreux parmi les 212 employés de Mas Paints, une usine de bois et de peinture murale fondée en 1989 en Italie et présente depuis l’an 2000 à Dubaï, dans les Émirats Arabes Unis, un pays où – par rapport à environ 10 millions d’habitants – 9 personnes sur 10 sont d’origine étrangère. C’est Abdullah Al Atrash, le directeur général de la société fondée par son père et son oncle, qui parle de ces “collègues et amis de la société” à Vatican News. L’écoute de ce jeune entrepreneur italo-syrien de 42 ans, diplômé en économie et commerce de l’Université d’ Ancône et titulaire d’une maîtrise de l’Institut Adriano Olivetti de la capitale de la région des Marches, rappelle la réflexion sur l’œuvre contenue dans l’encyclique Laudato si’ du Pape François, qui conduit le Souverain Pontife à souligner combien elle est « une nécessité », « une partie du sens de la vie sur cette terre, un chemin de maturation, de développement humain et d’épanouissement personnel ». L’autre différent de lui « Toute forme de travail – souligne encore le Pape – suppose une idée de la relation que l’être humain peut ou doit établir avec l’autre différent de lui ». Arrivé à Dubaï en 2005, Abdullah a observé, étudié et, dans un certain sens, fait sien le monde des travailleurs migrants. « C’était un traumatisme pour moi de voir comment ces gens vivent. Tous ceux qui quittent les pays pauvres pour aller travailler dans d’autres États, quels qu’ils soient, doivent ensuite envoyer beaucoup d’argent chez eux pour faire vivre un très grand nombre de membres de la famille, car ils ont tous un système de famille élargie, en ce sens qu’ils aident aussi leurs parents, frères, cousins. J’ai ensuite fait un calcul selon lequel – explique-t-il – en moyenne chacun d’eux doit subvenir aux besoins de 10 personnes et ce, non seulement du point de vue de l’argent nécessaire pour faire les courses, mais aussi du point de vue de l’argent qui fait vraiment la différence entre la vie et la mort, car dans beaucoup de ces pays, il n’y a pas d’État social, pour différentes raisons : grande pauvreté, guerre, instabilité politique, tensions ethniques ou religieuses. Ces personnes travaillent généralement de longues heures, avec beaucoup de travail, avec des salaires très bas. J’ai vu des cas de personnes qui travaillent dans la construction et gagnent jusqu’à 130-150 euros par mois, se privant de tout pour envoyer de l’argent chez eux ». Une culture de la réciprocité Dans sa Lettre encyclique de 2015, le Souverain Pontife souligne comment « aider les pauvres avec de l’argent » peut être un « remède temporaire aux urgences »: le « véritable objectif » – précise-t-il – devrait toujours être de leur permettre « une vie digne par le travail ». Athée, marié à une femme catholique et père de deux enfants, Abdullah partage avec sa femme Manuela l’expérience du Mouvement des Focolari et les initiatives de l’Économie de communion, lancée en 1991 par Chiara Lubich pour promouvoir une culture économique basée sur la réciprocité, en proposant et en vivant un style de vie alternatif à celui qui domine dans le système capitaliste. Un parcours de vie, celui de l’entrepreneur italo-syrien, qui l’a conduit à « garder à l’esprit le coût de la vie et le monde dans lequel vivent ces migrants », en adoptant des mesures concrètes pour les travailleurs de son entreprise. Ce n’était pas facile, avoue-t-il, mais « j’ai multiplié par 5 un salaire de base pour qu’ils puissent avoir une vie absolument digne. Et j’ai décidé de leur payer, non seulement à l’employé mais aussi à toute la famille « élargie », les frais médicaux de toute nature et ceux liés à l’éducation de leurs enfants – car sans éducation, ils ne trouveraient que difficilement du travail – en les soutenant dans leurs études jusqu’à l’université ».
Un bien commun La valeur prédominante semble donc être ce capital social qui est l’ensemble des relations de confiance, de fiabilité, de respect des règles indispensables à toute coexistence civile, comme le souligne François dans son encyclique, en citant la Caritas in veritate de Benoît XVI. Abdullah raconte avoir « créé un fonds, qui est prélevé sur les bénéfices », pour aller plus loin dans l’aide aux travailleurs. « Le bénéfice de l’entreprise – veut-il souligner – doit à mon avis être utilisé à la fois pour investir dans l’entreprise afin qu’elle puisse se développer, et évidemment pour les besoins des propriétaires, mais il doit aussi être utilisé dans la même mesure pour les employés de l’entreprise. Il s’agit en effet d’ un bien commun : une entreprise appartient à tout le monde, car chacun y travaille et elle doit servir tout le monde ». « A un certain moment, poursuit-il, je me suis rendu compte que parmi les employés, en plus de ces besoins, il y avait aussi le problème de la maison dans leur pays. J’ai compris cela en parlant aux gens, je voulais établir une relation humaine avec eux et pas seulement une relation de travail, en parlant de moi et d’eux, de nos vies. C’est cela la communauté. Et cela m’a fait comprendre que, pour construire une maison dans leur pays d’origine, ils avaient deux possibilités : essayer d’emprunter de l’argent aux banques, mais les banques ne prêtent pas d’argent aux pauvres, ou – et pour moi c’était douloureux de le savoir – se tourner vers les usuriers, parce que l’usure est très répandue dans ces pays, en faisant ensuite d’énormes sacrifices pour rendre l’argent pendant de longues années. J’ai donc essayé de comprendre de combien de personnes était composée la famille, où ces personnes voulaient construire la maison et, en calculant le montant nécessaire, nous avons accordé un prêt, à restituer librement dans le temps et selon les possibilités. La somme prêtée est à taux zéro, même si le taux zéro n’existe pas car il y a toujours de l’inflation, surtout dans certains pays ». Une production qui respecte l’environnement Au cours de l’année spéciale proposée par le pape François jusqu’au 24 mai 2021 pour réfléchir à l’encyclique Laudato si’, nous demandons à Abdullah comment sa société peut répondre au défi urgent de la protection de la « maison commune ». « Nous produisons certaines peintures qui sont absolument non toxiques, donc non nocives et non polluantes. Ensuite, il y a d’autres gammes de produits qui sont toxiques par nécessité, par exemple les solvants, qui sont également largement utilisés dans le domaine pharmaceutique. L’important est qu’ils ne nuisent pas à l’environnement, car l’environnement, c’est nous : le Pape nous le rappelle sans cesse. En tant qu’athée, je comprends que l’environnement est tout ce qui vit ». « Donc, dans l’entreprise – poursuit-il – nous visons à protéger les travailleurs, afin que leur santé soit protégée à 100%, en investissant beaucoup dans la sécurité, dans des masques, des systèmes de ventilation et des machines qui ne libèrent pas de substances telles que les solvants. En ce qui concerne les déchets, nous avons beaucoup investi dans des machines qui séparent les déchets solides, liquides et gazeux. Par la suite, des entreprises publiques, du gouvernement, viennent les prendre et les transférer dans des lieux d’élimination appropriés et adéquats, afin d’éviter qu’ils ne polluent l’environnement. Parce que en-dessous de nous, il y a la mer : quand on creuse un peu sous l’usine, on trouve la mer ! »
La pandémie Dans l’urgence mondiale du coronavirus, les inquiétudes concernant les conditions des travailleurs se sont accrues. « La vague qui est arrivée ici – se souvient Abdullah – a été très forte, elle a frappé l’Iran, le Koweït, l’Arabie Saoudite, tous les pays qui nous entourent. La période la plus difficile, avec une fermeture totale, se situe entre mars et avril. Lorsque les premières nouvelles du virus sont apparues, nous avons préparé des mesures, telles que l’adoption de barrières de verre pour les employés, dans un espace similaire à un comptoir de banque, l’utilisation de masques chirurgicaux, la mesure de la température corporelle, le respect de la distance de sécurité de deux mètres, des prélèvements pour tous les employés, une coordination quotidienne avec le ministère de la santé au niveau local. En outre, j’ai loué une trentaine de studios pour observer la quarantaine en toute sécurité ».
Une rencontre de coexistence Ce qui est frappant, c’est le mot « coexistence » qui revient plusieurs fois dans la conversation avec Abdullah, même lorsqu’il se souvient d’avoir participé, début 2019, à la messe du Pape à Abu Dhabi, à l’occasion du voyage de François aux Émirats Arabes Unis, déjà sous la bannière de cette fraternité et de cette amitié sociale dont le Souverain Pontife parle aujourd’hui dans Fratelli tutti (Lettre encyclique Tous Frères) « Une expérience magnifique, j’y suis allé avec certains de mes collègues et amis du Mouvement des Focolari. Il y avait beaucoup de monde, à tel point que je me trouvais à l’extérieur du stade, sur la pelouse, d’où l’on pouvait suivre l’événement à travers des écrans géants. J’ai remarqué que la grande majorité des personnes présentes étaient catholiques, mais qu’il y avait aussi 5 000 musulmans, ainsi que quelques groupes de bouddhistes, d’hindous et de sikhs. Ils diffusaient des images de l’étreinte sincère avec le Grand Imam d’Al-Azhar Ahamad al-Tayyib. Ce fut un moment libérateur, de rencontre entre le monde islamique et le monde occidental, avec le Pape qui est venu ici avec une grande humilité : il a remercié le pays, les autorités, le peuple, dans un esprit de coexistence, de paix, de tolérance. Il voulait nous dire qu’être tous ensemble est possible”.
Giada Aquilino pour les Nouvelles du Vatican
Oct 22, 2020 | Non classifié(e)
Maria Voce : « Profonde douleur et collaboration pleine et inconditionnelle du Mouvement afin que toute la lumière soit faite ; institution d’une commission d’enquête indépendante après la rencontre avec quelques victimes d’un ex-membre consacré des Focolari. » « Face à cette immense souffrance, nous sommes convaincus que l’unique voie à parcourir est d’offrir aux victimes une écoute totale et la pleine reconnaissance des dommages subis. C’est pourquoi je veux réaffirmer la collaboration pleine et inconditionnelle du Mouvement, afin que toute la lumière soit apportée sur les faits et que justice soit rendue aux victimes. » Ce sont les mots de Maria Voce, Présidente du Mouvement des Focolari, dans un communiqué de presse du 22 octobre 2020, concernant le cas de violences sur mineur de la part de J.M.M., ex-membre consacré des Focolari, résidant en France. Une victime a rendu public son cas datant des années 1981 et 1982, lorsque – alors âgé de 15 et 16 ans – il fut agressé sexuellement. Après la rencontre avec quelques victimes, le 18 septembre 2020, le Mouvement des Focolari a décidé d’ouvrir une enquête extraordinaire, qui sera confiée à un organe indépendant en voie de constitution. À cette occasion, Jesùs Moran, coprésident du Mouvement des Focolari, a exprimé sa douleur et sa honte pour les abus commis par J.M.M., « de même que pour le silence ou le manque d’initiatives maintenus pendant des années de la part de divers responsables ». La composition de cet organe indépendant sera rendue publique prochainement. Il aura la tâche d’écouter les victimes présumées, de recueillir des témoignages et d’enquêter sur d’éventuels silences, omissions ou couvertures de la part de responsables du Mouvement. Au terme de l’enquête, cet organe rendra public son rapport final. Dans le but de permettre le déroulement complet de l’enquête et d’en garantir la transparence totale, les deux coresponsables des Focolari en France et le coresponsable du Mouvement pour l’Europe Occidentale ont présenté, le 21 octobre 2020, leur démission de leurs mandats respectifs. Démissions acceptées par la Présidente des Focolari.
Joachim Schwind
Communiqué de presse
Oct 21, 2020 | Non classifié(e)
Le 11 août dernier, nous avons fêté les 100 ans de Danilo Zanzucchi. Avec son épouse Anna Maria, ils ont été pendant plus de 40 ans responsables du Mouvement Familles Nouvelles. Ils ont une histoire très riche, une histoire d’amour donné, reçu, engendré. Nous sommes allés leur rendre visite chez eux, à Grottaferrata… https://vimeo.com/465839669
Oct 20, 2020 | Non classifié(e)
Ce matin, Sa Sainteté Bartholomée Ier, Patriarche Œcuménique de Constantinople, a visité le Centre international des Focolari à Rocca di Papa. La Présidente Maria Voce l’a accueilli et ils ont visité la maison où vivait Chiara Lubich. Il s’est recueilli en prière sur sa tombe. À l’échange de saluts et de cadeaux se trouvait également le Coprésident Jesús Morán et une petite délégation du Mouvement. Le Patriarche est à Rome pour la Rencontre internationale de Prière pour la paix promue aujourd’hui au Campidoglio par la Communauté Sant Egidio. Il recevra demain le doctorat honoris causa en philosophie à l’Université Antonianum. Le Patriarche aura également une rencontre avec le Pape François.

©J. García – CSC Audiovisivi
« Chiara a pris l’engagement pour la fraternité, l’unité et la paix dans tous les domaines de la vie humaine, délivrant un message, à travers sa vie et ses écrits, que nous ne pouvons pas ignorer ». C’est par ces paroles que le Patriarche Bartholomée ce matin s’est rappelé de Chiara Lubich, fondatrice des Focolari, en visitant leur Centre international à Rocca di Papa. La délégation comprenait également Son Eminence Emmanuel, le Métropolite de France, Son Excellence Cassianos, Higoumène du Monastère de Chalki (Grèce), le Révérend Iakovos, Diacre Patriarcal. L’archevêque Andrea Palmieri, Sous-secrétaire du Conseil pontifical pour l’Unité des Chrétiens (CPPUC), les accompagnait. « Le Mouvement et toutes les œuvres qui existent aujourd’hui grâce à son charisme – a-t-il dit – sont le témoignage d’une vie vécue pour le Seigneur, passée aussi par la Croix, mais toujours orientée vers la Résurrection ». La visite du Patriarche s’inscrit dans le cadre du Centenaire de la naissance de Chiara Lubich : « Combien d’autres choses aurait fait Chiara si elle était encore parmi nous » ! – a dit S.S. Bartholomée Ier, en se rappelant d’elle: « Mais ce ne sont pas les années qui donnent sens à la vie, ce n’est pas la quantité, la longueur, mais la façon dont nous développons les talents qu’Il nous a offert, c’est la qualité de la vie, dépensée pour témoigner de Celui qui est la Vie ». 
©J. García – CSC Audiovisivi
Le Patriarche est arrivé en fin de matinée à Rocca di Papa, accueilli par la Présidente du Mouvement, Maria Voce, et le Coprésident, Jesús Morán. Il a visité avec eux la maison où vivait Chiara Lubich et la chapelle du Centre international où se trouve la tombe de la fondatrice des Focolari. Il a écrit une longue dédicace en grec dans le livre des visiteurs. À l’Auditorium, conformément aux règles d’hygiène et de sécurité, une brève rencontre a eu lieu entre le Patriarche et des membres du Conseil général des Focolari, des membres du Mouvement appartenant à l’Église orthodoxe et une petite délégation de jeunes. Le Patriarche a adressé des paroles d’affection et d’estime à Maria Voce, qu’il a appelée « sa très chère sœur », « dont l’amitié avec nous et avec notre Patriarcat Œcuménique est longue et solide, depuis les années de son séjour à Constantinople où elle a vraiment laissé une marque indélébile de ministère de la fraternité, de l’unité et de l’amour pour tous ». « Arrivée au terme de son mandat de Présidente – a-t-il dit en s’adressant à Maria Voce – nous voulons la remercier nous aussi pour sa grande contribution à l’Œuvre; le souvenir que nous avons d’elle, comme vous tous, est dans nos cœurs, et elle continuera certainement le charisme là où le Seigneur l’appellera ». 
©J. García – CSC Audiovisivi
Quelques événements organisés à l’occasion du centenaire de Chiara Lubich ont été présentés au Patriarche et quelques jeunes des Focolari lui ont parlé du projet « United World Project », qui, sous le slogan « oser prendre soin », se concentre cette année sur la protection de l’environnement et sur les secteurs les plus fragiles des sociétés dans le monde entier. Le Patriarche a commenté : « Idées et action, théorie et pratique. J’espère que des jeunes orthodoxes seront inclus dans ce projet afin de travailler avec vous pour le bien de l’humanité ». A la conclusion de la rencontre, Maria Voce lui a fait don d’une sculpture représentant la Vierge Marie avec l’Enfant Jésus, qui se trouvait dans la maison de Chiara Lubich en Suisse, et le Patriarche a fait don à Maria Voce d’une magnifique icône.
Stefania Tanesini
Pour lire l’homélie de Sa Sainteté Bartholomée, archevêque de Constantinople, cliquez ici https://vimeo.com/470583650