Juin 11, 2019 | Non classifié(e)
Le samedi 8 juin, la présidente du Mouvement des Focolari, Maria Voce, a été invitée à participer à la conférence internationale des responsables du Renouveau charismatique catholique, organisée par CHARIS (Catholic Charismatic Renewal International Service), le nouveau service créé par le Saint-Siège par l’intermédiaire du Dicastère pour les laïcs, la famille et la vie qui a commencé officiellement son activité le jour de la Pentecôte. Dans son intervention, Maria Voce a parlé de ce qu’est l’Esprit Saint pour le Mouvement des Focolari. Nous en reportons ici quelques extraits. Chers amis, L’Esprit Saint a toujours eu un rôle très important dans notre histoire. Et Chiara Lubich, la fondatrice et première présidente du Mouvement des Focolari, l’a souligné à plusieurs reprises : « Il a été notre Maître », « le grand protagoniste de notre histoire » « celui qui nous a donné notre charisme ». C’est toujours Lui qui a éclairé, guidé, soutenu et diffusé ce que nous appelons l'”Idéal”, c’est-à-dire Dieu, découvert et redécouvert à travers la spiritualité de l’unité. L'”Idéal” qui, nous inondant de lumière, nous lance chaque jour dans une aventure divine, unique et magnifique, toujours nouvelle. Certes, au début de notre histoire – dans les années 40-50 – cette fonction de l’Esprit Saint n’était pas si évidente : pendant plusieurs années, on n’a pas parlé de Lui et de son action à notre égard, parce que Lui-même l’a voulu ainsi. Comme Chiara le disait en 2003, lors d’une conférence du Renouveau charismatique : « Il a tout fait pour se mettre de côté ; il s’est éclipsé, en quelque sorte, il s’est annulé et nous a, par là même, donné une leçon que nous ne sommes pas près d’oublier. Il nous a enseigné en quoi consiste l’amour, Lui qui en est la personnification : c’est vivre pour les autres, mettre les autres en lumière . » Néanmoins, dès les premiers temps, dans les différents points de la spiritualité de l’unité qui se sont progressivement dessinés, nous trouvons l’empreinte vivante de la présence silencieuse mais active de l’Esprit. Il suffit de penser à l’expérience vécue pendant la seconde guerre mondiale dans une « cave sombre » où, se mettant à l’abri des bombes, Chiara ouvre l’Évangile et a l’impression que chaque page s’éclaire d’une lumière nouvelle : c’est l’Esprit Saint qui lui fait percevoir la parole de Jésus prononcée deux mille ans auparavant comme une Parole vivante, toujours réalisable, adaptée à chaque époque et à chaque situation. L’amour pour la Parole de Dieu – que nous cherchons encore à vivre mois après mois pour continuer à nous ré-évangéliser – est l’un des points cardinaux de notre spiritualité. Au cours de l’été 1949, caractérisé par une expérience mystique particulière faite par Chiara, nous retrouvons l’Esprit Saint comme son compagnon de voyage silencieux, Celui qui lui donne chaque jour de vivre « des Réalités infiniment belles . » C’est en cette circonstance qu’elle comprend que l’Esprit Saint, la Troisième Personne de La Trinité, est « tout le souffle de Jésus, toute sa chaleur, sa Vie », « l’air du Ciel », l’air « dont le Ciel tout entier est rempli ». C’est encore à cette époque que l’Esprit Saint lui donne de comprendre de façon complètement nouvelle qui est Marie , découverte qui sera déterminante pour le développement du charisme et pour la constitution même de l’Œuvre qui Lui sera dédiée par la suite. Dans le cheminement spirituel entrepris, Chiara nous a toujours exhortés à être « des élèves assidus de ce grand Maître » ; à être « attentifs à ses impulsions mystérieuses et d’une grande délicatesse, à ne laisser tomber aucune des inspirations qui peuvent venir de Lui ». C’est donc devenu une pratique courante de notre vie d’« écouter cette voix », c’est-à-dire la voix de l’Esprit qui habite en nous, une « voix » qui parle fort, qui inspire, qui guide, si nous nous mettons dans une attitude d’amour envers Dieu et envers nos frères ; une « voix » qui aide à porter dans le monde la révolution d’amour évangélique. Parmi les nombreux effets suscités par l’Esprit Saint, celui que nous expérimentons constamment dans nos communautés, dans nos cités pilote, dans nos rassemblements plus ou moins importants, c’est l’”atmosphère” qui se crée comme le fruit d’une profonde unité générée par la présence de Jésus Ressuscité parmi nous (cf. Mt 18,20). Mais Jésus ne peut être au milieu de nous que si notre amour réciproque se mesure au sien (« comme je vous ai aimés »). C’est pourquoi il est nécessaire de regarder vers Lui, le crucifié – qui, par amour, fait même l’expérience de l’abandon – et de Le reconnaître et de L’aimer dans toutes les souffrances que nous rencontrons, en nous faisant néant comme Lui. « Jésus Abandonné est le néant, il est le point et à travers ce point (= l’Amour réduit à l’extrême, avoir tout donné) ne passe que la Simplicité qui est Dieu : l’Amour. Seul l’Amour pénètre … ». De cette façon, nous pouvons laisser le Ressuscité vivre en nous, et le Ressuscité porte avec lui son Esprit. Nous expérimentons que, lorsque Jésus est présent parmi nous, la voix du Saint-Esprit est considérablement amplifiée, comme par l’intermédiaire d’un « haut-parleur » . Nous invoquons encore la présence de l’Esprit Saint, d’une manière spéciale, avec notre prière typique, qu’est le consenserint, à la lumière des paroles de Jésus : « Amen, je vous le dis, si deux d’entre vous sur la terre se mettent d’accord pour demander quoi que ce soit, ils l’obtiendront de mon Père qui est aux cieux » (cf. Mt 18,19) Par cette prière, nous nous tournons vers le Père en lui confiant tous nos besoins et que de grâces, les plus variées et impensables, nous avons obtenues ainsi ! Nous faisons aussi l’expérience que l’Esprit Saint entre dans la vie et dans l’histoire de chacun et renouvelle de l’intérieur, non seulement un détail mais chaque réalité humaine, afin de conduire toute l’humanité à l’accomplissement du dessein de Dieu sur l’homme et sur le cosmos. Et qu’en mettant à la base des relations entre les hommes, l’amour réciproque comme reflet de l’amour trinitaire, nous pouvons véritablement transformer le monde dans tous les domaines : politique, économique, culturel, artistique, éducatif, etc. « J’ai compris – nous confie Chiara – que j’ai été créée comme un don pour ceux qui sont à côté de moi et que ceux qui sont proches de moi ont été créés par Dieu comme un don pour moi, comme le Père dans La Trinité est tout pour le Fils et le Fils est tout pour le Père. Et cette relation entre nous est l’Esprit Saint, la même relation qui existe entre les personnes de La Trinité . » Nous sommes convaincus que tous, grands et petits, nous pouvons être « porteurs » d’Esprit Saint : pour faire briller le divin non seulement dans l’Église mais aussi à l’extérieur, dans le monde qui nous est confié. Nous sommes appelés à laisser, là où nous passons, des « broderies de lumière » et à apporter ainsi, notre contribution à l’humanité qui nous entoure afin de redécouvrir ensemble le vrai sens de notre marche. Je voudrais conclure par un rêve de Chiara, qu’elle a complètement confié à l’Esprit Saint. Un rêve qui est le mien également et je pense le vôtre aussi : « Je rêve que l’Esprit Saint continue à inonder les Églises et renforce les “semences du Verbe” au-delà d’elles, afin que le monde soit envahi par les continuelles nouveautés de lumière, de vie, d’œuvres que Lui seul peut susciter. Afin que de plus en plus d’hommes et de femmes empruntent des chemins droits, convergent vers leur Créateur, et mettent cœur et âme à son service . »
Juin 9, 2019 | Non classifié(e)
Un projet de formation continue avec des cours pour éducateurs et parents organisés par les Focolari Les premiers cours commencent en Italie en 2014, mais dès l’année suivante, ils sont également organisés dans le monde entier. Ce sont les parcours de formation pour la protection des mineurs organisés par le Mouvement des Focolari et destinés aux éducateurs et animateurs, mais aussi aux parents et à la communauté plus au large. L’objectif est celui de ‘’créer des réseaux’’ afin de potentialiser la capacité de prévention. ‘’Plus nous sommes formés et sensibilisés, plus nous sommes en mesure de prévenir des situations de violence’’ dit Viviana Colonnetti, psychologue et psychothérapeute, pour les Focolari, membre de la Commission pour le Bien-être et la protection des mineurs et une des coordinatrices des cours. Nous l’avons interviewée. Quelles est la vision de l’enfant qui inspire les activités de formation du Mouvement ? ‘’C’est la vision que nous a transmise Chiara Lubich, fondatrice des Focolari : l’enfant au centre de nos activités est un autre Jésus à accueillir, une personne à aider dans son développement et dans son bien -être. C’est la vision de l’Évangile qui amène à reconnaître la dignité de chaque personne et à promouvoir la formation intégrale de l’homme’’.
Quelles sont les compétences requises aux adultes à qui des mineurs sont confiés ? ‘’Il est indispensable qu’ils soient des personnes ayant un équilibre affectif et émotionnel, capables d’écoute et d’empathie, capables de gérer des groupes d’enfants et éventuellement des conflits, qu’ils sachent travailler en équipe, qu’ils aiment jouer et être avec les jeunes’’. Des notions de type juridique sont-elles données concernant le rapport avec les mineurs ? ‘’Il existe des règles internes déjà insérées dans les Lignes directrices et elles sont valables pour tout le Mouvement des Focolari et d’autres aspects légaux doivent au contraire s’adapter aux pays en particulier. Ces réglementations sont traduites en bonnes pratiques, c’est-à-dire en comportements positifs et efficaces, à appliquer, et nous indiquons également quelques comportements à éviter, parce qu’ils peuvent être source de situations dangereuses’’. Le cours affronte-t-il également le thème du rapport avec les parents des mineurs ? Quel type de relation veut-on instaurer ? ‘’Avec les parents, on veut faire un pacte éducatif, comme le dit le Pape François, travailler ensemble pour le bien de l’enfant, comme un corps unique. C’est ainsi qu’au début des activités, nous proposons aux parents une rencontre au cours de laquelle structurer ensemble le programme de l’année, afin que les enfants puissent recevoir de leurs assistants/animateurs, les mêmes messages donnés en famille. En outre, nous proposons aux parents de participer à quelques-unes des activités. Nous essayons de soutenir les enfants et les adolescents dans leurs propres difficultés, d’où l’importance du dialogue et du travail en commun avec les parents’’.
La formation se limite-t-elle au cours de base ? ‘’Pour les personnes qui dans le Mouvement sont chargées de s’occuper des enfants et des juniors, ces moments éducatifs font partie d’une formation continue plus ample, qui s’alimente constamment avec les sujets inhérents au thème des mineurs. De plus, nous avons commencé à travailler aussi avec les parents et avec les communautés, car nous avons compris que c’est le tissu qui peut garantir la prévention des violences sur les mineurs, parce que, au-delà des activités, c’est la communauté qui soutient ses membres. Et nous avons obtenu des résultats très positifs. Parmi les interlocuteurs du Mouvement, il y a aussi les institutions, les associations et les paroisses. Pour eux, un outil spécifique a-t-il été pensé ? ‘’Le livre ‘’Protéger l’enfance’’ naît de l’expérience des cours ouverts à la société, aux associations, aux paroisses, aux centre sportifs et aux organisations intéressées par le type de formation que nous proposons avec notre vision anthropologique. L’an passé, il a été publié en Argentine, par la maison d’édition Ciudad Nueva, qui nous a proposé de recueillir tout le matériel des cours en un volume, afin de pouvoir arriver aussi à ces institutions qui n’ont pas de contact direct avec le Mouvement. A chaque présentation suit un workshop qui nous permet de parler avec des professionnels, des éducateurs, et d’autres personnes que, autrement , nous ne pourrions rejoindre. Le livre est sorti depuis peu au Brésil et en automne, il sera publié en Italie.
Claudia Di Lorenzi
Juin 7, 2019 | Non classifié(e)
Vivre en nous établissant en Quelqu’un d’autre, par exemple dans le prochain que nous côtoyons instant après instant : vivre sa vie dans toute sa plénitude. Comme dans la Trinité – seul cela est l’Amour – le Père vit dans le Fils et le Fils dans le Père. Et l’Amour réciproque est Esprit Saint. Si nous vivons en nous établissant dans notre frère (il faut perdre sa vie pour la retrouver), dès qu’il nous faut retourner en nous-mêmes pour apporter une réponse à ce frère, nous retrouvons en nous la présence d’un Troisième, l’Esprit Saint, qui a pris la place du vide que nous sommes. On peut entrer en l’autre de multiples façons : en forçant la porte, par exemple… C’est ce que fait celui qui n’écoute pas son frère jusqu’au bout. Il ne meurt pas complètement dans son frère, qui pourtant est son Paradis, son Royaume, et veut absolument lui donner les réponses qui lui viennent au fur et à mesure à l’esprit. Ces réponses peuvent d’ailleurs être inspirées, mais elles ne sont pas le souffle de l’Esprit Saint qui donnera la vie au frère. Il y a aussi celui qui, passionnément épris de Jésus abandonné, meurt plus volontiers qu’il ne vit. Il écoute son frère jusqu’au bout, sans se préoccuper d’apporter une réponse. Cette réponse lui sera donnée à la fin par l’Esprit Saint, qui synthétise en quelques mots, ou bien en un seul, tout le remède nécessaire à cette âme. (extrait d’un écrit du 8 septembre 1949)
Chiara Lubich
(Chiara Lubich, l’Esprit Saint, Nouvelle Cité 2018, p. 54)
Juin 5, 2019 | Non classifié(e)
Apprendre à faire fonction de ‘’locomotive’’ de groupes et de projets, représente un processus fondamental au moment où le sens de l’autorité vacille, les réseaux sociaux dictent leur loi et la politique semble partout en crise. Les projets du Mouvement politique pour l’unité, de NetOne, d’Humanité Nouvelle, de Sophia, de l’AMU, de Familles Nouvelles, des Juniors pour un monde uni et d’autres encore . C’est un des mots-clés du début du Troisième Millénaire : ‘’Leadership’’. Il arrive que le terme soit galvaudé et on ne sait plus ce qu’il signifie dans les faits, pour différentes raisons, déterminés par les phénomènes de la globalisation et de la révolution numérique, avec la crise parallèle des gouvernances traditionnelles, que ce soit au niveau micro (paroisses, associations, quartiers…) qu’au niveau macro (entreprises, gouvernements, administrations…). Et cela se passe un peu partout. De nombreux organismes et agences culturelles des Focolari s’y intéressent donc, en prenant naturellement le problème sous différents angles, et en lançant des processus le plus souvent synergiques. Il suffirait de donner l’exemple du congrès organisé par Humanité Nouvelle, par le Mouvement politique pour l’unité et par d’autres agences culturelles du Mouvement lors du mois de janvier dernier à Castelgandolfo, ‘’Co-gouvernance’’ en était le titre, et qui actuellement continue de différentes manières dans plusieurs coins du monde. Plus qu’un modèle, c’est un style de gouvernance qui a été proposé, qui reprend la thèse fondamentale du charisme de l’unité, c’est-à-dire ce préfixe ‘’co’’ qui dit volonté de ne pas céder aux individualismes et aux solipsismes, d’accorder une partie de la propre ‘’souveraineté’’, du propre ‘’pouvoir’’ à l’instance commune, au fait de tendre vers le bien commun. Depuis longtemps aussi, à l’Institut Sophia, on travaille sur ces aspects dans le domaine de la politique et de l’économie, ainsi que des sciences humaines et sociales. On s’intéresse en particulier au thème du leadership, sous les angles les plus divers pris du point de vue de la ‘’culture de l’unité’’. C’est, si nous voulons, la suite logique d’un des slogans lancés par le mouvement Gen naissant, dans les années ‘67-’68, en particulier par quelques français (parmi lesquels Goffinet et Garoche), qui publièrent une brochure dont l’intitulé était significatif : ‘’Se changer soi-même afin de changer le monde, changer le monde pour se changer soi-même’’. Il y avait déjà l’exigence d’un leadership illuminé par l’Évangile, riches des contributions des sciences humaines et sociales, attentif aux inspirations du charisme de l’unité. Quelques étudiants et professeurs de Sophia, Humanité Nouvelle (New Humanity) et le Mouvement politique pour l’unité, avec la collaboration d’autres agences culturelles du Mouvement, ont ensuite mis sur pied un projet triennal consacré en particulier à l’Afrique. L’acte premier a eu lieu au Kenya en janvier 2019, avec plus de 100 jeunes de 7 pays de la région (Kenya, Ouganda, Tanzanie, Sud Soudan, Rwanda, Burundi et République démocratique du Congo) pour un leadership ‘’à l’africaine’’, avec la contribution de l’Unesco, à travers la ‘Kenya National Commission’ ainsi que l’apport de Caritas et Missio. ‘’Together4Africa’’ propose un leadership ‘’à l’africaine’’, donc, détaché des modèles trop occidentaux, dans la valorisation de ce que les cultures locales ont généré dans les siècles à propos de la gestion du pouvoir et de l’autorité. Parmi les autres initiatives, celle organisée par NetOne et par Humanité Nouvelle Liban est remarquée, avec encore, Sophia et le Mouvement politique pour l’unité, pour le Moyen Orient. Dans la région, en effet, on ressent le besoin de proposer une solide formation au ‘’Leadership communautaire selon l’esprit de l’Évangile’’ (c’est le titre du projet) c’est-à-dire qui puisse amener les femmes et les hommes, surtout les jeunes, à former un groupe, à l’animer, à en résoudre les problèmes et à contribuer au bien commun de la propre ville, de la propre Église et du propre pays en relation avec les autres communautés présentes sur place, qu’elles soient civiles ou religieuses. Il faut reconstruire les maisons, mais surtout les cœurs et les esprits. Le projet représenté par une ancre (al Marsat) offre des outils de formation pour redonner un nouveau souffle de cette manière à de nombreux jeunes et à de nombreuses communautés ecclésiales en Syrie, au Kurdistan irakien, en Jordanie et au Liban. Naturellement, les différents aspects du leadership sont pris en considération, par ceux psychologiques et ceux qui sont sociaux, par ceux qui sont ecclésiaux et œcuméniques, par l’organisation de l’économie à l’annonce de la charité et ainsi de suite. L’étape libanise est déjà terminée, celle syrienne, à Alep, est en cours, tandis que celle de Jordanie aura lieu entre septembre et décembre 2019. Les autres suivront.
Michele Zanzucchi
Juin 3, 2019 | Non classifié(e)
De nombreux rendez-vous ont été pris et sont programmés en divers points du continent avec des témoignages et des projets concrets Le 9 mai 1950, Robert Schuman, l’un des pères fondateurs de l’Europe et premier Président de l’Assemblée parlementaire européenne, présentait le plan de coopération économique en vue de former une future union fédérale. Cinq ans plus tôt, le 9 mai 1945, l’Europe voyait enfin se terminer la guerre sanglante qui l’avait emportée et détruite. Dans toute l’Europe, cette date a été commémorée et divers événements ont eu lieu dans de nombreuses villes et communautés qui se sont interrogées l’avenir que les citoyens du vieux Continent veulent aujourd’hui choisir. De Bruxelles, capitale de l’Union européenne, à Prague, tout comme en Slovénie, en Suisse, en France, en Allemagne, en Autriche, en Italie et de nombreux autres Pays, des milliers de citoyens de plus de 300 confessions religieuses ont participé aux conférences, séminaires, moments de prière organisés par “Ensemble pour l’Europe“, un organisme international formé de Communautés et Mouvements qui agissent ensemble pour des objectifs communs, chacun apportant la contribution de son charisme. Des événements importants ont également eu lieu à Rome, Palerme et Castel Gandolfo. Le groupe des Mouvements et Communautés de Rome a volontiers accepté l’invitation à suivre un parcours de prière pour l’Europe pendant six semaines, du 25 mars au 9 mai 2019, impliquant les communautés de cinq basiliques importantes liées aux Saints Patrons de l’Europe, un parcours qui s’est terminé par une veillée œcuménique à la Basilique romaine des XII Apôtres. Les 8 et 11 mai, deux rendez-vous visaient également à approfondir la perspective économique et culturelle. Au sein de “L’Espace Europe “, siège de la représentation de la Commission européenne en Italie, plusieurs questions ont été abordées avec le Professeur Leonardo Becchetti : celles des migrants, des finances et de l’épargne, de l’emploi, du souverainisme et de l’euroscepticisme. L’économiste, tout en dénonçant les tentations souverainistes qui poussent de nombreux pays européens à l’isolement, a présenté de nouvelles perspectives qui voient dans la « Scuola di Economia Civile » (École d’Économie Citoyenne) la percée de propositions nouvelles, alternatives au modèle économique actuel. À Castel Gandolfo, le 11 mai, s’est tenue une soirée culturelle qui, en plus des représentants des Communautés de l’IPE, a vu la présence des conférenciers Alberto Lo Presti sur “Le projet de l’Europe selon les Évêques de Rome”, Dimitrios Keramidas sur “L’Europe et le Patriarcat de Constantinople” et Pál Tóth sur “L’Est et l’Ouest en Europe”. A Palerme, le 9 mai 1600 personnes ont participé à la conférence “La société européenne redécouvre ses valeurs chrétiennes” promue par les différentes communautés chrétiennes de « Ensemble pour l’Europe », un rendez-vous qui en est à sa sixième édition. Quelques projets concrets ont été présentés et de nombreux témoignages de personnes et de groupes qui ont donné lieu, dans cette ville, à des initiatives au service des “plus faibles”, en ouvrant les portes aux migrants, aux chômeurs, en rendant visite aux prisonniers, en choisissant la voie de la légalité, en travaillant dans le domaine de la prévention des risques de dépendance, notamment à celle des jeux de hasard, en agissant pour une citoyenneté active dans les quartiers les plus à risque ou en sensibilisant à la responsabilité en matière d’ écologie. Le prochain événement aura lieu en Allemagne (à Ottmaring et à Augsbourg) du 7 au 9 novembre pour les 20 ans de la fondation de «Ensemble pour l’Europe ».
Patrizia Mazzola
Mai 31, 2019 | Non classifié(e)
Une commission préparatoire a été créée en vue de la prochaine Assemblée générale des Focolari en 2020. La présidente Maria Voce et le coprésident Jesús Morán ont donné leurs indications : garantir une liberté d’expression maximale pour tous ! Les indications de la Présidente Maria Voce à la Commission de préparation de la prochaine Assemblée générale des Focolari ont été brèves et claires : « J’espère que cette commission aidera tous les membres du Mouvement à s’exprimer librement en vue de la prochaine Assemblée générale et qu’elle sera capable de faire la synthèse du matériel qui arrivera de sorte que personne ne se sente exclu et qu’elle ne suive aucun intérêt préétabli ». Cette commission s’est réunie pour la première fois à Castel Gandolfo du 24 au 26 mai pour préparer la prochaine Assemblée générale du Mouvement des Focolari, prévue en septembre 2020, tant sur le plan de l’organisation que sur celui des contenus à traiter. Elle est composée de 18 personnes qui représentent le Mouvement des Focolari dans sa répartition géographique et dans la diversité de ses branches et de ses expressions. Les membres viennent des cinq continents et font partie du Mouvement sous différentes formes et vocations. « L’Assemblée de 2020 sera particulièrement importante », a souligné le coprésident Jesús Morán lors d’une réunion entre la Commission et le Conseil général du Mouvement le dimanche 26 mai. Après deux mandats de six ans chacun, l’actuelle présidente Maria Voce ne pourra plus être réélue. Un changement qui – selon Jesús Morán – impliquera une nouvelle étape importante pour l’ensemble du Mouvement. « Il est certain que certaines questions cruciales seront abordées, a-t-il dit, et nous aimerions nous assurer que cela puisse se faire en toute liberté ». C’est précisément pour garantir cette liberté que Maria Voce n’a pas voulu donner d’indication quant au contenu que l’Assemblée de 2020 aura à traiter. Lorsqu’on lui a demandé si, compte tenu de sa sensibilité pour l’ensemble du Mouvement, elle avait déjà quelques thèmes à suggérer, elle a répondu : « Je ne les ai pas et je ne veux pas les avoir, parce que je ne veux pas conditionner les exigences du Mouvement à l’heure actuelle ». Il y a plusieurs domaines dans lesquels la commission préparatoire devra travailler dans les mois à venir : entamer un processus pour rassembler dans le monde entier les questions les plus importantes auxquelles le Mouvement aura à faire face dans les années à venir et sur lesquelles l’Assemblée devra s’exprimer. Identifier les personnes appropriées qui sont prêtes à poser leur candidature pour les rôles de Présidente, de Coprésident et de conseillers. Préparer et proposer un programme équilibré qui permettra à l’Assemblée de travailler sérieusement et de manière responsable. Réussir à exprimer autant que possible toutes les réalités des Focolari, dans les expressions culturelles les plus diverses.
Joachim Schwind