Mouvement des Focolari

Mozambique : « Nous restons ici, décidés à aider ces personnes»

Fin mars, la Coordination État d’Urgence du Mouvement des Focolari a été activée pour venir en aide aux communautés touchées par les inondations dans le Sud-est africain, en particulier dans une mission à Dombe. Ildo Foppa, le responsable, nous a envoyé un message. « Ici, nous avons quatre maisons d’accueil, une école agricole et un centre de jour, qui ont été complètement submergés par l’eau. Nous avons tout perdu : meubles, papiers, animaux, tracteurs. Maintenant, nous sommes dans notre petit hôpital, qui a été épargné ainsi que l’église, la maison des moniales et le pensionnat. Nous nous occupons de 1 300 personnes hébergées dans deux écoles. Les nécessités sont nombreuses. Nous avons surtout besoin de tentes, de nourriture, de couvertures, de simples barques pour traverser la rivière. Autour de notre mission, beaucoup de gens sont morts, surtout des enfants. Ils sont beaucoup plus nombreux que ce qui a été communiqué. Lorsque le niveau de l’eau a baissé, on a retrouvé des corps suspendus aux arbres. Hier, j’ai rencontré dans la rue un jeune homme désespéré qui ne savait pas où aller, à la recherche de qui sait qui. Quand il m’a raconté son histoire, je n’ai pas pu me retenir, je l’ai pris avec moi et je l’ai emmené vivre avec nous  à la mission : « Il y a eu soudain la montée des eaux », – m’a-t-il dit- “J’ai pris mon fils de huit mois, ma femme et mes deux frères et nous nous sommes retrouvés sur un arbre. Tout à coup l’arbre est tombé et je les ai vus un à un entraînés par le courant. Je suis le seul rescapé, parce que je me suis accroché à un tronc d’arbre. Je suis resté 30 heures dans l’eau, à 5 km de chez moi. » Il s’appelle Silvestre et il a 22 ans. Des histoires comme celle-ci, nous en apprenons continuellement. Nous restons ici, décidés à aider ces gens qui ont déjà beaucoup souffert auparavant. Mais quelque chose me dit qu’un grand bien nous attend. Nous vous demandons de prier pour que nous ayons la santé et la force suffisantes pour avancer dans cette mission que Dieu nous a confiée. Je vous embrasse!                                                                                                                                                                                                                 Ildo Foppa                                                                                                                                                            Si vous le souhaitez, vous pouvez nous aider de la manière suivante : Action pour un Monde Uni ONLUS (AMU) IBAN : IT58 S050 1803 2000 0001 1204 344 Banca Popolare Etica BIC : CCRTIT2T Urgence Mozambique   Ou : Action pour Familles Nouvelles ONLUS (APN) IBAN : IT55 K033 5901 6001 0000 0001 060 presso Banca Prossima Code SWIFT/BIC: BCITITMX Urgence Mozambique  

Dans chaque pays, je me sentais chez moi

Silvio Daneo, décédé récemment, avait une connaissance approfondie du continent asiatique où il avait vécu pendant près de 30 ans et dont il parlait plusieurs langues, et il a apporté une contribution importante dans le domaine du dialogue interreligieux, pas seulement dans le mouvement des Focolari. Ces dernières années, il s’est engagé en faveur des personnes seules et marginalisées. Maintenant il repose au cimetière de Loppiano. « Il n’est pas facile de résumer en quelques lignes une vie intense et aventureuse comme la sienne. Dans son dernier livre, il affirme qu’il a vécu sept vies, découvrant continuellement la richesse de Dieu en chaque personne rencontrée». C’est avec ces mots que Maria Voce, présidente des Focolari, a rappelé le souvenir de Silvio Daneo qui, tout au long de sa vie, pour faire connaître la spiritualité de l’unité, a vécu dans de nombreux pays, de l’Amérique du Nord à l’Asie : USA, Philippines, Chine, Hong Kong, Macao, Taiwan, Inde, Thaïlande, Pakistan puis Singapour, Malaisie, Indonésie, Vietnam. En 1962, âgé de 21 ans, il effectue son premier voyage à destination des États-Unis et ouvre, avec deux autres focolarini, le premier centre masculin du Mouvement en Amérique du Nord. Quatre ans plus tard, il s’envole vers l’autre bout du monde et rejoint les Philippines en compagnie de Guido Mirti, connu dans le Mouvement sous le nom de Cengia. En Asie, au fil des ans, il contribuera à la naissance des communautés des Focolari dans de nombreux pays. Il avait un amour inconditionnel pour le peuple, sans idées arrêtées, soucieux des personnes et de leur bien : il aidait chacune avec un cœur généreux pour qu’elle puisse percevoir l’amour de Dieu à travers ses gestes quotidiens. Peu de discours et beaucoup de services concrets. Un jour, il accompagne un jeune homme du Mouvement dans un temple bouddhiste pour son ordination et dort par terre pendant des jours entiers, mangeant ce que les moines lui donnent, par des températures tropicales incroyables, piqué par les moustiques. Un épisode qui a marqué le début du dialogue interreligieux en Thaïlande. Silvio a apporté une contribution fondamentale à la connaissance des moines bouddhistes thaïlandais. En 1995, il organise la première rencontre entre le moine bouddhiste Phra Mahathongrattanathavorn et Chiara Lubich et il continuera à en suivre les développements tant que sa santé le lui permettra. Silvio connaissait des musulmans, des hindous, des parsis, des gourous et cherchait le bien des personnes en présence desquelles il se trouvait. Silvio m’a beaucoup apporté : je lui dois l’ouverture que je ressens envers les grandes religions et le fait de ne pas me sentir gêné en présence de personnes ayant des croyances différentes des miennes. « J’ai évoqué à plusieurs reprises – dit-il dans l’un de ses livres – que, dans chaque pays d’Asie où j’ai vécu et dont j’ai essayé d’assimiler la culture et les traditions, j’ai été enrichi par la connaissance des différentes traditions religieuses. J’ai eu de nombreuses occasions concrètes de rencontrer des personnes pratiquant les religions les plus diverses, et c’est à partir de leur témoignage de vie, de prière, de méditation, de cohérence, de dévouement aux autres, d’honnêteté dans leur travail quotidien, qu’est né en moi le besoin de connaître le contenu des doctrines enseignées par leurs religions respectives ». Ensemble, en 1990, nous avons travaillé avec succès à l’ouverture d’une ligne commerciale au Vietnam. Un jour, il nous a surpris quand, à Bangkok, nous l’avons vu en train de soigner les blessures de quelques ouvriers qui construisaient la route passant devant sa maison : à genoux, il désinfectait et pansait leurs plaies. Un geste impensable à cette époque et qui avait frappé ces simples travailleurs. Quelques jours plus tard, ceux-ci, de leur propre initiative, ont construit la rampe d’accès entre sa maison et la route sans accepter d’argent, à la grande surprise de tous. Silvio a rencontré des évêques, des prêtres, des imams, des rabbins et des moines, les saluant souvent dans la langue de leur pays, au grand étonnement de tous. « S’il venait à l’esprit de quelqu’un de faire mes éloges – écrivait Silvio Daneo dans l’introduction de son dernier livre – il commettrait involontairement une erreur. Je suis convaincu, du moins je l’espère, de n’avoir été qu’un instrument, souvent très peu docile. (…) Tout le mérite et la reconnaissance vont à Lui, Dieu, le seul capable d’accomplir de si grandes œuvres ». Au cours de ces dernières années passées à Rome, marqué par la maladie, il a suivi sa trajectoire en se dépensant pour les prisonniers, pour les gens seuls, abandonnés, en collectant des vivres et tout ce qui pouvait leur être utile. Il y a environ un an, lorsque je l’ai rencontré avec un groupe de moines bouddhistes thaïlandais, j’ai réalisé à quel point la maladie l’avait purifié. Il avait gardé son incomparable sourire et son visage lumineux, même si empreint de douleur. Parce que la vie, c’est aussi – pensai-je – savoir comment avancer jusqu’au bout en préservant ce qui compte, savoir comment transformer en amour, toujours plus intensément, toute la douleur qui vient à notre rencontre.

Luigi Butori

Le Pape François au Maroc

Le Pape François au Maroc

‘’A Dieu, il importe que nous soyons hommes et que nous vivions l’amour réciproque’’. Interview à Claude Gamble, pionnier des Focolari au Maroc. Après le voyage apostolique dans les Émirats Arabes, le voyage du Pape au Maroc a été une autre importante occasion, comme lui-même l’avait dit, ‘’afin de développer ultérieurement le dialogue interreligieux et la connaissance réciproque entre les fidèles des deux religions’’. Claude Gamble, qui a suivi dès la naissance, les premières communautés des Focolari dans le pays, nous offre quelques brefs flaches tirés de son expérience : Quels sont les défis à relever pour les chrétiens au Maroc ? Le défi à relever est celui de construire des ponts. Aujourd’hui, nous sommes dans une phase d’extrémismes qui implique tout le monde, chrétiens et musulmans. Dans les quartiers pauvres, c’est très dangereux parce que les gens sont pris par des idéalismes qui les radicalisent. En allant à la messe à Tanger, avec un groupe de personnes qui partagent l’esprit des Focolari, il nous est arrivé plusieurs fois de voir des pierres lancées pour intimider, mais nous croyons dans la fraternité universelle et c’est cela que nous sommes appelés à témoigner. Peu à peu quelqu’un accepte cette amitié. En Algérie, où j’ai vécu, les exemples de fraternité sont nombreux : chaque fois que j’allais rendre visite à une famille, je me sentais à la maison. Ils étaient tous musulmans mais nous étions des frères. L’amitié est l’antidote à l’extrémisme. A Dieu, il importe que nous soyons hommes et que nous vivions l’amour réciproque. DSC 0113Que pouvons-nous nous attendre de ce voyage à la pointe du cheminement pour le dialogue ? Le dialogue n’est pas la recherche pour savoir qui a la vérité, parce que la vérité, Dieu seul la possède. Moi je pense que le Pape, en tant que représentant de l’Église catholique, peut montrer comment il vit sa manière d’être chrétien. Il s’agit donc d’un témoignage et cela, on ne peut le refuser. Surtout parce que lui vient dans la paix. La beauté de la mentalité arabe est l’accueil, ils accueilleront donc le Pape comme un frère qui leur est cher. La rencontre entre le Pape et le Roi est une invitation à vivre ensemble pour le bien de l’homme. Dans le Mouvement, nous parlons de dialogue mais aussi de ‘’communion’’. Vivre en communion signifie que je peux parler en tant que chrétien et toi en tant que musulman, et nous pouvons vivre ensemble en partageant nos expériences. Ceci peut se faire au niveau des relations personnelles ; non de peuples, car le dialogue est de l’ordre du ‘’toi à moi et de moi à toi’’. De quelle manière des personnes de fois et de convictions différentes peuvent-elles se sentir frères? Au niveau humain, il est nécessaire de valoriser ce qui est commun. Dans le Coran, toutes les sourates, mise à part une, commencent avec la phrase ‘’Au nom de Dieu, le Miséricordieux’’, et avec la parole miséricorde, un musulman se rapproche fort de ce que nous signifions par la parole amour. Donc avec les musulmans, nous pouvons partager la parole miséricorde, qui vient du terme rahma qui signifie le sein maternel, où il y a le berceau de la vie. Et Dieu, qui est miséricordieux, rappelle l’amour de la maman qui protège son enfant. La même chose vaut pour l’ hébreu rehem, qui a la même racine sémantique de rahma, et traduit les ‘’entrailles’’, ici aussi, de nouveau, le sein maternel. Et donc aussi pour le juif, la miséricorde de Dieu signifie que nous devons avoir un amour de maman pour les autres. Pour les athées, c’est la même chose : un athée qui croit dans l’homme, croit dans l’amour maternel pour l’autre. Il y a 800 ans , Saint François rencontrait le sultan al-Kãmil en signe de paix. Il envoya les premiers frères au Maroc. Depuis lors, la présence des franciscains dans le pays a toujours rencontré un grand respect. Au Maroc, les Frères Mineurs se laissaient mettre en prison pour donner du courage aux détenus dans les prisons. Deux d’entre eux ont été martyrisés. Récemment, le vicaire général de Tanger a retrouvé dans les bibliothèques espagnoles et marocaines, plus de 160 lettres écrites entre les franciscains et les sultans du Maroc, dans lesquelles les sultans expriment leur reconnaissance pour leur travail. Cela montre qu’il y a un profond respect pour l’Église Catholique. Le Roi a demandé le livre qui recueille les lettres afin de connaître cet antique rapport. En conclusion, quel terrain commun peut-il y avoir entre chrétiens et musulmans ? En commun, il y a Dieu. A celui qui me dit que nous n’avons pas le même Dieu, je réponds que ce n’est pas vrai. C’est comme une famille où il y a plusieurs enfants. Avec l’aîné, le père a peut-être été plus sévère afin de le corriger. Le dernier est peut-être le préféré. Si tu demandes aux deux comment est le père, le premier te dira qu’il en a peur, le dernier que c’est un amour de père. Et pourtant, c’est le même père vu sous des angles différents.

Claudia Di Lorenzi

Protection des mineurs : formation, prévention et tolérance zéro

A l’issue de la première rencontre internationale des responsables des Focolari pour la protection des mineurs, la Présidente Maria Voce et le Co-président Jesús Morán ont écrit une lettre à tous les membres du Mouvement concernant l’engagement des Focolari dans ce domaine. “Nous vous invitons tous à vous engager avec une grande responsabilité pour cet objectif si important qu’est la promotion du bien-être et la protection des mineurs”. Ce sont les paroles de la Présidente Maria Voce et du Co-président Jesús Morán, dans une lettre envoyée, le 27 mars dernier, à tous les membres des Focolari du monde entier, à la conclusion de la première rencontre internationale des responsables des Focolari pour la protection des mineurs (voir lettre jointe). Avec 162 participants de 38 pays de tous les continents, cette rencontre, qui s’est tenue du 14 au 17 mars à Castel Gandolfo (RM), a été l’occasion de faire le point sur l’engagement des Focolari pour le bien-être et la protection de chaque personne, engagement qui a toujours été présent dans le Mouvement comme en témoignent les nombreuses activités de formation, les initiatives et les projets réalisés à travers le monde pour la promotion de l’enfance et l’adolescence. Lignes directrices et commissions pour la protection des mineurs Depuis avril 2014, le Mouvement a également adopté des “Directives pour la promotion du bien-être et la protection des mineurs”  et, en 2015, une Commission centrale pour la promotion du bien-être et la protection des mineurs (CO.BE.TU.) a été créée. Dans le monde, des Commissions locales, composées de représentants qualifiés, ont été mises en place. Leur tâche est “de protéger, mais aussi de promouvoir les activités de formation des membres du Mouvement, en particulier ceux qui mènent des activités avec les enfants”. Les Commissions sont également chargées de recevoir les signalements d’abus présumés et de procéder à des vérifications internes. Maria Voce et Jesús Morán expliquent dans la lettre qu’il y a eu, ces dernières années, une vingtaine de signalements et ils déclarent : ˮNous devons avouer, avec une grande tristesse, que même dans notre grande famille des Focolari, il y a eu des cas d’abus sur des mineurs causés par des membres du Mouvement ou par des personnes qui ont participé à des manifestations que nous organisons. Il s’agit, pour la plupart, d’épisodes qui se sont produits il y a longtemps (parfois plus de 20 ans) mais, malheureusement, certains d’entre eux sont récents. Des membres consacrés ont aussi été impliqués”. La mise en place de la Commission centrale et des Commissions locales – affirment avec gratitude la Présidente et le Co-président- a permis non seulement de faciliter le signalement des cas d’abus présumés, mais aussi “de comprendre comment rendre justice aux victimes, comment les accompagner ainsi que leurs familles, et quelles mesures internes appliquer à l’égard des auteurs de ces abus, indépendamment, bien sûr, des procédures judiciaires prévues par les lois de leurs pays respectifs”. Tolérance zéro Maria Voce et Jesús Morán réaffirment la ligne de “tolérance zéro” du Mouvement des Focolari pour toute forme de violence, d’abus, de mauvais traitements ou de harcèlement, commis directement ou via Internet, envers toute personne, avec une attention particulière aux mineurs et aux adultes vulnérables. ˮCela signifie – expliquent-ils – signaler aux commissions locales ou à la Commission centrale tout soupçon d’abus ou de violence”. Ils considèrent que « penser ne pas signaler des cas pour le bien de notre Mouvement, pour éviter un scandale ou pour protéger la bonne réputation de quelqu’un, est une réelle tentation”. Ils ajoutent que ˮchaque cas signifie une profonde purification pour le Mouvement. Acceptons-la avec humilité et avec une grande compassion pour ceux qui – peut-être aussi à cause de notre manque d’attention – ont subi des traumatismes indescriptibles”. Un engagement global donc, qui ne se limite pas aux seuls membres des Focolari et qui, comme observent Maria Voce et Jesus Morán en conclusion de leur lettre, devrait s’ouvrir toujours plus à toute l’humanité. ˮNous ne pouvons pas ignorer le cri de douleur de tous les enfants et les adolescents du monde. (…) Cela fait partie de notre vocation d’aller à leur rencontre. Aussi, nous devrions être à l’avant-garde de la défense des personnes les plus faibles, partout où elles sont victimes de violence ou d’abus quels qu’ils soient”. Lettre Maria Voce et Jesús Morán -protection des mineurs.FR  

Europe : l’heure du dialogue

Europe : l’heure du dialogue

“Europe time to dialogue” est une initiative du Mouvement des Focolari, destinée à contribuer au débat dans la perspective des prochaines élections du Parlement européen. Le rendez-vous est sur Facebook. Le choix d’un réseau social comme Facebook est décisif : les derniers grands rendez-vous électoraux – nous disent les experts – ont été influencés par les incursions dans les réseaux sociaux de groupes intéressés par les résultats, souvent poussés par des visions incompatibles avec les principes de la démocratie. Les réseaux sociaux sont donc un territoire où il faut être présent, si l’on faire faire avancer le bien commun, la participation et la solidarité. WhatsApp Image 2019 02 05 at 19.27.13Avec la campagne Europe time to dialogue on exposera le bien-fondéd’une Europe plus fraternelle et plus soudée à une époque où, dans de nombreuses régions,semblent au contraire apparaître les nuages de nouveaux égoïsmes sociaux, de néo-souverainismes, de nationalismes. La culture de l’unité qui naît du charisme vécu par les membres du Mouvement des Focolari est au service d’une politique qui encourage la collaboration, le partage et les synergies. Par ailleurs, parmi les grands témoins d’une Europe unie, il y a aussi Chiara Lubich et Igino Giordani, qui ont toujours dit clairement qu’une Europe unie devrait promouvoir la paix mondiale et le partage à l’échelle planétaire. « Les États-Unis d’Europe pour les États-Unis du Monde » : ainsi, Giordani dès les années 1920 et Chiara Lubich, au cours des nombreuses occasions où elle s’est adressée aux hommes politiques du monde entier, ont clairement entrevu la vocation du Vieux Continent. C’est pourquoi la communication de Europe time to dialogue présente deux volets : un message qui nous vient de l’histoire et qui s’appuie sur certains textes concernant l’Europe unie et sa mission universelle, à travers des figures telles que Chiara Lubich, Igino Giordani, Pasquale Foresi, Alcide De Gasperi, Konrad Adenauer, Robert Schuman, Paul-Henri Spaak, Jean Monnet… et un commentaire actuel, sur la vision qui naît du message de ces grands témoins à la lecture des événements de notre temps. Pour nous suivre, il vous suffit de se connecter à Europe time to dialogue sur Facebook, d’apporter une contribution avec un commentaire, une réflexion, et partager des messages avec tous ses amis.

Alberto Lo Presti

Terre Sainte : Histoires de dialogue

Anna Maria, Jessica et Talat : un témoignage d’amitié entre fidèles des trois religions monothéistes. Quand les murs de la méfiance et des préjugés s’effondrent, on peut commencer à regarder l’avenir avec courage et à espérer. https://vimeo.com/319725857