Mouvement des Focolari
L’Économie de François – ouverture des inscriptions pour les moins de 35 ans

L’Économie de François – ouverture des inscriptions pour les moins de 35 ans

L’événement aura lieu du 26 au 28 mars, avec la présence, entre autres, de Yunus, Frey, Meloto, Petrini, Raworth, Sachs, Sen, Shiva et Zamagni. ASSISI (PERUGIA), LUG – Les inscriptions pour les trois jours souhaités par le Pape François destinés aux jeunes, économistes, entrepreneurs et change-makers sont ouvertes. Du 26 au 28 mars, Assise accueillera l’événement international The ECONOMY of FRANCESCO (L’Économie de François). Les jeunes, un pacte, l’avenir. L’invitation à participer vient directement du Saint-Père et s’adresse aux jeunes de moins de 35 ans. Vous pouvez soumettre votre candidature le 30 septembre sur le site Web www.francescoeconomy.org teheof slide2L’événement L’Économie de François sera composé d’ateliers, d’événements artistiques et de séances plénières avec les économistes les plus reconnus, des experts en développement durable, des entrepreneurs et des entrepreneures qui s’engagent aujourd’hui dans le monde entier pour une économie différente et qui réfléchiront et travailleront avec des jeunes. Les prix Nobel Muhammad Yunus et Amarthya Sen ont déjà confirmé leur présence, ainsi que Bruno Frey, Tony Meloto, Carlo Petrini, Kate Raworth, Jeffrey Sachs, Vandana Shiva et Stefano Zamagni. Il ne s’agit pas d’une conférence traditionnelle, mais d’une expérience où la théorie et la pratique se rencontrent pour construire de nouvelles idées et collaborations. Un programme où le temps ralentit pour laisser place à la réflexion et au silence, aux histoires et aux rencontres, à l’art et à la spiritualité, pour qu’émergent la pensée et l’action économique des jeunes. La rencontre s’adresse aux moins de 35 ans engagés dans la recherche : étudiants et chercheurs en économie et autres disciplines annexes (étudiants en maîtrise, doctorants, jeunes chercheurs) ; et aux entreprises : entrepreneurs et cadres. Possibilité de participer aussi pour les change-makers, promoteurs d’activités au service du bien commun et d’une économie juste, durable et solidaire. La proposition est de faire un pacte avec les jeunes, au-delà des différences de croyance et de nationalité, pour changer l’économie actuelle et donner une âme à celle de demain, afin qu’elle soit plus juste, plus durable et engage une autre façon de promouvoir ceux qui sont exclus aujourd’hui. Parmi tous les candidats, 500 jeunes seront choisis pour participer à un pré-événement prévu les 24 et 25 mars : une occasion de travail et d’étude qui se poursuivra pendant les journées consacrées à l’événement proprement dit (26-27-28) avec l’ensemble de tous les autres participants. Toutes les informations sont disponibles sur le site www.francescoeconomy.org

Mariapolis européenne/1 – père Fabio Ciardi : ‘’Redécouvrir le projet de dieu sur l ‘humanité ‘’

La première Mariapolis européenne organisée par le Mouvement des Focolari, à Tonadico dans les Dolomites, du 14 juillet au 11 août, vient de commencer. Dans un contexte historique et politique d’une Europe divisée et conflictuelle, l’événement veut témoigner du fait que le rêve de fraternité entre les peuples n’est pas une utopie. L’intuition initiale de Chiara Lubich, fondatrice des Focolari, à cheval entre les années ‘40 et ‘50 du siècle passé, trouve sa réalisation dans les différents domaines du savoir, comme dans le cœur des relations entre les personnes et entre les peuples. On en parle avec le Père Fabio Ciardi, responsable du centre d’études interdisciplinaires du Mouvement ‘’École Abbà’’ : Quel est le lien entre les expériences mystiques que Chiara Lubich eut dans les années ‘49 et ‘50, pendant et après la première Mariapolis, et la naissance de l’École Abbà ? ‘’L’École Abbà est née afin d’approfondir ce qui s’est passé au cours de ces années-là. Chiara a eu l’occasion d’écrire quelque chose de cette expérience au fur et à mesure qu’elle avait lieu, consciente qu’il y avait là une doctrine, des valeurs si profondes et si riches qu’elles auraient pu nourrir non seulement l’Oeuvre mais aussi l’Église. A un certain moment, elle a ressenti le besoin de reprendre en main ces écrits et a commencé à appeler autour d’elle des personnes d’un certain niveau culturel afin d’entrer en profondeur dans son expérience et à en faire jaillir la doctrine qui est déjà comprise en elle’’. Parmi les disciplines qui sont l’objet d’étude de l’École Abbà, il y a l’histoire et la politologie. La réflexion de l’École dans ces domaines peut-elle aider à comprendre les raisons fondatrices de l’Union Européenne ? ‘’L’expérience que Chiara a faite en ‘49, lui a permis d’avoir une vision d’en haut du dessein de Dieu sur l’humanité et sur l’histoire. On y retrouve donc des valeurs qui se trouvent à la base aussi de l’Europe. L’École Abbà veut les mettre en évidence et en montrer l’actualité. Aujourd’hui la Mariapolis nous aide à redécouvrir ce dessein, à comprendre quel est le projet de Dieu sur notre histoire, sur notre identité’’. Lors des premières années du Mouvement, Chiara eut l’intuition que l’Europe était appelée à être unie à l’intérieur d’elle-même – Igino Giordani, cofondateur du Mouvement, souhaitait la naissance des États-Unis d’Europe – et à se présenter comme entité fédératrice des peuples dans le contexte mondial. Aujourd’hui cependant, nous sommes loin de cette vision et l’Europe est traversée par des nationalismes et des populismes. Comment retrouver cet élan et le rendre ‘’contagieux’’ ? ‘’Il me semble personnellement que dans l’expérience initiale de ‘49, il y ait tous les éléments qui permettent d’élargir le cœur, afin de faire grandir le sens de fraternité, d’accueil, de partage, et de promouvoir un chemin commun. Au début, la réflexion de Chiara était concentrée sur l’Italie : elle parlait de Sainte Catherine et de Saint François comme étant les patrons de l’Italie. Mais bien vite, les horizons se sont ouverts car des personnes d’autres pays d’Europe et d’autres continents se sont unies au Mouvement et Chiara voyait le charisme de l’unité vibrait en tous, et chacun y retrouvait ses valeurs les plus profondes. Elle voyait toute l’humanité en marche vers l’unité. Et cela me semble être l’idéal fondamental qui peut être réalisé aujourd’hui aussi. On a besoin d’une réflexion culturelle qui sache conjuguer le grand projet de Dieu sur l’humanité avec la situation politique, historique, économique actuelle’’. L’expérience d’une Mariapolis européenne, quel message peut-elle faire parvenir aux citoyens d’Europe ? ‘’L’idée que l’unité européenne n’est pas uniformité ou imposition, mais elle est richesse qui vient d’une grande diversité. Non seulement des peuples historiques mais également des nouveaux peuples qui arrivent. L’Europe se façonne, elle est en construction continue depuis ses origines, et devrait pouvoir conjuguer ces deux éléments : promouvoir la fraternité, le partage, la communion, l’unité et, en même temps, valoriser la grande diversité culturelle, l’histoire particulière de chaque peuple. Je pense que la Mariapolis peut être le nouveau creuset dans lequel on apprend à se respecter, à s’aimer, à vivre ensemble’’. La Mariapolis donc, comme ‘’laboratoire’’ d’unité pour l’Europe. On pourrait objecter qu’il s’agit d’une perspective utopique… ‘’Les lieux de l’utopie sont des lieux imaginaires dans lesquels quelqu’un rêve une réalité qui n’existe pas dans les faits. La Mariapolis au contraire est un lieu différent, il n’est pas utopique mais réel, et je pense qu’il faut reproposer des expériences comme celle-ci, significatives, même si de petite dimension, qui fassent voir comment pourrait être le monde si on pouvait réellement vivre la loi de la fraternité, de l’amour et de l’unité’’.

Claudia Di Lorenzi

Jesús Moràn : l’actualité du “Paradis de 1949”

Il y a soixante-dix ans, Chiara Lubich a défini ainsi – “Paradis de 1949” – l’expérience mystique par laquelle Dieu lui ouvrait – et, par son intermédiaire, au Mouvement naissant – la pleine compréhension du charisme de l’unité et de l’Œuvre qui allait naître. Depuis des années, cette expérience fait l’objet d’études et d’approfondissements de la part de l'”École Abba”, le Centre culturel du Mouvement des Focolari ; ses membres participent, ces jours-ci avec d’autres chercheurs à un séminaire d’études sur le “Paradis de 1949”. Nous avons demandé à Jesús Morán, Coprésident du Mouvement des Focolari, qui y participe également, de nous en expliquer la pertinence et les perspectives. https://vimeo.com/348249423 « Ce que nous connaissons dans le Mouvement des Focolari et – je pense maintenant même au-delà – comme “Paradis de 1949” est une expérience mystique, inédite en quelque sorte, unique – Dieu ne se répète jamais ; inédite et unique dans sa forme et son contenu. Tout est parti d’un pacte d’unité entre Chiara Lubich et Igino Giordani : une femme et un homme ; une jeune fille dépositaire d’un charisme qui vient de Dieu et un homme politique engagé dans le social ; une vierge et un marié : cela nous dit déjà beaucoup de choses. Il est vrai que nous devons garder à l’esprit le contexte qui précède : c’est très important. Les signes précurseurs de cette expérience sont une vie profonde de la Parole – le logos humain uni au logos divin ; Jésus crucifié et abandonné qui unit Ciel et terre et donc remplit chaque vide ; la communion eucharistique comme symbole de la fraternité universelle, de la communion universelle. Ceux qui étudient cette expérience nous disent que tout est parti de là, que tout est né dans ce contexte et il est logique que si les choses se sont passées ainsi, un mouvement d’un ample souffle ecclésial et social ait pu naître, doté d’une méthodologie de dialogue tous azimuts : dialogue dans l’Église catholique, dialogue œcuménique, dialogue interreligieux, dialogue avec la culture. Un mouvement capable de donner vie à d’importantes réalités sociales telles que l’Économie de communion et le Mouvement politique pour l’unité, mais aussi à d’importantes réalités culturelles comme la maison d’Édition Città Nuova (Nouvelle Cité) ou l’Institut universitaire Sophia. Ce que nous célébrons aujourd’hui est précisément cet événement particulier dans un contexte merveilleux où la nature se fond dans la culture, où le Divin brille dans l’humain et où l’humain brille dans le Divin et dans les rapports sociaux. Certes, dans un monde comme celui dans lequel nous vivons aujourd’hui, fragmenté et marqué par une polarisation extrême, je pense que cette expérience est réellement d’une grande actualité et qu’elle peut apporter une contribution significative au chemin que parcourt l’humanité. »

16 juillet 1949 -16 juillet 2019 : la mystique du Paradis de 1949 au service de l’humanité d’aujourd’hui

Du pacte spirituel spécial que Chiara Lubich et Igino Giordani scellèrent le 16 juillet 1949, est née une expérience mystique originale, ouverte à l’humanité et transformant l’histoire des communautés et des peuples. « Toutes les pages que j’ai écrites ne valent rien si l’âme qui les lit n’aime pas, n’est pas en Dieu. Elles ont de la valeur si c’est Dieu qui les lit en elle. Or ce que je désire laisser à ceux qui suivront mon Idéal est la certitude que l’Esprit Saint suffit – et la fidélité à qui a commencé – pour que l’Œuvre continue. […] Accessoirement je peux aussi laisser ce que j’ai écrit, mais cela ne vaut que si c’est considéré comme ‘’ accessoire ‘’. Jésus même, tout en étant Dieu et en ayant tout en lui-même, n’est pas venu pour détruire et tout refaire à zéro mais pour compléter. Ainsi donc ceux qui me suivront pourront compléter ce que j’ai fait. Je ne veux pas aimer ceux qui viendront après moi moins que moi-même. Je désire donc qu’ils aient l’Esprit Saint jaillissant en eux, comme Dieu me le donna. Ils ne L’auront pas directement, ils L’auront par un intermédiaire, mais ils L’auront, vivant, de la bouche même de la personne qui Le transmettra parce qu’elle vit ce qu’Il enseigne à travers moi. Il est bon alors d’éliminer résolument tout souci pour n’avoir que celui de faire la divine volonté qui nous est manifestée instant après instant, mais sans rien suggérer à Dieu. » (Chiara Lubich (Paradis de 1949, versets 237-243) Quelles sont ces “pages” dont parle Chiara Lubich ? Ce sont les pages du texte connu sous le nom de Paradis de 1949, qu’elle a écrites il y a soixante-dix ans, sous l’action d’une lumière spirituelle qui se prolongera les mois suivants. Dans le passage cité, Chiara s’adresse directement à ceux qui, aujourd’hui, veulent non seulement se souvenir de ce qui s’est passé à ce moment-là, mais également se greffer sur l’expérience mystique qu’elle et quelques membres de la communauté naissante des Focolari vivaient alors. Les belles paroles, les métaphores suggestives et la dimension conceptuelle de ces pages peuvent satisfaire le sens esthétique du lecteur, lui faire goûter le climat religieux qui régnait alors, mais rien de plus. Seuls ceux qui aiment sont en mesure de saisir le sens profond de la mystique du Paradis de 1949. Une telle signification découle de la compréhension de la réalité humaine et de toute créature directement inspirée par la contemplation de Dieu et en Dieu. Les fruits de cette expérience sont sous nos yeux : nous voyons la spiritualité de communion, la pensée qui émane du charisme de l’unité, la mission du Mouvement des Focolari, les initiatives et les œuvres qui naissent de son engagement dans le domaine social. Ce n’est pas un hasard si le début de cette expérience mystique s’est effectué grâce à un pacte spirituel spécial que Chiara a scellé avec Igino Giordani, époux et père de famille, parlementaire et écrivain. Habituellement, la mystique est inaccessible à qui est plongé dans les défis de la vie quotidienne, à qui a une famille, un travail, des engagements impératifs et des défis compliqués à relever. Le fait que le Paradis de 1949 ait été ouvert par l’unité entre Chiara et Igino laisse entendre que la spiritualité de Chiara Lubich n’est pas réservée, qu’elle n’est pas destinée à ceux qui vivent une condition religieuse particulière, mais qu’elle s’adresse à l’humanité et est appelée à soutenir la marche vers l’unité de tous, hommes et femmes, communautés et groupes, peuples et nations, quelles que soient les circonstances et les conditions. Aujourd’hui, Chiara nous demande de continuer son œuvre.

Alberto Lo Presti

Au-delà du dialogue

Au-delà du dialogue

Pour la première fois une semaine vécue entre juifs, musulmans, hindous, bouddhistes, chrétiens. Ils appartiennent à la famille de Chiara Lubich. Liridona vient du nord de la Macédoine, elle est musulmane sunnite. Lors de son récent voyage, elle a présenté au Pape François son expérience, ainsi que d’autres jeunes des Focolari, chrétiens et musulmans, en concluant par cette question : “Est-il permis de continuer à rêver ?” Du 17 au 23 juin, son rêve a rejoint celui d’une quarantaine de personnes de 15 pays, de 5 confessions différentes, attendues à Castel Gandolfo, comme “chez elles “, par l’équipe du centre du dialogue interreligieux des Focolari. La première étape est la chapelle qui abrite la tombe de Chiara Lubich (1) . Avec une chanson, Vinu Aram, indienne, leader du mouvement Shanti Ashram, exprime au nom de tous l’amour qui les lie à la “source” qui a changé leur vie. A IRD Incaricati 2280Et le Dr Amer, musulman, professeur de théologie comparée : “Je viens de Jordanie, là où coule le Jourdain. Cela me fait penser que notre voyage commence par la purification de l’âme. Je me demande souvent comment les gens peuvent s’emparer de la vie des autres et de la leur, poussés par l’extrémisme radical. Je demande à Dieu le courage d’être prêts à donner la vie pour le Bien, pour témoigner de cet amour entre nous et envers tous.” 1 17062019 148Un quart des participants a moins de trente-cinq ans. Parmi eux se trouvent Kyoko, un bouddhiste japonais, Nadjib et Rassim, musulmans d’Algérie, Israa et Shahnaze, des chiites vivant aux Etats-Unis, Vijay Hindu de Coimbatore. Nous vivons des jours de “prophétie” en approfondissant l’expérience mystique de l’été 1949. Shubhada Joshi, hindou, dit : “Quand j’ai entendu parler pour la première fois de “Jésus abandonné”, je souffrais beaucoup et je ne pouvais pas comprendre. J’ai commencé à le considérer comme l’autre face de la médaille de l’amour. Je comprends mieux ma tradition.” 3A 23062019Au bout de trois jours, ce “laboratoire” s’ouvre à une centaine de personnes, pour la plupart chrétiennes, engagées sur le chemin de fraternité des Focolari. Le message du nouveau Président du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux, Mgr Ayuso Guixot, exprime un signe d'”harmonie” profonde avec l’action du Pape François. En retraçant ce dialogue au cours du Magistère des derniers Papes, Rita Moussallem et Roberto Catalano, soulignent l’ouverture et l’esprit prophétique de Vatican II. Formation et transformation, donc. Chacun, arrivé “chargé” de ses propres expériences, trouve en partageant avec des frères et sœurs de diverses confessions la véritable “école”, il fait l’expérience d’un “Dieu présent”. Au-delà du dialogue, nous regardons vers l’avenir ensemble. Pape François a d’ailleurs répondu à Liridona : “Devenir de bons tailleurs de la pierre de ses propres rêves, avec application et effort, et surtout avec un grand désir de voir comment cette pierre, pour laquelle personne n’aurait rien donné, devient une œuvre d’art”.

Gianna Sibelli

(1) La chapelle du centre du Mouvement des Focolari, à Rocca di Papa, abrite la tombe de Chiara Lubich ainsi que celles des cofondateurs de l’Oeuvre de Marie: Igino Giordani et d. Pasquale Foresi

Économie et justice nouvelles : l’engagement des jeunes des Focolari

Économie et justice nouvelles : l’engagement des jeunes des Focolari

Soixante-dix jeunes se sont donné rendez-vous aux USA pour un des événements internationaux liés à la Semaine Monde Uni 2019. Une semaine qui a conclu le premier des 6 ‘’Parcours pour un Monde Uni’’ lancés par les jeunes des Focolari, centrés sur le travail et l’économie et a ouvert le second sur la paix, la justice et la légalité. UCF FOTO SMU 2019 9Feuilles d’un même arbre ou fils d’une même trame. Différents mais liés au même rêve de fraternité, unis par l’identique engagement à le réaliser. C’est ce qu’ont expérimenté les plus de soixante-dix jeunes originaires des États-Unis, du Canada, du Mexique, du Paraguay, de l’Italie, du Brésil, du Liban et de la République Tchèque, qui se sont réunis du 9 au 16 juin à la Mariapolis Luminosa, au Nord de New York (USA), la cité pilote internationale des Focolari de l’Amérique du Nord. Nous avons demandé à Chris Piazza, jeune américain présent lors de l’événement, de nous raconter cet événement qui était un des rendez-vous internationaux de la Semaine Monde Uni 2019. Quelle était la thématique principale de la rencontre ? L’an passé, à l’occasion du Genfest 2018 à Manille (Philippines) , les Jeunes pour un Monde Uni (Y4UW) ont lancé ‘’Pathways for a United World’’ : 6 ‘’Sentiers pour un Monde uni’’ pour 6 grandes thématiques à approfondir et à vivre en 6 années. La première, qui embrasse les thèmes de l’économie, du travail et de la communion, a également été au centre de l’événement qui a eu lieu à la Mariapolis Luminosa. Et comment l’avez-vous affrontée et développée ? Nous avons fait des approfondissements et des workshops sur des thématiques liées à la finance, au leadership, à la pauvreté des ressources et avons réfléchi en petits groupes sur comment vivre et diffuser une culture basée sur ‘’donner’’ et ‘’partager’’, en participant aussi à un exercice de sensibilisation des consommateurs appelé ‘’Into the Label’’. Le titre du dernier jour ‘’Vivre afin que plus personne ne soit dans le besoin’’ résume ce que nous avons vécu. Étaient également présents, quelques entrepreneurs qui adhèrent à l’Économie de Communion, un nouveau modèle économique qui veut promouvoir la fraternité dans tous les aspects de l’entreprise. SMU 2019_Mariapoli Luminosa_2Deux d’entre eux, chefs d’entreprises concurrentes, ont raconté comment ils ont essayé de ne pas compromettre leur rapport personnel malgré la concurrence impitoyable de leurs deux entreprises. Parmi les événements de la semaine il y a également eu ‘’Hands4Humanity’’ : la visite rendue à une maison de soin et de revalidation. Ensuite, des actions anti-gaspillage et en faveur du recyclage, ainsi qu’une exposition d’art intitulée ‘’Trame de fraternité’’, un voyage sur la manière avec laquelle on peut devenir constructeurs en tissu de fraternité. Un jour, vous avez été à New York City. Qu’y avez-vous fait ? Ce fut une journée dédiée à la crise climatique. Avec Lorna Gold, auteure du livre ‘’Climate Generation’’ et avec d’autres activistes environnementaux, on a parlé de la manière avec laquelle on pouvait combattre l’injustice climatique. Chacun a écrit sur une feuille de papier quelle était sa contribution ou un désir à propos de ce thème et l ‘a placée à côté du dessin d’un grand tronc d’arbre. Nos engagements formaient ainsi un grand arbre, un appel à l’action collective et individuelle. ‘’Cet événement m’a aidée à comprendre qu’un monde uni est, non seulement possible, mais est déjà en train de devenir réalité ! – a dit Maria Bisada di Toronto – Même si ce parcours est presque terminé, notre mission ne se termine pas là’’. Mettant à profit les engagements pris et les mettant en pratique, maintenant nous ouvrons en effet, avec tous les jeunes des Focolari, le deuxième des ‘’Sentiers pour un monde uni’’, centré sur la paix, les droits de l’homme, la justice et la culture de la légalité.

Stefania Tanesini