Juin 7, 2019 | Non classifié(e)
Vivre en nous établissant en Quelqu’un d’autre, par exemple dans le prochain que nous côtoyons instant après instant : vivre sa vie dans toute sa plénitude. Comme dans la Trinité – seul cela est l’Amour – le Père vit dans le Fils et le Fils dans le Père. Et l’Amour réciproque est Esprit Saint. Si nous vivons en nous établissant dans notre frère (il faut perdre sa vie pour la retrouver), dès qu’il nous faut retourner en nous-mêmes pour apporter une réponse à ce frère, nous retrouvons en nous la présence d’un Troisième, l’Esprit Saint, qui a pris la place du vide que nous sommes. On peut entrer en l’autre de multiples façons : en forçant la porte, par exemple… C’est ce que fait celui qui n’écoute pas son frère jusqu’au bout. Il ne meurt pas complètement dans son frère, qui pourtant est son Paradis, son Royaume, et veut absolument lui donner les réponses qui lui viennent au fur et à mesure à l’esprit. Ces réponses peuvent d’ailleurs être inspirées, mais elles ne sont pas le souffle de l’Esprit Saint qui donnera la vie au frère. Il y a aussi celui qui, passionnément épris de Jésus abandonné, meurt plus volontiers qu’il ne vit. Il écoute son frère jusqu’au bout, sans se préoccuper d’apporter une réponse. Cette réponse lui sera donnée à la fin par l’Esprit Saint, qui synthétise en quelques mots, ou bien en un seul, tout le remède nécessaire à cette âme. (extrait d’un écrit du 8 septembre 1949)
Chiara Lubich
(Chiara Lubich, l’Esprit Saint, Nouvelle Cité 2018, p. 54)
Juin 5, 2019 | Non classifié(e)
Apprendre à faire fonction de ‘’locomotive’’ de groupes et de projets, représente un processus fondamental au moment où le sens de l’autorité vacille, les réseaux sociaux dictent leur loi et la politique semble partout en crise. Les projets du Mouvement politique pour l’unité, de NetOne, d’Humanité Nouvelle, de Sophia, de l’AMU, de Familles Nouvelles, des Juniors pour un monde uni et d’autres encore . C’est un des mots-clés du début du Troisième Millénaire : ‘’Leadership’’. Il arrive que le terme soit galvaudé et on ne sait plus ce qu’il signifie dans les faits, pour différentes raisons, déterminés par les phénomènes de la globalisation et de la révolution numérique, avec la crise parallèle des gouvernances traditionnelles, que ce soit au niveau micro (paroisses, associations, quartiers…) qu’au niveau macro (entreprises, gouvernements, administrations…). Et cela se passe un peu partout. De nombreux organismes et agences culturelles des Focolari s’y intéressent donc, en prenant naturellement le problème sous différents angles, et en lançant des processus le plus souvent synergiques. Il suffirait de donner l’exemple du congrès organisé par Humanité Nouvelle, par le Mouvement politique pour l’unité et par d’autres agences culturelles du Mouvement lors du mois de janvier dernier à Castelgandolfo, ‘’Co-gouvernance’’ en était le titre, et qui actuellement continue de différentes manières dans plusieurs coins du monde. Plus qu’un modèle, c’est un style de gouvernance qui a été proposé, qui reprend la thèse fondamentale du charisme de l’unité, c’est-à-dire ce préfixe ‘’co’’ qui dit volonté de ne pas céder aux individualismes et aux solipsismes, d’accorder une partie de la propre ‘’souveraineté’’, du propre ‘’pouvoir’’ à l’instance commune, au fait de tendre vers le bien commun. Depuis longtemps aussi, à l’Institut Sophia, on travaille sur ces aspects dans le domaine de la politique et de l’économie, ainsi que des sciences humaines et sociales. On s’intéresse en particulier au thème du leadership, sous les angles les plus divers pris du point de vue de la ‘’culture de l’unité’’. C’est, si nous voulons, la suite logique d’un des slogans lancés par le mouvement Gen naissant, dans les années ‘67-’68, en particulier par quelques français (parmi lesquels Goffinet et Garoche), qui publièrent une brochure dont l’intitulé était significatif : ‘’Se changer soi-même afin de changer le monde, changer le monde pour se changer soi-même’’. Il y avait déjà l’exigence d’un leadership illuminé par l’Évangile, riches des contributions des sciences humaines et sociales, attentif aux inspirations du charisme de l’unité. Quelques étudiants et professeurs de Sophia, Humanité Nouvelle (New Humanity) et le Mouvement politique pour l’unité, avec la collaboration d’autres agences culturelles du Mouvement, ont ensuite mis sur pied un projet triennal consacré en particulier à l’Afrique. L’acte premier a eu lieu au Kenya en janvier 2019, avec plus de 100 jeunes de 7 pays de la région (Kenya, Ouganda, Tanzanie, Sud Soudan, Rwanda, Burundi et République démocratique du Congo) pour un leadership ‘’à l’africaine’’, avec la contribution de l’Unesco, à travers la ‘Kenya National Commission’ ainsi que l’apport de Caritas et Missio. ‘’Together4Africa’’ propose un leadership ‘’à l’africaine’’, donc, détaché des modèles trop occidentaux, dans la valorisation de ce que les cultures locales ont généré dans les siècles à propos de la gestion du pouvoir et de l’autorité. Parmi les autres initiatives, celle organisée par NetOne et par Humanité Nouvelle Liban est remarquée, avec encore, Sophia et le Mouvement politique pour l’unité, pour le Moyen Orient. Dans la région, en effet, on ressent le besoin de proposer une solide formation au ‘’Leadership communautaire selon l’esprit de l’Évangile’’ (c’est le titre du projet) c’est-à-dire qui puisse amener les femmes et les hommes, surtout les jeunes, à former un groupe, à l’animer, à en résoudre les problèmes et à contribuer au bien commun de la propre ville, de la propre Église et du propre pays en relation avec les autres communautés présentes sur place, qu’elles soient civiles ou religieuses. Il faut reconstruire les maisons, mais surtout les cœurs et les esprits. Le projet représenté par une ancre (al Marsat) offre des outils de formation pour redonner un nouveau souffle de cette manière à de nombreux jeunes et à de nombreuses communautés ecclésiales en Syrie, au Kurdistan irakien, en Jordanie et au Liban. Naturellement, les différents aspects du leadership sont pris en considération, par ceux psychologiques et ceux qui sont sociaux, par ceux qui sont ecclésiaux et œcuméniques, par l’organisation de l’économie à l’annonce de la charité et ainsi de suite. L’étape libanise est déjà terminée, celle syrienne, à Alep, est en cours, tandis que celle de Jordanie aura lieu entre septembre et décembre 2019. Les autres suivront.
Michele Zanzucchi
Juin 3, 2019 | Non classifié(e)
De nombreux rendez-vous ont été pris et sont programmés en divers points du continent avec des témoignages et des projets concrets Le 9 mai 1950, Robert Schuman, l’un des pères fondateurs de l’Europe et premier Président de l’Assemblée parlementaire européenne, présentait le plan de coopération économique en vue de former une future union fédérale. Cinq ans plus tôt, le 9 mai 1945, l’Europe voyait enfin se terminer la guerre sanglante qui l’avait emportée et détruite. Dans toute l’Europe, cette date a été commémorée et divers événements ont eu lieu dans de nombreuses villes et communautés qui se sont interrogées l’avenir que les citoyens du vieux Continent veulent aujourd’hui choisir. De Bruxelles, capitale de l’Union européenne, à Prague, tout comme en Slovénie, en Suisse, en France, en Allemagne, en Autriche, en Italie et de nombreux autres Pays, des milliers de citoyens de plus de 300 confessions religieuses ont participé aux conférences, séminaires, moments de prière organisés par “Ensemble pour l’Europe“, un organisme international formé de Communautés et Mouvements qui agissent ensemble pour des objectifs communs, chacun apportant la contribution de son charisme. Des événements importants ont également eu lieu à Rome, Palerme et Castel Gandolfo. Le groupe des Mouvements et Communautés de Rome a volontiers accepté l’invitation à suivre un parcours de prière pour l’Europe pendant six semaines, du 25 mars au 9 mai 2019, impliquant les communautés de cinq basiliques importantes liées aux Saints Patrons de l’Europe, un parcours qui s’est terminé par une veillée œcuménique à la Basilique romaine des XII Apôtres. Les 8 et 11 mai, deux rendez-vous visaient également à approfondir la perspective économique et culturelle. Au sein de “L’Espace Europe “, siège de la représentation de la Commission européenne en Italie, plusieurs questions ont été abordées avec le Professeur Leonardo Becchetti : celles des migrants, des finances et de l’épargne, de l’emploi, du souverainisme et de l’euroscepticisme. L’économiste, tout en dénonçant les tentations souverainistes qui poussent de nombreux pays européens à l’isolement, a présenté de nouvelles perspectives qui voient dans la « Scuola di Economia Civile » (École d’Économie Citoyenne) la percée de propositions nouvelles, alternatives au modèle économique actuel. À Castel Gandolfo, le 11 mai, s’est tenue une soirée culturelle qui, en plus des représentants des Communautés de l’IPE, a vu la présence des conférenciers Alberto Lo Presti sur “Le projet de l’Europe selon les Évêques de Rome”, Dimitrios Keramidas sur “L’Europe et le Patriarcat de Constantinople” et Pál Tóth sur “L’Est et l’Ouest en Europe”. A Palerme, le 9 mai 1600 personnes ont participé à la conférence “La société européenne redécouvre ses valeurs chrétiennes” promue par les différentes communautés chrétiennes de « Ensemble pour l’Europe », un rendez-vous qui en est à sa sixième édition. Quelques projets concrets ont été présentés et de nombreux témoignages de personnes et de groupes qui ont donné lieu, dans cette ville, à des initiatives au service des “plus faibles”, en ouvrant les portes aux migrants, aux chômeurs, en rendant visite aux prisonniers, en choisissant la voie de la légalité, en travaillant dans le domaine de la prévention des risques de dépendance, notamment à celle des jeux de hasard, en agissant pour une citoyenneté active dans les quartiers les plus à risque ou en sensibilisant à la responsabilité en matière d’ écologie. Le prochain événement aura lieu en Allemagne (à Ottmaring et à Augsbourg) du 7 au 9 novembre pour les 20 ans de la fondation de «Ensemble pour l’Europe ».
Patrizia Mazzola
Mai 31, 2019 | Non classifié(e)
Une commission préparatoire a été créée en vue de la prochaine Assemblée générale des Focolari en 2020. La présidente Maria Voce et le coprésident Jesús Morán ont donné leurs indications : garantir une liberté d’expression maximale pour tous ! Les indications de la Présidente Maria Voce à la Commission de préparation de la prochaine Assemblée générale des Focolari ont été brèves et claires : « J’espère que cette commission aidera tous les membres du Mouvement à s’exprimer librement en vue de la prochaine Assemblée générale et qu’elle sera capable de faire la synthèse du matériel qui arrivera de sorte que personne ne se sente exclu et qu’elle ne suive aucun intérêt préétabli ». Cette commission s’est réunie pour la première fois à Castel Gandolfo du 24 au 26 mai pour préparer la prochaine Assemblée générale du Mouvement des Focolari, prévue en septembre 2020, tant sur le plan de l’organisation que sur celui des contenus à traiter. Elle est composée de 18 personnes qui représentent le Mouvement des Focolari dans sa répartition géographique et dans la diversité de ses branches et de ses expressions. Les membres viennent des cinq continents et font partie du Mouvement sous différentes formes et vocations. « L’Assemblée de 2020 sera particulièrement importante », a souligné le coprésident Jesús Morán lors d’une réunion entre la Commission et le Conseil général du Mouvement le dimanche 26 mai. Après deux mandats de six ans chacun, l’actuelle présidente Maria Voce ne pourra plus être réélue. Un changement qui – selon Jesús Morán – impliquera une nouvelle étape importante pour l’ensemble du Mouvement. « Il est certain que certaines questions cruciales seront abordées, a-t-il dit, et nous aimerions nous assurer que cela puisse se faire en toute liberté ». C’est précisément pour garantir cette liberté que Maria Voce n’a pas voulu donner d’indication quant au contenu que l’Assemblée de 2020 aura à traiter. Lorsqu’on lui a demandé si, compte tenu de sa sensibilité pour l’ensemble du Mouvement, elle avait déjà quelques thèmes à suggérer, elle a répondu : « Je ne les ai pas et je ne veux pas les avoir, parce que je ne veux pas conditionner les exigences du Mouvement à l’heure actuelle ». Il y a plusieurs domaines dans lesquels la commission préparatoire devra travailler dans les mois à venir : entamer un processus pour rassembler dans le monde entier les questions les plus importantes auxquelles le Mouvement aura à faire face dans les années à venir et sur lesquelles l’Assemblée devra s’exprimer. Identifier les personnes appropriées qui sont prêtes à poser leur candidature pour les rôles de Présidente, de Coprésident et de conseillers. Préparer et proposer un programme équilibré qui permettra à l’Assemblée de travailler sérieusement et de manière responsable. Réussir à exprimer autant que possible toutes les réalités des Focolari, dans les expressions culturelles les plus diverses.
Joachim Schwind
Mai 30, 2019 | Non classifié(e)
Nous avons demandé à quelques jeunes membres des Focolari de différents pays de nous parler de la dernière exhortation apostolique du Pape François. Commençons par Noémie Sanchez qui a participé à la réunion préparatoire du Synode.
Noémie a 28 ans, est paraguayenne d’origine brésilienne et termine un doctorat en philosophie à l’Université de Perugia (Italie). L’an dernier, en mars, elle a participé à la rencontre pré-synodale à laquelle le Pape a conviéi plusieurs jeunes du monde entier pour les écouter in primis et construire avec eux et pour eux le Synode sur la jeunesse qui a suivi. L’exhortation apostolique “Christus Vivit” est l’un des résultats de ce voyage intergénérationnel. Beaucoup de jeunes l’ont maintenant lu et partagé dans leur propre groupe. – Dans diverses parties du document, le Pape insiste sur l’écoute des jeunes par l’Église. Y avait-il cette écoute ? Je pense que tout le processus construit pour le Synode d’octobre 2018 est un exemple clair du désir concret de l’Église de nous écouter et de nous accueillir pleinement. A la veille du Synode, nous étions 300 personnes de nombreux pays ; nous étions libres de tout dire, comme l’avait demandé le Pape ; les adultes nous écoutaient et encourageaient le dialogue ; l’idée maintenant est que cette expérience de réciprocité entre les générations soit vécue dans les différents milieux, dans les paroisses et les communautés chrétiennes. – A plusieurs reprises dans le document, le Pape fait référence à l’inquiétude, caractéristique de la jeunesse. Pensez-vous qu’au milieu des nombreuses voix, de la cacophonie numérique, il est possible d’écouter la voix de Dieu ?
Le Pape utilise l’expression “voler avec les pieds” parce qu’effectivement nous, les jeunes, nous ne restons jamais immobiles, nous sommes toujours à la recherche de quelque chose. Mais nous sommes aussi confrontés à nos limites, comme le manque d’expérience et, par conséquent, la peur de faire des erreurs dans des choix décisifs. La “vitesse” ne suffit pas, il faut un sens, et c’est là que la proximité et l’encouragement des adultes sont déterminants, surtout dans le monde d’aujourd’hui, plein de “fausses sirènes”. Expérience faite, je crois que la voix de Dieu se fait toujours entendre grâce aux “amplificateurs” de l’amour. – Pourquoi aujourd’hui si peu de jeunes veulent-ils s’engager dans un sérieux cheminement de foi ? Que leur manque-t-il et que cherchent-ils ? Les raisons sont multiples : désillusion, ignorance, paresse. Souvent, il y a un manque de connaissance profonde de la foi, c’est pourquoi nous, les jeunes, nous sommes victimes de cette société déracinée et déracinante que le Pape dénonce continuellement. En même temps, en chacun de nous, il y a le désir de s’engager pour des causes sociales, une certaine sensibilité artistique, la volonté de construire des relations vraies et durables, de vivre pour quelque chose d’authentique qui donne un sens à notre vie, le besoin d’authentiques modèles de vie. En fin de compte, les jeunes d’aujourd’hui cherchent Dieu, même s’ils n’en sont pas pleinement conscients. – Quelle est, selon vous, la contribution réelle que le Synode sur les jeunes et cette Exhortation Apostolique apportent à la vie des jeunes et de l’Église ? Ce Synode a marqué, sans aucun doute, un novum dans l’histoire de l’Église au niveau de la méthodologie et de l’approche de la réalité. Il me semble que l’importance et la richesse du dialogue intergénérationnel ont émergé d’une manière active et continue dans toutes les instances de l’Église. L’Exhortation, en particulier, est un véritable trésor pour tous les jeunes, pas seulement pour les catholiques. Quand je l’ai lue, je n’ai pas du tout eu le sentiment de lire un document du Magistère, mais la longue lettre d’un grand-père, d’un grand ami qui, parce qu’il m’aime, parvient à toucher mon cœur, à dire ce dont j’ai besoin en ce moment de ma vie pour ne pas tomber, me relever, essayer encore et encore, croire en la beauté, en bonté, en l’amour, en une plus humanité plus vraie qui est aussi divine, en la possibilité de devenir pleinement heureux malgré les peines et les problèmes que comporte la vie et savoir comment les affronter avec courage et détermination.
Propos recueillis par Stefania Tanesini
Mai 27, 2019 | Non classifié(e)
Jésus ressuscité nous invite à ‘’sortir’’ de nous-mêmes, de nos fragiles sécurités et de nos limites. L’examen réussi Le bruit d’une bagarre entre deux étudiants s’entendait jusqu’au couloir où, dans l’attente d’être interrogé, je faisais nerveusement des allers et retours. L’idée d’aller les calmer me vint à l’esprit mais la préoccupation d’être entre-temps appelé et déclaré absent me freinait. D’autres s’occuperaient bien de cette dispute… Mais les cris s’élevaient de plus en plus, je ne pouvais rester indifférent au prochain, pour moi, c’était très important. Une seconde après, je courrais et allais séparer et calmer les deux étudiants. Retourné à l’étage supérieur, après un peu, j’ai entendu qu’on appelait mon nom. Dans la classe, j’ai répondu à toutes les questions et j’ai réussi l’examen. Mais l’autre aussi, je ne l’avais pas raté ! Au couvent Après quelques années d’enthousiasme depuis mon entrée au couvent, tout doucement naissait en moi la sensation de vivre une vie sans affection, presque sans humanité. Un jour, je fus hospitalisée, j’étais complètement seule, alors que je voyais les autres malades entourées d’affection et de tendresse. Plus tard, avec l’angoisse d’avoir fait fausse route dans ma vie, je me suis recueillie en prière et j’ai compris que Dieu me confiait la mission d’être moi, pour les autres, la source de cette affection que je cherchais pour moi. Lorsque je suis rentrée, j’étais ‘’guérie’’, j’avais la force de recommencer. Et les choses n’étaient plus comme avant ! (G.d.G. – Slovénie) Technologie Mon mari s’intéresse à toutes les nouveautés de l’informatique, par contre, moi, face à tous ces outils, je me sens incapable et je suis lente à m’adapter aux nouveautés. Avec le temps, en moi grandissait un sens d’infériorité que lui, accentuait en me faisant remarquer ce que je ne comprenais pas ou en me ridiculisant devant les enfants. Je finis par jeter mon GSM et me renfermai dans un grand mutisme. Ce fut notre fils aîné qui fit comprendre à son père que quelque chose n’allait pas et comme exemple, il lui rappela que j’avais été chez le médecin et que lui n’avait même pas demandé comment avait été la visite, en ajoutant :’’Si ta technique te rend tellement distrait pourquoi as-tu voulu une famille ?’’. Lorsque peu après, mon mari est venu me demander pardon, je lui ai dit que nous devions être reconnaissants pour les enfants que nous avons. (E.d.F. – Slovaquie) Divorce Lorsque notre fille nous a confié qu’elle était proche du divorce, nous nous sommes de nouveau dits que nous voulions partager sa souffrance, ses doutes, ses problèmes, sans juger. Souvent nous l’entendions au téléphone, pour lui faire sentir qu’elle n’était pas seule. Lorsqu’elle est venue avec ses enfants quelques jours à la maison, nous l’avons accueillie avec une affection particulière. Retournée chez elle après quelques jours, elle nous a téléphoné qu’elle ne voulait plus continuer avec les pratiques administratives du divorce, et qu’elle voulait faire toute sa part pour reconstruire son mariage. (J.S. – USA)
d’après Chiara Favotti