Mouvement des Focolari
80e anniversaire du Mouvement des Focolari : le charisme comme un don

80e anniversaire du Mouvement des Focolari : le charisme comme un don

Rester “à la croisée des chemins d’aujourd’hui” avec la même attitude confiante et généreuse que Marie. C’est ce que demande le Card. Kevin Farrell, Préfet du Dicastère pour les Laïcs, la Famille et la Vie, dans son homélie prononcée dans la Basilique Sainte-Marie-Majeure (Rome) au cours de la Messe d’action de grâces du 7 décembre 2023, à l’occasion du 80ème anniversaire de la naissance du Mouvement des Focolari. Chers amis, en ce jour où, il y a 80 ans, le charisme des Focolari est né, ici, dans la maison de Marie, près de la crèche et du mystère de sa maternité divine, nous rendons grâce au Seigneur pour le don de Chiara Lubich et de la grande famille qui est née autour d’elle. Je vous répète les paroles de l’ange Gabriel à Marie : “Ne craignez pas !” Vous aussi, vous avez “trouvé grâce devant Dieu”. Sur ces mots, S.E. Card. Kevin Joseph Farrel, préfet du Dicastère pour les laïcs, la famille et la vie, a encouragé le mouvement des Focolari en présidant la messe célébrée dans la basilique Sainte-Marie-Majeure de Rome le 7 décembre 2023. 80 ans après le “oui” à Dieu de Chiara Lubich, le card. Farrell, au cours de la liturgie par laquelle l’Église célèbre la solennité de l’Immaculée Conception, a invité les personnes présentes à se souvenir de la rencontre avec le charisme, “certain, a-t-il dit, que vous avez tous embrassé l’idéal focolarino comme un grand don de grâce, comme une faveur de Dieu”, incitant chacun à continuer fidèlement à l’apporter dans le monde. Pour lire l’intégralité de l’homélie (Notre traduction)

a cura di Maria Grazia Berretta

Une aventure commencée il y a 80 ans

Le 7 décembre 1943 à Trente (Italie) Chiara Lubich prononçait son “oui” à Dieu. Un “oui” qui, avec le temps, s’est multiplié en générant une famille nombreuse, celle du Mouvement des Focolari, formée de personnes de différents continents, âges, cultures et vocations.   Il ne s’est pas agi d’un vœu, mais d’un “envol”. Un envol audacieux comme celui de Charles Lindbergh quand, pour la première fois, il survola l’Atlantique sans escale. « As-tu trouvé ta vocation ? », lui avait demandé le prêtre en la voyant revenir toute radieuse du sanctuaire de Lorette, qui conserve la maison de Nazareth. “Oui” lui avait-elle répondu avec simplicité. « Tu te maries ? » “Non”. « Tu entres au couvent ? » “Non”. « Tu restes vierge dans le monde ? » “Non”. Le prêtre désappointé n’avait pas d’autre alternative à lui proposer. Alors ? C’était une quatrième voie que Chiara Lubich entrevoyait devant elle. Laquelle ? Elle-même ne le savait pas encore bien, c’était une voie nouvelle, qu’il fallait parcourir, avec audace et avec courage. Quelques années passent. Elle entend en elle une voix qui lui demande : « Donne-toi toute à moi. » Comment ? Où ? Peu importe, il lui faut seulement répondre à cette voix. La seule pensée de se donner toute à Dieu la remplit de joie. « Si tu empruntes cette voie, tu n’auras pas de famille à toi, insinue le prêtre, tu n’auras pas d’enfants, tu resteras seule dans la vie. » Seule ? Tant qu’il y aura un tabernacle sur la terre – se dit Chiara en elle-même – je ne serai jamais seule. Jésus n’a-t-il pas promis cent mères, cent frères et sœurs, cent enfants à ceux qui quittent tout pour le suivre ? À ce moment-là, Chiara ne pense ni à ce qu’elle devrait quitter ni à ce qu’elle pourrait recevoir en échange. Elle sait seulement qu’elle veut épouser Dieu. Rien de moins ! Le prêtre se rend compte que, bien qu’elle n’ait que 23 ans, la jeune fille s’apprête à effectuer un envol particulièrement audacieux : elle est vraiment décidée, elle sait ce qu’elle veut. Il lui donne rendez-vous dans la chapelle de la collégiale. Mais – lui recommande-t-il -, « tu passeras la nuit en prière » ; presque comme une veillée d’armes, comme cela se faisait à l’époque. Chiara va prendre dans sa petite chambre le crucifix familial, l’embrasse et commence à Lui parler. Peu à peu son haleine se condense sur l’image de Jésus et elle s’endort… De bon matin, elle revêt son plus bel habit. Les pauvres – Chiara en faisait partie – ont toujours un habit de fête. Dehors la tempête fait rage, comme si quelqu’un voulait l’empêcher de faire un pas aussi téméraire. Elle se lance, déterminée, dans le vent et la pluie. Arrivée dans la petite église, le silence l’enveloppe à nouveau. La messe, la communion, son “oui” plein, total, pour toujours. Une larme, car elle est consciente qu’un pont s’écroule derrière elle ; elle ne pourra plus revenir en arrière. Mais devant elle, il y a toute la vie. Elle a épousé Dieu et elle peut tout attendre de lui. C’était le 7 décembre 1943. 80 années sont passées. Chiara n’est pas restée seule. L’Époux l’a fait voyager avec lui, lui dévoilant le Paradis et lui faisant partager ses beautés, comme elle-même s’exclamera plus tard : « Mon Époux très doux, trop beau est le Ciel et toi comme un Amant divin, après des Noces Mystiques… tu me montres tes biens qui sont miens ! (…) Mon Dieu, mais pourquoi ? Pourquoi tant de choses pour moi ? Pourquoi tant de Lumière et d’Amour ? » Chiara n’est pas restée seule. Autour d’elle est née une famille nombreuse, composée d’hommes et de femmes de tous les continents, de toutes les vocations, de cultures et religions les plus variées. Son “oui” est un “oui” fécond ; Dieu, en effet, ne se laisse pas vaincre en générosité. 80 ans après, ce “oui” s’est propagé et continue de résonner aujourd’hui encore de mille manières. Les tempêtes font rage, l’avenir apparaît incertain, l’”envol”  peut ressembler à un saut dans l’obscurité, la peur paralyse… Et pourtant cette voix continue aujourd’hui à se faire entendre chez beaucoup, parfois toute ténue parfois forte : « Donne-toi toute à moi, donne-toi tout à moi… » Comment ? Chacun le découvre peu à peu, mais chaque appel exige tout de suite un “oui” généreux, sincère, authentique… Ainsi Dieu continue-t-il à se rendre présent dans le monde et à construire son histoire qui débouchera sur le Royaume des cieux.

Padre Fabio Ciardi, OMI

   

Le Mouvement des Focolari célèbre ses 80 ans

Le 7 décembre prochain, le Pape François recevra en audience la Présidente Margaret Karram et les responsables du Mouvement des Focolari dans le monde. À 18 heures, une célébration eucharistique est prévue en la basilique Sainte-Marie-Majeure à Rome, présidée par S.E. le cardinal Kevin Joseph Farrell, Préfet du Dicastère pour les Laïcs, la Famille et la Vie.   Le 7 décembre 1943 marque la date de naissance officielle du Mouvement des Focolari, soit le jour où Chiara Lubich se consacrait à Dieu pour toujours. Il y a 80 ans naissait une petite communauté qui, dans la dévastation de la Seconde Guerre mondiale, voulait restaurer la paix et l’unité entre tous, et qui allait bientôt se diffuser dans le monde entier, s’inscrivant dans le courant des Nouveaux charismes de l’Église. Au cœur de la spiritualité et de l’action des Focolari : l’Évangile et, en particulier, la prière de Jésus : « Que tous soient un » (Jn 17, 21). Le Mouvement est présent aujourd’hui dans 182 pays, signe de l’universalité et de l’urgence de l’unité et de la fraternité en ces temps si fragmentés et tragiques. Des chrétiens de différentes Églises, des croyants de nombreuses religions et des personnes sans référence religieuse précise en font également partie. Le 7 décembre prochain, le Pape François recevra en audience Margaret Karram, Présidente des Focolari, Jesús Morán, Coprésident, et le groupe des responsables du Mouvement. «Être reçus par le Saint-Père précisément le 7 décembre 2023, quatre-vingts ans après ce premier “oui” à Dieu de Chiara Lubich, est pour nous un cadeau extraordinaire et surprenant », explique la Présidente. « Nous voulons porter au Pape l’amour et l’affection des milliers de personnes qui, dans le monde entier, vivent le charisme de l’unité, et renouveler notre service à l’Église dans le parcours synodal, en collaboration avec beaucoup d’autres qui veulent contribuer à la paix et à l’amour afin d’apaiser les blessures de l’humanité. » Le même jour, à 18 heures en la Basilique Sainte-Marie-Majeure, sera célébrée une Messe d’action de grâce pour les 80 ans de vie des Focolari, présidée par le Card. Kevin Joseph Farrell, Préfet du Dicastère pour les Laïcs, la Famille et la Vie, en présence de plusieurs cardinaux, évêques et prêtres. « Cette journée – poursuit Margaret Karram – marquera la conclusion d’un pèlerinage que nous avons voulu faire dans quelques lieux sacrés et significatifs à Assise, Lorette et Rome pour rendre grâce, demander pardon et repartir avec courage et espérance. Les communautés des Focolari du monde entier vivront également cet anniversaire avec les mêmes sentiments et les mêmes objectifs, pour être “des témoins de proximité avec l’amour fraternel qui dépasse toutes les barrières et rejoint toutes les conditions humaines”¹ ».

Stefania Tanesini

  [1] Discours du Pape François aux participants à l’Assemblée Générale du Mouvement des Focolari – 6 février 2021    

Nous apportons la joie de Jésus à tous

L’action mondiale Ils ont délogé Jésus pour nous rappeler le vrai sens de Noël. Nouveautés de Noël de la société Azur : puzzles racontant l’histoire de la naissance de Jésus et la joie de Noël pour les enfants du monde entier. Noël approche et, comme toujours, les Gen4 – garçons et filles des Focolari âgés de quatre à dix ans – sont en première ligne pour rappeler à tous le véritable sens de cette fête, en replaçant Jésus au centre de Noël. Dans toutes les communautés du monde, la production des petites statuettes de l’Enfant Jésus a commencé et, à l’approche de Noël, la Gen4 les offrira dans les rues, les places, les centres commerciaux pour rappeler à tous la naissance de Jésus, le ” birthday boy ” ! Les dons reçus serviront à aider de nombreux enfants dans des pays oubliés par les médias, mais confrontés à de graves difficultés comme la crise humanitaire au Venezuela ou dans des lieux où les enfants souffrent de guerres incessantes ou d’autres besoins également identifiés localement. Cette action, intitulée Ils ont délogé Jésus “, est née en 1997 et a un sens très précis : ne pas se laisser conditionner par le consumérisme, mais remettre au centre de Noël les valeurs positives de la paix, de la solidarité, de la fraternité universelle. L’idée est née d’une réflexion de Chiara Lubich qui se trouvait en Suisse à l’approche de Noël. En se promenant dans les rues illuminées d’une grande ville, elle avait été frappée par les lumières, les jolies décorations, la richesse, mais surtout par l’absence de référence au sens premier de Noël. Elle écrit alors : ” Ce monde riche s’est ” emparé ” de Noël et de tous ses atours, et a délogé Jésus ! (…) Il mise sur Noël pour réaliser le meilleur profit de l’année. Mais il ne pense pas à Jésus”. Ainsi, depuis 1997, des milliers de Gen4 du monde entier ont accepté l’invitation de Chiara Lubich à remettre Jésus au centre de Noël. Cette année, où l’événement a pour thème ” Apporter la joie de Jésus à tous ! Parallèlement à cette coutume annuelle, le centre international Gen4, en collaboration avec la société Azur, a produit deux articles de Noël destinés à transmettre un message de beauté et de paix. Il s’agit de deux puzzles : ” Le Noël des enfants du monde ” et ” La belle histoire de Noël “. Le premier est un puzzle classique à reconstituer, composé de 96 pièces. Le second, en revanche, se compose de six cartes-puzzle, six dessins qui racontent l’histoire de la naissance de Jésus, depuis son arrivée à Bethléem jusqu’à la venue des Rois Mages. Au dos, vous pouvez écrire vos vœux de Noël, puis démêler le puzzle, le mettre dans l’enveloppe jointe et l’offrir. Mais les six puzzles peuvent aussi être utilisés pour raconter et revivre cette belle histoire avec les plus petits, aidés par un livret contenant le texte de l’histoire. Les puzzles portent le titre en 5 langues (italien, anglais, espagnol, français, portugais-brésilien). Pour toute information sur l’action Ils ont délogé Jésus, vous pouvez contacter le centre Gen4, tandis que pour les deux puzzles, vous pouvez visiter le site web de l’association Azur.

Lorenzo Russo

Margaret Karram est parmi les nouveaux membres du Dicastère

Le 25 novembre 2023, Margaret Karram, Présidente du mouvement des Focolari, a été nommée Membre du Dicastère pour les Laïcs, la Famille et la Vie. Le Pape François a nommé 11 nouveaux membres du Dicastère pour les Laïcs, la Famille et la Vie ad quinquennium, dont la Présidente de l’Œuvre de Marie (Mouvement des Focolari), Margaret Karram.  Avec elle et parmi ceux qui représenteront et enrichiront le visage universel de l’Église aux côtés de ceux qui sont déjà en fonction, hommes et femmes, célibataires et mariés, engagés dans différents domaines d’activité et provenant de différentes parties du monde: Exc. Mgr. Josep Ángel Saiz Meneses – Archevêque de Séville (Espagne) ; Rév. Andrea D’Auria, F.S. C.B – Directeur du Centre International de Communion et Libération ; Rév. Luis Felipe Navarro Marfá – Recteur magnifique de l’Université Pontificale de la Sainte-Croix à Rome (Italie) ; Benoît et Véronique Rabourdin – Responsables internationaux d’Amour et Vérité de la Communauté de l’Emmanuel ; Joseph Teyu Chou et Clare Jiayann Yeh – respectivement Professeur au Département des Finances Publiques de l’Université Nationale Chengchi à Taipei (Taiwan) et Fondatrice et Directrice du Centre Pastoral du Mariage et de la Famille de la Conférence Episcopale Régionale Chinoise ; Professeure Ana María Celis Brunet – Présidente du Consejo Nacional para la Prevención de abusos y acompañamiento de víctimas de la Conférence épiscopale du Chili ; Professeure Maria Luisa Di Pietro – Directrice du Centre de Recherche et d’Études sur la Santé procréative de l’Université Catholique du Sacré Cœur à Rome (Italie) ; Professeure Carmen Peña García – Professeure de droit matrimonial à la Facultad de Derecho Canónico de l’Universidad Pontificia Comillas à Madrid (Espagne). Les nouveaux membres, dont la nomination a été publiée le 25 novembre 2023 dans le Bulletin de la Salle de presse du Saint-Siège, s’ajoutent à ceux qui ont été nommés précédemment et à tous ceux qui sont encore en fonction, dont les noms mis à jour peuvent être consultés sur le site du Dicastère pour les Laïcs, la Famille et la Vie, à la page Membres et consulteurs.

EDU FOR UNITY : un podcast pour grandir ensemble

Lire le cœur et le comportement des enfants, des adolescents et des jeunes d’aujourd’hui et les accompagner sur leur chemin de formation et de croissance. C’est ce qui est au cœur du podcast “EDU FOR UNITY” qui sortira le 27 novembre 2023 sur la chaîne Spotify du mouvement des Focolari. Quelle est l’importance aujourd’hui de comprendre la meilleure façon de s’approcher les uns des autres ? Et si nous parlons d’enfants, d’adolescents et de jeunes, comment nous, adultes, parents, enseignants, éducateurs, pouvons-nous être plus présents et attentifs, comment pouvons-nous les soutenir et les accompagner de la meilleure façon possible dans leur parcours de formation et de croissance ? Telles sont les questions qui trouveront leur place au cours des prochaines semaines, à partir du 27 novembre 2023, dans “EDU FOR UNITY”, le podcast né d’une idée de l’équipe de “EduxEdu, s’éduquer pour éduquer “, le programme international de formation des éducateurs promu par le mouvement des Focolari, en partenariat avec l’Institut Universitaire Sophia de Loppiano (Italie) et la Libera Università Maria Santissima Assunta (Lumsa) de Rome (Italie). Quelques jours après la publication  des Lignes Directrices pour la Formation dans le domaine de la Protection des Mineurs et des Personnes Vulnérables (FPMV)  élaborées par le Mouvement des Focolari et face aux nombreux défis que le monde nous lance, Edu For Unity se propose, comme dans un voyage, d’indiquer la destination à travers une nouvelle culture éducative de l’enfance et de l’adolescence dans laquelle le sens de la boussole change : les enfants et les jeunes d’aujourd’hui ne sont pas l’objet d’une éducation, mais des sujets actifs immergés dans la société avec leurs spécificités, leurs fragilités, leurs points forts et leurs talents. Chaque étape de ce parcours indiquera la voie à suivre, avec l’aide d’une équipe internationale d’experts en sociologie, psychologie, pédagogie et théologie. Pour en savoir plus, nous avons interviewé Roberta Formisano, membre de l’équipe qui a conçu ce projet. Comment est née l’idée de ce podcast et à qui s’adresse-t-il ? Ce podcast est né de la volonté de s’intéresser de plus près aux jeunes, aux enfants et aux adolescents qui, surtout ces dernières années, ont été contraints à l’isolement et au confinement à cause du covid. Cela a accru les craintes et les insécurités de nombre d’entre eux : beaucoup se révèlent précisément dans la difficulté que l’on a à entrer en relation avec eux. La situation a donc soulevé d’autres questions sur la manière d’entrer en contact avec eux, de les éduquer, de trouver de nouvelles stratégies pour les approcher, mais aussi de les accompagner dans leur évolution. Le podcast est donc né de la volonté de l’équipe EduxEdu et s’adresse aux parents, aux enseignants, aux éducateurs, aux animateurs de groupes paroissiaux ou de mouvements ecclésiaux, à tous ceux, en somme, qui accompagnent les enfants, les jeunes et les adolescents dans leur vie, dans leur parcours de formation, qu’elle soit spirituelle, culturelle ou même sportive, de quelque nature qu’elle soit. Quels sont les thèmes que vous avez décidé d’aborder dans ce parcours et comment seront-ils structurés ? Le parcours thématique choisi part de l’écoute, sujet de ce premier volet, pour ensuite explorer l’amitié, le conflit, les émotions, les limites et la cohérence, c’est-à-dire les six mots clés dans lesquels, selon l’équipe d’experts impliqués, la “fragilité” peut être déclinée et qui seront les thèmes des six épisodes de ce podcast. Chacun d’eux s’ouvre sur un dialogue entre un présentateur, qui pour cette premier volet sera la journaliste argentine Anita Martinez, et un expert capable de nous guider à travers le thème. Pour chaque épisode, nous avons essayé d’inclure des expériences afin que les différentes questions qui se posent dans la vie de tous les jours ne trouvent pas seulement une réponse dans la partie théorique qu’un expert peut apporter, mais se reflètent dans la vie de tous les jours. Chaque épisode se termine par une réflexion de Chiara Lubich, fondatrice du mouvement des Focolari, sur le thème abordé. Le titre du podcast met l’accent sur le mot “unité”. Quel sens veut-il donner ? Le titre EDU FOR UNITY peut s’expliquer par une référence à la communauté éducative, c’est-à-dire à la prise de conscience qu’au-delà des compétences indispensables pour être en mesure d’appréhender la fragilité des enfants et des adolescents, de les écouter et de les faire nôtres, ce n’est qu’ensemble, unis, en tant que communauté “à l’écoute”, que nous pouvons espérer être efficaces. Le podcast a été créé dans le but de construire une communication relativement brève sur le thème de la fragilité des enfants, des adolescents et des jeunes. Le parcours thématique choisi part de l’écoute, thème de cette première émission pour aller ensuite vers l’approfondissement de l’amitié Quels ont été les principaux défis à relever lors de la mise en place de ce projet ? L’un des plus grands défis a été de garder à l’esprit à qui nous nous adressions, sachant que l’objectif sous-jacent était de “prendre soin” des enfants, des adolescents et des jeunes. Un autre défi a été d’essayer de rassembler différents aspects présentés par diverses personnes qui ont collaboré, chacune avec son propre contexte professionnel, culturel et universitaire. S’impliquer sans s’installer dans la position de quelqu’un qui “enseigne”, mais avec une grande simplicité, en essayant d’être concis et en utilisant un langage simple pour s’adresser à tout le monde. Les experts ont travaillé longtemps tous ensemble pour créer ces quatre premiers épisodes, c’était aussi un travail entre les différentes écoles de pensée et d’études, sociologiques, pédagogiques, psychologiques sur le sujet. Sur le plan technique et de l’enregistrement, c’était aussi un véritable défi, car nous avons impliqué des personnes de différents pays du monde et, à l’heure actuelle, le podcast a été enregistré et traduit en italien et en espagnol. De plus, il s’agissait d’un beau travail intergénérationnel qui impliquait différentes voix, y compris celles des plus jeunes. Qu’espérez-vous pour ceux qui écoutent ce podcast ? Nous espérons que l’écoute de ce podcast sera un moment que chacun pourra prendre, non seulement pour aider et accompagner les plus jeunes, mais aussi pour réfléchir et travailler sur soi. Que chacun puisse vraiment y trouver des suggestions à mettre en pratique dans sa vie quotidienne. Nous souhaitons que chacun se pose la question : “Ce n’est pas seulement un enseignement Mais est-ce que je m’en inspire vraiment tous les jours ? Comment puis-je le mettre en œuvre ? Nous espérons qu’il pourra réellement contribuer à créer une vision d’une société meilleure, qui ne soit pas seulement égocentrique, fermée, méfiante, mais qui aide les adultes à accueillir la voix des enfants, des jeunes et des adolescents et à les accompagner sur leur chemin de formation et de croissance.

                                                                                                          Maria Grazia Berretta